( 31 août, 2023 )

Être grand-parent, une sacrée histoire !

Les magazines, les réseaux sociaux regorgent d’articles sur l’art d’être une bonne grand-mère, comme si c’était indispensable de se fondre dans le moule défini par notre société.
En soi, devenir grand-mère est une étape importante. J’avais cinquante ans lorsque ma première petite-fille est née. Ce fut une expérience merveilleuse partagée entre bonheur et appréhension. car, il faut bien le dire, hormis la naissance de nos propres enfants, il n’y a pas de plus grand bonheur. De nos jours, être grand-parent, c’est souvent un soutien pour les enfants, en particulier durant les vacances.
En dehors du côté que je dirais pratique, je trouve que le rôle d’une grand-mère ( ou d’un grand-père) est primordial. Souvent élevées à l’ancienne, elles sont garantes d’un équilibre et d’une morale, qui se perdent de plus en plus. Elles ont un rôle important concernant les valeurs. Après, il faut remettre ce rôle dans l’air du temps. Les grands-parents, de nos jours, ne sont plus des vieillards, mais des personnes encore jeunes, avec de nombreuses activités, et surtout qui ne vivent pas exclusivement pour leurs petits-enfants.
J’adore mes petits-enfants, mais j’avoue qu’avec mon mari, nous les appelons communément , les « Chic-Ouf », mais qu’est-ce qu’on les aime ces « Chic-Ouf » :) :) :)

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( 30 août, 2023 )

Apprendre à accepter son corps

Il est important d’accepter son corps. Ce n’est pas chose facile pour les femmes avec toutes ces personnes publiques aux seins refaits, aux retouches du visage. Sans parler de notre société, où coachs de santé, nutritionnistes, ont pullulé durant le Covid, prescrivant régimes à gogo et restrictions alimentaires, sans scrupules. Seulement, pour maintenir un physique décent, il faut de la persévérance, du temps, parfois incompatible avec une vie ordinaire.
Peut-être, au lieu de plonger dans cette addiction à la course à la beauté, serait-il bon d’apprendre à s’accepter, à accepter son corps avec ses imperfections.
S’accepter, c’est s’aimer, soi, ce qui est le plus important.
S’aimer comme on est quelque soit l’âge. Accepter de voir son corps se transformer avec les grossesses, puis accepter les rides qui vont se dessiner, les cheveux blancs qui vont apparaître. S’aimer sans rien regretter, ni le temps qui passe, ni les blessures du coeur. S’accepter, c’est vivre mieux et plus longtemps …

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( 29 août, 2023 )

Recherche éditoriale : les pièges

Le manuscrit est terminé, et voilà le jeune auteur, novice, fier de lui, qui se sent prêt à envoyer son bébé, sans se poser plus de questions.
La première erreur est de penser que l’éditeur sera là pour corriger les fautes. Je ne parle pas de coquilles, mais de vraies fautes, en particulier d’accord. Un ouvrage contenant plus de trente fautes sera systématiquement mis de côté dans les dix premières pages, sans parler des personnes qui oublient la ponctuation ou la changent.
La seconde erreur est de foncer sur le premier éditeur qui va répondre. Beaucoup de maisons d’édition ne sont pas gratuites et pourtant s’octroient le label édition. Ce seront les maisons ( comme Panthéon) qui vont demander une somme énorme pour publier, d’autres qui vont vous faire acheter un nombre de livres en précommande, ce qui reste un lourd investissement, d’autres qui vont faire payer chaque étape du livre promettant un contrat à la clé.
La troisième erreur est de ne pas lire son contrat et de le signer immédiatement. Dans un contrat, vous pouvez trouver des clauses « piégeuses » comme celle d’exclusivité qui est une vraie plaie, vous obligeant à ne publier que dans cette édition selon le bon vouloir de l’éditeur. Attention également aux pourcentages, aux clauses en lien avec la mise en vente dans les Fnac, Cultura etc …
La quatrième erreur est de bien se renseigner sur la publicité réelle que fera l’éditeur. Hormis pour les grands écrivains, ne vous attendez pas à voir votre tête sur les bus ou dans le métro.
Cinquième erreur, attention aux sagas. Beaucoup d’éditeurs n’aiment pas cette obligation de signer pour cinq parutions, en particulier pour un nouvel auteur inconnu.

Pour postuler également, c’est comme pour un travail, n’en faites pas trop ! À une époque, j’ai aidé dans l’ombre une éditrice à trier les manuscrits qu’elle recevait, et les lettres qui les accompagnaient étaient parfois à mourir de rire. Beaucoup de superlatifs : «  Je suis extraordinaire. », «  Je suis le meilleur. » n’ont aucune chance de mener à une acceptation éditoriale.

Dans tous les cas, beaucoup écrivent, peu sont élus. Et si vous vous retrouvez dans une édition qui ne correspond pas à ce que vous attendiez, dites vous que rien ne vous oblige à y rester !
La clé pour cette aventure : gardez le moral, car 50% des éditeurs ne répondront jamais à vos envois par mail ou courrier, car une maison d’édition est inondée de manuscrits. Je le redis, une vraie maison d’édition ne publie que peu de livres par an. Donc la sélection est difficile surtout en papier. Rêvez mais rester les pieds sur terre. Souvent seul le comité de lecture lira votre manuscrit tandis que l’éditeur, lui, ne lira que les romans phares de sa maison et laissera le choix aux membres du comité de lecture qui aura des critères précis.

Bonne chance pour vivre cette merveilleuse aventure !

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( 28 août, 2023 )

Lorsque le moral débloque, ne pas oublier la thyroïde…

Dépression, déprime, changement d’humeur sont les maux de notre siècle. Tellement simple d’expédier une personne chez un psy ou de lui prescrire des petits cachets roses lorsqu’elle arrive avec une baisse du moral même si cela s’accompagne de troubles divers comme prise de poids et fatigue. La dépression est à la mode. On a ce qu’il faut : un antidépresseur ou un anxiolytique.Seulement, c’est un peu mettre un pansement sur une plaie sans pour autant la guérir.
Et si on prenait le problème à l’envers. Plutôt que de soigner systématiquement ce changement d’humeur, on cherchait sa cause première souvent liée à un dysfonctionnement thyroïdien, même léger. Notre petite thyroïde souvent méconnue va agir au niveau de l’humeur avec un grand H. Les statistiques montrent que les risques de troubles de l’humeur sont multipliés par 7 avec un dysfonctionnement thyroïdien et pas nécessairement un « gros ».
Alors plutôt que de se droguer d’anxiolytiques, une prise de sang serait de bonne augure.

Une thyroïde qui débloque va interagir avec le moral, créant instabilité émotionnelle : des réactions vives, des changements d’avis, une apathie complète. Comme cette maladie n’est pas reconnue, ce changement de comportement est mal pris par la famille ou les collègues. Résultat, les critiques fusent, le malade se bloque. Rien n’avance.

En hyperthyroïdie, en particulier, le malade peut être extrêmement agressif, prendre la mouche pour un oui ou un non, et ses sautes d’humeur ingérables.
Ce ne sont pas juste des mots. J’ai eu à faire avec des personnes en hyper, que je n’ai plus reconnu, dont les mots furent violents, agressifs, sans raison. Par sécurité, on prend de la distance, même si on sait que c’est leur pathologie qui parle. Tant que le malade, lui, ne prend conscience que sa maladie fait souffrir les autres, il vaut mieux se protéger.

À l’inverse, en hypothyroïdie, on va noter des pertes d’intérêt, une baisse de motivation, une tristesse régulière sans raison précise, une baisse de la libido. Les idées peuvent être confuses, avec un ralentissement de la concentration et de la mémorisation, ce qui augmente l’angoisse et l’anxiété. De nombreux malades voient le spectre « Alzheimer » se pointer à l’horizon. C’est ce que l’on nommait dans le temps, la mélancolie.
Il est important de faire savoir que la thyroïde est l’organe de l’humeur et que même un infime dérèglement va déstabiliser une personne. Peut-être serait-il important que cette glande soit un peu plus connue ainsi que son utilité. Combien d’individus savent vraiment avant d’être malades à quoi elle sert ? Comprendre son fonctionnement va permettre de mieux comprendre les autres.

Ce serait bien car ces problèmes d’humeur sont terribles et difficiles à gérer pour un malade. Il est important d’être pris au sérieux, car non, nous , les malades de la thyroïde, nous ne sommes pas fous, nous ne faisons pas semblant, nous voulons juste être écoutés.

Ensemble pour cette reconnaissance, amis Papillons

 

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( 26 août, 2023 )

La confiance égratignée

L’âge, les expériences, la vie, m’ont poussé à ne plus faire aveuglément confiance. Une confiance égratignée fait mal, très mal. Elle ne se retrouve jamais totalement, mais j’ai appris que ce sont également ces blessures qui nous font avancer et faire un pas de géant. Notre société fait régulièrement face à des coups bas, des violences injustifiées, des confidences bafouées. Nos hommes politiques en sont les rois. On croit en eux, puis ils grignotent notre confiance, et le désappointement prend la place.
La confiance est quelque chose de fragile, qui peut se fissurer au moindre choc.
Il y a six ans, j’écrivais sur ce blog :  « Accueillons les avec joie, et laissons les partir avec le sourire. Certains reviendront un jour, quant aux autres, on les a déjà oubliés. Et il y aura bien sûr ceux que l’on n’oubliera jamais parce que même si la trahison fut une brûlure au fer rouge, ils ont vraiment compté et sont bien difficiles à oublier. »
Aujourd’hui, je serai moins catégorique sur le souvenir que l’on garde, l’avantage du temps est qu’il efface partiellement beaucoup de choses, les souvenirs liés à une confiance égratignée se retrouvant remplacés par de nouvelles relations souvent plus belles.

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( 25 août, 2023 )

À toi que l’alcool a détruit ..

Comme chaque année depuis ton départ, je pense à toi à chacun de tes anniversaires. Tu aurais eu 60 ans cette année ma Popomme. Je te revois avec tes bonnes joues bien roses, toujours souriante, toujours calme. Je ne dis pas que j’ai sauté de joie en apprenant ta naissance. J’étais chez mes grands-parents à Saint Martin, et voilà que mes parents que je n’avais pas vus depuis six semaines me rapportait un super cadeau. Quand ils m’ont fait voir ma petite soeur, il paraît que j’ai grimacé et dit de rapporter le cadeau aux magasins, parce que je préférai un autre. Heureusement, les choses se sont améliorées en grandissant, et je garde de merveilleux souvenirs de nos heures à écouter de la musique sur notre « mange-tout », de nos sketchs lorsque la lumière était éteinte, de nos fous rires …
L’alcool t’a isolée, t’a abîmée, t’a détruite, mais sache de par le firmament que je penserais toujours à toi comme la complice de mon enfance, toi, ma petite soeur, ma frangine…

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( 24 août, 2023 )

Que penser des rentrées anticipées obligatoires pour les enfants en difficulté ?

On en parle beaucoup actuellement, de cette idée du gouvernement de mettre la rentrée pour les élèves en difficultés au 20 août. Cela sent déjà la grève enseignants pointer, et pourtant ! Le fossé se creuse de plus en plus entre les gamins des quartiers difficiles et les autres. Un bon élève, je l’ai toujours dit, s’en sortira toujours. Un élève en décrochage scolaire va se heurter à son échec, et l’impossibilité d’y remédier.
Que l’on ne me parle pas du soutien sur une semaine sur la base du volontariat. C’est du pipeau. D’abord, seuls les élèves qui veulent vraiment bosser, vont s’inscrire. Ensuite, seuls les enseignants ayant besoin d’argent vont accepter de donner ces heures supplémentaires durant une semaine de vacances. À cela va se rajouter la difficulté de faire ce rattrapage aveccinq élèves que l’enseignant ne connaît pas, et de niveau différent pire d’écoles différentes.( du vécu)
Dans les banlieues difficiles, il faut cesser de se voiler la face, les enfants en retard, détestent l’école. Leur laisser le choix revient effectivement à entretenir une illusion.Je n’en ai jamais vu un seul s’inscrire à ces remédiations estivales !
Faire une rentrée anticipée pour tous les élèves ( régulièrement proposé par des ministres) serait une ineptie. Cela ne changerai rien au fossé.
Ce qu’il faudrait ( Je joue l’avocat du Diable), c’est obliger les élèves en décrochage scolaire à reprendre l’école avant les autres en groupes réduits, afin de leur enseigner les règles de base éducatives et comportementales.
Bien évidemment, il faudrait des enseignants référents, qualifiés, appartenant au cycle dans l’école, et non des bénévoles ayant besoin d’argent.
Aider ces élèves à la base, c’est leur donner un espoir, celui d’avoir une chance de s’en sortir un jour. En clair, pour une fois, cette réforme ne serait pas stupide, mais le Mammouth comme disait Sarko a peu de chance d’accepter ce changement.Et j’ai bien peur que le fossé un jour devienne infranchissable.

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( 23 août, 2023 )

L’euphorie du premier roman

Ah cette euphorie, cette sensation unique, ce bonheur d’avoir réalisé un vieux rêve. Je m’en souviens encore même si ce n’est pas si loin, et pourtant … Je me souviens de cette joie en recevant mon premier contrat d’édition, pourtant d’un label bien peu renommé, mais je n’en savais rien à l’époque. Je m’en moquais complètement. C’était une belle époque où nous étions tout un groupe d’auteurs qui croyions en nos rêves. Beaucoup ont quitté la route éditoriale, d’autres ont pris du galon et sont dans éditions plus connues, d’autres encore ont simplement pris « le melon ».
C’est la vie, tout simplement.
Je n’ai jamais retrouvé cette euphorie dans le milieu éditorial depuis. Comment ai-je pu être blasée si vite ? Peut-être simplement parce que, poussée, j’ai choisi d’accepter de signer dans des éditions classiques, et je m’y suis perdue. J’ai perdu l’envie des mots. Je n’écrivais pas pour vendre ou pour la gloire. Je ne gribouillais que pour être lu. Cela me suffisait amplement.
Je n’en veux à personne. Je comprends que les éditeurs souhaitent avant tout, du chiffre. Moi, je ne souhaitais que l’anonymat, que l’on me laisse respirer en paix. Dire non, faire un autre choix, fut compliqué. J’ai tellement eu l’habitude de dire oui pour tout.
Renoncer à proposer mes manuscrits à une édition classique ne fut pas facile. J’ai eu l’impression de me mettre en échec.
Aujourd’hui, cette euphorie, ce frisson, je l’ai ressenti de nouveau lors des expositions de peinture. Simplement parce que ce n’est pas moi qui suis mise en avant mais mes couleurs, mes émotions, et cela change tout.
Cela ne m’empêchera pas d’écrire, et surtout, d’espérer un jour retrouver cette euphorie lors de la sortie d’un futur roman, tout simplement parce que c’était bien.

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( 22 août, 2023 )

Ces gens qui passent …

La vie est un tourbillon de rencontres qui vont avoir une influence sur nos vies. Parfois, certaines personnes nous lâchent la main, pour des raisons qui leur sont propres, sans trop d’explications. Parfois, simplement la vie nous sépare des personnes que l’on aime. Cela fait mal, on souffre. Mais chaque rencontre va laisser une trace, va apporter une leçon de vie. Il ne faut jamais regretter ces gens qui passent, ces sourires que l’on a attrapés, ces discussions échangées. La vie nous fait croiser de multiples routes, et même si les chemins sont tortueux, ils vont toujours nous mener quelque part, là où nous devons aller, là où nous serons en paix.
Les gens qui passent dans nos vies, même si ce fut pour le pire, ne sont pas passés pour rien. À chacun de faire en fait en sorte que ce soit le cas.

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( 21 août, 2023 )

La route du lac

La route du lac de Xavier Massé
Taurnada édition
5/5
Tout d’abord, je tiens à remercier Joël et les éditions Taurnada pour le SP de l’excellent livre se Xavier Massé. J’ai immédiatement, dès les premières lignes accroché à cet ouvrage. L’histoire pourtant, au demeurant, est plutôt classique. Trois jeunes qui disparaissent après une soirée bien arrosée. Seulement, au fil des pages, on découvre que tout n’était pas juste noir ou blanc. Mylène, découverte morte, Benjamin, disparu et Thomas drogué, tout se mélange, même si le lien reste solide.
Je vais éviter de spolier, et terminerai juste par Rémi, un personnage haut en couleur, terriblement attachant qui va réserver bien des surprises.
Le duo enquêteur, Leroy / Rmazzy est succulent, avec une pointe d’humour très appréciée.
J’ai adoré le style du livre avec les flashbacks récurrents, réguliers, nous permettant de tenter de raccrocher les faits entre eux. Même si j’avais entraperçu le coupable possible, je n’avais absolument pas deviné les raisons. Bravo ! Cela ne m’arrive que très rarement.
J’ai vraiment adoré ce livre que je recommande !
Sortie nationale le 6 septembre.

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