Plaisir de la nature
Je ne vis qu’à une trentaine de kilomètres de Paris, mais j’ai l’immense chance d’être entourée de champs, une sensation de toucher du doigt la campagne. Même si ce ne fut pas évident de quitter la ville de mon enfance, celle où mon fils est décédé, où mon père et ma mère ont disparu, faire ce pas en avant fut une véritable bénédiction. J’ai retrouvé un véritable encrage avec la terre, un peu comme si j’ouvrais subitement les yeux et que je voyais le monde en multicolore après l’avoir vu longtemps en noir et blanc. Ayant vécu toute ma vie dans du béton, je me sens grisée par l’arôme des fleurs, le bourgeonnement des arbres fruitiers. Je découvre un monde que je n’imaginais pas, à tel point que je ne pourrais plus concevoir ma vie autrement.
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