( 1 mars, 2023 )

Enfants rois, enfants tyrans

On dit souvent que les enfants difficiles sont ceux du vingt&unième siècle, il n’en est rien. Des enfants difficiles, il y en a eu à toutes les époques, seulement, de nos jours, on a ouvert une nouvelle brèche, la sur-écoute de ces gamins prêts à tout et n’importe quoi pour se construire, pour se forger une personnalité. L’absence de limite est un concept amorcé dans les années 1960 en particulier avec l’expérience relatée dans « libres enfants de Summerhill » puis vinrent les conseils de Dolto. La parole aux têtes blondes.
On s’est vite aperçu que donner trop de liberté, trop de pouvoir à l’enfant n’était pas si positif. Un enfant a besoin pour se construire de limites et malheureusement, la philosophie de notre société tourne autour de cette trop grande liberté donnée aux enfants. Ils ont le droit de tout dire, de tout faire, culpabilisant les parents un maximum ( car ces petites têtes dites innocentes sont loin d’être stupides !)
Résultat, les parents n’en peuvent plus et démissionnent ( on le voit avec le téléphone dès le plus jeune âge pour « avoir la paix. », l’école devient un lieu de violence puisque là, on se heurte à des règles.
Stop aux enfants rois ! Laissons la jeunesse rester ce qu’elle fait de mieux : rêver, inventer, s’amuser sous l’autorité des adultes.

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2 Commentaires à “ Enfants rois, enfants tyrans ” »

  1. 010446g dit :

    Sauf que la liberté (?) de Summerhill était régie par un contrat en référence à la « contrainte » extérieure. Les enfants étaient eux-mêmes engagés dans le militantisme en opposition aux « normes ».
    La disparition de l’idée fantasmée de la noirceur de ces normes fait écrouler l’édifice.
    Dolto, comme Rousseau n’ont pas démontré sur leur propre progéniture le bien-fondé de leurs théories.

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