( 31 mars, 2023 )

Lettre aux donneurs de leçons

Quand les gens cesseront-ils de tout critiquer ? Je sature de ces donneurs de leçons à deux balles.
Critiquée pour lire de nombreux romans autoédités sur KDP, critiquée pour publier par ce biais, critiquée pour acheter régulièrement … je dis stop ! Que chacun s’occupe de sa chaumière au lieu d’aller piétiner le jardin du voisin. N’en déplaise aux détracteurs du géant Amazon, je continuerai … Il faut cesser les raccourcis, les intox relégués par les opposants. Bien au-delà de mes achats, je connais plusieurs personnes travaillant sur le site, vu que j’habite dans la région. L’exploitation affreuse dont parle certains n’est pas pire que certaines petites usines françaises, et les avantages semblent convenir à bon nombre d’employés. Fatiguée d’entendre qu’Amazon tue lés librairies, déjà mortes bien avant avec la flambée il y a vingt ans des Fnac et Cultura. On a le droit de ne pas aimer, on a le droit de boycotter, mais on n’a nullement le droit de menacer les auteurs qui ont choisi de publier leur bouquin par ce biais ni de volontairement casser des livres pour se venger d’une enseigne. Là encore, on tombe dans l’absurdité ! À force de s ‘opposer à tout sans réfléchir, on en arrive à se tromper de cibles.
Alors, messieurs, mesdames, les donneurs de leçons, n’hésitez pas à changer de trottoir. Il y a de la place pour tout le monde, mais laissez les gens simples vivre en paix.

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( 30 mars, 2023 )

Cette montée insoutenable de la violence

Toute ma vie, j’ai été pacifique, parfois même trop, résistant aux attaques en courbant l’échine. Aujourd’hui, je ne vois que de la violence, partout. Les gens ne savent s’exprimer que par la violence. On le voit lors des manifestations, où, même si la cause est juste, on n’en retient que cette violence extrême.
Dans les écoles, les enseignants se font insulter et tout le monde trouve cela normal, de nombreuses femmes sont victimes de féminicides, et c’est normal. Dernièrement, je discutais avec un groupe d’enfants qui trouvait « normal » de tabasser et d’hurler après les copains. La violence est devenue normale.
Si j’avais un seul et unique souhait, ce serait qu’une prise de conscience collective se fasse, que le monde devienne plus rose, que la violence s’estompe telle un dessin sous une gomme.

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( 29 mars, 2023 )

Pourquoi j’adore les polars

Depuis toujours, je suis une fan de romans policiers. Peut-être parce que c’est le premier genre de livres que j’ai lus lorsque j’étais gamine. J’ai débuté par Fantômette, mélange de mystère et d’humour, puis ce fut le club des cinq, les Alice etc Je ne lisais pas de bandes dessinées à cette époque, j’aimais les mots, déjà, surtout les mots. Ensuite, devenue adolescente, je me suis tournée vers les romances en particulier celles de Juliette Benzoni ou ceux comme « Love story ». J’ai également dévoré toutes les autobiographies qui me tombaient sous la main. Devenue adulte, je suis revenue à mes premiers amours, les polars, et j’ai continué en dévorant les séries d’Agatha Christie et son fabuleux Hercule Poirot. Je n’ai pas cessé depuis, étant même devenue une auteure de polars.
Pourquoi j’adore les polars ? Peut-être parce que le côté mystérieux me plaît, ensuite parce que j’aime la personnalité des personnages de ces romans, leurs rythmes, leurs vibrations. Peut-être aussi parce qu’un polar reste en fait du pur imaginaire et cela a une saveur fabuleuse.

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( 28 mars, 2023 )

Pourquoi je ne fais pas de défi lecture ?

Cela pullule sur les réseaux sociaux, les défis les lectures sont sur tous les groupes Facebook. Défi par mois, par an, on a le choix ! Pour ceux qui évitent les groupes, ce sera par exemple : lire un livre dont la couverture est rouge, lire un livre dont le titre commence par un A, lire un livre de 600 pages etc
L’idée est sympa, c’est vrai, pour ceux qui ont besoin d’un stimulant de lectures. Ce n’est nullement mon cas. J’aime choisir un roman au feeling, et non sur un critère imposé. Comme je l’ai déjà dit, la moitié de mes lectures sont des auteurs inconnus, souvent autoédités. Je n’ai pas envie de rentrer dans un moule de lecture, tout comme je n’arrive pas à me plier à des règles dites littéraires ou artistiques. Les défis lectures ne sont donc pas pour moi ce qui n’empêche nullement que ce soit une excellente idée !

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( 27 mars, 2023 )

La thyroïde et le poids, toujours …

Régulièrement, je lance une piqûre de rappel sur ce sujet, car c’est un de ceux qui pose le plus gros problème aux malades atteints d’un dysfonctionnement thyroïdien. Aprè la fatigue, le premier symptôme en général reconnu, le changement de poids est le second. Et autant pour la fatigue, on va se trouver des astuces, des vitamines, autant pour le poids, on se heurte à un mur.
Nul besoin de rappeler que la thyroïde régule le corps et de ce fait, on aura en cas d’hypothyroïdie, plus de 80% des malades qui vont prendre des kilos, alors qu’en hyper, ce sera une maigreur difficile à supporter. Pour les 20% restants, ce sera soit l’inverse, soit aucun changement, ce qui est très rare.
Pourquoi le poids reste-t-il donc un problème majeur ? Tout d’abord parce que notre société est basée sur le culte de l’image, de la perfection, et la prise de poids ou l’extrême maigreur va s’en éloigner. Ensuite parce que cela se « voit ». Une prise de poids de dix kilos en quelques semaines ne passe pas inaperçu, seulement comme nos dysfonctionnements thyroïdiens ne sont pas pris au sérieux, ce surpoids soudain va être pointé comme un défaut alimentaire, un laisser-aller ou autres. Le malade, déjà incompris, va s’enfoncer.
Je le redis, peu de personnes échappent à une prise de poids en hypothyroïdie, particulièrement avec Hashimoto si les anticorps tpo sont trop élevés. Même « stabilisé », ce symptôme peut perdurer lors d’un choc, un stress ou autre. De nombreux malades ont pointé du doigt le virus ou son vaccin, ayant vu soudain les taux d’anticorps s’envoler. Ceux sans thyroïde suite à une ablation totale ne retrouveront qu’exceptionnellement un poids de confort, ou la taille d’avant.
Il est important que médecins, famille, collègues changent d’attitude face à cette prise de poids indésirable. Elle fait souffrir les malades, elle change leur vie, elle détruit parfois les relations.
Alors non, les malades ne sont pas des inconscients qui se laissent aller, qui se goinfrent. Souvent, l’appétit est même diminué. Seulement, le corps fonctionnant au ralenti, il stocke.
Perdre du poids sera donc très compliqué. Chaque personne étant différente, ce sera en fonction de l’âge, de ses activités. Une jeune de moins de vingt-cinq ans perdra plus facilement qu’une femme en cours de ménopause.
Des médecins préconisent la suppression du gluten et du lactose. Autant pour ne pas souffrir de troubles intestinaux ces conseils sont avisés, autant pour maigrir, c’est purement illusoire, car une fois le corps habitué à ce nouveau régime alimentaire, les kilos vont petit à petit revenir sur le devant de la scène. Parfois un an après certains malades ont vu un retour de poids même doublé.
Il faut bien comprendre que selon son métabolisme, on n’échappera pas lors d’un nouveau stress ou une fatigue soudaine une nouvelle prise de poids.
Comment faire ?
Limiter les dégâts en bougeant, beaucoup et régulièrement. La prise de poids n’a pas seulement qu’un souci esthétique, elle peut enclencher des dysfonctionnements cardiovasculaires, des problèmes de dos.
Autant même en mangeant sainement, on ne peut pas toujours retrouver sa silhouette de jeune fille, autant on peut limiter les dégâts. Bien surveiller son poids dès que la fatigue thyroïdienne survient, réajuster avec l’accord du médecin son traitement, et faire un minimum de sport. Ne pas jouer non plus à l’apprenti sorcier comme on le voit sur certains groupes. Les régimes stricts, voire les jeunes peuvent être très dangereux pour certains, tout comme de conseiller le passage en hyperthyroïdie pour perdre du poids.
Respectons notre corps et surtout écoutons le … Et en cas d’obésité déclarée, se faire aider par une spécialiste, et non par des profils distillés sur les réseaux sociaux. On ne joue pas avec la santé.

Courage les papillons

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( 26 mars, 2023 )

L’ivresse des mots

Certains préfèrent l’alcool, moi, ce sont les mots. Je les aime jusqu’à devenir ivre, jusqu’à avoir la tête qui tourne, jusqu’à ne plus m’en souvenir après. Moins dangereux, allez-vous me dire. Pas sûr, car on peut tomber sur de sacrés givrés qui les décortiquent, les interprètent, les sortent de leur sens profond. Alors, les mots ne deviennent plus que de simples mots, sans substances. Des mots qui ne veulent plus rien dire. Des mots qui n’existent pas. Des mots qui s’enfoncent dans le papier pour disparaître, parce qu’ils ont honte de ne plus être. Je hais ces voleurs de mots. Ils détruisent l’inspiration, la folie qui germe dans chaque plume. Ils étranglent la créativité. Ils aspirent les émotions pour les recracher avec dédain.
J’aime les mots parce qu’ils prennent vie lorsque j’écris, lorsque je lis un roman, peu importe, ils ne sont jamais figés. Les mots sont des bulles de champagne qui pétillent, alors que l’on me laisse m’enivrer jusqu’à ce que la dernière des bulles fasse exploser à jamais mon cerveau pour l’éternité.

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( 25 mars, 2023 )

Savoir prendre son temps …

Notre société nous incite depuis le plus jeune âge à combler le vide. À l’école, un enfant n’aura jamais une minute pour rêver, ce qui n’était pas le cas lorsque j’étais petite. Il aura toujours à sa disposition du travail ou des coloriages pour ne pas s’ennuyer ! Comme si ne rien faire voulait dire s’ennuyer ! Je passais souvent pour une excentrique lorsque je faisais ma classe, car j’avais toujours un moment de méditation destiné à «  ne plus penser ». De nombreux enseignants ont peur du débordement possible, et pourtant je peux vous assurer qu’il n’en est rien. Je n’ai jamais eu d’élèves aussi sages !
Prendre son temps, c’est respecter le sablier qui s’écoule, c’est poser ses idées. Cela s’apprend. Lorsque j’ai dû partir en retraite anticipée, je me suis retrouvée un peu désœuvrée, face à une ancienne vie où je n’avais même pas le temps d’aller aux toilettes, et une nouvelle où les vides étaient immenses. J’ai immédiatement comblé ces « trous », avec de multiples activités, des déplacements à gogo, jusqu’à l’épuisement physique. Là, j’ai découvert que vouloir remplir à tout prix était illusoire. La chance a voulu que je rejoigne la campagne où j’ai re-découvert la nature, la marche, des moments de vide total, ce qui ne m’empêche pas d’avoir une vie sociale bien remplie. J’ai apprivoisé le vide pour découvrir le bonheur de ne rien prévoir certains jours.
Savoir prendre son temps, c’est vivre au rythme de sa propre respiration, sans stress, et c’est une véritable liberté d’exister.

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( 24 mars, 2023 )

Les liens d’amitié

Un être vous manque et le monde semble s’écrouler, pourtant en amitié, la possessivité est un défaut qui peut empoisonner le quotidien de l’autre ( homme ou femme). C’est souvent surprenant lorsque l’on intègre un groupe déjà formé de constater à quel point certaines personnes sont possessives envers leurs «  ami-e-s », prêtes à montrer les griffes si on s’approche trop près, si on tente de sympathiser. Même si on sait que ce sentiment reflète un manque de confiance et une peur de l’abandon, il n’en demeure pas moins que cela étouffe. On n’ose plus être naturelle de crainte de se faire planter un couteau dans les omoplates :) J’exagère, mais pour l’avoir vécu, c’est lourd, et surtout cela n’a vraiment rien à voir avec l’amitié à l’état pur. L’exclusivité n’existe pas en amitié. J’aime à dire que les amis de nos amis sont nos amis. On ne garde pas un ami sous globe de verre. Avoir un ami, c’est être là, tout simplement, quand ce dernier a besoin, et savoir se faire discrète quand l’autre prend son envol. Les liens d’amitié sont importants, car souvent indestructibles s’ils sont vrais. Il est donc inutile de vouloir avoir «  la première place » simplement parce que dans le coeur d’une vraie amie, tous ( quelqu’en soit le nombre) ont la première place. Prenez simplement soin de vos amis, ce sera déjà beaucoup !

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( 23 mars, 2023 )

Écrire depuis toujours …

Le plaisir d’écrire, pour moi, est né lorsque j’ai appris à manier les mots en fin de CP. Je ne me souviens plus du nom de ma maîtresse, mais dernièrement, j’ai retrouvé dans les papiers de maman une page bien défraîchie, mais drôlement bien écrite où j’avais inventé un petit conte tout mignon, une histoire de petit chiot amoureux d’une petite lapine. Je n’avais que 10 ans. À côté, j’avais illustré mon texte de façon très rigolotte, mais plutôt pro. J’ai souri malgré moi. Les graines étaient déjà bien plantées. Elles ont mis longtemps à germer, faute de motivation, faute de temps également. Quand on est une mère de famille qui travaille, écrire, peindre ne sont que des options vite reléguées. Il y a tant à faire ! En fin de carrière, j’avais plus de temps, simplement parce que ma progéniture avait bien grandi, d’où le nombre important de parutions de romans. J’avoue qu’à la retraite, je suis devenue paresseuse. Je débute de nombreuses histoires que je ne termine pas, prise par une nouvelle découverte. Mais que l’on se rassure, il suffit parfois d’une bourrasque pour que les pages se remplissent !
Hier, un vent violent m’a secoué, le décès d’une amie, et je sais qu’il me faut retourner à ces premiers amours, à ce manuscrit sur « lui », mon ange, promis à plusieurs personnes, à ces petits contes pour enfants, ces mots qui n’ont de sens que pour les moins de dix ans, à ces romans qui dorment.
Je lui promis. Peut-être ce papier retrouvé n’est-il pas un hasard, juste une piqûre de rappel, histoire que je me remette au travail vite, avant que moi aussi la faucheuse ne m’emporte.

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( 22 mars, 2023 )

Huile ou acrylique ?

Amusante dans les expositions cette guéguère entre ces deux techniques : huile et acrylique, guerre bien inutile au vu de certaines œuvres splendides qui allient un mélange des deux. Il fut un temps, celui d’avant, où il n’existait que l’huile, Van Gogh, Monnet, Matisse … puis arriva l’acrylique, dans les années 1960. Aujourd’hui, beaucoup d’artistes jonglent avec allégresse entre les deux.
Les différences? vont demander les novices.
L’huile est géniale pour jouer avec la matière ( personnellement, j’adore) mais le séchage est long et galère. Certaines huiles ont également une forte odeur.
L’acrylique permet des toiles plus rapides avec un séchage d’une heure maximum et surtout évite les craquelures. L’avantage est également la possibilité de peindre sur papier, toile, mais aussi bois etc
Vous l’aurez compris, ce snobisme qui dénigre une technique plus qu’une autre est débile. De plus en plus d’artistes mélangent les deux, débutant par plusieurs couches d’acrylique pour terminer par la dernière couche à l’huile. L’important est la beauté ( que chacun va ressentir ou non) face au tableau, enfin, c’est mon avis !

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