Rougepolar

Je lis de plus en plus souvent ( encore une fois sur les réseaux sociaux), des critiques récurrentes sur ceux qui abusent des dons solidaires. Ces personnes critiquent principalement les personnes d’origine étrangère, comme si cela allait leur enlever le pain de la bouche. Côtoyant la misère lors de mes journées bénévoles, je peux certifier à tous ces imbéciles que la misère est partout et touche notre bonne vieille France. Depuis la flambée des prix, les gens n’ont plus de quoi vivre décemment. J’ai aujourd’hui une pensée pour cette adorable retraitée, d’une gentillesse incroyable, venue prendre son panier repas, toute gênée, m’expliquant que veuve, sans avoir travaillé comme c’était le cas à l’époque, elle se retrouve juste avec un minimum social qui ne lui permet pas de se nourrir. Dois-je vous parler de cette étudiante américaine, toute timide qui n’a pas assez pour payer tous les frais liés à ses études. Elle avait les larmes aux yeux en voyant les bons légumes qui lui furent proposés. Et cet autre, seul avec trois loupiots parce que la maman venait de décéder. ce sdf tellement jeune à la rue parce que ses parents l’ont viré, cette femme pleurant de voir des pommes de terre ! Et la liste est longue.
Un autre monde où le sourire est leur plus beau cadeau, avec le panier bien sûr.
Et pour les langues de vipères qui crient à l’assistanat, qu’ils sachent que la misère sociale touchent de bons français, comme ils disent, qu’elle est partout, qu’elle s’incruste en profondeur, et qu’effectivement, trop souvent, ceux qui sont bien au chaud dans leur petit confort, ne peuvent la comprendre.
Pourtant elle est …