La maladie à corps de Lewy et les aidants
Il y a longtemps que je n’ai pas parlé de ma petite maman, si gentille, si serviable, toujours dévouée aux autres. Peut-être est-ce parce qu’elle aurait eu 90 ans ce we … Ma pauvre petite maman que cette cochonnerie de maladie a emporté. Plus de trois ans après, j’en garde des traces, une fatigue qui n’est pas totalement partie, une inquiétude également, peut-être même une peur, celle d’un jour voir apparaître les signe de la DCL. On ne se retrouve pas aidants par hasard, il faut beaucoup d’amour, beaucoup de complicité, même lorsque l’autre va s’enfoncer dans ce mirage qu’est cette maladie. Et « après », on reste avec ce vide qui ne s’apprivoise qu’avec le temps, on se pose mille questions : avons-nous fait assez ? Aurions-nous dû faire plus ? On se culpabilise même …
Cette maladie est un enfer pour tous, un cauchemar, une horreur. Et malgré tout cela, toujours se souvenir, après il restera toujours de l’amour …
N’hésitez pas à offrir pour Noël ce petit recueil.
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