Écrire sans savoir où l’on va …
Lorsque j’écris, les mots glissent sur le papier. Je débute toujours avec un crayon et un carnet, et je remplis, jusqu’à ce que la mine se casse. Je ne sais pas toujours où je vais, je me laisse juste bercer. C’est une sensation magique, un bien-être merveilleux. On me demande souvent si je fais à l’avance des fiches sur les personnages, sur les lieux.
Ce fut le cas lors de mon premier manuscrit, très scolaire au final, que j’écrivais avec des collègues. Maintenant, c’est fini. Je dessine mes personnages dans ma tête, je leur donne vie et seulement après je les couche sur le papier. Quant aux lieux, je choisis ceux qui me parlent. Après l’histoire va prendre son envol, se construire.
Que l’on se rassure, je sais où je vais dans mon nouveau polar, et j’aime ça. Il s’écrit doucement, mais sûrement, lorsque les mots me titillent.
Écrire reste le plus merveilleux acte solitaire que l’on puisse réaliser et il ne faut surtout pas s’en priver.
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