( 26 avril, 2023 )

Lire est-il une perte de temps

« Lire est une perte de temps . » En voilà une phrase horrible que j’ai entendue dernièrement ! Moi qui lis depuis que je suis haute comme trois pommes, qui avaient des parents lecteurs toujours plongés dans un bouquin, cela me fait frémir.
Alors non, lire est TOUT sauf une perte de temps. Lire est une autre manière d’appréhender la vie, de supporter également les difficultés du quotidien. Lire permet de voyager quand on n’a pas d’argent, de découvrir le Passé, d’essayer de mieux comprendre les autres. La liste est longue.
J’adore lire, c’est bien plus qu’une passion, c’est indispensable pour moi. Je ne peux m’endormir sans avoir lu quelques lignes. Bien plus efficace que n’importe lequel des somnifères en vente sur le marché !
Alors non, ce n’est pas une perte de temps !
C’est même l’inverse, une manière de stopper le temps qui passe bien trop vite.

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( 25 avril, 2023 )

Être un artiste, c’est …

Être artiste, c’est être torturé. Voilà un raccourci extrêmement facile. Trop facile. Pourquoi un artiste, qu’il soit auteur, peintre, sculpteur, ou autre, devrait-il être torturé ?
Être un artiste, pour moi, c’est avant tout être libre. Libre de ses pensées, libre de ses créations, libre de son mode d’expression. Ce qui rend bien jaloux « les autres », ceux qui sont dans une petite vie confortable, qui n’osent pas. Être un artiste, c’est se dire que l’on a du talent, même si ce talent n’est pas celui de tout le monde, juste un talent bien à nous, un talent qui va nous permettre de nous faire du bien. Trop de personnes pensent n’avoir aucun don, s’imaginent être « nulles », alors que chacun a un trésor caché en lui, une petite flamme qui ne demande qu’à éclore. Seulement pour certains, cela se fera tout seul, comme une évidence, tandis que pour d’autres, il y aura de vraies montagnes russes, des essais, des tentatives ratées, et parfois même du travail, beaucoup de travail.
Oser être un artiste, c’est s’autoriser le temps, pour essayer, pour se tromper, puis pour créer ! Ne jamais oublier, que quand on veut, on peut, alors surtout ne jamais rien lâcher !

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( 24 avril, 2023 )

Pour elle …

Bientôt quatre ans qu’elle est partie après sept ans de cette maladie bien pourrie. Lorsque j’ai pris la plume pour écrire son histoire, ce ne fut pas facile. Elle le voulait. Elle voulait que le monde sache.
Seulement, seule la maladie d’Alzeihmer intéresse notre société. Et pourtant ! Les mots ont fini leur course sur le papier, d’autres aidants se sont joints au mien. Et ce petit recueil a fini par voir le jour.
J’ai refusé de passer par un éditeur qui voulait faire le buzz avec de livre, en deux mots, s’en mettre plein les poches. Pour moi, il était hors de questions de faire de l’argent sur la mémoire de ma mère. Voilà pourquoi ce petit recueil est abordable, à la portée de tous.
Personnellement, lorsque maman est tombée malade, je me suis retrouvée face à l’inconnu, Les groupes d’aides n’existaient pas, tout comme du soutien pour le malade. J’ai marché sur des œufs, démunie. J’aurais aimé un livre me permettant de comprendre, voire d’appréhender «  la fin ». C’est pourquoi ce livre est né. Il n’est pas parfait ! Je suis plutôt douée à écrire des polars, un peu moins à livrer de l’intime. Mais j’espère avoir réussi. Je regrette que les associations d’aides aux malades n’ouvrent pas plus de partenariats, l’exposition de ce recueil lors des congrès ou sa diffusion lors des rencontres cafés.
Ces écrits, les miens comme ceux des autres aidants, ont vocation de servir de tremplin, d’aider à la discussion. Malheureusement, seules les personnes « connues » ont trop souvent ( quelque soit le thème) droit à une mise en avant …
Bien sûr que j’aimerais parler d’elle, encore et encore, parce que c’était une personne « bien », mais voilà, aujourd’hui il ne reste que ce livre qui peut aider peut-être encore un peu.
Parce que des malades atteints de corps de Lewy, il va y en avoir encore plus dans les années à venir, parce que c’est dur pour eux et pour ceux qui les aiment.
Merci à vous pour m’avoir motivée à continuer.

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( 24 avril, 2023 )

Maladies invisibles et préjugés

Étonnante montée de ces maladies dites invisibles en particulier auto-immunes depuis en particulier la vaccination du fameux virus. Il faut se faire une raison, vivre avec une maladie auto-immune n’est pas vivre de manière banale. Chaque malade atteint de ces pathologies a une histoire, sa propre histoire, mais une histoire qui n’est pas écrite sur son front. Je ne dis pas que c’est plus simple de vivre avec un handicap visible, pas du tout, car dans ce cas intervient le regard des autres souvent cruel, mais un handicap invisible ne se voit pas. Nous vivons dans la société de l’image, des réseaux sociaux, dans ce qui se voit. Et ce qui ne se voit pas ne se comprend pas. Et surtout on n’en parle pas. Cela évite de se remettre en question ou de s’en poser.
Un handicap invisible se vit donc seul et ce peut-être une vraie souffrance.
Le plus compliqué reste souvent la famille ou les personnes avec qui chacun travaille. Comment une jeune maman peut-elle faire comprendre à ses jeunes enfants qu’elle est épuisée dès le lever, en particulier dans les maladies thyroïdiennes. Comment une jeune mariée peut-elle avouer à son chéri que le désir n’est plus, non à cause d’un manque d’amour mais d’un dysfonctionnement hormonal qui bloque cette envie. Comment expliquer à des collègues parfois plus âgés qui triment comme des dingues que la toute jeune employée traîne les pieds chaque matin. Ne va-t-elle pas être immédiatement cataloguée de paresseuse ? Dernièrement une amie « traitait » tous les jeunes de « branleurs » simplement parce que elle, elle continue de faire des ménages à plus de 65 ans !
Les raccourcis, c’est cela qui est foncièrement pénible !
On oublie beaucoup trop souvent que ces maladies peuvent toucher les jeunes également, et on aura une terrible répercussion sur les résultats scolaires. L’enfant va se trouver avec des problèmes relationnels, car déjà, si les adultes ne comprennent pas, alors on peut imaginer les réactions d’un enfant envers un autre enfant.
Il en va de même pour les adultes. Prenons l’exemple de cette fichue thyroïde qui va induire des symptômes méconnus du grand public, parce que malgré les millions de personnes touchées, on n’en parle pas. Ce sera cette fatigabilité trop souvent confondue avec de la paresse, ces troubles de la mémoire qui vont projeter dans des angoisses de vieillesse prématurée, le poids, car il faut bien en parler, de ce poids. Lui n’est pas invisible, mais le pourquoi lui est inconnu des autres, et c’est ce pourquoi qui fait souffrir.
Il serait temps que cessent les préjugés, les remarques perfides. Plutôt que de juger, le monde devrait mordre sa langue jusqu’à la faire saigner. Alors il comprendrait que cette douleur ( une langue mordue fait mal), invisible ( nul ne la montre) peut faire mal, très mal. Si tous les hommes de la Terre faisaient pousser un peu plus de graines de bienveillance, le monde tournerait mieux.
Maladie invisible ne veut pas dire maladie moins grave ou faisant moins souffrir. Le degré de souffrance est propre à chacun et personne ne peut juger ce que l’autre ressent, ni se mettre à sa place.
Alors continuons de faire connaître ces handicaps qui ne se voient pas, mais qui peuvent être compris, si on ose en parler.

Ensemble, les papillons

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( 23 avril, 2023 )

Pour lui

Trente-cinq ans aujourd’hui que mon petit bonhomme s’est envolé vers les étoiles. Trente-cinq ans que je scrute le ciel en regardant le firmament, en imaginant que son énergie puisse m’atteindre. Trente-cinq ans que je pleure ce 23 avril parce qu’il n’est plus là, parce que c’est totalement injuste, parce qu’une mère ne devrait pas survivre à la mort de son enfant.
Il m’a fallu beaucoup de courage pour raconter son histoire, mais je devais le faire. J’aurais dû le faire immédiatement après sa mort, comme me l’avait conseillé mon médecin de l’époque. Il est important de garder la mémoire de ceux que l’on aime. « Il s’appelait Christophe » est destiné à mes petits-enfants qui régulièrement me demandent qui était Christophe, à leurs descendants afin que son étoile ne s’éteigne pas lorsque je serai partie. Le livre ne sera pas en vente très longtemps. Il n’a pas été écrit pour faire de l’argent, juste parce que pouvoir éditer un livre gratuitement à notre époque, est une vraie bénédiction. Les écrits ou photos numériques disparaîtront avec le temps, pas les livres papier.
Merci à tous ceux qui ont allumé son étoile et commandé son livre. Je me sens moins seule ce 23 avril.
Parce que seul l’oubli peut tuer éternellement …

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( 22 avril, 2023 )

L’overdose des formations coach, sophrologue ou naturopathie

Cela pullule partout ces médecines dites « douces », à tel point qu’il existe maintenant des formations dites en ligne permettant un parcours qualifiant en quelques semaines. Personnellement, j’aime beaucoup l’idée d’une médecine différente à l’écoute des malades. J’ai donc participé à plusieurs ateliers de coaching ou de naturopathie. J’ai appris beaucoup de choses, des astuces, des conseils pour vivre mieux. Il n’en demeure pas moins que trop souvent on assiste à un vrai business juteux. La plupart des clubs de sport se dotent maintenant d’un coach dit minceur qui au final se contentent de faire un programme que toute personne serait capable de concevoir : une demie heure d’abdo, une heure de tapis, une heure et fitness… Idem en sophrologie où beaucoup de coachs se contentent de parler d’une voix calme pour favoriser la détente. Seulement, cela a un coût !
Après, allez-vous me dire, si cela fait du bien ! C’est un peu comme les diseuses de bonne aventure du siècle dernier. L’important est le résultat …

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( 21 avril, 2023 )

Essayer et recommencer, encore et encore …

Nous passons notre temps à essayer, tout le temps. Essayer et se tromper. C’est extrêmement frustrant de ne pas y arriver. Mais la vie n’est qu’expérience. Alors nous ne devons jamais cesser d’essayer ! Le tout est de ne pas se décourager et de recommencer encore et encore jusqu’à réussir ! Essayer, c’est oser se tromper. Et seules les personnes suffisantes refusent de reconnaître leurs erreurs ou de faire marche-arrière. On le voit fréquemment avec nos hommes politiques, toujours convaincus de leur supériorité, du bien fondé de leurs idées. Et pourtant, tout comme les petits enfants qui apprennent à marcher, il faut tomber, se ramasser, pour ensuite trouver son équilibre, et poser un pas après l’autre.

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( 20 avril, 2023 )

Vivre avec une personne malade

Quelque soit la maladie, vivre avec un enfant, un parent ou un grand-parent malade est compliqué. Cela ramène toujours inéluctablement à soi, à notre propre existence, à surtout notre finalité.
À cela s’ajoute les autres, leurs regards, leurs interrogations, voire leurs mépris.
Chaque personne va croiser au moins une fois dans sa vie une personne malade que ce soit par le biais d’une fin de vie chez les personnes âgées, de la maladie d’un conjoint cardiaque, cancer voire dépression, ou tout autre maladie.
Vivre avec une personne malade c’est se forger des épaules solides pour accepter les coups de la vie, c’est garder le sourire tellement indispensable à la guérison, c’est vivre tout simplement !

( 19 avril, 2023 )

La douleur

Aujourd’hui, je voudrais juste partager une phrase qui parlera à de nombreuses personnes, je le sais, simplement parce que cette émotion perfide, on la rencontre tous à un moment de notre vie … et c’est tellement bien écrit !
« La douleur n’élève pas, elle ratatine. Loin de nous améliorer, elle nous amenuise. Elle ne conduit pas à des pensées sublimes, elle condamne à ne plus penser du tout.
La douleur n’a rien d’un privilège qui ennoblit, tout d’un fléau qui fout à terre. »
Éric-Emmanuel Schmitt

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( 18 avril, 2023 )

Fais pas ci, fais pas ça …

Cela fait un bon bout de temps que je me tiens éloignée des pseudos conseils autant des blogueuses que des journalistes. Il n’empêche que nous avons de plus en plus de personnes qui ne vivent qu’au travers de conseils avisés, ne cessant de dire : « Il paraît que … »
Ben oui, il paraît que le sucre donne le cancer, qu’il faut que tu bouges sinon tu seras malade, mais pas trop sinon ce sera mauvais pour toi, que les tranquillisants donnent la maladie d’Alzeihmer, que pour garder ton mari fidèle, tu dois être gentille et soumise, que pour perdre des kilos tu dois jeuner régulièrement etc
Il paraît même que la connerie est contagieuse :) :) :)
Il faut vraiment se blinder aux « Fais pas ci, fais pas ça … ». Il ne faut surtout pas passer sa vie à se poser autant de questions. Elle est bien trop courte ! Et ce qui est bon pour les uns, ne l’est pas nécessairement pour les autres. Le sucre n’est pas l’ennemi de tout le monde, les antidépresseurs sont nécessaires pour certaines pathologies, le cholestérol n’est pas nécessairement que mauvais. En clair, faites ce que vous sentez, sans en abuser ! C’est le secret d’une belle vie.

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