Femmes non entendues, femmes victimes
Incestes, violences conjugales, harcèlements, les femmes, car ce sont majoritairement des femmes ( une sur cinq) sont touchées, ne sont pas entendues. Rien n’est pire que de ne pas être entendues. On a beau crier dans le silence, personne n’entend nos mots.
Les mots c’est le premier pas vers la libération. Malheureusement, ils résonnent trop souvent dans le vide. « Lui », car c’est souvent un homme s’en sortira toujours, retournant la situation comme si c’était « l’autre » qui était mauvaise. Cette violence va se retourner trop souvent contre la femme, de victime, elle sera schématisée en bourreau. La coupable, ce sera « elle ». L’autre cherchera par tous les moyens à la museler pour étayer ses dires. Et il réussira. Souvent plus riche, plus puissant.
Cette violence est paralysante, violente, incompréhensible. Elle détruit l’âme en profondeur. Tel un poison. Elle s’incruste.
Gagner face à ces monstres, ce n’est pas gagner juridiquement, c’est simplement ne plus être touché par eux. Laisser les mots glisser, puis disparaître. Laisser les mots sortir même s’ils ne seront peut-être jamais être entendus. Laisser crier la douleur, tel du sang, laisser sortir définitivement ces souvenirs.
Eh oui!
On a tellement inculqué que l’homme fort doit TOUT supporter sans se plaindre… Pour conserver son image, l’homme maltraité se tait car il aurait honte…
Pardon! c’est trop facile de ne regarder qu’un seul côté.
Oui, les victimes ne sont pas entendues
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