( 28 septembre, 2023 )

Un bon livre mes amis

Une bonne raison de mourir d’Arthur Caché
Taurnada édition

5/5

Une fois encore je remercie Joël de Taurnada édition pour ce SP que j’ai lu d’une traite.
J’ai totalement adhéré aux personnages en particulier la sympathie et atypique Beryl Schaeffer ainsi que toute son équipe. L’histoire fait penser à un film de James Bond où s’entrechoquent la jeune lieutenante, ses coéquipiers Rudy Ferrey et Ara, et des individus peu recommandables. Là-dessus, nous allons nous immerger dans une histoire où une riche compagnie pétrolière n’est peut-être pas aussi catholique qu’elle y parait.
Et pour ajouter un petit peu de pigments, on assiste à une brochette de cadavres qui va donner à Béryl, du fil à retordre. En prime, une très agréable visite au travers de la Turquie, de ses moquées et rue bondée de marchands déambulants. Les descriptions sont tellement précises que l’on s’y croirait. J’ai frôlé le coup de coeur.
Un très bon livre à découvrir prochainement.
Sortie nationale le 6 octobre

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( 28 septembre, 2023 )

Cette difficulté à lâcher …

L’approche de l’hiver fait peur. Certains ne veulent pas lâcher. Certaines retournent même inconsciemment vivre là où elles espèrent retrouver les moments vécus.
Personnellement quand je dis stop, c’est sans retour en arrière. Peut-être est-ce pour cette raison que j’avance.
En tous les cas, cela m’a inspiré mon article du jour … Avocat du Diable ou pas

« Serait-ce la pandémie, la guerre en Ukraine ? Les statistiques montrent que ces épreuves ont augmenté le nombre de personnes qui n’arrivent pas à lâcher une relation. Serait-ce la peur de rester seul ou la peur simplement de s’être trompé et d’avoir aimé « pour rien. »
Je suis affligée par le nombre de relations qui « aiment » sans retour, qui s’enlisent dans cet amour, jusqu’à s’y perdre. Certaines de mes amies se souviennent de Valériane, cette amie extraordinaire qui a aimé jusqu’à en mourir. Je n’aimerais pas que cela arrive à une autre amie. S’accrocher à ces amours impossibles s’avère destructeur sur la durée.
Il est très important de bien prendre conscience qu’un amour n’est pas partagé. L’homme est marié, ne veut pas quitter sa femme. Alors pourquoi espérer ? Il faut alors accepter de faire le deuil de cet amour, car même s’il n’existe que dans la tête, il existe au moins pour une personne. Ensuite, il faut, même si c’est douloureux, accepter de prendre de la distance avec cette personne. Dernièrement, une amie, sous cette emprise amoureuse, me disait qu’elle ne pouvait pas « oublier », simplement parce qu’elle travaillait avec.
C’est là l’importance d’une prise de conscience indispensable. Pourquoi continuer à aimer quelqu’un platoniquement ? Qu’est-ce que cela apporte cette souffrance ? Et surtout se demander si on aime vraiment la personne ou si on aime ce qu’elle représente pour soi.
Surtout avancer sans se retourner ! La vie est bien trop courte pour aimer sans retour. »

Conseil : REGARDEZ L’HORIZON … IL VOUS GUIDERA …

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( 27 septembre, 2023 )

Femmes non entendues, femmes victimes

Incestes, violences conjugales, harcèlements, les femmes, car ce sont majoritairement des femmes ( une sur cinq) sont touchées, ne sont pas entendues. Rien n’est pire que de ne pas être entendues. On a beau crier dans le silence, personne n’entend nos mots.
Les mots c’est le premier pas vers la libération. Malheureusement, ils résonnent trop souvent dans le vide. « Lui », car c’est souvent un homme s’en sortira toujours, retournant la situation comme si c’était « l’autre » qui était mauvaise. Cette violence va se retourner trop souvent contre la femme, de victime, elle sera schématisée en bourreau. La coupable, ce sera « elle ». L’autre cherchera par tous les moyens à la museler pour étayer ses dires. Et il réussira. Souvent plus riche, plus puissant.

Cette violence est paralysante, violente, incompréhensible. Elle détruit l’âme en profondeur. Tel un poison. Elle s’incruste.

Gagner face à ces monstres, ce n’est pas gagner juridiquement, c’est simplement ne plus être touché par eux. Laisser les mots glisser, puis disparaître. Laisser les mots sortir même s’ils ne seront peut-être jamais être entendus. Laisser crier la douleur, tel du sang, laisser sortir définitivement ces souvenirs.

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( 26 septembre, 2023 )

S’occuper un malade atteint de la maladie à corps de Lewy

Vivre avec une personne malade est compliqué. La maladie à Corps de Lewy est terrible pour le malade, et encore plus difficile pour l’aidant. C’est une maladie peu connue, souvent apparentée à Alzeihmer et pourtant, on voit de plus en plus de malades diagnostiqués. Les premiers symptômes sont souvent liés à la perte de capacité cognitive, une impossibilité à réaliser des tâches simultanément, des troubles de l’attention, des changements d’humeur. Trop souvent, ces symptômes se confondent avec des dysfonctionnements thyroïdiens où le malade présente également des troubles de concentration. À ce moment-là, le malade atteint de mcl, va voir apparaître ce que je nomme les vrais symptômes, les hallucinations.
Personnellement, je n’étais pas préparée à cela. J’ai toujours cru que seuls les schizophrènes avaient des hallucinations, alors quel choc lorsque ma petite maman a commencé ses délires. Ces animaux qu’elle ne cessait de caresser, ces personnes qu’elle rencontrait alors qu’ils habitaient à des kilomètres. Je ne me suis inquiétée que lorsque mon fils est revenu un jour paniqué en voyant du haut de ses onze ans sa grand-mère discuter durant tout le repas avec le vide et caresser un chien noir.
S’occuper un malade de la mcl demande beaucoup d’énergie, de patience. Combien de fois je me suis retrouvée à tout laisser tomber sur un appel terriblement angoissant de ma mère, appel oublié à mon arrivée. Combien de fois j’ai retrouvé mes courses à la poubelle car subitement elle n’aimait plus ses mets favoris. Dois-je également parler de cette peur que l’aidant a de mal faire ou de ne pas dire les mots qu’il faut ?
Aujourd’hui, il semble que les malades et leur famille soient mieux entourés, suivis par un psychologue, mais en 2011, j’ai plongé dans une marmite inconnue où rien ne me fut expliqué. Même mon médecin traitant pataugeait, n’arrivant pas à faire la différence entre Alzeihmer et Corps de Lewy.
Notre société moderne est vraiment très en retard face à l’aide des aidants, autant au niveau émotionnel qu’au niveau administratif. J’ai appris récemment que j’aurais pu faire valoir des trimestres pour ma retraite. Trop tard. L’aidant se trouve face à un mur et s’il a une vie de famille importante, cela s’avère un vrai parcours du combattant.

J’espère qu’un jour, l’explication des médecins face à cette maladie ainsi que l’aide aux aidants changent. On peut rêver, non ?

N’hésitez pas à continuer à faire connaître ce petit recueil destiné aux aidants et courage à tous.

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( 25 septembre, 2023 )

Dysfonctionnements thyroïdiens à vie ?

Que l’on se rassure, tous les dysfonctionnements thyroïdiens ne sont pas à vie ! Heureusement ! Un dysfonctionnement lié à une suite de couche, à un traitement anticancéreux, se soigne fort bien. Un cancer de la thyroïde se soigne également bien, mais avec un traitement à vie, ce qui est loin d’être le Paradis. Basedow, dans la majorité des cas, s’améliore au bout de deux ans, mais pas toujours.
Hashimoto, par contre, est à vie .
Hashimoto est une maladie auto-immune à vie. On n’en connait pas les causes même si différents courants de pensées proposent des avis différents.
Le problème de la maladie de Hashimoto est qu’il s’agit d’une maladie auto-immune. Ce qui signifie que notre propre corps va se rebeller contre notre pauvre petite thyroïde en envoyant ses propres anticorps attaquer. Avec le temps, on peut voir apparaître d’autres maladies auto-immunes comme le diabète, le lupus, la maladie de Addison, et la liste est longue.

Tout comme pour beaucoup de dérèglements thyroïdiens, on ne peut pas se prémunir contre Hashimoto. C’est le drame. On ne peut que subir. L’important est surtout que cette maladie soit détectée avant qu’une autre se déclenche. On ne peut pas stopper l’augmentation des anticorps. Le corps, lui, va réagir à la moindre variation : changement de temps, de saison, stress. La « mise en route » des anticorps est comme un moyen de défense. C’est pour cette raison que de nombreux malades voient votre taux de tsh changer en cas de syndrome grippal par exemple. Le corps va lutter contre « un virus » et en même temps aller grignoter un morceau de la glande.

La maladie d’Hashimoto est une maladie à vie. De nombreuses personnes voyant leur taux d’anticorps baisser, crient victoire et s’imaginent être guéries. Il faut savoir que malheureusement les anticorps peuvent se mettre en sourdine, et réapparaître avec violence au moment où on s’y attend le moins. Des années plus tard. Ce fut le cas pour un bon nombre de malades lors de la pandémie.

Comment bien vivre avec une maladie à vie ?
Essayer le plus possible de vivre sans stress, car c’est une pathologie qui déteste le stress.
 Les dysfonctionnements thyroïdiens doivent s’apprivoiser, parce que la prise de poids, la fatigue, c’est lourd à gérer au quotidien surtout quand on doit porter cette maladie toute une vie.
La maladie d’Hashimoto est une maladie qu’il faut apprivoiser, et ce ne sera possible qu’avec le temps.
Ce sera également le cas pour les autres pathologies thyroïdiennes. Dans tous les cas, il faut apprendre à écouter son corps, à s’écouter et à s’aimer.

 En tous les cas, bon courage les Papillons

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( 22 septembre, 2023 )

Respire

Très intéressant ce petit téléfilm Respire réalisé en 2023 par Jérôme Cornuau, librement inspirée de l’histoire vraie de la chanteuse marseillaise Tessæ, adaptée de son livre « Frôler les murs ». Magnifique témoignage sur le harcèlement scolaire sur les réseaux sociaux.
Parce que le harcèlement scolaire, on en parle. Peut-être même trop, à tel point que les victimes finissent par avoir honte d’être des victimes. Ce téléfilm m’a vraiment remué les tripes, parce que je connais beaucoup trop de victimes qui comme la petite Tessae ont peur. Et puis, on le sait, la justice ne suit pas. Personne ne croit la victime. S’il n’y a pas de coups, la plainte est classée. Le monde est ainsi. Et si l’autre, le harceleur a un nom ou du fric, il gagnera quoiqu’il advienne.
Le harcèlement a toujours existé, de tout temps, toute époque, mais il s’est renforcé avec les réseaux sociaux et Internet où tout le monde peut se cacher derrière un profil.
Le harcèlement psychologique n’existe pas que chez les jeunes. Toute personne un peu vulnérable peut être touchée. Et il ne faut surtout pas croire que c’est plus facile pour un adulte. Le sentiment de peur face à ces harceleurs, d’angoisse, est immense et surtout sans retour. Et surtout ce n’est pas parce que l’on en rit ( c’est souvent « jaune »), que l’on fuit ( on se protège), que l’on ne souffre pas, car on souffre et cette souffrance ne s’efface jamais définitivement.
Alors oui, respire ! Ne cesse jamais de respirer, sinon ils auront gagné !
Et peut-être qu’il est temps d’être plus vigilant face à cet Internet qui va finir par détruire l’Humanité, outil diabolique aux mains de personnes nocives et perverses.

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( 21 septembre, 2023 )

Écrire sans savoir où l’on va …

Lorsque j’écris, les mots glissent sur le papier. Je débute toujours avec un crayon et un carnet, et je remplis, jusqu’à ce que la mine se casse. Je ne sais pas toujours où je vais, je me laisse juste bercer. C’est une sensation magique, un bien-être merveilleux. On me demande souvent si je fais à l’avance des fiches sur les personnages, sur les lieux.
Ce fut le cas lors de mon premier manuscrit, très scolaire au final, que j’écrivais avec des collègues. Maintenant, c’est fini. Je dessine mes personnages dans ma tête, je leur donne vie et seulement après je les couche sur le papier. Quant aux lieux, je choisis ceux qui me parlent. Après l’histoire va prendre son envol, se construire.
Que l’on se rassure, je sais où je vais dans mon nouveau polar, et j’aime ça. Il s’écrit doucement, mais sûrement, lorsque les mots me titillent.
Écrire reste le plus merveilleux acte solitaire que l’on puisse réaliser et il ne faut surtout pas s’en priver.

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( 20 septembre, 2023 )

Rentrée difficile pour les élèves

Malgré les nombreuses promesses ministérielles, de nombreuses classes sans enseignants, de nombreux postes d’aesh non pourvus, beaucoup de réunions inutiles pour les professionnels. Je suis de plus en plus sidérée par les retours que l’on peut lire, jeunes enseignants déjà au bord du suicide au bout de trois semaines, et surtout cette violence parentale ! Et vu que maintenant, sur les sites des écoles, les parents peuvent donner leur avis, cela devient complètement dingue. Comment des enseignants peuvent-ils enseigner sereinement en sachant qu’au moindre faux pas, ils vont être jugés, condamnés pour le moindre mot interprété de travers. Rentrée difficile au vu du peu d’enseignants motivés pour reprendre le flambeau. Rentrée difficile pour les élèves qui voient chaque année les programmes changer, pour ceux en phase de passer le bac avec encore une nouvelle réforme, de nouvelles dates.
Heureusement, les enfants sont adaptables et malgré toutes ces embûches, je pense qu’ils s’en sortiront. N’empêche que c’est une rentrée bien difficile.

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( 19 septembre, 2023 )

Ghooster … à la mode !

Depuis quelques temps, je vais de decouverte en déception, concernant en particulier mes dites relations qui ont la quarantaine. Une mode ?
Et bien, c’est plus que cela …

« Récemment, j’ai découvert ce mot très à la mode, ghooster, mais pas qu’un mot, un art de vivre.
Les gens d’aujourd’hui goostent pour un oui ou pour un non. Ceux de mon époque vont certainement comme moi sourire. En deux mots, cela signifie que lorsque quelqu’un n’est plus dans les petits souliers, on l’ignore , mais, il ne va pas le savoir !
C’est la copine que vous ignorez sur les réseaux sociaux, celle que vous avez sur Whatssap, mais à qui vous ne répondez pas.
L’avantage ? D’après une relation, celui de garder ainsi un mec sous le coude, lui laissant croire que vous vous intéressez toujours à lui alors que vous batifolez dans d’autres bras ou bien pouvoir presser votre contact comme un citron en demandant son aide sans rien offrir en retour juste critiques et dédain derrière son dos.
Une façon un peu sadique de mettre une personne à distance sans qu’elle le sache. Limite pervers en revenant de temps en temps pour ne perdre aucun avantage !

Vous savez que je suis quelqu’un de clash, de franc, et ce genre de comportement me déplaît profondément. Personnellement, quand je ne suis plus en phase, je bloque que ce soit le profil, le numéro, ou le mail. Mais ghooster, je trouve cela vraiment malsain ! Je déteste les profiteurs et les menteurs. ( homme ou femme)
Mais ce doit être lié à mon grand âge diraient ces fantômes … Je ne dois plus être dans dans la « wave ». Et entre nous, j’en suis fière ! »

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( 18 septembre, 2023 )

Recrudescence des symptômes d’hypothyroïdies après l’été

Statistiquement, il semblerait, je dis bien à prendre sous réserve, qu’il y ait beaucoup plus de symptômes gênants après l’été. Est-ce dû au changement de vie durant les vacances ? À la météo ?
Les grosses chaleurs sont difficiles pour un malade de la thyroïde qui va voir ses pieds gonfler, ses doigts également devenir parfois tout blancs et gonflés, sa respiration devenir difficile. Inutile d’aller consulter, vous ne serez pas prises au sérieux et on vous rétorquera que cela arrive à des millions de personnes, que c’est lié à la déshydratation du corps. Peut-être, seulement avec une thyroïde défaillante ou sans thyroïde, le corps ne se régule plus, et ça combien de médecins vous le disent ? Combien expliquent que votre visage peut gonfler, voire se boursoufler par moment, que les poches sous les yeux en cas de grosses chaleurs vont paraître gonfler ?
Et cette callosité au niveau des pieds, en particulier les talons, vous connaissez ? Tout le monde l’a … Et bien non, et surtout c’est fréquemment un signe d’hypothyroïdies, surtout si les talons se fendillent.
Parlons également des cheveux qui vont se dessécher, se casser. Même le masque le plus cher ne sera d’aucune efficacité, tout comme pour la peau qui va devenir de plus en plus sèche.
Non, il faut cesser de croire que l’hypothyroïdie est un cadeau !
Je me souviens encore de l’été juste avant le diagnostic. J’ai vécu un enfer. Je n’arrivais plus à me déplacer, grossissant sans rien manger, épuisée, livide sous un bronzage plutôt orangé. Je me suis vu paniquer lorsque j’ai dû renoncer à la mer à un tournoi de tennis que je pratiquais depuis de nombreuses années, incapable de soulever la raquette tellement mes muscles étaient douloureux. Je suis allée consulter un médecin sur mon lieu de vacances qui m’a simplement donné des vitamines. À mourir de rire, dirais-je aujourd’hui !
Heureusement, quelques semaines après, mon médecin a pris mes symptômes au sérieux et je fus diagnostiquée. C’était il y a dix ans, déjà.
Depuis, je vis des étés différents selon mon dosage, selon le lieu où je pars en vacances. La mer a tendance à m’activer ma thyroïde le temps des vacances, puis une quinzaine de jours après, je dois faire face à une fatigue très importante. Je m’y suis accoutumée, mais pas simple à expliquer à mes petits-enfants que je garde une partie de l’été.

Et vous, les papillons, comment avez-vous vécu votre été ? Et comment vous vivez ce retour à la dite normale ?

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