( 23 mai, 2023 )

Premier livre, premier pas

Depuis bientôt dix ans, j’ai un nombre très important de livres à mon actif, je ne compte plus, autour de la quinzaine. C’est un bilan honorable pour une petite plume. Il n’en demeure pas moins que je reste attachée à mon premier « bébé ». L’expérience de ce premier livre reste unique, un jeu d’écriture avec des collègues, un véritable amusement durant des pauses salvatrices, une histoire impossible, puis une première publication qui a sacrément bien marché ( je n’en reviens toujours pas), une seconde dans une maison d’édition plus « connue » qui a finalement stoppé sa branche roman policier, où le succès fut moindre. Comme me dit régulièrement un proche : jamais deux sans trois ! Je ne pouvais laisser ce manuscrit dans un placard, cela aurait été trop triste. Je n’ai plus non plus l’ambition de le mettre en avant, il a fait son temps ! Tellement de personnes l’ont lu ! Le comble, je l’ai trouvé l’an dernier sur un site de téléchargement pas très catholique téléchargé à plus de 8500 exemplaires, alors que j’ai constaté que la moyenne n’était que de 300 pour les autres petits auteurs.
Alors la question qui se pose, le faire revivre ou mourir ?
Je vais être honnête, le réécrire est compliqué, à cause de cette notion «  à quatre mains » où je vais devoir faire abstraction de ce qui n’est pas ma plume. Et puis, replonger dedans n’est pas aussi simple que je le pensais, un peu comme si je me coltinais de nouveau un de mes enfants en couches-culottes. Mais cela avance, doucement, sur la pointe des pieds. Vais-je reprendre l’intégralité de la série « couleur » ? Je ne sais pas. L’avenir le dira. Vivre uniquement l’instant présent est ma devise.
Rouge était important, est important, certainement parce qu’un premier livre marque le tempo et ne doit pas mourir totalement.
En tous les cas, faute d’avancer dans l’écriture, je me suis amusée sur le site Canvas à faire une nouvelle couverture. Autant je déteste l’informatique, autant créer une couverture s’apparente au dessin et m’amuse. Je ne sais pas si elle va vous plaire. Une chose est sûre, que de couvertures furent publiées pour un même livre !

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( 22 mai, 2023 )

Vivre avec une maladie invisible

Rien n’est plus difficile que de vivre avec une maladie invisible, parce que ce qui ne se voit pas n’est pas compris. Et malheureusement, cela touche également le corps médical. Vous vous cassez une gambette, on va immédiatement voir votre plâtre et vous plaindre, mais si vous avez une dépression ou une maladie auto-immune, vous ne présenterez aucun signe extérieur. Seulement la fatigue, elle, sera bien présente ! Bien réelle. Pourtant, cela ne va pas empêcher ces autres de dénigrer, critiquer, juger. « Ils ne savent pas », allez-vous me dire. Comme si un médecin ne savait pas ! Comme si un membre de la famille à qui vous ne cessez d’en parler ne le sait pas. Comme si votre collègue qui partage quotidiennement votre travail ne le sait pas. Ils savent, mais ils oublient. Ils savent ou ils préfèrent ne pas s’y attarder. Ils savent et cela les dérange. Parce que c’est plus facile de pointer du doigt vos failles que de se remettre en question et faire preuve d’empathie. Notre société en est dénuée. Notre société est égoïste. Notre société ne pense qu’à elle. Comment voulez-vous qu’avec votre maladie invisible on s’arrête sur vous ? Pour eux, vous allez bien avec vos joues rouges, votre embonpoint, votre sourire crispé. Vous vous sentez coupable d’avoir une maladie invisible, coupable d’être parfois si lente, coupable d’être malade
Vivre avec une maladie invisible est une réalité qu’il ne faut plus occulter. Des milliers de personnes souffrent chaque jour de l’attitude des autres, souffrances aussi lourdes que la maladie elle-même.
Les dysfonctionnements thyroïdiens sont des maladies invisibles, des passages difficiles pour certaines personnes. Il y a ceux ou celles qui vont en sortir indemnes, sans dommage, qui vont vivre bien des années, et il y aura les autres, ceux et celles qui vont régulièrement voir leur vie changer, se transformer, qui vont souffrir également du regard des autres.
Ne jamais l’oublier avant de commenter négativement sur un groupe, de critiquer sur un lieu de travail ou en famille. Ne jamais oublier que chacun est différent, que c’est ce qui fait notre force mais également notre faiblesse, mais qu’ensemble, nous serons toujours plus forts.
Alors ensemble les papillons ! Pour enfin un regard bienveillant envers ces pathologies, enfin une reconnaissance !

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( 21 mai, 2023 )

Croire que cela a un sens …

Vivre c’est avancer sans trop regarder en arrière, sans se poser de questions. Vivre, c’est faire de chaque minute une bulle de bonheur. C’est loin d’être facile dans une société comme la nôtre où la tendance pencherait vers l’abolition des rêves. Traverser une période difficile, c’est la vivre en s’accrochant, peut-être en chancelant mais sans tomber, simplement parce qu’il doit y avoir un sens.
Ce n’est pas une affaire de religion, d’éducation, juste la bonne intelligence. Se dire que tout ce qui nous arrive a un vrai sens que peut-être on ne peut pas comprendre immédiatement, mais qui s’éclairera un jour. Avancer ainsi permet de garder les pieds sur Terre dans une réalité où indirectement nous sommes les acteurs de notre propre vie.
Et même si ce que j’écris n’a aucun sens, je suis certaine que vous allez finir par en trouver un ! :) :) :)

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( 20 mai, 2023 )

Le jour où les enfants sont grands…

Un jour, on s’aperçoit que les enfants sont grands ! Le temps a passé si vite que l’on a bien du mal à croire que ces petits bouts de choux qui gambadaient les jambes tremblantes sont devenus des adultes, parents pour certains à leur tour. On a la sensation de se réveiller soudainement, de réaliser que le temps qui nous reste est bien court par rapport à celui que l’on a vécu. Le jour où les enfants sont grands, on se retrouve démunis, comme des parents oiseaux constatant que le nid est vide. Et puis, on rebondit, on se créé une nouvelle vie, de nouveaux projets, avec cette unique certitude : le temps a vraiment passé trop vite !

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( 19 mai, 2023 )

Ces petits blues qui cognent à la porte

Qui n’a pas connu un jour ces petits blues qui s’invitent par moment, lors de certains anniversaires, au cours d’une discussion. Plus nous vieillissons, plus nous avons de souvenirs, des chansons qui sont comme des piqûres de rappel, des images qui passent devant nos yeux comme un film en noir et blanc. Alors s’invite comme chante Oleg «  La tristitude ». Cela ne dure jamais, contrairement à la dépression, mais il ne faut pas non plus trop la négliger. La tristitude, c’est ce sentiment qui nous fait nous sentir si triste et si seul, le temps d’une soirée, même si on est entourés d’une foule de personnes.
Ces petits blues qui s’invitent à notre porte ne sont pas à fuir, ils sont presque une bénédiction, car ils nous forcent à nous poser les bonnes questions, à nous interroger, à tomber, pour ensuite à mieux nous relever !

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( 18 mai, 2023 )

La liberté d’expression

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Tout est dit pour aujourd’hui …

( 17 mai, 2023 )

Agressions et violences homophobe, raciste ou autres.

Nous vivons dans une société horrible où malgré de belles paroles, être homophobe est monnaie courante. Aller porter plainte pour harcèlement de rue est loin d’être facile, et les violences sont de plus en plus nombreuses. Certaines personnes s’octroient le droit au nom d’une religion ou d’une idéologie de ne pas accepter les différences. Cela vaut également pour le racisme ou pour toutes autres différences. Si on a le malheur d’être différent, on se retrouve en danger. Que la violence soit physique ou verbale, c’est pareil. Les mots peuvent tuer. C’est tellement facile pour certains de jouer sur la peur en harcelant dans la rue, au collège, au travail. Faire face à une telle agressivité est rarement entendu. Ces personnes sont dans la toute puissance de leurs actes. S’attaquer à elles, c’est se préparer à l’ascension d’une montagne gigantesque, c’est rencontrer des centaines d’embûches et perdre à chaque kilomètre un peu de soi. Nous sommes à l’ère de la liberté de penser ce qui ne veut pas dire que nous avons la liberté de violence.
J’ai la sensation que plus les années passent et plus la communication passe par la violence, le pouvoir sur l’autres, le désir de nuire, pour se protéger peut-être … mais ce n’est pas la solution !

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( 16 mai, 2023 )

Tenter de mieux vivre !

La vie est dure, elle est chère et hormis si on gagne un bon salaire, c’est compliqué de finir le mois. Mieux vivre reste important, préserver l’écologie et surtout l’avenir.
L’eau est précieuse alors pour payer des factures moins importantes ( en plus de faire un geste pour l’environnement), limitez vos douches ( quand je lis que certaines personnes en prennent au moins trois par jour minimum !) et vos bains ( remplir une baignoire c’est 150 litres d’eau potable qui va être bousillée en moins d’une heure). Prendre un bain de temps à autre, pourquoi pas, mais tous les jours, ce n’est plus d’actualité.
Ensuite, en particulier si vous avez un jardin installez impérativement un récupérateur d’eau … je bondis quand certaines personnes me disent arroser leur jardin avec de l’eau potable ! Avouez que c’est une ineptie !
Mieux vivre tout en respectant l’avenir, c’est opter pour le recyclage, le seconde main. Il faut également cesser de tomber dans la société dite de consommation et changer de smarthphone dès qu’un plus puissant arrive sur le marché ou une nouvelle voiture.
Tout comme les vêtements quitte à choquer les accros du shopping, si vous ne mettez plus, troquez, donnez, échangez, vendez.
Et pour les légumes ou l’alimentation, inscrivez-vous aux bons plans de votre région ! Pourquoi laisser tant de nourritures se jeter alors que l’on sait que les légumes se cuisinent fort bien même s’ils ont l’air moins beaux !
Dans tous les cas, ne cédez plus au superflu ! Visez des loisirs abordables, des vacances qui évitent l’avion trop riche en co2.
Mieux vivre ne veut pas dire se priver juste ne pas abuser !

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( 15 mai, 2023 )

Estomac, intestin, et thyroïde

Combien de fois nous nous retrouvons, nous,malades de la thyroïde, avec les boyaux qui se tordent, ces douleurs qui surviennent sans crier garde. Si on a le malheur d’en parler à un médecin, ce dernier va nous parler d’intoxication alimentaire, d’intolérance, ou de virus gastrique. Résultat, on n’est guère avancé ! On en oublie trop souvent qu’une thyroïde qui ne fonctionne plus, qui fonctionne trop ou qui n’existe plus, peut amener de nombreux problèmes liés au système digestif. Et il est bon de le savoir.
Alors oui, le système digestif peut vraiment en prendre un sacré coup régulièrement si on a un dysfonctionnement thyroïdien connu. Ce peut-être effectivement un retour de thyroïde ou le côté négatif des précédents dysfonctionnements, un corps abîmé.
En théorie, on aura en hyperthyroïdie plus fréquemment des périodes de diarrhées, d’accélération de la digestion, tandis qu’à l’inverse, en hypothyroïdie, on se retrouve plus souvent avec des périodes de constipation, de gonflements du ventre, de lourdeur. Le foie est alors ralenti et n’officie plus.
Ces symptômes qui peuvent s’avérer récurrents et de plus en plus fréquents selon les périodes, seront très handicapants. Même si une majorité de personnes rencontrent des problèmes similaires sans souci de thyroïde, les malades, eux, auront bien du mal à se sortir de cette souffrance.
Il est donc important de ne pas minimiser ces douleurs, d’oser en parler, de faire connaître cette maladie, peut-être pour simplement à un moment obtenir cette reconnaissance officielle tant attendue.
Comment faire face à cette souffrance ?
Certains vont conseiller la suppression du gluten qui semble être un gros irritant intestinal, ainsi que le lactose. Cela peut aider. En théorie, seules les personnes atteintes de la maladie cœliaque vont voir une vraie amélioration ( et beaucoup de personnes en sont sujettes) : la consommation de gluten endommage les villosités de l’intestin grêle, des excroissances en forme de doigts, qui captent les nutriments de vos aliments. Ces lésions peuvent provoquer des symptômes digestifs et non digestifs. Avant de faire un régime draconien, toujours vérifier si on a ou non cette pathologie. Malheureusement, une grande partie des malades ne verront que peu de résultats probants aussi juste limiter sans tout supprimer sera plus intelligent.
Le lactose fait partie des aliments qui peuvent aggraver les symptômes du syndrome de l’intestin irritable.
Les résultats sont immédiats. Après avoir pris un laitage, le malade va directement aux toilettes ou avoir de violents maux de ventre.
Il faut avoir conscience qu’en cas de dysfonctionnement thyroïdien lié à une maladie auto-immune, le malade ne va jamais reprendre une alimentation normale. Fini les crèmes fraîches, milkshake … L’intestin restera fragilisé et facilement irrité. Les malades n’échapperont pas aux douleurs abdominales (spasmes, crampes…), aux ballonnements, flatulences, troubles du transit (diarrhée, constipation ou alternance des deux). Dans ce cas, il est important de limiter la consommation de  fibres insolubles, les produits céréaliers complets, les fruits et légumes comme la tomate, la courgette, le poivron, les radis, le chou, les fruits secs, la salade. Contrairement à l’idée reçue, certaines fibres sont tout à fait bien assimilées comme l’avoine ( même s’il contient du gluten et donc les personnes intolérantes au gluten devront le supprimer), les pommes, les poires, le raisin, les oranges, les pêches, etc
Cette perméabilité pourra provoquer des allergies. Ce qui ne veut pas dire pour autant que tous les malades de la thyroïde sont allergiques. De plus nombreux sont ceux qui sont intolérants et non allergiques. La différence est énorme. Un allergique peut faire une réaction mortelle style œdème de Quick tandis qu’un intolérant ne va simplement pas être en grande forme, avec justement des soucis digestifs, maux de tête etc Alors que faire pour être en accord avec cet intestin qui ne nous veut pas toujours que du bien ? Identifier les intolérances dont on parlait plus haut, gluten ,lactose etc. La mode est au « sans » beaucoup de choses, mais le fameux sans gluten ne convient pas à tous. Parfois, juste diminuer d’un tiers suffit à avoir un intestin en meilleur état sans passer par des restrictions draconiennes !
Trouver une solution pour diminuer le stress. L’idéal serait de courir pour évacuer, mais nombreux malades ne peuvent plus à cause de la fatigue, alors se tourner vers des thérapies douces comme le yoga, la sophrologie, la méditation et surtout la marche. Marchez beaucoup !
Boire beaucoup d’eau, c’est bon pour la tension et pour l’intestin. Manger des fibres, régulièrement, sans abus non plus : figues gorgées d’eau chaudes très efficaces, pruneaux, etc On peut également refaire sa flore intestinale avec de la levure ( il faut du temps pour que cela marche) Doit-on prendre des compléments alimentaires ou probiotiques pour nos intestins ? Là encore, il n’y a pas une solution miracle. Certains compléments ou probiotiques seront bénéfiques pour certains et sans action pour d’autres. Cela reste un coût non remboursé donc bien se renseigner avant d’acheter, car beaucoup d’arnaques là encore.
Dans tous les cas, votre intestin a toutes les chances de réagir avec un dysfonctionnement thyroïdien, ce qui ne veut pas dire qu’il faut en faire une fixation. Certains malades sont passés à côté d’une intoxication à la salmonelle croyant que c’était l’hypo qui faisait des siennes ! N’importe comment un problème de thyroïde n’aura pas exclusivement un problème intestinal !
En conclusion, les dysfonctionnements thyroïdiens peuvent être difficiles à vivre, les soucis intestinaux également. Ce sont des handicaps qu’il faut reconnaître !
Pas simple à vivre, n’est-ce pas les papillons, mais on est toutes des warriors :)

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( 14 mai, 2023 )

Ce temps qui passe si vite…

Je ne sais pas si c’est le fait de vieillir, mais j’ai l’impression que le temps ne cesse de s’accélérer, un peu comme si les aiguilles de la montre s’emballaient. On se projette pour quelques défis et voilà que le compte à rebours sonne la fin. Délais non tenus. Et pourtant ! On n’a pas vu le temps passer. Bientôt quatre ans déjà que j’ai cessé de travailler. Cela me semble pourtant hier.

Par moment, cela me fait peur ce sablier qui ne cesse jamais de couler, ces enfants qui grandissent, ces petits-enfants qui ne sont plus de petits bébés, ces amis, ces proches qui disparaissent.

Quand j’étais gamine, je ne cessais de dire : quand j’aurais vingt ans … et ils sont maintenant si loin mes vingt ans, tellement loin.

Le temps tout comme le sable glisse entre mes doigts, et je n’arrive pas à le retenir. Je ne sais même pas ce que sera demain, ce que je ferai, mais j’ai juste envie de croiser les doigts en pensant très fort: encore un peu de temps, même s’il passe trop vite …

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