• Accueil
  • > Archives pour décembre 2022
( 31 décembre, 2022 )

Bilan 2022

Je vois chacun faire son bilan de l’année qui claque sa porte dans quelques heures, alors je m’autorise à regarder en arrière, juste quelques secondes, car je n’aime pas m’attarder sur le passé. Le passé ne pouvant être changé, il est trop souvent englué de regrets, de douleurs. Que l’on se rassure, 2022 fut pour moi une belle année ! Loin de la proche banlieue où j’avais toujours vécu, j’ai appris à me ressourcer, à me remettre sur pieds. Résultat, ce fut une année artistique intense avec ma participation à ma première exposition de peinture, ma première toile vendue. Une émotion que je n’avais jamais ressenti avec mes livres, un peu comme si mon papa, de là-haut, me souriait. J’avais repris le flambeau. Cette paix m’a offert l’opportunité d’un partenariat avec l’association l’envol du papillon et deux malades, et j’ai donc offert ma plume au recueil « La vie change. ». J’ai également terminé le tome 2 des aventures de Victoire dont j’attends la réponse d’une maison d’édition. En cas de refus ou de délai trop long, il verra le jour, autrement. J’ai également publié #Appelez-moiJohn qui semble avoir touché son but. Des personnes reconnaissent John comme leur conjoint, leur patron, je n’ai donc pas raté mes recherches. Mon bilan 2022 ne serait pas complet sans un clin d’œil à mon chéri avec qui nous surfons sur ce bonheur d’être à la campagne, nous qui aimons tant la liberté de marcher dans les champs, et ce malgré un changement en urgence de domicile, changement pour bien mieux, il faut le dire. Une belle année qui va prendre fin, mais je suis certaine qu’une autre va bientôt voir le jour, encore plus belle. Parce que la vie est ainsi, si belle, si on cesse de s’attarder sur le négatif !

DD568017-5663-4D99-B22D-BAFB18392B51

( 30 décembre, 2022 )

Tenir un blog, pourquoi ?

Voilà plus de neuf ans que je tiens ce blog quotidiennement, sans relâche, sans bâcler. Pourquoi est-ce que je continue ? Une personne malveillante m’a glissé avec dédain que c’était un besoin de reconnaissance, une nécessité d’exister ! Quel abruti ! Encore quelqu’un qui n’a rien compris. J’écris juste parce que j’aime cela, parce que notre époque offre cette possibilité, celle de préserver des écrits via un blog. J’ai commis une fois l’erreur de tout laisser sur mon ordinateur et de voir des semaines, des mois, des années d’écriture volatilisés, j’en ai tellement souffert que je me suis jurée : plus jamais !
De plus, je me suis vite aperçue que pour ne pas perdre « l’envie », il était indispensable de continuer à écrire, encore et encore, un peu comme si l’exercice était imposée par un professeur de lettres.
Il m’arrive d’avoir envie de tout stopper, de fermer le blog, mais ne serait-ce pas me renier ? Bien sûr, c’est fatiguant de tenir un blog, surtout sur une plateforme peu regardée ( si j’avais voulu être reconnue, j’aurais choisi Worldpress ou autres :) ). C’est dur de trouver une idée quotidienne. Mais je le redis, cela m’oblige à ne pas poser mon stylo, à me perfectionner jour après jour. Petit à petit, ce blog s’est vu alimenter de chroniques, d’articles pour l’association l’envol du papillon, c’est devenu un journal à ciel ouvert, hormis que ce n’est pas un journal intime, c’est un journal de vie, un journal de notre époque.

35C1DABD-F648-4C85-B457-83F79FF7D486

( 29 décembre, 2022 )

Ceux qui brisent les rêves

Dans une vie, on en rencontrera toujours, de ces briseurs de rêves, ceux qui éteignent les lumières que nous avons dans nos yeux, ceux qui soufflent sur notre flamme, jusqu’à la faire vaciller. Vous en connaissez tous. Ils usent de ces mots qui détruisent : tu ne réussiras jamais- tu ne peux pas- c’est trop tard pour toi- tu fais de la m****, et j’en passe. Notre monde négatif plonge les autres dans l’échec simplement parce que c’est plus facile de pousser les autres, que de leur tendre la main, plus simple de rabaisser l’autre. Je les appelle des « assassins de rêves », ces personnes nocives que chacun doit suivre jour après jour, minutes après minutes. Il faut laisser les rêves s’inviter même s’ils sont irréalisables, car d’eux va naître autre chose, quelque chose de peut-être différent, mais quelque chose de beau, quelque chose qui va nous faire simplement sourire.

1C0E8EF3-CA8D-4441-AFFA-8A27C8F69245

( 28 décembre, 2022 )

Les erreurs

Aujourd’hui, je ne déposerai que cette citation en hommage à une amie …

Les erreurs ne se regrettent pas, elles s’assument. La peur ne se fuit pas, elle se surmonte. L’amour ne se crie pas, il se prouve ! Simone Veil

F2E4225D-A473-48C2-BB12-6053EEB4FCF6

( 27 décembre, 2022 )

Sur un arbre perché de Gérard Saryan

Sur un arbre perché de Gérard Saryan
Taurnada édition
5 étoiles
Étrange couverture, alléchante, invitant au mystère. Un SP que je n’ai pas refusé poussée par la curiosité. Je remercie donc Joël de Taurnada édition ainsi que l’auteur pour l’avoir permis de plonger dans cette découverte.
Un livre qui m’a vraiment pris dans ses filets. Débutant fort avec la disparition du petit Dimitri ( j’ai toujours le coeur serré lorsque je lis une disparition d’enfant), puis des chemins parallèles qui s’égrainent pour notre plus grand plaisir. Celui de Serge Guiguet, journaliste qui a longtemps enquêté sur Jessica Ducrot. Le specte de La Demoiselle dont l’identité se dessine au fil des pages. Les personnages forts comme celui de Guillaume, père de Dimitri, d’Alice, la belle-mère qui ne lâche rien. Et quand on pense que l’histoire va s’arrêter, elle rebondit telle une balle, sans cesse jusqu’au dénouement final. Franchement, un très très bon livre que je vous invite à lire ! On ne s’ennuie pas une seconde et surtout on s’en imprègne tellement que l’on n’arrive pas à le lâcher. Bravo à l’auteur et à sa maison d’édition.

« L’avenir n’est rien d’autre que le reflet de ton passé. Ce que tu accomplis aujourd’hui aura une conséquence plus tard dans ton existence. »

6CA30ABB-086A-4CA5-91E0-4BE0B7F92BDD

( 27 décembre, 2022 )

Grève des médecins de ville

Cette semaine, les généralistes sont en grève. Cela ne va pas changer ma vie vu que dans mon bled, c’est le désert médical. Mon loulou a chopé la grippe il y a huit jours, et toujours pas de places pour voir un toubib ( vu qu’il faut sinon aller voir son médecin traitant qui vient de prendre sa retraite). Autant, j’ai toujours soutenu presque toutes les grèves depuis mes vingt ans, autant je fais la grimace face à cette annonce. Nous sommes en pleine épidémie de bronchiolites, de grippes, de covid, et les toubibs ferment leur cabinet. Notre médecin de famille qui vient de prendre sa retraite à 70 ans doit être pliée de rire, elle qui ne comptait pas son temps. Où est le fameux serment d’Hippocrate ? Où sont les vrais médecins, ceux qui ont la foi ? Car se mettre en grève pour passer de 25€ la consultation à 50, c’est demander du 100% d’augmentation, en pleine période de crise ! Sauf cas sociaux, la consultation doit être avancée par le malade ! Et 50€ pour de nombreuses personnes que je connais, ce n’est pas rien.
Ils veulent une augmentation ? Donnons-leur celle de 6% comme les cheminots pour combler l’inflation ! ( et non du 100%), offrons une prime aux jeunes médecins qui s’installent là où il n’y a plus personne, voire imposons des stages peut-être en zone de désert médical, et surtout, supprimons cette obligation de médecin traitant, cet impératif de passer par un toubib ( déjà surchargé par les virus) pour aller consulter un dermato ou un cardiologue. Il faut cesser de laisser penser aux français que les malades sont irresponsables ! Sauf hypocondriaque, personne, surtout depuis le covid, ne va chez le toubib par plaisir ! Les statistiques montrent que de moins en moins de personnes ont confiance dans la médecine, dans les médicaments, surtout lorsque l’on voit les ruptures des stocks d’antibiotiques ces dernières semaines pour les enfants.
Cette fois, je dis non à la grève des médecins ! Avez-vous vu les aides-soignants, les infirmiers demander autant alors qu’ils le mériteraient cent fois plus ? Pensons avant tout aux malades qui eux demandent juste une vraie médecine humaine. Mais est-ce encore possible ?

85F0741D-CB05-4B1F-8046-1ECD575E62DD

( 26 décembre, 2022 )

Coeurs brisés

Le thème du coeur brisé est récurrent dans les romans ou dans les films, mais qu’en est-il dans la réalité ? Trop souvent les coeurs se fêlent, abimés par la vie, usés par le temps. Lorsque l’on a dépassé le demi-siècle, on porte un sac si lourd sur les épaules que l’on s’étonne toujours d’être encore en vie.
Alors pourquoi avons-nous parfois l’impression d’avoir le coeur brisé que ce soit en amour, en amitié ou dans notre vie familiale et professionnelle ? Simplement peut-être parce que nous attendons trop des autres. Nous avons tendance à projeter nos envies, nos désirs sur les autres, à attendre quelque chose totalement inconsciemment, et lors d’un échec ce sera ces attentes des autres, de nos rêves qui vont se briser, et non notre pauvre petit coeur qui lui, continuera inlassablement à battre même si nous souffrons.
Peut-être serait-il bon de cesser d’attendre pour simplement prendre ce qui vient.

( 25 décembre, 2022 )

Noël-Paix

Petite, on me disait que Noël était un jour de Paix où tous les hommes se tenaient la main. J’ai pris de l’âge, malheureusement. J’ai vu une majorité de mes proches disparaître, et où que je pose les yeux, je ne lis que violence et guerre. Il n’y a que dans mes champs que la nature nullement hostile règne.
Et pourtant je n’ai pas perdu espoir. Je ne sais combien de temps je serai encore sur cette fichue Terre mais une chose est sûre, je ne cesserai de croire que l’homme a du bon en lui.
Alors plutôt que d’envoyer bêtement des émoticônes sans émotion, plutôt que de souhaiter pour les jours qui viennent des vœux de politesse, cherchez quelque chose qui vient du coeur.
Certaines portes se fermeront. Dites-vous que c’est tant mieux. D’autres vont s’ouvrir tout comme votre coeur.
Alors oui, aimez, aimez avec un grand A, et du fond du coeur je vous envoie tout cet amour et vous souhaite un joyeux Noël et de très bonnes fêtes de fin d’année.

8BB5AE0B-DC31-4171-98EC-37B6A5A3C16E

( 24 décembre, 2022 )

L’amour, toujours …

Et si on parlait d’amour ! Chaque histoire d’amour est une promesse de voyage. J’ai entendu cette phrase dernièrement, elle est si jolie, si vraie. L’amour, c’est ce qui pousse les poètes à écrire, les paroliers à façonner des chansons, c’est ce qui nous fait nous lever le matin, c’est ce qui nous fait chanter, danser. On aime l’amour pour ce qu’il est, une force incroyable qui va nous propulser vers les étoiles. L’amour est un sentiment magique, unique. L’amour est la clé de la motivation. Aimer, c’est important, c’est l’acceptation de l’autre, c’est penser à l’autre jusqu’à parfois s’oublier, c’est s’émerveiller à deux pour tout et pour rien.
Après il n’y a pas que dans les romans que l’amour fait souffrir, ce sentiment peut-être douloureux surtout s’il n’est pas partagé. Dans ce cas, mieux vaut ne pas s’accrocher, mieux vaut faire demi-tour, mieux vaut vite se sauver. Il n’y a pas d’amour heureux disent de nombreuses personnes, et pourtant, l’amour est ce qui rend heureux, c’est ce qui donne des ailes, c’est ce qui nous permet d’exister !

7DE0B23D-9164-4F21-8D53-55CFD32E789B

( 23 décembre, 2022 )

Le paraître

Ah ce paraître qui tue notre société ! Le paraître est terrible, il empêche de ressentir, il nous enferme, il nous oblige à mentir, il nous force à être ce que l’on n’est pas. Pour être aimé, pour se donner l’impression d’exister, de nombreuses personnes vont jour après jour laisser des petits morceaux de ce qu’elles sont jusqu’à se perdre totalement. Vouloir paraître pour ne pas être, c’est se perdre totalement. Nous sommes à l’époque de l’apparence où reine, liée à l’image. Nous devons, en tant que femmes ( cela vaut pour les hommes également) être parfaites, aussi bien physiquement qu’intellectuellement. Nous n’avons pas le droit à l’erreur, pas le droit d’avoir le moindre défaut. Paraître, c’est se fondre dans le moule, c’est être transparent. Être est beaucoup plus difficile, c’est prendre le risque d’être soi, c’est se heurter aux autres qui peuvent juger, dénigrer. Être, c’est s’accepter tel que l’on est, c’est encaisser les critiques des autres, c’est ne pas se plier à cette image que l’on attend de nous. L’authenticité, c’est assurer notre propre liberté.
Moralité : restons authentiques ! Peu importe ce que les autres penseront ! Au pire, ils nous critiqueront, au mieux, ils nous ignoreront. Mais nous serons en accord avec nous-mêmes.

B736FED5-A0BC-4A5B-9357-2B787E7DB26F

1234
Page Suivante »
|