( 12 août, 2023 )

Rire est tellement important

Rire, rire, c’est tellement important de rire, et pourtant les statistiques montrent que les français rient de moins en moins. Il est vrai que la vie n’est pas franchement drôle depuis le Covid, même au cinéma, les films humoristiques se font de plus en plus rares. J’ai même lu dernièrement qu’il existait des stages de rire, tellement les gens ont besoin de réapprendre à lire.
Lorsque mon fils était en chimiothérapie, les clowns du rire venaient régulièrement à l’hôpital. J’ai toujours été admirative de constater à quel point, les yeux de ces petits bouts de chou brillaient lorsqu’ils passaient. J’entends encore les éclats de rire venant des chambres.
Rire est primordial pour la santé, il offre la possibilité d’évacuer le stress. Lorsque l’on rit, on sécrète des endorphines, des hormones qui réduisent la production d’adrénaline générée par le stress. Le rire nous permet de détendre nos muscles et d’oxygéner notre cerveau et notre coeur.
Alors ? Et si nous réinventions le rire afin d’illuminer notre société ?

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( 11 août, 2023 )

Livres trop chers, numériques hors de prix

Régulièrement, je me heurte à des collègues auteurs qui vendent leur roman numérique à un prix trop cher. J’ai donc eu envie de jouer l’avocat du Diable aujourd’hui, peut-être pour faire un peu réagir. Certes, les derniers Musso ou Bussi se vendent en numérique à presque 14 euros. Certes, ils sont connus et ont beaucoup de lecteurs. Seulement, 90% des lecteurs n’achèteront jamais ces livres à cause du prix. Pourquoi ? Simplement, parce que le livre se prête, le livre se donne, et surtout le livre se télécharge. Ce n’est pas bien, diront certains, mais bon, 14 euros un livre numérique, c’est abusé !
Je joue l’avocat du Diable, même si une part de vérité transpire de ces lignes.
C’est bien pour cette raison, que personnellement, je me refuse à acheter un epub à un prix supérieur à 2,99€. Il m’est arrivé de faire une exception que j’ai toujours regrettée. Un livre plus cher doit être de meilleure qualité, plus travaillé, et c’est rarement le cas.
Voulant à tout prix se faire des bénéfices, les autoédités gonflent les prix, et finissent par se planter.
Bien vivre son parcours d’autoédités, c’est mettre de la distance avec la vraie question du prix d’un livre, tout comme être lecteur, c’est réfléchi au choix d’un livre et à son prix :)
Car avouons-le, le choix est tellement grand sur le marché littéraire, qu’il est temps d’éviter de penser que son roman va se vendre à des milliers d’exemplaires. La réalité est bien plus compliquée.

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( 10 août, 2023 )

Ah ces raccourcis !

Qu’ils sont fatigants, ces raccourcis, sur les réseaux sociaux en particulier face de bouc, ces personnes aigries, qui balancent au gré de leurs frustrations des vérités qui n’en sont pas. Les dernières lus : «  Les enseignants sont surpayés et se permettent de râler. », «  les prisons françaises sont luxueuses avec la télévision dans toutes les chambres, » « Les allocations ne sont que pour les étrangers. » Et j’en passe !
France stupide qui ne se donne pas le temps de réfléchir ou de se renseigner !
Je prendrai juste le second exemple qui m’a beaucoup amusée. Prisons luxueuses en France. Mais les gens se croient dans des séries TV ? Ayant fait un projet il y a une douzaine d’années sur le thème de la Justice, nous avons reçu des responsables de prison et j’ai pu également visiter une prison parisienne. Ouille ! Ça pince ! Alors non, « les chambres » qui se nomment cellules ne sont pas luxueuses, elles n’ont certainement pas la télé, les prisonniers sont entassés ( pour une cellule de quatre, ils sont à six actuellement). Les locaux sont sales, humides, les toilettes malodorantes. Bref, la liste est longue. J’attends ces aigris rétorquer qu’ils l’ont bien mérités. À cela, je répondrai juste que même avant un procès, certains ont passé des mois dans ces prisons insalubres, que le bénéfice du doute est de mise, et qu’un être humain n’est pas un animal.
Tout ça pour dire, il faut que stoppe ces raccourcis qui font beaucoup de mal à notre Humanité.

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( 9 août, 2023 )

Quand les pensées tournent en boucle

Qui n’a pas un jour dû faire face à des pensées qui tournent en boucle, qui semblent ne pas vouliez s’envoler, à tel point que l’on arrive à penser exclusivement à cela. Ces pensées tournent et retournent jusqu’à plonger la personne dans le désespoir. On appelle cela la rumination mentale. Ces pensées ne sont ni positives ni constructives. Elles ont même un pouvoir destructeur. Face à ces pensées, on se sent vite nul, impuissant, coupable. Ces pensées peuvent augmenter l’angoisse personnelle. Pour s’en sortir, une seule et unique solution, lâcher prise, laisser ses problèmes au placard.
Comment faire ? Déjà, éviter de laisser ces pensées nocives s’installer, et si elles pointent tout de même leur nez, foncer marcher, faire du sport ou réaliser une activité qui permettra de ne plus penser. Si ces pensées qui tournent en doute sont liées à un doute, une suspicion, aller simplement discuter, creuser.
En résumé, la vie est bien trop courte pour laisser les pensées tourner en boucle.

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( 8 août, 2023 )

Un antidote à la douleur

La souffrance, physique ou morale, n’épargne personne, et chacun possède son antidote à la douleur, un peu comme un doudou. Bien sûr, la facilité est de se gaver de petites pilules roses, souvent juste un pansement, en particulier pour la douleur physique. Mais pour la douleur psychologique, on sait tous que ces cachets font souvent office de placebo.
La difficulté de s’en sortir à notre époque est que nous avons majoritairement une vie protégée, même si on n’est pas riche. Grâce à la sécurité sociale, on peut obtenir un arrêt de travail longue durée, mais également un passeport pour la solitude et l’ennui.
Le meilleur antidote à la douleur est de changer sa manière de penser, de voir la vie autrement, dans sa globalité et non dans le miroir que nous renvoie le miroir des réseaux sociaux. Apprendre à ne pas rester centré sur le passé où trop fréquemment nous brassons des énergies négatives, apprendre à ne pas nous projeter sans cesse vers un futur que souvent l’homme va peindre en noir, savourer essentiellement le présent, chaque instant. Voir les choses et le monde tels qu’ils sont, et non au travers d’un écran de télévision. Se reconnecter à la nature, et atteindre la paix.
C’est un des meilleurs antidotes à la douleur, je vous le garantis.

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( 7 août, 2023 )

L’importance des souvenirs

Les souvenirs sont un pont entre le passé et le présent. Ils existent. C’est un fait, mais en aucun cas, ils ne doivent devenir omniprésent dans le présent. Un souvenir surtout s’il est empli de douleurs, va impacter négativement le présent. Il ne sert à rien de revenir sur le passé, sur ce qui fut, et même si certaines cicatrices saignent encore, il faut les laisser disparaître peu à peu. S’accrocher à la douleur des souvenirs revient à les faire revivre inlassablement. Beaucoup de nos ancêtres conservaient leurs souvenirs ( photos, bijoux, lettres ) dans des petits coffrets. De nos jours, tout est conservé sur les téléphones, et un seul clic suffit pour que le flot des souvenirs reviennent en force. Difficile d’avancer également lorsque le profil des ex amoureux ou des ex petites amies ne cesse d’apparaître dans le fil d’actualité.
Peut-être serait-il temps pour chaque personne d’oublier ce fichu téléphone, de faire comme nos ancêtres, de ranger les souvenirs dans une boîte ?

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( 6 août, 2023 )

Nutritionnistes, coachs de bien-être

La mode est aux nutritionnistes, aux coachs de bien-être, tout comme elle fut aux psychologues en tous genres il y a quelques années. La pandémie a fait jaillir de nombreuses vocations, toutes fort lucratives, il est vrai. Fréquentant un club de sport, j’en croise des « addictes » à ces naturopathes ou conseillères, des femmes devenues en quelques mois tellement narcissiques, centrées sur leur corps qu’elles font fuir tout le monde. L’important est qu’elles soient bien dans leur peau, allez-vous me dire. Et bien, pas du tout justement. Accepter son corps n’est pas si facile, et cela devient encore pire lorsque l’on vous met la tête sous l’eau. Car que font ces coachs de bien-être hormis pointer du doigt ce que tout le monde sait déjà, à savoir : trop de graisse, c’est mauvais, alors pas de BBQ cette année, trop de sucre, c’est très très mauvais, alors fini les petits gâteaux ou les glaces, pas d’apéritifs, très mauvais les pistaches et les cacahuètes, résultat, plus de vie sociale.
Je croise de plus en plus de personnes agressives, aigries, voire dépressives alors que leur coach, quelque soit le nom qu’il se donne, devrait apporter bonheur et sérénité.
Attention, je ne dis pas de ne pas demander conseils à un nutritionniste, par exemple, je dis de ne pas devenir esclave de son propre corps. Et surtout, de bien choisir son spécialiste, car il ne faut pas se leurrer, de nombreuses formations nutritionnistes ou naturopathes ont émergé durant le Covid, et on ne s’improvise pas soignant !
Alors restez prudents, et évitez de prendre le sujet à l’envers. D’abord, apprenez à vous aimer, à être en harmonie avec les autres, puis pensez à vos kilos et votre alimentation, sinon vous vous heurterez à un mur.

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( 5 août, 2023 )

Les violences invisibles

Sujet récurrent, mais pas que … on ne le voit encore fréquemment, les violences invisibles ne sont pas prises au sérieux aussi bien par les proches, la hiérarchie, que par les officiers de police, même la justice. Si vous n’avez pas de traces visibles sur votre corps, vous aurez bien du mal à ce que l’on vous croit ! Le petit sourire narquois de nombreux policiers en est la preuve. Ils ne diront rien, mais leur dédain se ressent à des kilomètres.
Les violences psychologiques sont un vrai fléau, avec une véritable hausse à l’époque d’internet et des réseaux sociaux. Beaucoup en usent et en abusent, tenant entre leur main un véritable pouvoir jouissif. Comment une femme, car ce sont majoritairement les femmes les victimes, va-t-elle pouvoir prouver qu’elle est sous emprise ? Que son compagnon ou son ami se sert de sa fragilité ? Comment prouver l’impact des mots, de ces mots qui dénigrent, qui tuent, qui font mal ?
Même si elles sont invisibles, ces violences sont à prendre en compte, car parfois pires que les coups.

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( 4 août, 2023 )

Rendre services à ses limites

Si on a un peu d’empathie, spontanément on va rendre service, tendre la main aux autres. Ce qui nous fait souvent accepter des situations inconfortables ou simplement des contrats moraux avec des personnes qui n’en valent pas la peine. Personnellement, j’ai rendu beaucoup de services dans ma vie, aussi bien quand je travaillais donnant des cours de rattrapage gracieusement qu’à la retraite en aidant de nombreuses personnes bénévolement, dans l’ombre. Seulement aider à notre époque, c’est faire face à des personnes qui ne sont jamais contentes ! Rien n’est jamais parfait.
De nombreux contacts me parlent de coups de main apportés dans la réalisation d’un livre ou dans la création de la couverture. C’est un travail titanesque, et il serait bon de
devaient prendre conscience du travail immense mis en place. Je l’ai personnellement vécu et ne renouvèlerai pas cette expérience qui m’a ouvert les yeux sur ce que sont vraiment ces gens à l’intérieur, des narcissiques, des manipulateurs, des égoïstes. Il faut au final se méfier de ce qu’ils laissent paraître « avant ».
Savoir se protéger des autres, c’est savoir dire stop.
Rendons service à ceux qui le méritent, mais fuyons les exigeants, ceux qui veulent toujours plus, ceux qui veulent juste la lumière.

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( 3 août, 2023 )

Alternance, le parcours du combattant

Je suis une convaincue des formations en alternance, bien plus adaptées à l’embauche future que des études sans fin en faculté ! Preuve en est, si on arrêtait cette course aux diplômes, et si on revenait aux sources, on aurait de bien meilleurs professionnels. Je pense, entre autre, aux enseignants qui sont de moins en moins compétents malgré un diplôme universitaire bac plus cinq. Je pense aux professions médicales de moins en moins empathiques à force d’être le nez dans le guidon sans contact avec la réalité.
Apprendre, c’est découvrir. Se former, c’est apprendre.
Seulement voilà, beaucoup de personnes baissent le bras, parce que trouver une alternance est un vrai parcours du combattant, et je sais de quoi je parle. D’un côté, surtout pour les grandes écoles commerciales ou d’ingénieurs, après un bac plus deux, il faut passer les concours ( tous payants … ) et ensuite, il faut trouver l’entreprise. Là on se heurte à un mur.
J’en parle par expérience pour mon gamin, excellent élève qui a galéré comme ce n’est pas possible pour trouver le Saint Graal. Si j’écris cet article, c’est pour dire de ne surtout pas se décourager ! Nous avons commencé à prospecter dès janvier par mail ou courrier postal. Erreur de débutant. À ne pas faire. Aucun mail ou lettre ne sont lus …
Fignoler le CV et la lettre de motivation, en particulier cette dernière.
Créer un profil Linkedlin afin de générer du lien.
Ensuite postuler à des offres sur Indeed etc …
Malheureusement, tout cela n’aboutit souvent à rien tant que les concours ne sont pas passés. L’entreprise a besoin du nom d’une école.
Que faire ? Je vais vous donner mon astuce. Utiliser les groupes de ville Facebook. Poser une demande de relations et là, votre monde va s’ouvrir. Vous rencontrerez des personnes bienveillantes, gentilles et le petit coup de pouce nécessaire pour entrer dans une entreprise réputée.
Cela reste un parcours du combattant, compliqué, des marches à escalader, et des mains à attraper. Mais cela en vaut la peine, car l’alternance, je le redis, est gage de compétences. Peut-être simplement serait-il bon de simplifier les démarches administratives qui peuvent s’avérer lourdes lorsque les étudiants ne sont pas épaulés.

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