( 21 avril, 2023 )

Essayer et recommencer, encore et encore …

Nous passons notre temps à essayer, tout le temps. Essayer et se tromper. C’est extrêmement frustrant de ne pas y arriver. Mais la vie n’est qu’expérience. Alors nous ne devons jamais cesser d’essayer ! Le tout est de ne pas se décourager et de recommencer encore et encore jusqu’à réussir ! Essayer, c’est oser se tromper. Et seules les personnes suffisantes refusent de reconnaître leurs erreurs ou de faire marche-arrière. On le voit fréquemment avec nos hommes politiques, toujours convaincus de leur supériorité, du bien fondé de leurs idées. Et pourtant, tout comme les petits enfants qui apprennent à marcher, il faut tomber, se ramasser, pour ensuite trouver son équilibre, et poser un pas après l’autre.

F4A6F04F-28FD-48C9-9ECD-D99AA0F4D631

( 20 avril, 2023 )

Vivre avec une personne malade

Quelque soit la maladie, vivre avec un enfant, un parent ou un grand-parent malade est compliqué. Cela ramène toujours inéluctablement à soi, à notre propre existence, à surtout notre finalité.
À cela s’ajoute les autres, leurs regards, leurs interrogations, voire leurs mépris.
Chaque personne va croiser au moins une fois dans sa vie une personne malade que ce soit par le biais d’une fin de vie chez les personnes âgées, de la maladie d’un conjoint cardiaque, cancer voire dépression, ou tout autre maladie.
Vivre avec une personne malade c’est se forger des épaules solides pour accepter les coups de la vie, c’est garder le sourire tellement indispensable à la guérison, c’est vivre tout simplement !

( 19 avril, 2023 )

La douleur

Aujourd’hui, je voudrais juste partager une phrase qui parlera à de nombreuses personnes, je le sais, simplement parce que cette émotion perfide, on la rencontre tous à un moment de notre vie … et c’est tellement bien écrit !
« La douleur n’élève pas, elle ratatine. Loin de nous améliorer, elle nous amenuise. Elle ne conduit pas à des pensées sublimes, elle condamne à ne plus penser du tout.
La douleur n’a rien d’un privilège qui ennoblit, tout d’un fléau qui fout à terre. »
Éric-Emmanuel Schmitt

66045AB3-215F-49F0-99FE-0EEE5D488593

( 18 avril, 2023 )

Fais pas ci, fais pas ça …

Cela fait un bon bout de temps que je me tiens éloignée des pseudos conseils autant des blogueuses que des journalistes. Il n’empêche que nous avons de plus en plus de personnes qui ne vivent qu’au travers de conseils avisés, ne cessant de dire : « Il paraît que … »
Ben oui, il paraît que le sucre donne le cancer, qu’il faut que tu bouges sinon tu seras malade, mais pas trop sinon ce sera mauvais pour toi, que les tranquillisants donnent la maladie d’Alzeihmer, que pour garder ton mari fidèle, tu dois être gentille et soumise, que pour perdre des kilos tu dois jeuner régulièrement etc
Il paraît même que la connerie est contagieuse :) :) :)
Il faut vraiment se blinder aux « Fais pas ci, fais pas ça … ». Il ne faut surtout pas passer sa vie à se poser autant de questions. Elle est bien trop courte ! Et ce qui est bon pour les uns, ne l’est pas nécessairement pour les autres. Le sucre n’est pas l’ennemi de tout le monde, les antidépresseurs sont nécessaires pour certaines pathologies, le cholestérol n’est pas nécessairement que mauvais. En clair, faites ce que vous sentez, sans en abuser ! C’est le secret d’une belle vie.

E0D9E18A-2237-48C8-B6D3-A07C4E646DCB

( 17 avril, 2023 )

Maladies thyroïdiennes et le mental

Avoir un mental de résistant, c’est une expression très à la mode, seulement, c’est loin d’être si simple dans la réalité lorsque la thyroïde se met à jouer des tours. Très souvent, on assiste à des comportements de type bipolaire, avec des crises de larmes par moment, des fous rires, des mots parfois qui dépassent la pensée. De nombreuses malades se heurtent ainsi à la famille ou aux collègues de travail qui ne comprennent pas. Côtoyer une personne qui fonctionne comme une pile électrique ou à l’inverse qui ronge son frein en broyant du noir, n’est jamais très facile. Surtout si le malade est soit disant «  bien dosé ». Il va alors passer aux yeux des autres pour un dingue, voire un maniaco-dépressif. Là encore, on va se heurter à une réalité, celle du regard des autres, celle de la non-acceptation de leur douleur.
Très fréquemment, le blues post-partum se mélange très souvent avec un dérèglement thyroïdien.
Il existe même des thyroïdites post-partum qui surviennent quelques mois après l’accouchement, accentuant le baby blues. Toute femme peut se trouver toucher par une dépression post-partum, mais si en plus, la thyroïde joue des tours, il ne faut surtout pas la négliger. ( ce qui malheureusement est souvent le cas)
Il est important de bien écouter son corps, je le dis et le redis. Aucun spécialiste ne le fera à votre place, tout comme aucune personne de votre entourage. Vous êtes les seuls à savoir ce qui est vraiment bon pour vous. N’hésitez pas à noter sur un carnet toutes vos fluctuations. Un changement dans le mental peut avoir mille raisons, dont un stress, un deuil, un problème familial, mais également un problème de thyroïde. Le stress tout de même reste un des gros problèmes pouvant troubler le mental, aggraver des dysfonctionnements thyroïdiens. Lorsque le mental en prend un coup, le corps trinque. Il est donc primordial de gérer au maximum son stress pour éviter les fluctuations dont on parle plus haut, nuisibles pour la thyroïde.
Outre le problème du changement d’humeur, de nombreux malades de la thyroïde souffrent de crises d’angoisse, dont beaucoup se manifestent la nuit. Ces angoisses naissent aussi bien chez les malades atteints d’une maladie auto-immune, une ablation, un cancer, peu importe. Ces angoisses sont là.
De nombreuses études étrangères sont formelles, l’anxiété est intimement liée à la thyroïde, en général à une inflammation de cette glande.
Un rien va dérégler cette thyroïde et son équilibre précaire, ce fut le cas en particulier lors de l’affaire du Levothyrox, et du changement de molécules qui a provoqué de gros troubles.
De nombreux médecins préfèrent prescrire des petits cachets roses lorsqu’un malade arrive avec une baisse du moral même si cela s’accompagne de troubles divers comme prise de poids et fatigue. Le verdict sera tranchant ! Déprime. Dépression. Un mot à la mode. Facile, trop facile. Et hop, un traitement fera l’affaire, une ordonnance d’antidépresseurs ou d’anxiolytiques et envoyez la monnaie. Et pourtant, le fonctionnement de tout notre système nerveux est lié à cette petite glande en apparence insignifiante. Cette hormone thyroïdienne va donc agir au niveau  de l’humeur avec un grand H. Les statistiques montrent que les risques de troubles de l’humeur sont multipliés par 7 ( vous avez bien lu !) avec un dysfonctionnement thyroïdien et pas nécessairement un « gros ».

Si on résume, un dysfonctionnement thyroïdien que ce soit lorsque la thyroïde s’active ou se ralentit, va jouer au niveau du moral et du comportement. Personne n’est habilité à juger une autre personne que ce soit un médecin, un collègue, un patron, un ami ou un conjoint. Une personne en souffrance psychologique a besoin d’aide et non de jugement. Lorsque vous voyez une personne que vous connaissez devenir agressive sans raison, pleurer pour un rien, s’énerver pour une broutille, devenir insomniaque ou à l’inverse dormir trop, il faut l’entourer, l’inciter à rechercher un problème de dysfonctionnement thyroïdien, mais surtout ne pas l’enfoncer. Encore une fois, ne pas avoir le moral un jour, être en forme le lendemain est chose courante. Cela ne veut pas dire que la personne est bipolaire, juste que la thyroïde débloque. Pleurer à la moindre critique ne veut pas dire être faible ou folle, juste que la thyroïde débloque. S’énerver pour un oui ou un non n’est pas pathologique simplement que la thyroïde débloque.

On vit beaucoup mieux avec ces dysfonctionnements quand les proches, les Autres le comprennent !

Alors, gardons espoir les papillons … Et passons le message :)

A8ADBD97-04A7-4006-B15D-590EBE1400B0

( 16 avril, 2023 )

L’amour des mots …

Dès que j’ai appris à parler, à faire des phrases, je n’avais que trois ans, déjà j’aimais les mots à tel point que l’on m’avais surnommée « la petite piplette ». Ensuite, lorsque j’ai été capable de poser mes mots sur le papier, ce fut une bénédiction. Enfin, je pouvais me relire, « écouter » ce que je pensais. J’ai rempli des dizaines de carnets qui sont tous au chaud dans un carton, décorés de photos d’une autre époque, couplés de dessins, de citations. Je n’ai jamais cessé d’écrire durant toute ma vie, de remplir des pages et des pages. Je surfe sur l’amour des mots, parce que j’aime leurs sons, leurs musiques. Les mots sont ceux qui donnent du soleil dans la vie, qui mettent de l’extraordinaire dans l’ordinaire. J’aime l’amour des mots, c’est pour cette raison que j’écris chaque jour sur ce blog, des mots, qui parfois ne sont que des mots. N’y cherchez pas nécessairement un sens, parfois il n’y en a pas si ce n’est la partition qui se joue, la danse des phrases, pour ne rien dire ou pour tout dire. Les mots, aimez les mots, juste les mots …

AC3BDD18-4BCA-4F9D-955C-DF86AF9B2A0F

( 15 avril, 2023 )

Faut-il être compatible pour s’aimer ?

Dernièrement, j’ai jeté un coup d’œil curieux sur l’émission « Mariés au premier regard » et j’avoue que je suis restée perplexe. J’ai trouvé cela préfabriqué, surfait. Je ne remets pas en cause la science et les statistiques, mais l’émission fait fausse, comme si c’était des figurants qui jouaient. En plus, soyons francs, les filles sont sublimes, les mecs plutôt beaux gosses, et comme par hasard la compatibilité à plus de 80%. La seule chose qui m’a plu dans cet épisode, c’est la robe de mariée qui était absolument sublime ! J’ai toujours adoré les belles robes de mariées :)
J’ai donc poussé plus loin mes interrogations, plutôt que de continuer à regarder ces épisodes. Il ressort que la majorité des « candidats » ne sont plus en ensemble et sont vite revenus à un célibat. Après pour s’amuser, pourquoi pas, il ne faut pas oublier que tout est pris en charge de la robe, le maquillage, les chaussures, la fête, bref. … J’ai ainsi découvert que la majorité des couples ordinaires ne sont compatibles qu’entre 50% et 70%, cela signifierait-il au final que la compatibilité n’est pas indispensable pour s’aimer ? Qu’il faut justement cette dissonance qui permet à chaque couple d’évoluer ? À méditer …

18937B7A-EEC8-43B5-A572-2C58A3B22382

( 14 avril, 2023 )

Ce besoin de perpétuel changement

Je connais de nombreuses personnes qui n’arrivent pas, malgré la cinquantaine passée, à se poser et continuent de vouloir constamment changer de conjoint, d’amis, d’activités … Ce sont des personnes insatisfaites de tout ce qu’elles entreprennent, jamais contentes. J’ai une connaissance en tête qui est branchée sur un site de rencontres en vue de trouver l’homme idéal, qu’elle ne trouve jamais. Côté activités, elle a fait quelques mois de danse, puis est passée à la rando, puis lassée elle s’est tournée vers le yoga. Dernièrement, elle m’a avoué « en avoir assez ». Elle s’est aussi lancée après le covid dans les voyages, mais jamais aucun endroit ne lui plaît ! Toujours une critique acide à formuler.
C’est usant de discuter avec de telles personnes avec ce besoin constant de changement, parce qu’il faut bien le dire, l’idée que l’herbe est plus verte ailleurs; est courante. Seulement, c’est ce désir de persister qui est limite pathologique, comme si la personne voulait se prouver quelque chose.
Peut-on ainsi trouver le bonheur ?
Je sais que tout dépend du concept même de bonheur, mais s’il y a bien une chose dont je suis certaine, c’est que l’herbe est verte où on l’arrose et non en changeant sans cesse de coin de verdure !

27797419-45E7-4EFC-A5D6-072CA203B199

( 13 avril, 2023 )

L’absence d’envie ou pas

Nous sommes dans une société suractive, où il faut avoir envie : envie de bouger, envie de voyager, envie d’être connectés. L’envie est même devenue une valeur commerciale ! Un comble ! Ceux qui n’ont pas envie sont perçus comme des parasites. C’est bien triste ! On a tous le droit à ne pas avoir envie ! L’important est que cette absence d’envie ne perdure pas ce qui pourrait alors se conjuguer avec une forme de dépression.
L’envie est souvent liée à nos émotions. On ne peut avoir envie si on a la tête préoccupée ou un travail trop prenant.
Il est donc important de se libérer de ses chaînes pour avoir envie et surtout de s’autoriser à avoir envie.
Personnellement, il y a des moments où j’éprouve l’envie d’écrire, ce que je fais en ce moment, à d’autres instants ce sera celle de marcher des heures ou de sortir avec des amies. Je peux aussi avoir envie de ne rien faire ce qui est considéré par beaucoup comme une absence d’envie. Mais c’est faux. J’ai juste envie de ne pas avoir envie.
Laissons à chacun cette liberté très intimiste, celle d’avoir le choix de ne pas avoir envie !

4C2699B5-F88A-4A5D-B2BD-5BBC442BCAA9

( 12 avril, 2023 )

Humour : J’ai pris un peu de poids, et alors ?

Il faut que cesse les raccourcis concernant le poids, tout comme tous les critères liés à l’esthétique. La beauté parfaite n’existe pas, et je dirais même plus, elle ne peut exister, car chaque individu porte en lui sa propre notion du beau. Alors quand j’entends encore des remarques spécialement en direction des moins de trente ans sur la rondeur des fesses ou le tour de taille, j’ai envie de hurler ! Qui va critiquer un homme avec « un gros ventre » ? Personne, cela semble même normal qu’à partir d’un certain âge les messieurs prennent à cet endroit, mais les dames, elles, n’ont pas le droit d’être enrobées.
Serait-ce oublié ( hormis pour une petite catégorie de la population) que la majorité des femmes prennent bon nombre de kilos lors d’une grossesse, qu’elles perdent rarement surtout si elles s’occupent des bambins, car le goûter reste incontournable. Faut-il rappeler que le cycle hormonal de la femme varie, et de ce fait, cette dernière prendra quelques kilos avant les règles ou pendant pour les reperdre ensuite ?
Et en vieillissant, combien de femmes échappent aux fameux kilos de la ménopause ?
Et après, on va leur demander de rentrer dans une taille 38 bien ajustée ?
Laissons les corps vivre. À certains moments de la vie, on sait qu’on ne va pas y échapper. Plutôt que critiquer, plutôt que se morfondre, accepter simplement ces quelques kilos qui, il faut bien l’avouer, donnent bonne mine ! Et puis, il vaut mieux faire envie que pitié, non ? Que chacun se rassure, une fois que l’on sera dans la boîte, on ne verra plus un seul de nos kilos, alors profitons-en ! Rangez vos balances quelques semaines et cessez de critiquer :)

14295D90-B83C-4FCD-9375-B68F5B936B10

1234
« Page Précédente  Page Suivante »
|