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( 9 février, 2023 )

Et puis un jour, on s’en fout !

Nul ne peut échapper à des situations difficiles, à des contrariétés, à des parcours peuplés d’embûches. C’est le principe même de la vie. Alors on s’enfonce, profondément, jusqu’à ne plus pouvoir respirer. La vie devient intenable, infernale, anxiogène. Et puis un jour, on s’en fout, parce que l’on n’a plus rien à perdre, parce que la vie est courte, tellement courte que ruminer ne sert à rien. On y arrive le jour où on comprend que l’erreur fait partie de chaque parcours, que personne, même le plus intelligent, n’y échappe, et surtout que ces erreurs qui parsèment notre route ne sont là que pour nous permettre d’évoluer. Alors, si on commençait par s’en moquer dès le départ au lieu de se ronger le sang et se détruire ?

( 8 février, 2023 )

L’envie

Pas toujours facile d’avoir envie. Envie c’aller au boulot, envie d’être aimable, envie de pardonner, envie de bouger. La liste est longue. Qui n’a pas eu à un moment, les deux pieds bien enfoncés dans la terre, lourds, si lourds que cela s’avère impossible d’avancer. Certains vous parleront de déprime ou de dépression, des bien gros mots pour simplement résumer dans une expression : « pas envie ! »
La non-envie, contrairement aux pathologies énoncées plus haut, ne dure heureusement pas. Elle est. C’est tout. Elle existe à un moment T, souvent en lien avec une difficulté rencontrée ou un souci de santé. La non-envie est souvent incomprise, montrée du doigt, forçant le responsable à faire semblant. Parce qu’être naturel, entier est bien mal vu, parce que les publicités ne montrent que des personnes actives, pleines d’envies. Il faut dire que l’Envie est porteuse et fait vendre. Seulement, voilà, on ne peut pas tout le temps avoir envie. On a tous besoin de moments de calme, de « vide », de « non-envie » pour simplement se retrouver. Et alors, une fois l’équilibre revenue, on va pourvoir s’autoriser à de nouveau avoir envie !

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( 7 février, 2023 )

La beauté du coeur, illusion ?

Dernièrement, j’écoutais une discussion entre des jeunes adolescentes dont l’une d’elles présentaient un visage vraiment ingrat. Ses amies ne cessaient de lui dire qu’elle avait « la beauté du coeur », mais comment voulez-vous qu’une gamine de treize ans environ soit rassurée. Ses copines, toutes de jolies midinettes, ne pouvaient comprendre. Même moi, je cherchais ce que cette gosse pourrait bien avoir de « beau » …
Cela pousse à réfléchir, n’est-ce pas sur cette beauté du coeur bien illusoire, car dans notre société dominée par l’image, on va inconsciemment se tourner vers ce qui est beau. Un professeur souriant dégageant une forme de beauté va plus attiré que le vieux grincheux, pareil pour un professionnel de santé (même si les compétences vont vite prendre le dessus). Le beau attire, que ce soit la beauté représentée en peinture, en photo, le beau reste la clé de voute. Alors, la beauté du coeur n’est-elle qu’une simple illusion ? Pas nécessairement, parce que la beauté physique finit toujours par s’altérer, mais restons sensés, comment le faire comprendre à une enfant ? C’est un passage bien difficile !

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( 6 février, 2023 )

Parce qu’un jour, la thyroïde …

Beaucoup de nouveaux malades nous demandent : Vous ne parlez plus d’Hashimoto ?  Ce n’est pas faux. J’ai beaucoup élargi à tous les dysfonctionnements thyroïdiens, car on m’avait reproché d’être trop centrée sur cette maladie. Je vais donc faire une piqûre de rappel, extraite du recueil « Maladies thyroïdiennes dévoreuses de vie », incontournable, contenant la totalité du livre « Hashimoto, mon amour ». Une version qui fut réactualisée en 2017 avec l’affaire Merck.

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Je vous livre la préface, mon combat depuis 2015 …

« Il a fallu un scandale médiatique pour faire découvrir aux Français que six millions d’entre eux étaient atteints de problèmes thyroïdiens. Malheureusement, le savoir n’empêche pas l’incompétence de certains médecins ou l’incompréhension des familles. On diabolise trop fréquemment cette maladie en la réduisant à un simple problème de femmes, alors qu’il n’en est rien. La glande thyroïde est indispensable à l’organisme et, si elle dysfonctionne, le patient va passer par des étapes difficiles : des dérèglements en tous genres, des dysfonctionnements digestifs, du métabolisme induisant prise ou perte de poids, des troubles cognitifs posant des soucis de concentration, voire de perte de mémoire, la liste reste longue.

Si vous êtes diagnostiqué en hyperthyroïdie ou en hypothyroïdie, il vous sera proposé le plus souvent un traitement adapté pour que le fonctionnement de votre thyroïde se stabilise (car ce n’est pas la thyroïde qui se stabilise, mais bien son fonctionnement). Seulement, il faut plusieurs mois pour trouver le bon dosage et la singularité de chacun fait que cela peut être plus ou moins long. Pendant ce temps, votre thyroïde, organe hypersensible à la moindre variation d’humeur, va dérayer dès qu’il va rencontrer sur sa route le moindre grain de sable.

Aujourd’hui, notre société se retrouve avec des malades ayant vu leur traitement changer sans en être informés ni par leur médecin ni par les pharmaciens. Remplacer un excipient par un autre n’est pas anodin. Plus de la moitié des malades prenant ce nouveau traitement ont présenté des troubles du transit, de la fatigue, un dérèglement de leur TSH, voire pire. Bien sûr, au départ, les médecins, tout comme les services sanitaires, ont crié à la psychose collective, « tout n’était que dans la tête ». C’est un moyen de défense tellement facile. Seulement, avec un certain recul, on découvre que de nombreuses personnes atteintes de terribles effets secondaires ne savaient même pas que la composition de leur médicament avait changé.

Alors, l’excuse de la force de la pensée collective tomba à l’eau, et le monopole pharmaceutique aussi. Il serait temps que l’on cesse de faire joujou avec les malades. Ces derniers ne sont pas des cobayes ni des imbéciles.

Quand la société va-t-elle prendre conscience que les maladies de la thyroïde sont complexes, que l’on ne peut les soigner comme une toux avec juste un sirop, que chaque personne est différente, unique, et qu’aucune ne réagira pas à l’identique ? Peut-être qu’un nouveau médicament va convenir à certains, et c’est tant mieux, mais les autres ? Je suis alarmée lorsque j’entends des personnes ayant stoppé leur médication tellement elles étaient mal. Hashimoto reste une maladie auto-immune, et nous savons tous ce que peut donner sur la durée l’arrêt d’un traitement sans avis ni suivi médical. Seulement pour ces autres, ces malades en souffrance, ce ne sont que des mots. Il est donc important de faire découvrir ces maladies invisibles, car seule la connaissance peut ouvrir les esprits et ainsi en découlera la tolérance. »

Une fois encore, TOUS ENSEMBLE !

Et qui sait, peut-être un jour …

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( 5 février, 2023 )

Pourquoi est-ce si difficile de reconnaître ses erreurs ?

Bien trop souvent, il est difficile de reconnaître ses erreurs, simplement parce que ces dernières sonnent comme des échecs, ce qui rarement le cas. L’échec n’existe pas. La vie est un perpétuel essai. Seulement, nous sommes limités à notre ego qui lui va refuser de plier, pour ne pas avoir à supporter le regard ou le jugement de l’autre. Et pourtant, c’est tellement plus facile de reconnaître ses erreurs, tellement plus simple de reconnaître que l’on a pu se tromper, tellement plus facile ensuite d’oublier. Mais l’homme s’accroche à ses erreurs, à ses convictions, à ce qu’il a été, ne laissant plus aucune place au renouveau, car la non-reconnaissance des erreurs pèse et entrave.

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( 4 février, 2023 )

Le nombre de lecteurs diminue …

Triste réalité, le pic de lecteurs qui avait flambé durant la pandémie a sérieusement chuté, comme les ventes de livres selon les enseignes comme Fnac et Cultura. Preuve que pour lire, il faut du temps, prendre son temps. Et malheureusement, la plupart des gens vivent à deux cents à l’heure ! Boulot, activités, dodo, et plus de place pour la lecture. On remarque, n’en déplaise aux « puristes », que ce sont les romans simples, sans prise de tête qui sont plébiscités. Fini les livres de 800 pages avec des phrases de quinze mètres de long. Il faut vibrer dès les premières pages, ressentir de l’émotion, de la vraie. Le livre ne se contente plus d’être un plaisir, il se veut la bulle d’oxygène, rapide et efficace.

Les gens lisent moins, les enfants aussi, mais cela ne m’effraie pas. On l’a vu, il suffit d’un rien pour que l’engouement reprenne … Alors, tout n’est pas perdu !

( 3 février, 2023 )

Écrire, être édité, être lu, rester vrai

Voilà bientôt dix ans que je surnage dans cette marmite éditoriale. Ah! J’en ai rêvé de tenir mon livre entre mes mains. J’en rêvais depuis mon premier salon du livre de Paris en tant que lectrice, de la première dédicace que l’on m’a signée. Je m’en souviens encore. Je longeais les allées avec une collègue de l’époque et je suis tombée sur un auteur qui m’a offert gracieusement son roman. On a parlé. Il a changé ma vie. J’ai commencé à écrire, beaucoup, tout le temps. J’ai croisé des routes qui m’ont portée,. Une écrivaine venue dans ma classe, un imposteur qui m’a fait croire à son aide bienveillante. Et puis, mon premier livre est sorti, puis un second. Enduite, j’ai été édité dans une édition avec pignon sur rue. J’ai côtoyé durant deux ans les grands de ce monde, les restaurants chics. J’ai dansé sur du rêve, et puis, j’ai atterri. Ce monde, celui des prix, des salons, n’est pas si joli vu de l’intérieur.
J’ai continué. D’abord par obligation, car certaines éditions imposent une clause d’obligation de publication. Cela a un peu refroidi mon enthousiasme. Pourtant, j’avais toujours l’envie d’écrire, alors les pages ont continué à se noircir jour après jour. J’ai signé de nouveaux contrats avec une nouvelle édition, puis avec une autre. Mais la magie avait disparu. Je ne ressentais plus cette flamme des premiers livres, pourtant les moins aboutis. Cette étincelle n’existait que dans l’instant T, celui où je plongeais dans mes mots, où je faisais vivre mes personnages. L’après, au fond, ne m’intéressait plus. C’est ainsi que j’ai découvert l’univers très décrié de l’autoédition, et j’ai adoré. J’ai adoré cette liberté totale permettant de créer sa propre couverture, cette liberté d’écrire ce que l’on veut écrire, sans être sanctionné, sans voir ses mots détournés. Peu importe que les puristes trouvent le livre littérairement moins bon, il était enfin à l’image des émotions, entier, total, unique.

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Aujourd’hui, je n’ai aucun regret. Chaque expérience me fut bénéfique et m’a apporté quelque chose. J’ai réalisé un de mes rêves, tenir mon livre entre mes mains, et bien au-delà puisque j’en ai publié une quinzaine en dix ans. Écrire continue de me faire danser, mais je ne ressens pas ce besoin que beaucoup d’autres ont, d’aller toujours plus loin. Je continue d’être lue, en moyenne une douzaine de livres par mois, et cela me convient parfaitement. Je n’ai aucune envie de perdre mon temps à « me vendre ». Je n’en ai pas besoin pour exister. Et puis, je vais vous avouer quelque chose, j’ai d’autres rêves, dans l’univers artistique, bien plus importants, et qui m’apportent beaucoup plus de bonheur !
Alors écrire, oui, toujours, être lue,  oui encore, parce que des mots sans récepteur n’ont aucun intérêt, par contre être éditée par des grands, je le laisse à ceux qui en ressentent besoin. J’ai essayé … Je n’ai plus envie … Je continuerai à naviguer entre les éditions bienveillantes avec lesquelles j’ai signé et l’autoédition, peu importe, sans pression, sans demande de changement sur mes textes. Est-ce que lors d’une exposition de peinture on demande à l’artiste de changer son tableau ? Non, alors pourquoi un auteur devrait-il changer ses mots ou le contenu de son livre pour plaire à un éditeur ?

 

( 2 février, 2023 )

La retraite est-elle ennuyeuse ?

Dernièrement, un des journalistes défendant la rentraite à 64 ans a lancé cette phrase : «  Travaillons plus, car la retraite est tellement ennuyeuse ! ». Argument bien pourri ! La retraite est tout sauf ennuyeuse si on peut se déplacer, et elle le deviendra certainement bien plus pour la génération qui partira exténuée à 65 ans ou pire ( vu les annuités à cumuler). C’est vrai que notre génération n’a pas la retraite dont elle avait rêvé ! Les pensions sont relativement faibles résultat rares sont ceux qui font le tour du monde comme nos parents. Mais ce n’est pas parce que l’on ne voyage pas que l’on s’ennuie !  La retraite est le moment idéal pour vivre pour soi, pour oser des passions, pour sortir de sa zone de confort. Il faut de l’argent disent certains. Je les arrête de suite ! De nombreuses associations existent permettant des ateliers variés à des prix modérés, ensuite pour ceux qui habitent l’IDF, la carte Navigo est à demi-tarif, ce qui permet de se déplacer partout. Les musées nationaux sont gratuits et nombreux, tout comme certains monuments. Sportivement, à bas prix, chacun pourra trouver des clubs de randonnées, de yoga ou de marche nordique. Et puis, il y a bien sûr les médiathèques, les parcs, les magasins … Le retraite n’a rien d’ennuyeux ! Peut-être permettait-elle simplement à des personnes ayant travaillé toute leur vie de se recentrer sur ce que trop souvent elles avaient oublié, s’occuper d’elles-mêmes !

Alors, n’en déplaise à certains, le retraite à 64 ans voire plus est une ineptie !  Laissez les gens vivre !

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( 1 février, 2023 )

Mes lectures de janvier 2023

 

Malgré une rentrée littéraire, j’avoue avoir très peu lu ce mois-ci. Par manque de temps principalement, et surtout car une partie des romans lus faisaient une moyenne de 700 pages.

***

Malgré nous … de Claire Norton

Édition Robert Laffont

3/5

Découverte de ce livre pas vraiment récent qui se lit facilement. Un roman feel good en hommage aux 228 victimes du crash de l’avion Rio-Paris de juin 2009. C’est mignon, mais cela ne transpire pas d’émotions. L’écriture n’est pas à tomber, mais cela se lit vite.  Le personnage de Theo est, lui, poignant.

Dommage que l’histoire par elle-même soit si invraisemblable ! On n’y croit pas, résultat on freine des deux pieds. Une histoire sympa, mais qui ne m’a pas emportée. Dommage …

****

42 degrés de Wolf Harlander

Édition Hervé Chopin

3/5

Livre emprunté à la médiathèque, très bien écrit. Thriller écologique bien mené avec une problématique qui peut malheureusement arriver, celle d’un avenir où les périodes de sécheresse vont devenir si dramatiques que l’eau va manquer. Un gros pavé de 700 pages avec parfois trop de longueurs.

Le côté description scientifique m’a plu, l’histoire par elle-même manquait de vrais rebondissements.

Cela reste néanmoins un ouvrage à lire pour la thématique.

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Le suppléant  Prince Harry

( hors notation)

Voilà un livre qui fait couler de l’encre, qui incite même celles ( car ce sont majoritairement des lectrices) qui n’aiment pas à lire à en ouvrir un. Rien que pour cette raison, il a le mérite d’être.  Personnellement, on me l’a prêté. Je n’aurais pas dépensé sinon le peu d’argent que j’ai pour engraisser les finances du Prince Harry, même si je reconnais que j’ai apprécié cette histoire. Le texte est bien écrit. Certes, c’est une autobiographie, mais je trouve que le style est alerte, et se lit comme un roman.

Que l’on aime ou non la royauté ( on est français, et en général, les souverains, on leur coupe la tête), l’émotion se ressent entre ce garçon et à sa mère, Diana, « ce manque » évident, cette indifférence de certains. J’avais déjà été très sensible à l’histoire de Lady Die dans «  the Crown », je l’ai également été dans ce livre.

Après certains parlent d’invraisemblances, d’erreurs de dates. Cela me fait sourire. Comme si notre mémoire était toujours exacte surtout après des drames comme la perte d’une maman d’une manière aussi terrible que celle vécue par Harry.

Courageux de parler sans tabou d’un tel sujet que la guerre dans ces pays où règnent le terrorisme, presque suicidaire, de nos jours, mais bon …

Je ne regrette pas cette lecture. J’ai lu des biographies d’acteurs ou chanteurs dix fois moins bien écrits et moins intéressants.

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Au premier regard de Lisa GARDNER

5/5

J’adore les livres avec le détective DD Warren et je ne fus pas déçue. Toujours dans la même lignée, toujours avec la même dynamique. C’est un très bon livre ! Un bon suspense jusqu’à la dernière ligne !

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MON MARI EST UN MATOU par JeF Pissard
Quel livre décoiffant ! Du haut de ses 67 pages, humour garanti ! Savoureux la lecture de ce roman où la narratrice Mimine est une femme dont le mari est un chat ! Trop drôle ces mots où l’auteur se moque de la vie, de l’amour, du sexe. Caricature de ces « beaufs » qui traînent sur la canapé avec une bière à la main.

Un livre rapidement lu, dans un style décoiffant. Très sympa le clin d’œil à Baudelaire àla fin.

Un livre à lire absolument !

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