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( 30 novembre, 2022 )

La maladie à corps de Lewy et les aidants

Il y a longtemps que je n’ai pas parlé de ma petite maman, si gentille, si serviable, toujours dévouée aux autres. Peut-être est-ce parce qu’elle aurait eu 90 ans ce we … Ma pauvre petite maman que cette cochonnerie de maladie a emporté. Plus de trois ans après, j’en garde des traces, une fatigue qui n’est pas totalement partie, une inquiétude également, peut-être même une peur, celle d’un jour voir apparaître les signe de la DCL. On ne se retrouve pas aidants par hasard, il faut beaucoup d’amour, beaucoup de complicité, même lorsque l’autre va s’enfoncer dans ce mirage qu’est cette maladie. Et « après », on reste avec ce vide qui ne s’apprivoise qu’avec le temps, on se pose mille questions : avons-nous fait assez ? Aurions-nous dû faire plus ? On se culpabilise même …

Cette maladie est un enfer pour tous, un cauchemar, une horreur. Et malgré tout cela, toujours se souvenir, après il restera toujours de l’amour …

N’hésitez pas à offrir pour Noël ce petit recueil.

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( 29 novembre, 2022 )

Écrire, toujours, encore …

Par vagues, les mots s’invitent, comme s’ils me chatouillaient le bout des doigts. Écrire s’inscrit comme une évidence, un besoin, un moyen de se libérer de la tension de ce monde. Plonger dans les mots, c’est un peu surfer sur les nuages, s’envoler vers un univers imaginaire, une autre vie. Dernièrement une lectrice m’a fait tout un laïus pour me dire que tout livre était autobiographique. Elle l’avait lu dans un magazine psy. Il faut cesser ces raccourcis. Les millions de romans publiés chaque année ne sont pas des autobiographies sinon notre société regorgerait d’auteurs serial killers en puissance, violeurs, dépravés sexuels, et j’en passe et des meilleurs. Certains auteurs aiment parler d’eux, et cela se sent dans leurs parutions souvent très narcissiques. La plupart, heureusement, n’aiment que le son des mots qui sonnent comme une musique. Ces mots vont former des phrases, puis une histoire, un peu par hasard. Une chanson, une image, une odeur, et une scène va se dessiner, s’animer, prendre vie sous la pointe de notre stylo. C’est la magie de l’écriture. Beaucoup d’auteurs ont une panne sèche après avoir publié un livre, ce n’est pas mon cas. J’écris tellement depuis longtemps simplement pour le plaisir qu’ une fois le livre sorti en version papier, je rebondis sur une autre histoire, un moyen peut-être de ne jamais quitter le monde du rêve. En route pour une nouvelle aventure …

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( 28 novembre, 2022 )

Ces groupes Whatssap, Snapchat

Notre société a découvert Internet ou le smarthphone , un merveilleux outil si on sait s’en protéger.  Malheureusement ce n’est pas si facile. La vie actuelle ne fonctionne plus qu’au travers de ces groupes qui pullulent, qui étouffent la vie. Dès l’entrée au collège, les gosses se retrouvent connectés, reçoivent des bips toute la journée, des notifications ( j’en ai fait la triste expérience ce week-end), ne vivent plus que pour ces groupes.  Les adultes, c’est pareil. Dernièrement, je déjeunais avec une amie qui n’a cessé de consulter non stop son portable au resto, plus fascinée par ses notifications que par ma présence.  J’étais triste pour elle. Une vie finalement réduite à un téléphone ( car vous pensez bien que je ne renouvellerai pas l’expérience) Ah ces groupes qui s’incrustent .… groupe Whatssap de travail afin que le pion soit toujours sur l’échiquier prêt à servir le roi, groupe de famille où finalement les visites ou les appels sont oubliés, groupe au sport, groupe à une activité et j’en passe. Une relation me disait fièrement jongler avec quarante-sept groupes Whatssap, recevant des notifications non stop, s’abreuvant de ces messages souvent égocentriques postés. Un monde plein de notifications où la solitude est reine. Hormis pour un club artistique où l’avancée du travail se fait et où je n’active aucune notifications, vous ne m’y trouverez pas … Vous voulez me voir, ce sera sans le bip continu de ces groupes, juste face à face pour prendre un thé et discuter, la vie d’antan, peut-être finalement la vraie authenticité.

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( 27 novembre, 2022 )

Tout va bien

Le monde va mal. La société va mal. Les médias ou les réseaux sociaux dégoulinent de mauvaises nouvelles. Il y a eu le virus, puis les élections, puis l’Ukraine. Les gens ont psychosé, fantasmé, comploté. Au final, les lois passent doucement avec le 49.3. Tout va bien ! On est en pleine crise économique mais tout va bien. On est en plein drame social mais tout va bien. Et au fond, n’est-ce pas ce que nous devrions nous dire chaque matin : tout va bien. Ne devrions-nous pas fermer ces posts négatifs, éteindre la télé pour simplement se concentrer sur nous, notre «  moi », notre bien-être…

Alors oui, j’ai décidé de mettre un pied à terre en me disant tous les jours : tout va bien ! Et au final, oui, c’est efficace, tout va vraiment bien ! Et vous ?

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( 26 novembre, 2022 )

Ces interprétations néfastes

Trop souvent, il nous arrive d’assister à une scène, d’entendre une discussion puis de l’interpréter à notre sauce. Tout va alors se jouer dans la perception des choses. Un mot mal compris, une phrase dite dans un certain contexte, tout peut alors partir en vrille en un claquement de doigts spécialement pour des esprits étriqués. Combien d’amitiés fracturées, combien de couples déchirés pour simplement un message sur un téléphone mal interprété ? Combien de vies gâchées ? Devrait-on également parler des gestes souvent pris de travers dans la rue suscitant ensuite des bagarres parfois mortelles ?

Juste un mot, un geste, peut conduire à un drame.

Cessons d’interpréter ce que notre petite voix négative nous chuchote et laissons le positivismeprendre le dessus et le recul avec.

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( 25 novembre, 2022 )

Cette sensation d’échec

Il y a des moments où tout semble se liguer, où l’impression d’échec prédomine. On l’a tous vécu. On se met au fourneau et la superbe tarte sent le cramé, on se met à peindre ou dessiner, et le résultat est digne d’un débutant, on est déjà sous l’eau financièrement et une grosse facture nous arrive en pleine face, et j’en passe. C’est comme si le ciel s’était ligué contre nous. Cette sensation d’échec peut-être cuisante si elle est liée à des objectifs de vie ou des promesses faites. Difficile à admettre, tel un mur, il va générer de l’anxiété, voire parfois de la peur.  Chacun va le vivre, régulièrement, car le succès n’est pas à notre porte continuellement.  Il peut s’avérer dangereux, nous pousser à tout abandonner, à tout stopper, à nous recroqueviller dans notre coquille.  Pire nous contraindre à l’improductivité. Heureusement, cette sensation reste, doit rester  passagère.  L’accepter puis recommencer autrement, différemment.

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( 24 novembre, 2022 )

Le ressenti artistique

Ayant hier été voir une exposition qui m’a laissée de marbre tout comme beaucoup de personnes dans le groupe, je me suis interrogée sur le ressenti artistique. Pourquoi soudain, une peinture va nous parler ? Cela m’arrive régulièrement de sentir comme une puissance « sortir » de la toile qui me laisse émerveillée. Ce ne fut pas le cas pour l’exposition d’hier, et cela ne concerne pas le genre, expressionnisme abstrait, qu’il m’est arrivé d’adorer ailleurs. J’ai donc cherché le « pourquoi » et j’ai trouvé cette explication : « Un tableau nous bouleverse parce qu’il nous dit, de façon subliminale, au moment précis où nous le regardons, qu’il “sait” quelque chose de notre intimité profonde. C’est ce que Freud a appelé le pouvoir d’interprétation de l’oeuvre. »

J’aime aussi la remarque de  Wassily Kandinski , un des maîtres de l’art abstrait, qui lui me touche.

« La peinture est un art et l’art dans son ensemble n’est pas une vaine création d’objets qui se perdent dans le vide, mais une puissance qui a un but et doit servir à l’évolution et à l’affinement de l’âme humaine »

En résumé, chacun va réagir à une œuvre par rapport à son propre ressenti, son besoin, son histoire. Après va se poser le pourquoi de la valeur de certaines œuvres faites juste comme le disent les artistes avec un ressenti du corps, sans travail préalable. Mais c’est un autre débat !

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( 23 novembre, 2022 )

Se lancer même si ce n’est qu’un essai

Trop souvent, on n’ose pas se lancer simplement parce que l’on a peur d’échouer.  C’est notre orgueil qui nous parle, parce que si on réfléchit calmement, qui a déjà réussi quelque chose sans un essai préalable ?

Nos actes ne sont que de simples brouillons, des gribouillis qui avec le te vont se métamorphoser. Réussir, c’est supporter cette angoisse, celle de ne pas avoir été capable d’un résultat satisfaisant. Toute notre vie n’est faite que de multiples essais que nous allons transformer en réussite à force d’efforts. Pas d’échec sans essai, pas de réussite sans avoir échoué. Il est donc indispensable de se lancer et peu importe le résultat. Osons déchirer, jeter, pour se tourner vers le meilleur. Cela vaut en art, écriture, mais dans beaucoup d’autres domaines !

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( 22 novembre, 2022 )

Réseaux sociaux, juges impartiaux

Plus c’est scandaleux, plus il y a de Like et plus le fait qu’il soit véridique ou non prend de l’ampleur. Des photos de sexe, des messages privés, des actes de violence, on trouve de tout. Et soudain, les réseaux sociaux s’enflamment, vont se porter en juges, condamner sans respecter pour autant la présomption d’innocence. Le « petit branleur » qui pourtant cette fois n’a rien fait et dont le popotin de sa copine se retrouve en mode public, lynchage, violence, il est condamné ! Condamné sans jugement, condamné sans avocat, condamné simplement sur des fausses preuves. Doit-on reparler du drame de Samuel, enseignant non soutenu qui s’est retrouvé sans tête simplement parce que Internet a laissé s’ouvrir la boîte de Pandore.

Ils sont partout, ces voleurs de vie. Pas que dans les milieux pauvres comme veulent nous le faire croire certains journalistes, pas que parmi certains individus.  Ils sont là où règne la jalousie.

Nous vivons dans le monde de l’image, dans une société complexe où seules les apparences comptent.

Que les gens se réveillent ! Qu’ils retrouvent leurs jugements critiques en cessant de n’être que des moutons. Aucune personne ne devrait juger les autres et surtout pas sur une annonce ou une photo issues d’un réseau social.

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( 21 novembre, 2022 )

Période automnale et thyroïde

Vous êtes nombreuses à être fatiguées ces derniers temps, déprimées, avec de nombreuses douleurs.  L’automne est terrible et plus encore l’approche de l’hiver. Le changement brutal également d’un été très chaud va agresser la thyroïde simplement parce que cette saison agresse tout notre corps même celui d’une personne en bonne santé. Le changement de saison impose de nouvelles règles à notre organisme.

Bien sûr, il y aura toujours des personnes qui vont échapper à cette galère, criant que c’est dans la tête, mais les faits sont là. Maladies auto-immunes, dysfonctionnement classique, ablation, le corps fatigue énormément à cette personne. Dans le cas de Basedow et Hashimoto, cette attaque de la thyroïde augmente les anticorps contre cette glande et parallèlement pourrait augmenter la sensibilité à la grippe, aux gastro, à tous virus qui traînent. Il est bon de rappeler que dans cette maladie, certains anticorps du patient agressent la thyroïde et perturbent son fonctionnement, avec pour conséquence une sécrétion insuffisante d’hormones thyroïdiennes. Certains spécialistes affirment qu’en luttant contre un virus grippal ou une angine, notre corps en fabriquant des anticorps « classiques » vont également augmenter les anticorps thyroïdiens et provoquer une thyroïdite, même chez un sujet avec un dosage équilibré.

Selon les malades, ce sera différent. Car il est bon de le redire quitte à se répéter, chaque malade est différent et va réagir de manière différente.

Il faut bien le dire, si on pousse plus loin la réflexion, ce n’est pas vraiment la saison qui est en cause, mais le changement de temps qui va forcer la thyroïde à travailler plus et si celle-ci est déficiente, comme en hypothyroïdie ou lors d’une ablation, le corps va immédiatement fatigué.

À chacun d’être extrêmement prudent, de faire attention à son ressenti, son corps. Une grande partie des malades de la thyroïde vont être sujets à la déprime hivernale et le jugement est pourtant tellement facile. Il faut le dire, personne n’est habilité à juger une autre personne que ce soit un médecin, un collègue, un patron, un ami ou un conjoint. Une personne en souffrance psychologique a besoin d’aide et non de jugement. Lorsque vous voyez une personne que vous connaissez devenir agressive sans raison, pleurer pour un rien, s’énerver pour une broutille, devenir insomniaque ou à l’inverse dormir trop, il faut l’entourer, l’inciter à rechercher un problème de dysfonctionnement thyroïdien, mais surtout ne pas l’enfoncer.

Encore une fois, ne pas avoir le moral un jour, être en forme le lendemain est chose courante. Cela ne veut pas dire que la personne est bipolaire, juste que la thyroïde débloque. Pleurer à la moindre critique ne veut pas dire être faible ou folle, juste que la thyroïde débloque. S’énerver pour un oui ou un non n’est pas pathologique simplement que la thyroïde débloque. Et tout cela se retrouve accentué par l’approche de l’hiver.

Comment lutter contre ?

Hormis réajuster son traitement, il est important voire primordial de s’exposer au soleil, même s’ils sont cachés par les nuages. La luminosité est d’une réelle importance pour le moral. Je ne le redirai jamais assez, mieux sortir s’il ne pleut pas, marcher plutôt que prendre le bus ou la voiture pour une petite distance. Il faut également se rappeler que dans nos pays du nord de l’Europe, l’arrivée du froid chamboule l’organisme, ceux qui ont des soucis de thyroïde le savent comme moi. Il est donc nécessaire de manger des aliments qui vont booster le corps, prendre beaucoup de vitamines, et surtout éviter au maximum le stress. La période hivernale est idéale pour s’adonner à des activités calmes, créatives ou sportives en intérieur, et surtout il faut la vivre sans scrupule et sans culpabilité.

On a le droit durant cette période d’avoir envie de rester bien au chaud chez soi sans que ce soit pathologique. Il faut juste veiller à ce que cette déprime ne perdure pas au-delà du printemps.

Et surtout il faut en tant que malade rester très vigilant et ne pas oublier que tout peut dérégler une thyroïde : le froid, le changement d’horaire, un stress, un deuil et également attention également aux traitements. On a vu lors du changement de Lévothyrox en 2017 une montée des dépressions et crises d’anxiété.

 

En résumé, passez une fin d’automne et un hiver, le plus sereinement possible.

Courage les papillons ! Et n’hésitez pas à découvrir mon dernier livre #Appelez-moiJohn en vente  sur Amazon

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