Ce besoin de perpétuel changement
Je connais de nombreuses personnes qui n’arrivent pas, malgré la cinquantaine passée, à se poser et continuent de vouloir constamment changer de conjoint, d’amis, d’activités … Ce sont des personnes insatisfaites de tout ce qu’elles entreprennent, jamais contentes. J’ai une connaissance en tête qui est branchée sur un site de rencontres en vue de trouver l’homme idéal, qu’elle ne trouve jamais. Côté activités, elle a fait quelques mois de danse, puis est passée à la rando, puis lassée elle s’est tournée vers le yoga. Dernièrement, elle m’a avoué « en avoir assez ». Elle s’est aussi lancée après le covid dans les voyages, mais jamais aucun endroit ne lui plaît ! Toujours une critique acide à formuler.
C’est usant de discuter avec de telles personnes avec ce besoin constant de changement, parce qu’il faut bien le dire, l’idée que l’herbe est plus verte ailleurs; est courante. Seulement, c’est ce désir de persister qui est limite pathologique, comme si la personne voulait se prouver quelque chose.
Peut-on ainsi trouver le bonheur ?
Je sais que tout dépend du concept même de bonheur, mais s’il y a bien une chose dont je suis certaine, c’est que l’herbe est verte où on l’arrose et non en changeant sans cesse de coin de verdure !
Difficile de suivre et de comprendre ces personnes constamment insatisfaites. Bon week end.
« L’herbe est verte où on l’arrose » J’adore cette formule!
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