( 21 octobre, 2023 )

Faut-il faire une bonne promotion pour être lu ?

Personnellement, je n’ai jamais été très douée pour me vendre et il faut bien le dire, je n’ai jamais trop cherché non plus. J’écris surtout pour le plaisir et non pour une reconnaissance quelconque. Je ne suis donc pas passé par la presse, les magazines et le reste. Je me suis contentée des Youtubeurs et des chroniqueuses.
Alors comment se fait-il que j’ai un petit lectorat ?
Étant une grande lectrice, j’ai toujours été ouverte aux auteurs méconnus, où j’ai découvert de véritables pépites. Des contacts se sont créés. Des liens sincères. Des échanges de livres. Et le dicton, les amis de nos amis a pu être remplacé par les lecteurs de nos amis lecteurs. Il est vrai que les réseaux sociaux furent efficaces.
Pour mon premier roman, j’ai découvert en particulier Facebook et tous ses groupes de lecture qui m’ont beaucoup aidée. Pour ensuite les Carla, j’avais la chance d’avoir un attaché presse qui s’occupait de tout. Une période où je ne me suis pas occupée de ma promotion.
Parallèlement, j’ai été conviée à des salons assez prisés comme le salon de Paris.
Comme vous le savez, je n’aime pas particulièrement les salons. J’ai l’impression de devoir jouer un rôle, celui de vendeuse, alors que je ne suis qu’une plume. J’aurais rêvé d’être un auteur connu juste pour ses mots sans lien avec qui je suis. Je n’ai jamais prospecté de librairies, ni de grandes enseignes comme la Fnac ou Cultura. Cela ne m’intéresse pas. Il faut avoir un nom pour être vraiment connu. Et je ne cherche pas à l’être. Ce qui m’importe c’est d’être lu.
Pour l’être, j’ai opté pour les médiathèques dont beaucoup se sont procurés un de mes livres. J’ai eu beaucoup de retours grâce à ce système qui m’a permis de m’améliorer.
En résumé, si on veut devenir un écrivain comme Musso ou Chattam, il est évident qu’il faut suivre les règles en vigueur dans le milieu littéraire, à savoir se plier à des concours pas toujours très impartiaux, tout comme les prix littéraires. Se vendre également par tous les moyens quitter à inonder les réseaux sociaux et à agir de manière contre-productive. Se plier au jeu des salons du livre jusqu’à l’overdose, quitte à sacrifier sa famille.
Peut-être alors la gloire sera au bout du chemin ?
Personnellement, je préfère passer mes week-ends avec mon époux, ma famille, mes amis.
Mais chacun son chemin de vie !

IMG_9856

( 20 octobre, 2023 )

« Je possède donc je suis … »

Lorsque l’on prononce ces mots, on parle d’argent, comme si la seule possession que l’on avait ne pouvait n’être que l’argent. Être par l’argent, être par la renommée, être par le pouvoir, ce n’est pas être. On ne peut revendiquer « être » que par ce que l’on possède de plus beau, l’amitié, l’amour, la solidarité, le bonheur.
Alors oui, lorsque vous serez certain de tenir cette bulle de bonheur entre les mains, vous pourrez enfin dire : je possède le bonheur, donc je suis.

IMG_0149

( 19 octobre, 2023 )

Vivre ses envies

Durant des années, on a appris qu’il faut s’occuper des autres en oubliant ses propres envies. Aujourd’hui, on s’aperçoit d’un retour de situation. Souvent, nos désirs se heurtent aussi bien à la peur qu’aux habitudes. Ne pas avoir des envies signifie souvent que l’on a baissé les bras, que l’on subit notre vie. L’envie est importante. Vivre ses envies, c’est reconnaître ce qui est important pour nous et surtout se donner les moyens. Malheureusement, comme je le disais plus haut, trop souvent, la peur d’échouer nous bloque. Pas facile de savoir si nous pouvons oser sans risque. Untel rêve de faire du saut en parachute, mais a un problème cardiaque, peut-il vivre ses envies. Untelle va rêver d’être une artiste, mais se pense incapable de créer. C’est compliqué !
Il faut faire son maximum pour vivre ses envies … et surtout se dire qu’essayer ne coûte rien au final.

F8DAAE44-2993-4AC6-8C11-2094EFF3DB07

( 18 octobre, 2023 )

Salons ou expositions ?

Pourquoi je préfère exposer mes toiles que vendre mes bouquins ? Voilà une question récurrente qui m’est régulièrement posée. Je l’ai déjà expliqué plusieurs fois, je n’aime pas les salons, vendre comme une poissonnière derrière un stand, ce n’est pas pour moi. Ce n’est pas moi. J’aime autant peindre qu’écrire, mais la plus grosse différence réside dans le fait qu’un tableau est anonyme, juste des initiales dans un coin, rien de plus. De plus une exposition met en valeur le tableau et non l’artiste, et j’adore cette idée. Je vois régulièrement des auteurs qui ne cessent de se mettre, eux, en avant, alors que seules les lignes devraient être importantes.
La bonne nouvelle, j’ai énormément d’expositions de prévues pour les six prochains mois et cela me réjouit. Beaucoup de projets à réaliser !

1B26764A-72A9-47F8-8724-5885B6527BCB

( 17 octobre, 2023 )

Ce besoin de critiquer

Que cette société est critique, envers tout, à commencer par les moindres gestes de nos politiciens. Mais si cela s’arrêtait là, ce serait bien. Voilà que sont apparues les critiques amicales, dites sur le ton suave de la bienveillance, critiques piquantes, violentes tout en donnant l’illusion du contraire. Il n’a fallu qu’un pas, un seul, pour sombrer dans la critique dite amicale avec une pratique que je dénonce et réprouve, celle de faire des captures d’écran de conversation privées et de les partager ensuite en mode public afin d’alimenter une critique possible envers la personne. Ce type de comportement, de plus en plus fréquent, m’insupporte ! Ce qui est privé doit rester privé. Ce qui est dit à une personne ne devrait pas quitter le dialogue entre ces deux personnages.
Régulièrement, je vois régulièrement ce genre de propos sur une des pages d’une personne, et je suis abasourdie de constater à quel point ces actes répétés lui valent une pseudo célébrité.
Et bien non ! On n’acquiert pas la popularité, ni les fameux Like en distillant des actes de malveillance, on ne divulgue pas des confidences.
Cela s’appelle simplement le respect !
Ce besoin pathologique de critiques est un besoin de briller, de se rendre intéressant, d’être aimé, et au final, c’est un bien triste moyen.

4AA705DB-566F-427E-88BC-4024728148A2

( 16 octobre, 2023 )

Nos problèmes de thyroïde

Ah ! La thyroïde ! Combien de personnes avaient connaissance de l’existence de de cette petite glande avant de ressentir les effets indésirables ? Combien de médecins en avaient parlé auparavant lors d’une grossesse ou d’un drame familial ?
Étant allergique à l’iode, j’ai eu la chance de connaître son nom dès mon plus jeune âge. Mais juste son nom. Après, je ne voulais en savoir plus. L’insouciance de la jeunesse.
Pour ceux qui ne le savent pas, peut-être vos proches, la thyroïde est une petite glande située dans le bas du cou, invisible, derrière le larynx. Elle est d’une extrême importance, car elle fait partie du système endocrinien. Elle fabrique la thyroxine et la triiodothyronine et participe à la croissance et au développement mental, aidant aussi à réguler le métabolisme.
La thyroïde est contrôlée par l’hypophyse qui produit la thyréostimuline (TSH). La TSH est libérée par l’hypophyse en réaction aux taux de thyroxine et de triiodothyronine dans le sang. La TSH indique à la thyroïde de fabriquer plus d’hormones.
Tout cela est un peu technique.
Il faut surtout retenir une chose importante, dans notre pays, les problèmes de thyroïde sont nombreux :
« l’hypothyroïdie touche 1 à 2 % de la population, principalement les femmes. L’hyperthyroïdie, quant à elle, concerne de 5 à 20 personnes sur 1 000 en fonction des pays, ainsi que le cancer de la thyroïde beaucoup moins nombreux. »

Une fois encore, nous allons dans cet article résumer les différents troubles et surtout rappeler que ces dysfonctionnements thyroïdiens sont pernicieux, car invisibles.
La plus courante, l’hypothyroïdie, dont on ne connaît pas vraiment pas la cause. Certains parleront d’un déficit en iode, mais au final, hormis l’hypothyroïdie congénitale détectée à la naissance, cela reste flou.
On va également trouver l’hypothyroïdie d’Hashimoto qui est en montée constante, où l’organisme va subir un profond déséquilibre héréditaire. En fait, le corps va fabriquer des anticorps qui vont détruire la thyroïde, la grignoter petit à petit. Cette maladie thyroïdienne va souvent au fil du temps s’associer à d’autres comme le diabète et la polyarthrite.
De nombreux cas d’hypothyroïdie vont voir le jour à la suite d’un traitement, un cancer, un nodule, une grossesse.
En résumé, un dysfonctionnement thyroïdien peut survenir dès que le corps va se sentir agressé, suite de couches, ménopause, ou violences psychologiques: deuil, douleur, agression…

Vivre avec une hypothyroïdie n’est pas une chose facile, tout comme vivre avec son opposé l’hyperthyroïdie.
Il ne faut pas croire, contrairement à l’idée reçue que c’est une maladie sans danger. L’hypothyroïdie non traitée verra ses symptômes augmenter. Dans de rares cas, une forme grave de l’hypothyroïdie désigné myxœdème apparaît. Ses symptômes se caractérisent par une insuffisance cardiaque congestive, un trouble caractérisé par l’incapacité du cœur de pomper suffisamment de sang pour les besoins de l’organisme, le ralentissement des processus mentaux, une température corporelle basse.
Le coma myxœdémateux se produit chez les personnes atteintes d’une hypothyroïdie grave qui ont été exposées à des stress physiques supplémentaires comme des infections, le froid, un traumatisme ou l’utilisation de sédatifs. Il se manifeste par une perte de connaissance, des convulsions et un ralentissement de la fréquence respiratoire.
Heureusement, ces cas sont extrêmement rares.

Les symptômes sont tellement importants qu’il faudrait deux pages pour les énumérer.
Un malade en hypo verra les expressions de son visage altérées, sa voix sera rauque, l’élocution lente, les paupières tombantes et les yeux et le visage ont tendance à être gonflés. Parfois, il suffit de s’observer pour voir ainsi le retour ou l’apparition d’une hypothyroïdie.
Le ralentissement des hormones thyroïdiennes provoque le ralentissement de tout l’organisme, symptômes sournois, qui souvent ne sont pas pris au sérieux.
Tellement courants dans d’autres pathologies, comme le changement d’humeur assimilé à une dépression.
On veillera donc particulièrement à la qualité des cheveux qui seront secs, cassants, sans forme, à la peau qui sera sèche, épaisse, rugueuse. On remarquera les cornes aux pieds qui vont s’épaissir, aux ongles cassants, la queue des sourcils qui aura tendance à disparaître.
En plus de ces symptômes physiques, on trouvera la fatigue qui ne cessera de grandir. À cela va s’ajouter des désagréments comme la prise de poids que rien ne peut stopper.
Cette prise de poids peut se révéler un véritable handicap. À cela s’ajouteront la constipation, voire des problèmes digestifs, des gaz, des crampes musculaires, une sensation perpétuelle de froid. L’impression d’être toujours gelée.
Des désagréments handicapants comme le syndrome du canal carpien provoque des douleurs atroces aux mains, souvent malheureusement irréversibles même une fois stabilisé.
L’hypothyroïdie va également provoquer des confusions mentales, des oublis, pouvant être confondus avec des maladies de la mémoire et terrorisant le malade déjà affaibli. Ce dernier point se retrouvera à la moindre variation de retour en hypothyroïdie.
Le lien avec le cycle menstruel également est à souligner. Des règles hémorragiques, douloureuses, irrégulières, des problèmes pour concevoir un enfant.

Théoriquement, en hyperthyroïdie, tous ces symptômes seront inversés.
Vivre avec un dysfonctionnement thyroïdien n’est pas pris au sérieux par les proches, et par beaucoup de médecins. Le malade a pourtant besoin d’être écouté, de savoir qu’on l’entend, que sa souffrance n’est pas dénigrée.
C’est difficile d’être malade, c’est également difficile pour l’entourage de vivre avec une personne avec une maladie thyroïdienne, en particulier si l’entourage ne connaît pas la maladie, il ne va pas comprendre pourquoi cette fatigue, ces changements d’humeur …
Beaucoup de proches se plaignent en particulier des malades en hyperthyroïdie, qui peuvent être agressifs, sur la défensive, voire paranoïaques.

Comprendre l’autre, l’écouter, permettrait vraiment au malade de surmonter bien mieux sa maladie.
Et avoir une vraie reconnaissance de la maladie, ce serait formidable.
Ensemble, pour mieux vivre nos pathologies.

67FF9DDC-D99A-4D76-8FD4-5E54430C9499

( 15 octobre, 2023 )

Difficultés pour se loger

Ayant aidé une amie à se loger, j’ai découvert la difficulté rencontrée par de nombreuses personnes pour se loger. D’abord, les prix, inabordables. Un exemple, un dit studio de dix mètres carrés à 800 euros. Là commence le parcours du combattant. Pour louer, il faut avoir un salaire de trois fois le loyer soir 2400€. Qui dans la masse des étudiants ou des employés standards gagnent une telle somme ? Et surtout combien de ces chercheurs de logements ont un CDI indispensable en agence ?
Le parcours pour se loger est devenu un fléau, laissant la place à de nombreuses arnaques. Il suffit de regarder le prix des locations qui s’envolent en juillet 2024.
De nombreux étudiants se retrouvent soit obligés de prendre des crédits étudiants les endettant pour des années, soit ils cherchent des colocations, là encore, où on trouve de nombreuses arnaques.
Quant aux autres locataires, les anciens comme on dit, avec la nouvelle loi, leur loyer augmente chaque année, pour respecter l’inflation, sans aucune considération pour les salaires ou pensions de retraite qui n’augmentent pas.
Une fois encore, ces dernières lois sur le logement renforcent la précarité, l’impossibilité de se loger pour une certaine catégorie de personnes. Et pourtant, il faut bien le dire, ce n’est pas faute de logements de libre, quand on voit le nombre de maisons ou d’appartements vides. Une honte !

06EEE18C-7AB0-4B00-A964-05F36B593AFC

( 14 octobre, 2023 )

Salon de la semaine

Bonjour à tous

J’expose dix toiles à ce sympathique salon d’art. Venez nombreux

IMG_0105

( 13 octobre, 2023 )

Écrire ce que l’on a sur le coeur …

Écrire, tout comme peindre ou dessiner, est important. Écrire permet de se libérer de ses pensées, de se recentrer sur soi. Écrire est souvent une libération d’un trop plein, d’une overdose d’émotions. Cela ne veut pas dire que les mots seront «  les nôtres » dans le sens, qu’ils ne seront que le reflet de nos émotions à un instant T. On le voit régulièrement lorsque l’on discute avec des auteurs, écrire leur est indispensable, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’ils écrivent leur vie. Ils tracent des mots émotions. Écrire reste thérapeutique, et je ne puis que conseiller à toutes les personnes qui en ressentent le besoin d’écrire, sans se limiter, sans craindre pour l’orthographe ou le style, juste d’écrire ce qu’ils ont sur le coeur pour se faire du bien.

22C2E51D-51D4-4190-9985-EA7114BB4DF7

( 12 octobre, 2023 )

L’argent n’est pas synonyme de richesse

L’argent n’est pas synonyme de richesse. J’en suis convaincue. Régulièrement, je vois des personnes dont le compte en banque est plein à craquer qui disent avoir « tout », mais qui au final n’ont « rien ». Ce sont ceux qui pensent qu’avec leur argent, on peut tout acheter même la loyauté, même l’honnêteté. Nos tribunaux regorgent sans cesse de faits divers où ces hommes de pouvoir ( car ce sont majoritairement des hommes) triomphent grâce à leurs relations ou leur fric. Ce monde n’a guère évolué depuis des siècles. Rien n’a changé. La fracture sociale est de plus en plus grande, la pauvreté dégouline.
Moi, je ne suis pas une économiste et l’argent, je m’en moque. Par contre, j’aime l’humain. Je le dis encore et encore, j’aime la vie. L’argent, je n’en ai pas. Je suis partie en retraite anticipée ce qui m’a grignoté ma pension à un plafond de 50%. Je vis donc le plus simplement possible, mais je suis riche, tellement riche des autres. Riche de l’amour de mon conjoint qui ne faiblit pas depuis plus de vingt-trois ans, riche de ma famille, riche de mes amis que j’aime et qui me le rendent bien.

Je n’ai pas d’argent, mais je suis beaucoup plus riche que ceux qui dorment avec un bas de laine sous leur oreiller. L’argent n’est pas synonyme de richesse.
L’amour, si …

IMG_0133

12345...456
« Page Précédente  Page Suivante »
|