( 6 février, 2023 )

Parce qu’un jour, la thyroïde …

Beaucoup de nouveaux malades nous demandent : Vous ne parlez plus d’Hashimoto ?  Ce n’est pas faux. J’ai beaucoup élargi à tous les dysfonctionnements thyroïdiens, car on m’avait reproché d’être trop centrée sur cette maladie. Je vais donc faire une piqûre de rappel, extraite du recueil « Maladies thyroïdiennes dévoreuses de vie », incontournable, contenant la totalité du livre « Hashimoto, mon amour ». Une version qui fut réactualisée en 2017 avec l’affaire Merck.

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Je vous livre la préface, mon combat depuis 2015 …

« Il a fallu un scandale médiatique pour faire découvrir aux Français que six millions d’entre eux étaient atteints de problèmes thyroïdiens. Malheureusement, le savoir n’empêche pas l’incompétence de certains médecins ou l’incompréhension des familles. On diabolise trop fréquemment cette maladie en la réduisant à un simple problème de femmes, alors qu’il n’en est rien. La glande thyroïde est indispensable à l’organisme et, si elle dysfonctionne, le patient va passer par des étapes difficiles : des dérèglements en tous genres, des dysfonctionnements digestifs, du métabolisme induisant prise ou perte de poids, des troubles cognitifs posant des soucis de concentration, voire de perte de mémoire, la liste reste longue.

Si vous êtes diagnostiqué en hyperthyroïdie ou en hypothyroïdie, il vous sera proposé le plus souvent un traitement adapté pour que le fonctionnement de votre thyroïde se stabilise (car ce n’est pas la thyroïde qui se stabilise, mais bien son fonctionnement). Seulement, il faut plusieurs mois pour trouver le bon dosage et la singularité de chacun fait que cela peut être plus ou moins long. Pendant ce temps, votre thyroïde, organe hypersensible à la moindre variation d’humeur, va dérayer dès qu’il va rencontrer sur sa route le moindre grain de sable.

Aujourd’hui, notre société se retrouve avec des malades ayant vu leur traitement changer sans en être informés ni par leur médecin ni par les pharmaciens. Remplacer un excipient par un autre n’est pas anodin. Plus de la moitié des malades prenant ce nouveau traitement ont présenté des troubles du transit, de la fatigue, un dérèglement de leur TSH, voire pire. Bien sûr, au départ, les médecins, tout comme les services sanitaires, ont crié à la psychose collective, « tout n’était que dans la tête ». C’est un moyen de défense tellement facile. Seulement, avec un certain recul, on découvre que de nombreuses personnes atteintes de terribles effets secondaires ne savaient même pas que la composition de leur médicament avait changé.

Alors, l’excuse de la force de la pensée collective tomba à l’eau, et le monopole pharmaceutique aussi. Il serait temps que l’on cesse de faire joujou avec les malades. Ces derniers ne sont pas des cobayes ni des imbéciles.

Quand la société va-t-elle prendre conscience que les maladies de la thyroïde sont complexes, que l’on ne peut les soigner comme une toux avec juste un sirop, que chaque personne est différente, unique, et qu’aucune ne réagira pas à l’identique ? Peut-être qu’un nouveau médicament va convenir à certains, et c’est tant mieux, mais les autres ? Je suis alarmée lorsque j’entends des personnes ayant stoppé leur médication tellement elles étaient mal. Hashimoto reste une maladie auto-immune, et nous savons tous ce que peut donner sur la durée l’arrêt d’un traitement sans avis ni suivi médical. Seulement pour ces autres, ces malades en souffrance, ce ne sont que des mots. Il est donc important de faire découvrir ces maladies invisibles, car seule la connaissance peut ouvrir les esprits et ainsi en découlera la tolérance. »

Une fois encore, TOUS ENSEMBLE !

Et qui sait, peut-être un jour …

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