Ce cocon où l’on vit
Certains rêvent de vivre près de plages paradisiaques, d’autres de se retrouver n’importe où mais pas chez eux. La vie m’a appris une chose, lorsque l’on est heureux, en symbiose dans son couple, bien dans sa tête et dans ses baskets, on n’a nulle envie de s’expatrier hormis pour des vacances. Notre société moderne ne cesse de revendiquer des publicités où le bonheur s’achète, mais c’est une ineptie. Si c’était vrai, il n’y aurait aucune personne dépressive parmi « les riches », alors que statistiquement, ce sont ceux qui prennent le plus d’anxiolytiques et d’antidépresseurs. Preuve que le bonheur est ce que chacun en fait. Il en va de même pour l’endroit où l’on vit. Il peut être un peu bancal, c’est à nous de le redresser. Ce petit cocon où chacun vit doit voir diverses graines pousser. Il est donc bien plus important de préserver ce paradis autant des autres que de toutes critiques extérieures. Parfois, il faut également prendre le risque de partir, de reconstruire, pour préserver cette plénitude.
Mon petit cocon est entre ville et campagne, au ras des champs, à une trentaine de kilomètres de Paris. Loin des regards, nous nous épanouissons, nous évoluons, car jusqu’à notre mort, nous continuerons à évoluer. Ce cocon où je vis , j’y puise mon imagination, ma paix, mon équilibre.
Le cocon où je vis, c’est là où je suis heureuse !
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