Thyroïde et Basedow
Nous sommes tous différents. Nous avons tous besoin d’être écoutés. Mais nous ne pouvons pas tous être soignés de la même manière avec les mêmes molécules.
Il n’empêche que des questions récurrentes se posent.
Qu’est-ce qu’une thyroïdectomie ?
La thyroïdectomie consiste à retirer de manière chirurgicale la thyroïde. L’ablation peut être totale, subtotale ou partielle en fonction de la pathologie originelle. De même, l’opération peut être pratiquée avec ou sans curage. La thyroïdectomie est généralement réalisée sous anesthésie générale, mais certaines techniques d’hypnose permettent également une opération non médicamenteuse.
Qu’est-ce qu’une thyroïdectomie ?
La thyroïdectomie consiste à retirer de manière chirurgicale la thyroïde. L’ablation peut être totale, subtotale ou partielle en fonction de la pathologie originelle. De même, l’opération peut être pratiquée avec ou sans curage. La thyroïdectomie est généralement réalisée sous anesthésie générale, mais certaines techniques d’hypnose permettent également une opération non médicamenteuse. aboutissent au larynx pendant l’opération. Une difficulté est la proximité des parathyroïdes. Situées derrière la thyroïde, ces quatre petites glandes régulent le taux de calcium dans le sang. On mesure en général le calcium et la vitamine D fréquemment donnée après l’intervention. En général, s’il y a un déficit en calcium, il est transitoire et le traitement peut être arrêté. Dans les cas très rares où le déficit est permanent, le traitement est donné à vie et la calcémie surveillée régulièrement.
Quelles sont les complications d’une thyroïdectomie ? La thyroïdectomie fait partie des opérations qui ont le moins de complications. Après le traumatisme de l’opération, dans de rares cas, il arrive que les glandes parathyroïdes s’arrêtent temporairement de fonctionner. Cet état est transitoire et peut être corrigé avec la prise de calcium. En général, le traitement n’excède pas 21 jours. Lors de l’opération, le nerf récurrent peut être victime de lésions. Cela peut occasionner des paralysies de la corde vocale correspondante. Ce traumatisme est transitoire. De manière rarissime, il arrive qu’un hématome compressif se forme dans les heures qui suivent l’intervention. Cette complication est la seule qui induit une urgence vitale et nécessite une nouvelle opération. Comme pour toute opération, une infection de la plaie peut se produire. Elle est exceptionnelle et sans gravité. Quelles sont les suites postopératoires d’une thyroïdectomie ? Si l’opération se passe bien, le drain est retiré dans les 24 à 48 heures et l’alimentation peut être reprise dès le lendemain de l’intervention. La sortie survient généralement dans les 3 jours. La cicatrice est laissée à l’air libre, mais ne doit pas être mouillée pendant minimum 10 jours. Des hormones thyroïdiennes sont généralement prescrites. Le traitement doit être suivi à vie.
Durant Basedow : La survenue de troubles mentaux, en particulier de l’humeur, au cours des affections thyroïdiennes est connue depuis plus d’un siècle. La survenue de troubles mentaux au cours de pathologies endocriniennes est un fait établi depuis plus d’un siècle. Réciproquement, des traumatismes psychologiques peuvent avoir un rôle dans le déclenchement de certaines endocrinopathies, comme dans la maladie de Basedow. Ces dernières années ont vu le développement des examens neuroendocrinologiques chez des patients atteints de troubles psychiatriques indemnes de toute affection endocrinienne, afin d’évaluer l’activité du système limbo-hypothalamo-hypophysaire. Si de nombreuses anomalies neuroendocriniennes ont été décrites au cours des troubles psychiatriques, les méthodologies qui sous-tendent de telles explorations sont loin d’être standardisées. Ainsi, les résultats qui en découlent, parfois contradictoires, se doivent d’être évalués de manière critique. Les tests neuroendocriniens demeurent de précieux outils d’investigation mis à la disposition du clinicien et du chercheur, mais leur pertinence dépend du contexte dans lequel ils sont utilisés. En résumé, ce texte montre que Basedow peut être à l’origine de troubles du comportement parfois violents. Un exemple médical est rapporté pour illustrer ces faits : La famille a noté progressivement l’apparition d’une irritabilité et d’une insomnie marquée. La patiente a commencé à présenter des états d’agitation répétés, à verbaliser des propos incohérents, un vécu persécutoire. Cette évolution s’est faite d’un seul tenant sans retour à l’état pré morbide, et devant l’aggravation progressive de sa symptomatologie, la patiente a été ramenée en consultation psychiatrique par sa famille. L’examen psychiatrique a trouvé une patiente instable sur le plan psychomoteur, avec une angoisse très marquée. L’exploration de la pensée a révélé la présence d’un syndrome délirant mal systématisé, à thème de persécution, à mécanisme intuitif et rapporté avec conviction et forte charge affective, ainsi que la présence d’éléments dissociatifs avec des réponses à côté et des verbigérations. Cette patiente était simplement atteinte de Basedow.
Bien diagnostiquer Basedow est important si on veut éviter une crise thyréotoxique. La crise thyréotoxique, ou intoxication par les hormones thyroïdiennes, se produit lorsque la thyroïde s’emballe et relâche rapidement une grande quantité de T3/T4. Cette crise est une urgence médicale grave, car elle peut déclencher une fièvre élevée, une insuffisance cardiaque ou un coma. Elle reste relativement rare. Autrefois, la crise thyréotoxique était toujours mortelle. Aujourd’hui, les soins d’urgence permettent de la traiter dans la grande majorité des cas. Les traitements L’objectif des traitements est de retrouver un fonctionnement normal de la thyroïde afin, d’une part, de soulager la personne atteinte de la maladie de Basedow et, d’autre part d’éviter la survenue de crises aiguës thyréotoxiques, caractérisées par une accélération du rythme cardiaque pouvant causer une insuffisance cardiaque grave.
On distingue deux types de traitements : l’un dit conservateur, qui « garde » la thyroïde et d’autres, plus radicaux qui la détruisent. Le traitement conservateur est médicamenteux. Le malade doit prendre un antithyroïdien de synthèse pendant une durée de 12 à 18 mois en moyenne. Après les premières semaines de traitement, la THS reste très faible, et le restera souvent plusieurs mois, mais la T4 ou la T3 peuvent être de nouveau normales. Après 18 mois de traitement, le médecin décide d’une diminution progressive de la posologie des antithyroïdiens de synthèse jusqu’à l’arrêt final. Une surveillance annuelle se poursuit pendant deux à trois ans. En cas de récidive, soit le traitement conservateur est repris, soit il est envisagé de recourir à un traitement radical. Il existe deux traitements radicaux : – L’ablation chirurgicale de la thyroïde. – La prise d’iode radioactif. Les deux traitements sont le plus souvent suivis d’une hypothyroïdie nécessitant un traitement hormonal substitutif à vie par des hormones thyroïdiennes. Le traitement de l’hyperthyroïdie par les antithyroïdiens de synthèse Les antithyroïdiens de synthèse réduisent la production d’hormones par la thyroïde. Ils permettent d’obtenir des valeurs normales en 3 à 8 semaines. Un traitement d’entretien doit ensuite être poursuivi pendant plusieurs mois. Les effets secondaires des antithyroïdiens de synthèse : – Allergies cutanées, – Retentissement hépatique avec augmentation des enzymes hépatiques, - Chute du taux des globules blancs, surtout réaction immuno-allergique brutale avec chute massive des globules blancs survenant le plus souvent en début de traitement. Des analyses de sang régulières sont nécessaires durant le traitement : – Pour surveiller l’évolution du taux des hormones thyroïdiennes et de la TSH, – Pour contrôler la numération sanguine (essentiellement nombre de globules blancs) et la fonction hépatique en raison des possibles effets secondaires. Des médicaments parfois utiles pour soigner les conséquences de l’hyperthyroïdie : Les antithyroïdiens de synthèse réduisent la production d’hormones par la thyroïde. Ils permettent d’obtenir des valeurs normales en 3 à 8 semaines. Un traitement d’entretien doit ensuite être poursuivi pendant plusieurs mois. Les effets secondaires des antithyroïdiens de synthèse : – Allergies cutanées, – Retentissement hépatique avec augmentation des enzymes hépatiques, - Chute du taux des globules blancs, surtout réaction immuno-allergique brutale avec chute massive des globules blancs survenant le plus souvent en début de traitement. Des analyses de sang régulières sont nécessaires durant le traitement : – Pour surveiller l’évolution du taux des hormones thyroïdiennes et de la TSH, – Pour contrôler la numération sanguine (essentiellement nombre de globules blancs) et la fonction hépatique en raison des possibles effets secondaires. Des médicaments parfois utiles pour soigner les conséquences de l’hyperthyroïdie
- Des bêta-bloquants pour réduire les troubles du rythme cardiaque (tachycardie).
- Des corticoïdes pour les troubles oculaires de la maladie de Basedow.
50% des Basedow guérissent au bout de dix-huit mois. D’autres vont avoir recours à la prise d’iode. L’ablation sera le dernier choix. Il est parfois plus difficile sur le long terme de vivre sans thyroïde.
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