( 16 janvier, 2023 )

Un début d’année pour les papillons plein de positivisme

2022 ne fut pas une année facile pour de nombreux malades atteints de dysfonctionnements thyroïdiens.
Le post-virus n’a épargné personne, influençant plus ou moins le dosage de tsh. Nous avons espéré secouer les mentalités, faire connaître au monde cette maladie. C’est pour cette raison que notre association a parrainé le livre sur Basedow et le cancer de la thyroïde. Malheureusement, malgré l’envoi aux ministères, nous avons fait chou blanc, contrairement à Maladies thyroïdiennes dévoreuses de vie,où le ministre de la santé ainsi que madame Macron nous avait répondu.

Nous avons pourtant continué durant toute cette année à recevoir des témoignages de malades à qui l’on avait collé l’étiquette de « paranoïaques », de « fous » ou de « perturbés psychologiquement ». C’est tellement facile de juger sans savoir. Avec la victoire contre Merck, que nous saluons, ce fut soudain comme si le monde, « les autres » découvraient soudainement qu’il existait dans le corps de chacun une glande nommée thyroïde. Étrange comme cette révélation a fait coulé de l’encre ! Malheureusement, ce fut de courte durée ! Aucune avancée médicale, toujours trop peu d’endocrinologues à l’écoute et pourtant, cette petite glande de rien du tout, que l’on voudrait insignifiante, s’avère une pièce maîtresse pour l’équilibre de notre corps. Sans un bon fonctionnement, tout part en vrille, le coeur, le système digestif, la mémoire, la régulation de la température, et la liste est longue, si longue que certains journalistes en ont bafouillé leur latin.
Là, stupeur, on découvre que des hommes peuvent avoir cette déficience, oui, des hommes alors que l’on jurait haut et fort que ce n’était qu’une maladie de « bonne femme » ! Pire, des enfants ( de plus en plus) se retrouvaient coincés dans les filets.
Une maladie bien réelle touchant plusieurs millions de personnes en France, tenue à l’écart, car méprisée des médecins qui vivent encore à l’époque du Moyen-Âge où les femmes atteintes de problèmes de thyroïde étaient traitées d’instables. Comme quoi l’évolution des mentalités n’a guère beaucoup avancé.
N’oublions pas l’année 2017, où notre merveilleux système pharmaceutique va mettre sur le marché, très discrètement, un nouveau produit, sans faire de tests préalables sur des malades, sans informer la population à risque.
N’avons-nous pas fait pareil avec tous ces vaccins qui continuent de sortir pour le fameux virus ?

Ce post Covid fut une sale année pour les papillons qui ont du se battre sur de multiples fronts, en particulier celui de leur corps. Bien sûr, il y a bien plus grave, comme les maladies neuro dégénératives telles que Charcot, mais ces maladies thyroïdiennes restent une vraie souffrance pour trop de personnes. Ces maladies invisibles peuvent pourrir la vie, tirer vers le bas, détruire tout aussi violemment que n’importe quelle autre maladie.
Notre société se doit donc de développer un peu plus d’empathie envers les malades, les enfants (pas toujours diagnostiqués à temps), les hommes ( souvent trop orgueilleux pour aller voir leur médecin)

En cette nouvelle année 2023, j’ai juste envie de demander à nos chercheurs : tournez-vous un peu vers ces déséquilibres qui pour plus de 50% des malades sont dus à des maladies auto-immunes, vous les médecins, prenez-nous plus au sérieux. Ces dysfonctionnements thyroïdiens sont en augmentation croissante. Interrogeons-nous sur l’avenir des maladies thyroïdiennes pour de nombreuses générations futures.

Et toujours une vraie reconnaissance de la maladie et des malades !

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