À toi que l’alcool a détruit ..
Comme chaque année depuis ton départ, je pense à toi à chacun de tes anniversaires. Tu aurais eu 60 ans cette année ma Popomme. Je te revois avec tes bonnes joues bien roses, toujours souriante, toujours calme. Je ne dis pas que j’ai sauté de joie en apprenant ta naissance. J’étais chez mes grands-parents à Saint Martin, et voilà que mes parents que je n’avais pas vus depuis six semaines me rapportait un super cadeau. Quand ils m’ont fait voir ma petite soeur, il paraît que j’ai grimacé et dit de rapporter le cadeau aux magasins, parce que je préférai un autre. Heureusement, les choses se sont améliorées en grandissant, et je garde de merveilleux souvenirs de nos heures à écouter de la musique sur notre « mange-tout », de nos sketchs lorsque la lumière était éteinte, de nos fous rires …
L’alcool t’a isolée, t’a abîmée, t’a détruite, mais sache de par le firmament que je penserais toujours à toi comme la complice de mon enfance, toi, ma petite soeur, ma frangine…
Je ne sais quoi dire, c’est un bel hommage pour ta petite soeur dont tu as mis la photo. J’ai perdu une copine d’enfance en septembre 2017, pareil, elle buvait mais je ne le savais pas. Je ne l’ai appris que quelques mois avant son décès. La revoir un mois avant son décès, à l’hôpital de Montpellier alors que nous étions toutes les deux originaires de la même ville du nord de la France, m’a permis de comprendre l’état de décrépitude dans lequel elle était. Quand on est enfant, ou adolescent, on est beau et gentil. Et après, on devient adulte, les parents ne sont plus derrière, on tient les rennes de sa vie ou on ne les tient pas. Bon week end. Bises.
Merci pour ton témoignage. L’alcool reste une maladie taboue …