Dysfonctionnements thyroïdiens et vie quotidienne
Depuis le changement d’heure, de nombreuses personnes se plaignent d’un retour de symptômes. Scientifiquement parlant, rien n’est prouvé, et pourtant ! Serait-ce la luminosité qui joue sur la thyroïde, l’heure décalée du traitement ou simplement l’entrée dans le printemps ?
Peu importe au final, on sait tous comme sont pénibles ces dysfonctionnements thyroïdiens qui impactent la vie, qui perturbent le quotidien.
Personnellement, j’ai pris trous kilos en une quinzaine, sans changement alimentaire, sans stress, aussi je m’interroge. Avec se rajoutent la fatigue, la perte des cheveux et les douleurs du dos. Nul doute, ma thyroïde s’est déréglée ! Je sais qu’il va me falloir « la relancer ». J’ai l’habitude depuis dix ans. Malheureusement, pour beaucoup, le diagnostic de base est compliqué, de nombreux malades attendent des mois avant d’avoir un traitement, simplement parce qu’il existe cette fichue norme dite scientifique, mais qui en profondeur ne veut rien dire. Une tsh dans la norme n’est pas nécessairement synonyme de grande forme et même si les symptômes les plus handicapants ont disparu, d’autres s’accrochent et ne veulent pas partir. Seulement « dans la norme » signifie pour un médecin « on laisse comme c’est, on ne va même pas chercher au niveau des t4 ou t 3. » Les maux sont pourtant là, ils n’intéressent personne et vont parfois pourrir la vie du malade fort longtemps, renforcer par de nombreux petits pics verbaux qui bousillent tels que : « tout est dans la tête ! »
Et bien non, que chacun se rassure, avoir un dysfonctionnement thyroïdien ne donne pas d’hallucinations, ne fait pas de vous « une folle ». Heureusement ! Par contre, ces mots dits trop vite génèrent une véritable anxiété chez le malade. Et qui dit angoisse dit perturbation de la thyroïde. Il serait temps de comprendre que tout est lié dans cette maladie. La thyroïde est une glande indispensable qui régit ls corps et le mental. Un stress, un choc, un changement de vie va réactiver la thyroïde, en particulier lorsqu’une personne n’a plus de thyroïde ou qu’elle est atteinte d’une maladie auto-immune.
Il est donc indispensable lorsque la vie quotidienne se trouve impactée par des symptômes même peu importants, de penser immédiatement au retour d’une thyroïdite. Les symptômes premiers seront souvent la concentration, un sacré fardeau, invisible, mais tellement lourd. Rien n’est pire que de chercher ses mots, ses idées lorsque l’on présente un projet, de buter sur une date ou un numéro de téléphone, lorsque l’on doit payer et que l’on oublie son code de carte bancaire.
Cela fait peur. Cela angoisse et comme toute situation anxiogène, cela n’arrange pas la thyroïde.
L’apparition de troubles digestifs également, en particulier le syndrome de l’intestin irritable. De nombreux malades essaient le sans gluten, le sans lactose, des régimes divers, des compléments variées, et pourtant rien n’est vraiment miraculeux pour certaines personnes. Je dirais même mieux, c’est tellement différent selon l’âge, le type de dysfonctionnement, le taux d’anticorps. Trop de personnes pensent simplement à une gastro ou une intoxication, alors que constipation durant des jours ou à l’inverse accélération du transit sont monnaie courante. Et je ne parle même pas des désagréments comme ces « pets » incontrôlés, très mal tolérés par les malades. Les dysfonctionnements thyroïdiens dans la vie quotidien trimbalent aussi leur lot de maux de dos, courbatures plus fréquentes, tendinites, lumbagos, cervicites, un dos qui ne « tient » pas. Sans oublier, les cheveux, la fatigue et les kilos, la bête noire.
Stabiliser ne veut pas dire ne plus avoir de symptômes. Il suffit parfois d’un rien pour que cet handicap invisible reprenne des forces. Les petits symptômes du quotidien ne doivent pas être pris à la légère, même si beaucoup de médecins et de spécialistes pensent que ces dysfonctionnements ne sont pas graves. Ces maux sont invalidants, difficiles à vivre, car souvent imprévisibles. Un jour, tout va bien, le lendemain, tout peut partir en vrille.
Il faut donc rester attentif aux changements afin de profiter au maximum du présent !
Bon courage les papillons
Bonjour je suis atteinte d’hypothyroïdie d’ashimito j’ai des analyses régulièrement et suivie depuis peu par une le nom m’échappe à l’hôpital. Je vis avec et ne m’inquiète pas j’ai assez d’être asthmatique compliquée d’une BPCO 3 sévère et compliqué d’un emphysème alors.. Plus insuffisante cardiaque etc…..
J’ai bien lu de récit qui est crient de vérité j’ai tout ces symptômes et plus de thyroïde dû un cancer génétique malheureusement faut vivre avec car mon endocrinologue dit que c’est dans la tête depuis 10 c’est l’enfer