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( 11 novembre, 2022 )

Sauvage, pas solitaire

Être sauvage ne veut pas dire être solitaire, toute l’ambiguïté. Une personne sauvage est une personne qui aime effectivement les moments de solitude loin de la foule, loin des discussions sans fin, ce n’est pas pour autant une personne « seule » au sens puriste du terme. Trop souvent, on assimile une personne sauvage à un de ces individus qui vivent au fond des bois, qui n’ont aucune éducation, alors que le mot sauvage devrait simplement être considéré comme une attitude à ne pas se mettre en avant. Comme beaucoup, cela m’arrive aussi d’être sauvage, par exemple, lorsqu’un représentant sonne à un moment opportun ou lorsque je croise quelqu’un que je n’affectionne pas, mais cela ne veut pas dire que je suis solitaire , au contraire, j’ai beaucoup d’amis, et cela me satisfait ! Alors cessons de critiquer les personnes sauvages, car chacun a le droit de vivre comme il veut.

( 10 novembre, 2022 )

La retraite et les autres

La rentrée, la retraite, on en parle en ce moment avec l’avancée des nouvelles réformes. Un cadeau que l’on « offre » aux salariés ! Mais où va le monde ! Trois ans que je suis partie en pré-retraite et quelques mois et j’adore ! Partir à la retraite, cela fait rêver tout ceux qui travaillent, parce que cela signifie la fin, la fin d’un dur labeur, une fin qui n’est pas triste, une fin bien méritée, une fin nécessaire. Le problème est que la société actuelle stigmatise les retraités allant parfois jusqu’à faire comprendre qu’ils ne sont plus que des boulets, oubliant qu’ils ont cotisé toute leur vie, souvent durement taxés, pour avoir ce droit, celui de poser leurs bagages. Cette « image négative » est pensante. Étant partie en retraite anticipée, je l’ai vécue, supportant les remarques dédaigneuses des uns, le regard interrogateur des autres. Une fois encore, ces autres qui toujours critiquent, omettent une chose importante, une pension de retraite s’élève à 50% du salaire ! Pourquoi 50% ? Cela m’a laissée sans voix lorsque je m’y suis intéressée !  Soit disant parce qu’un retraité n’a plus de loyer, car il a payé sa maison ( Euh et les autres ?) parce qu’il n’a plus besoin de voiture ( euh … encore une idée d’un autre âge), qu’il aurait moins de dépenses. Quand j’ai découvert ces raccourcis, j’ai oscillé entre rire et pleurer. La retraite, sauf pour les nantis ou ceux qui sont nés dans les années 40, ce n’est pas partir en vacances non stop, parce qu’il faut de l’argent, beaucoup d’argent pour vadrouiller à travers la France ou s’envoler à l’étranger, la retraite, c’est également une autre vie, avec des années en plus, une vie qui n’est pas encore terminée mais qui s’inscrit dans la continuité. Une vie que chacun aspire à vivre sereinement. Dont chacun devrait choisir son départ … Et ce n’est pas gagné pour les futurs retraités !

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( 9 novembre, 2022 )

Ces téléphones !

Comme ils m’insupportent  ces téléphones sur lesquels notre société est connectée 24h sur 24. Que vous soyez dans la rue, dans les transports, au resto, je ne fais que croiser des robots connectés, complètement obnubilés par leur vidéo issue de YouTube, focalisés par cet outil informatique, oubliant les autres autour. Ces téléphones sont devenus une prolongation d’eux-mêmes, les gens y laissent leur vie, leurs émotions, maintenant même leur moyen de paiement. Ils n’existent plus qu’à traverse « lui ».| Utiles, ils l’étaient, indispensables ils sont maintenant. On ne peut rien faire sans eux, ou sans leur homologue nommé ordinateur, payer ses impôts, déménager, etc J’en viens à comprendre les « complotistes », car souvent on se sent vraiment « fichés » sous toutes les coutures sans humq.

Souvent, je rêve d’un monde où un énorme black-out bloquerait Internet durant quelques jours, le monde serait soudain transformé, différent et peut-être retournerait-on à la vraie vie ?

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( 8 novembre, 2022 )

Ces mots silencieux

Entendez-vous ces mots silencieux, ces mots criés sans bruit, ces mots dénués de sens pour ceux qui ne les comprennent pas. Écoutons-les. Les mots du silence font parfois bien plus de mal que les hurlements. Parce qu’ils disent la vérité, la vraie, celle qui devrait rester cachée. Ces mots ont le mérite d’exister. Trop souvent, nous tentons de répondre, par amour ou par amitié, à ces mots murmurés dont nous ne sommes pas les destinataires, et nous échouons. Ces mots pourtant doivent exploser, éclater, vibrer, alors ouvrons une porte pleine d’espoir, celle de ce qui doit être dit tout haut, entendu, et surtout compris.

( 7 novembre, 2022 )

Thyroïde et tabous

Il existe des sujets tabous, des sujets dont certaines femmes ou hommes n’osent pas vraiment parler. Plus simple de poser des mots sur la fatigue, sur un dysfonctionnement intestinal, mais la thyroïde qui ne marche plus, ou qui fonctionne mal, c’est un peu galère dans certains domaines. On a beau dire, l’équilibre d’un couple est souvent cimenté par le sexe. Seulement, un dysfonctionnement thyroïdien peut sacrément impacter la libido. Mais en parler est difficile. Un homme impuissant aura bien du mal à le dire, une femme qui n’aura pas envie aura honte. Dans les deux cas, cela ne veut pas dire que ces personnes n’aiment plus, mais que sans cette fichue hormone, le corps ne répond plus. Ce n’est pas le traitement qui va stopper l’envie, mais bien la maladie que l’on soit en hypothyroïdie ou en hyperthyroïdie. Le désir peut disparaître. Combien de couples vont vivre cette épreuve de manière négative ? Combien d’hommes vont supporter une femme qui « ne veut plus » ? Anna le raconte dans son livre « La vie change, Basedow »

 

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D’autres problèmes restent également souvent tus, souvent révélés en catimini.

Le problème des cycles menstruels déréglés, les règles hémorragiques, l’absence de règles, les fausses couches à répétition. Certains gynécologues sont au top avec les problèmes thyroïdiens heureusement et capables de rassurer leurs malades. On notera également de nombreux kystes aussi bien aux seins ou utérins qui se développeront avec un dysfonctionnement thyroïdien. Ah, cette thyroïde ! Une vraie galère !

Un autre sujet tabou, la ménopause. De nos jours, la ménopause ne signe pas la fin de la vie d’une femme. Seulement voilà, si une personne est atteinte de la maladie d’Hashimoto ou d’une ablation de la thyroïde, les symptômes vont se mélanger pour occulter un problème de thyroïde ce qui sera une catastrophe  : fatigue, prise de poids, problèmes cardiaques, etc. Il faut donc impérativement être vigilant. Les médecins ne le seront pas nécessairement. L’interaction entre hormones féminines et thyroïde sont pourtant liée. Trop d’hormones comme les œstrogènes, et la thyroïde ne gère plus. D’où que souvent une dominance en œstrogènes peut plonger la thyroïde dans un état d’hypothyroïdie. On pourra avoir dans les deux cas, des seins douloureux, des seins avec de nombreux kystes ( très important ! L’affolement et la peur du cancer incitent les femmes à paniquer, alors qu’un bon médecin n’aurait qu’à expliquer que c’est effectivement un risque lors de cette période. Une échographie confirmera le kyste bénin et surtout souvent disparaîtra une fois «  la thyroïde stabilisée ».

 

Un autre problème de femme : la fertilité. L’hyperthyroïdie (fonctionnement en excès de la thyroïde) touche environ 2,3% des femmes consultant pour un problème de fertilité, contre 1,5% des femmes dans la population générale. Ce n’est donc pas anodin. En hypothyroïdie, on peut avoir une absence d’ovulation. Dans les deux cas, il est important de ne jamais désespérer, car de nombreux bébés naissent de mamans avec un souci de thyroïde.

Par contre, il ne faut pas négliger le problème de fausse couche. Une thyroïde défectueuse ou enlevée pourra avoir un impact dans le développement de l’embryon. Il est donc nécessaire dans ce cas de ne pas tourner le dos au traitement de substitution qui permet une vie « normale ».

 

Rien n’est irrécupérable, heureusement, avec un bon traitement, et je pense qu’il faut sérieusement en parler, en discuter avec avec son entourage. Il ne faut pas rester bloquer sur des sujets sensibles, communiquer, faire comprendre aux autres ce que chacun vit.

 

Courage les papillons

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( 7 novembre, 2022 )

Scandales, ragots, besoin de …

Un mot dit de trop, une jeune fille ass assassin. Que ce monde aime les drames à tel point que souvent certains en construisent ! Une relation avec qui j’ai mis beaucoup de distance vit sa vie au travers des décès ( de personnes connues bien sûr qu’elle a un jour croisées), de drames familiaux ( je n’ai jamais rencontré quelqu’un ayant une vie avec tellement de drames, parfois même contradictoires :) :) , de scandales, de maladies en tous genres. Soit elle a vraiment un mauvais karma soit … Il est vrai, que nous soyons des petits gens ou de richissimes personnages, nous pouvons tous nous heurter un jour à un scandale préfabriqué, diaboliquement orchestré. Pour les plus petits d’entre nous, l’étau se refermera sur notre gorge, nous laissant telle une souris déchue.  Pour les autres, il n’y a pas un jour sans lequel nous ne voyons un gros titre impliquant un ministre ayant abusé de son pouvoir de mâle, un autre ayant détourné des fonds, un troisième trompant sa femme. D’un fait, au demeurant sans gravité, on en arrive, grâce à radio cancan à des scandales dignes de Dalas, juste là pour cacher la misère de notre société. Car qu’il y a-t-il de mieux qu’une bonne petite histoire « ragoutante » qui fera saliver le pèquenot ? Quoi de mieux pour détourner l’attention ? L’hypocrisie est reine ! Ces scandales sont le venin de notre société, à l’image des ragots, que tant de personnes aiment colporter. Il suffit parfois d’un grain de sable pour faire s’enflammer un scandale, pour que les non-dits deviennent vérités, ou tout simplement pour que la vérité s’invente, se réinvente, en s’oubliant, pour satisfaire les puissants.

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( 6 novembre, 2022 )

Femmes battues, victimes innocentes

Trop, c’est trop, les faits divers épinglent sans cesse des visages tuméfiés, des corps mutilés, les hommes ont frappé. Ils ont usé de leurs poings, de leur virilité, de ce pouvoir que les siècles leur ont donné. Et pourtant, nous entendons encore trop fréquemment des commentaires déblatérant sur le fait « qu’elle l’a bien cherché », « que c’est une folle, une hystérique ou une dépressive. » « que lui a des circonstances atténuantes. » Et j’en passe ! Si les violences conjugales sont fréquentes, elles peuvent être qualifiées de violences habituelles. La peine maximale est alors de : 5 ans de prison et 75 000 €d’amende, en cas d’ITT inférieure ou égale à 8 jours, 10 ans de prison et 150 000 d’amende en cas d’ITT supérieure à 8 jours.  Seulement, il faut bien le reconnaître, pour une raison qui me dépasse, rares sont ceux qui se retrouvent derrière les barreaux, rares ceux qui écopent autre chose qu’un avertissement, pire nombreux ceux qui vont retourner contre la femme ensuite un signalement.

Notre monde cautionne la violence. Une personne qui va voler dans un magasin sera plus réprimandée qu’une autre violence, que des insultes ou des coups ( une histoire de sous peut-être). Il faut qu’il y ait un cadavre pour que le monde réagisse, et encore !  Ce sera plutôt les gros titres croustillants qui vont attirer que l’acte de violence par lui-même. Et pourtant, peut-on continuer à fermer les yeux, à ignorer ces victimes innocentes qui continuent à courber l’échine sous les coups ? Que Dieu fasse que le monde se réveille un jour !

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( 5 novembre, 2022 )

Qu’il est bon de rire !

Avez-vous remarqué comme les enfants, les bébés rient à gorge déployée ? De vrais rires, francs, qui poussent à la contagion. Avez-vous remarqué comme les adultes qui rient sont de plus en plus rares à tel point que de nombreux clubs ont créé des thérapies du rire, des lieux où on invite les adultes à rire.

Pire, avez-vous constaté qu’il est de mauvais goût d’être pris d’un fou rire ? Comme on vous regarde alors de travers ? Ma maman me disait toujours que rire valait un bon steak ! Et c’est vrai. Rire est bon pour le corps et l’esprit. Rire fait du bien. Notre société est larmoyante et va plutôt mal. Toute information est prise au sérieux. Tout acte est critiqué. Même les films proposés sont de moins en moins comiques. Enfants, nous ne regardions au cinéma que des films drôles, et je me souviens en sortir «  la banane » aux lèvres, l’esprit enjoué des heures durant. C’est un peu comme si on voulait nous tirer vers le bas, peut-être parce que des personnes tristes sont plus faciles à diriger voire à manipuler. Alors, mes amis, riez, jusqu’à en avoir mal au ventre, riez de vos malheurs, de ce monde qui s’effondre. Puisque n’importe comment faute de pouvoir changer quelque chose, au moins, votre rire vous fera du bien ! Et cela reste le plus important !

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( 4 novembre, 2022 )

Tant que le souvenir reste …

Trop tôt, bien trop tôt, la faucheuse est passée. Trois ans, déjà trois que tu es partie. Tu avais déjà décollée bien avant, le jour où ce verre de trop t’a emportée. Je me suis promis de rappeler régulièrement une vérité : l’alcool tue. L’alcoolisme est une maladie et stopper n’est pas facile. Beaucoup d’anciens alcooliques le disent, l’envie reste, toujours. Le besoin est là, toujours. Je ne saurais jamais pourquoi il y a eu un jour ce verre de trop qui a fait tout basculer, pourquoi la jolie poupée que tu étais fus ravagée par les méfaits de l’alcool. Pourquoi j’ai perdu ainsi ma petite soeur … Aujourd’hui, je ne veux garder que le souvenir d’avant, celui où tu étais encore ma complice, où nous passions des moments à rire aux éclats lors de séjour à Center Parcs, les images également de notre enfance à Saint Martin, tant de vécu, tant de moments de bonheur.

Tant que le souvenir restera, tu continueras à vivre encore un peu ma petite frangine dans ma mémoire, telle une bougie pour rappeler à ce monde qui commence de plus en plus jeune de ne pas tomber dans ce premier verre qui détruira ensuite  toute une vie.

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( 3 novembre, 2022 )

Lorsque les rêves évoluent …

 

Un rêve parfois évolue pour notre plus grand bonheur, peut-être simplement parce que nous sommes en perpétuelle mutation. Mon rêve, c’était d’écrire, de publier un livre.  Pas pour devenir célèbre, non, pour simplement partager mes mots. Je n’ai jamais eu une vraie ambition livresque. Je dirais même qu’au départ, mes collègues étaient bien plus enthousiastes que moi. J’avais tellement l’habitude d’écrire partout sur des bouts de papier, dans des carnets, que je ne voyais pas ce que publier un livre allait changer. Le regard des autres, allez-vous me dire. Certes. Mais pas tant que cela.  Et puis au bout de presque dix ans, je reste toujours en retrait de cet univers éditorial, pas toujours reluisant, il faut bien le dire. Cela ne nuit aucunement à mon imagination, car d’autres scénarios sont prêts, il ne reste plus qu’à … Et puis, mes rêves ont évolué.  Je suis plus attirée par la couleur, le texture, et je l’avoue une certaine liberté de création.

Dernièrement, j’ai découvert sur le site de l’éditeur EE que mes polars avaient disparu, signe que mes droits m’avaient été rendu. J’espérais un mail me l’annonçant, un minimum, même si c’est une excellente nouvelle. Un jour, je me replongerai dans cette série pour la changer, la retravailler, en faire quelque chose qui correspond mieux à ma plume. Avoir écrit les premiers volumes à plusieurs fut très sympa, mais les imperfections sont donc d’autant plus nombreuses. Je pense entre autre aux premiers chapitres de Rouge où ma plume n’apparaît pas vraiment, et où je m’interroge même sur l’utilité de ces chapitres.

Donc oui, un jour je m’y remettrai. Un jour …

Sinon, mon dernier polar de Victoire attend le retour d’une édition qui semblait intéressée. Sans réponse dans quelques mois, je le publierai sur KDP.

Quant à mon thriller très attendu, je suis dans l’expectative ne recevant plus de réponse malgré un accord de principe oral  il y a quelques mois. Je comprends que les éditeurs soient sujets à la crise, qu’ils misent sur des valeurs sûres comme des gens du spectacle ou autres, mais j’aimerais juste être fixée pour rebondir sur un autre mode éditorial. Je n’ai plus envie de me prendre la tête !  Contrairement à beaucoup d’auteurs, je n’ai jamais rêvé de gloire, pire, mon rêve serait de publier un livre sous pseudo, que l’on oublie qui est la plume derrière les mots pour juste s’attacher exclusivement aux idées, aux émotions.

J’y pense également …

Je ne suis pas une commerciale et vendre mes livres comme si je vendais du saucisson me fait horreur, l’impression de brader mes mots !

Et si un jour, je ne suis plus lu, allez-vous me dire, et bien, cela ne stopperait certainement pas les pages que j’écris régulièrement, peut-être parce qu’au fond, je les destine du bout de mon stylo à l’Univers, à tous ceux qui seront à jamais mes lecteurs.

Alors oui, mes rêves évoluent, doucement, s’étoffent, prennent forme, et continuent à briller comme des étoiles. Tout simplement peut-être pour faire honneur à « ma » phrase : « Afin que vivent les rêves à jamais … »

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