( 3 mars, 2014 )

L’espoir

espoir

Ne perds jamais l’espoir. Lorsque le soleil se couche, les étoiles apparaissent …

 

Vous avez tous connu des matins où on doit se lever, parce qu’il faut remplir son compte en banque. Des matins où on serait bien resté au lit à rêver, ou à bouquiner. Des matins où on n’a pas envie, mais pas envie du tout d’y retourner. Alors on se colle sur le visage un sourire artificiel de circonstance que l’on va garder toute la journée parce que sans ce sourire, on aurait l’impression de ne pas exister. On se dit finalement que la journée sera bonne même si c’est une journée de reprise, même si on avait prévu de trier plein de papiers que l’on a laissés de côté. On se dit surtout que la vie ce n’est finalement rien d’autre qu’un livre. Et comme on est écrivain, que l’on aime écrire, que les mots nous fascinent alors on se dit que comme dans un livre, on peut écrire de bons chapitres même si le début est mauvais ! Simplement parce qu’en définitive, on ne va pas s’attarder sur la totalité, sur ses imperfections, à part si on est un con perfectionniste né juste pour traquer l’erreur. Si on est juste un être humain, on retiendra le mot, la phrase qui nous fera espérer, avancer ou nous émerveiller.

Alors peu importe les mauvais matins ! On ne pourra pas les effacer ! Ce qui importe finalement ce sera le sourire qui va prendre réalité, petit à petit au cours de la journée !

En avant donc pour la reprise

( 2 mars, 2014 )

Mars …

Mars vient de cogner hier à notre porte. Mars est là apportant l’arrivée du printemps, des multiples petits bourgeons sur les arbres, une saison plus agréable. Ce mois de Mars sera également un moment fort pour beaucoup de villes avec les élections municipales qui se profilent. Côté littéraire nous aurons notre grand salon parisien où je ne manquerais pas,si le temps me le permet, d’aller faire un saut, juste histoire de jeter un coup d’œil aux nouveautés proposées et bien sûr de passer voir pour la première voir le stand d’Edilivre, éditeur auquel je n’avais jamais prêté attention avant de signer mon contrat.

 

Avant, il y aura ce petit salon du livre de banlieue à Boissy Saint Léger où je serai plus là pour m’amuser que pour vraiment commercialiser mon roman. Je suis très admirative face à ces auteurs dont je lis les aventures de dédicaces presque chaque semaine sur FB. Comment font-ils pour conjuguer une vie de famille avec ces déplacements chaque week-end dans tous les coins de France ? Est-ce si important pour être prêt à tout afin de vendre cinq livres de plus ? Ou serait-ce le plaisir de parler de son œuvre ? Cela devient-il une addiction ?

Je m’aperçois que je suis bien loin de tout ça … Si je pouvais m’enterrer dans un trou et n’en sortir que lorsque mes livres seraient tous vendus, je serai vraiment heureuse. Je n’ai ni l’esprit commercial, ni le désir de me mettre en avant. Mon écriture est un fil qui m’aide à tenir debout, à faire face à la difficulté de la vie, qui m’aide surtout à ne pas penser à mes problèmes de santé qui me pourrissent régulièrement mes journées . Quand on se sait dans un processus irréversible, on a le choix de baisser les bras, de se plaindre ou de choisir comme moi simplement de s’évader ….

 

J’ai terminé, chers lecteurs, BLANC … Enfin, mon premier jet, dirais-je. J’hésite juste à savoir s’il se terminera sur ce chapitre 29 ou si je dois rajouter un Épilogue, sachant qu’un troisième tome va suivre …. J’attends les avis de mon comité de lecture personnel.

Le plus dur reste à faire : la relecture … Je pense pouvoir affirmer que fin Avril, ce second manuscrit sera déposé chez mon Éditeur.

Envie de faire une pause ? Pas nécessairement … Je pense jeter un petit coup d’œil aux concours de nouvelles, histoire de ne pas perdre la main …. N’importe comment le travail, celui qui va mettre dans des sous dans le porte monnaie, va vite reprendre la première place … Alors vivement les prochaines vacances !

 

( 1 mars, 2014 )

Guerre des livres

Depuis quelques temps, j’assiste, médusée, sur le réseau Facebook à une véritable guerre des mots entre les auteurs, qui ont déjà publié plusieurs ouvrages, seuls ou en auto édition et les nouveaux … Mépris déguisé, à peine voilé des premiers envers les seconds …

Je ne parle même pas des «  vrais » auteurs, ceux- qui se nomment ainsi, qui ont la tête aussi grosse qu’un ballon de baudruche ! Attention à l’explosion !

L’un d’eux justement m’a envoyé un mail via mon blog me disant : «  Madame, ne venez pas jouer dans la cour des grands ! J’avais la même idée de roman en tête ! Mon livre aurait été plus prestigieux » (Albin Michel)

J’ai eu envie de lui répondre : «  Tu l’avais en tête mais toi, tu ne l’as pas écrit ! »

J’ai opté pour l’indifférence …

Stop à toutes ces bêtises.. Un livre reste un travail énorme fait par un être humain qui y met bien plus que son temps, qui y laisse son âme …

Pourquoi cette animosité ? De quoi ces auteurs ont-ils donc peur ? De la concurrence ?

Cessons de rêver ! Le monde de l’édition est blindé, la société est en décadence, le monde ne lit plus, préférant se fondre dans des jeux vidéos où il perd peu à peu sa propre identité.

Alors messieurs, mesdames, cessez de critiquer un mot mal orthographié ou une phrase mal tournée ! Regardez plutôt la profondeur du contenu, de ce qui est ressenti, de l’idée qui est portée …

J’ai beaucoup lu durant ces quinze jours de vacances … Des romans de « vrais auteurs  » comme certains diront, et puis j’ai acheté beaucoup de nouveaux romans que ce soit d’auteurs autoédités ou publiés par Edilivre. Et bien, chers collègues de plume, vous valez tous ces grands écrivains dont on nous rabâche sans cesse les vertus à la télé, qui font la une des top lecture. J’ai adoré des petits romans de vie comme je les appelle, des romans initiatiques qui nous font réfléchir, et certains romans simplement là, pour nous faire passer un bon moment et rêver …

Alors merci à vous tous..

J’ai beaucoup écrit aussi durant ces deux semaines parce que je me sentais en osmose avec les mots grâce à ces savoureuses lectures … BLANC est presque terminé … Disons que la dernière ligne droite se fera aux prochaines vacances.

 

Je vais repartir travailler avec dans ma tête de jolis personnages rencontrés comme Elisa, Elena, Mark, Emily, Chabline et j’en oublie !  … Les auteurs reconnaîtront leurs héros … Deux nouveaux livres m’attendent pour ce we .. Deux nouveautés de jeunes auteurs que j’ai commencées et et je me régale alors chers collègues, serrons nous les coudes contre ceux qui ne pensent qu’à critiquer ceux qui sont plus petits qu’eux … Encore faut-il prouver qu’ils sont, eux, plus grands que nous …

 

( 28 février, 2014 )

Fermer le livre et ne pas le réouvrir …

J’ai lu ce matin cette citation :

 » Je crois qu’à la base, je voulais faire le bien autour de moi.

Cela n’a pas été possible pour deux raisons :

Parce qu’on m’en a empêché et parce que j’ai abdiqué.

Ce sont toujours les gens animés des meilleures attentions qui deviennent des monstres. »

 

Après avoir lu ce texte, je suis restée l’esprit vide un moment. Dérangeant, non ? Se dire qu’effectivement nous avons peut-être tous en nous le désir de bien faire, la volonté de tendre la main et que la vie nous en empêche. J’ai repensé à une histoire vécue où les bonnes intentions étaient reines, où la sincérité était la clé et où au final, effectivement ces gens, si gentils, si attentionnés se sont transformés en monstres. Qu’est-ce qui les a freinés dans leur gentillesse ? Qu’est-ce qui est venu bloquer le processus amical enclenché ? Certains diront qu’ils étaient à la base des personnes psychologiquement  » pas très bien dans leur tête »,  d’autres diront tout simplement qu’ils étaient des méchants.

À lire cette citation, je me dis simplement, ils ont abdiqué.

Pourquoi ? Parce que c’était peut-être trop dur à vivre pour eux, peut-être parce que le regard des autres s’en est mêlé, peut-être parce que la rumeur s’est enflammée et que leur aversion à communiquer les a empêchés de retrouver cette bonté qui au départ bouillonnait en eux. Je suis triste de cette finalité. Triste que des personnes aient pu s’éloigner de leur but premier simplement parce que leur conviction était si forte,  leur certitude de détenir la vérité, leur vérité, si intense qu’elle s’est retrouvée faussée par une perception élaborée depuis des années.

Certaines personnes sont tellement habituées à vivre dans un mensonge préfabriqué qu’ils ne sont plus capables de faire la différence entre « ce qui est » et « ce qui peut être ». On ne nait pas des monstres. On le devient. Simplement , il est parfois trop dur de découvrir que le monde que l’on a tant rêvé, auquel on a tant cru  n‘est qu’une illusion. Je souhaite à tous les monstres de la terre, qui n’ont pas su, pas pu, ouvrir les yeux sur la vraie vie de trouver la  paix sans pour autant nuire à autrui …

( 27 février, 2014 )

Coup d’oeil …

Sortons un peu des sentiers battus … Ecrire c’est bien mais dire tout haut ce qui se tait est bien mieux !

J’ai lu ce matin un petit texte sur le blog d’une écrivaine : Alerte à la fonction publique !

Consultez-le !

http://melodymarine.over-blog.com/

Il faut que cessent les rumeurs comme quoi la fonction publique est faite de nantis !

Mélody explique, fort bien, à quelle sauce nous sommes mangés tous les jours : la pression , la réussite et pour finir le harcèlement moral de certains parents qui ont décidé pour des raisons totalement tordues de nous mener la vie dure !

Bravo à Mélody de dire tout haut ce qui se doit d’être officiellement tu ….

 

En attendant, je retourne à mon écriture ! Les vacances furent productives puisque j’arrive aux derniers chapitres de BLANC …

Volontairement, afin de pouvoir avoir un prix un peu plus bas, je limite les chapitres ….Surtout parce qu’il y aura ensuite le tome 3 …. Et que le mystère doit rester intact … tout en ne l’étant pas …

( 26 février, 2014 )

Les mots qui guérissent …

Aujourd’hui, j’ai envie de donner un autre sens à l’écrit, souvent synonyme de plaisir, détente, culture … Je vais lui donner le sens « guérison » … Le pouvoir des mots, j’en ai déjà parlé sur ce blog peut être violent. Un mot peut avoir mille signification selon son contexte, il peut faire rire, faire rêver ou détruire. Les mots sont pires que le silence. Dans le silence, on peut encore espérer, deviner, mais lorsque les mots apparaissent sur une feuille, lorsqu’ils sont écrits, ils deviennent indélébiles dans notre mémoire. On a beau mettre des kilos de javel, le mot ne s’effacera pas, l’idée contenue dans ce mot ne disparaitra pas. Alors, réfléchissez avant d’écrire. Même si vous êtes en colère, ne cédez pas à la facilité. Dans ces cas là, on va écrire n’importe quoi : des mots qui blessent parce que l’on veut inconsciemment rendre les coups que l’on nous a donnés. Trouvez des mots qui apaisent, trouvez des mots qui font du bien, des mots comme : Merci, comme je t’aime, comme tu es fantastique … Trouvez des mots qui vont guérir votre âme et celle de la personne qui les recevra …

Les mots peuvent être le meilleur médicament contre notre société si difficile. Alors offrons nous les mots qui guérissent …

( 25 février, 2014 )

L’envie de partager …

Merci à vous, mes lecteurs, pour vos encouragements au quotidien. Je suis ravie de vous donner un nouveau souffle vous permettant comme à Charlotte, à l’autre bout de la terre, d’avoir envie de donner vie à une page blanche, de pouvoir trouver la force d’évacuer toute la douleur qui
stagne depuis tant d’années.

Vous me donnez, vous aussi, l’envie de continuer .. Ce blog est effectivement un partage entre vous et moi …

J’ai terminé aujourd’hui le chapitre 23 de BLANC. Il en reste quelques uns à rédiger avant le dénouement final, mais il ne me reste que peu de jours avant la reprise. Je vais donc mettre les bouchées doubles parce que vous êtes nombreux à me demander la suite. Et savoir que vous comptez sur moi, c’est fantastique !
L’inspiration n’est pas automatique. Certains jours, la feuille reste blanche. On tente des approches, on trace des signes ressemblant à des mots puis on clique sur effacer. Tout disparaît ! Parce que les mots sonnaient mal, parce que l’émotion n’y était pas …
C’est comme dans les lettres d’amour … Qui peut affirmer avoir un jour été capable d’écrire une telle lettre sans la relire ? C’est impossible. On veut y mettre toute l’émotion que l’on a au fond de soi, les mots que l’on ose prononcer, on y inscrit son âme en lettres de sang. Mais à chaque relecture, on craint que l’autre ne comprenne pas, que l’autre donne une mauvaise interprétation, que l’autre ricane de nos sentiments.
Une jeune amie m’a écrit dernièrement que c’était vraiment dur d’aimer, que l’on n’avait jamais aucune certitude. C’est ce qui fait peut être la valeur de l’amour.
Le pire, je pense, reste l’amour que l’on peut offrir et qui pour une raison inconnue, se retrouve critiquée, désavouée, spoliée, abîmée. Qui sont ces monstres qui ainsi vont détruire des espoirs cachés ? Qui vont anéantir des rêves inavoués ? Qui vont détruire des vies simplement parce qu’ils ont tellement souffert par le passé que leur cœur est devenu plus sec que du granit … À tous ces hommes, et vous êtes nombreux, messieurs à avoir utiliser ce pouvoir de destruction, je hurle cette vérité : vous aurez beau essayer, vous aurez beau vous sentir fort et penser avoir gagné, vous aurez beau fanfaronner, je peux vous certifier, que jamais, des types comme vous, ne pourrons détruire la plus jolie flamme qui brûle au fond de nos cœurs, celle qui se conjugue à jamais avec le verbe aimer.
( 24 février, 2014 )

Salon du livre du 16 Mars …

 

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Mon premier roman policier ! En vente Chez Edilivre !

SÉANCES DE DÉDICACES

VENEZ NOMBREUX !

 

 

( 23 février, 2014 )

Deux mois …

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Beaucoup d’émotions sur ce blog ces derniers jours entre l’hommage collectif à notre amie Valériane et les cris du cœur de certains lecteurs s’identifiant à mes personnages.

Je le redis, pour ceux qui prennent le blog en cours de route, et n’ont pas le temps de tout relire. Je n’ai pas écrit Rouge, au départ, pour être publiée, même pas pour être lue. Je traversais une période très positive amicalement qui m’avait conduite à écrire les sept premiers chapitres durant l’été 2010. Puis un acte de malveillance a tout stoppé. Plus de trace de mon début de roman. N’étant pas sûre de moi, je me suis recroquevillée dans ma coquille et j’ai fait silence. Et puis le  besoin d’écrire est revenu en force, vital. Poignardée par un ami, je devais survivre à cela. Ecrire m’a permis de ne pas plonger dans la dépression et le négativisme, de me dire que le meilleur reste à vivre tant que l’on existe sur cette terre … Alors j’ai écrit, je me suis amusée à faire vivre des héros, à leur donner une destiné, un but … Ensuite, Manuscrit envoyé. Manuscrit accepté. Manuscrit édité. Et surtout ROUGE lu !

Ce blog créé autour de Rouge devient aujourd’hui un lieu de paroles, un lieu d’échanges, un lieu de confidences …

Pari gagné ! Les livres se vendent, ils se partagent, passent de mains en mains …

Magique, je le redis. L’impact positif de ce roman n’est pas un hasard ! Chaque rencontre a son importance même si elle fait mal.

Rouge touche parce que c’est un roman «  vrai », fictif mais où chacun peut se reconnaître !

Une jeune maman sur un forum m’a écrit : « Moi, je n’ai pas envie de lire ce livre car je ne me sentirais jamais concernée. Je suis heureuse et il ne peut rien m’arriver. »  Tans mieux pour elle ! Mais qui peut jurer ne pas vivre, ressentir un jour ce qu’ont vécu Marie, Adelyse, Hortense, Matt ou Antoine …  Qui peut affirmer que l’amour dure toujours ? Que la mort ne viendra pas mettre son petit grain de sable qui enrayera définitivement une vie bien huilée. Qui peut affirmer ne pas, un jour, être l’objet de jalousies ou de trahisons ?

Personne …

Alors que ROUGE vive ! Afin d’aider certaines femmes à se libérer de leurs  chaînes trop lourdes à porter !

Aujourd’hui, deux mois que Rouge a vu le jour ! 173 ventes au compteur Edilivre (et je ne comptabilise pas les promesses de vente des nombreuses médiathèques qui m’ont donné leur accord).

Que ROUGE continue sa route, afin que vivent les rêves …

( 22 février, 2014 )

L’addiction … En mémoire de ….

En lisant un article, je suis tombée sur la définition du mot addict qui disait dépendant d’une drogue. Cette signification que je qualifierai de purement simpliste m’a fait tressaillir ! Pourquoi rajouter le mot  » drogue  » alors que le mot dépendant suffisait amplement ..

L’addiction est un phénomène de société. Au-delà des drogues telles que l’alcool, les amphétamines et autres drogues dures qui sont des addictions pathologiques nécessitant une aide médicale que notre société ne fournit malheureusement pas, on rencontre tous sur notre chemin des addictions différentes. Celles des jeux pour les jeunes et moins jeunes, accros à leur PC, n’en sortant que pour manger. L’addiction aux réseaux sociaux comme Fabebook … On a beau faire, on est tous plus ou moins addict du commentaire venant de voir le jour … Addiction envers les aliments nous faisant du bien comme le chocolat, moins nocif diriez-vous, mais vite repérable lorsque la balance hurle quelques kilos en trop. Addiction envers notre smarthphone, lorsque nous attendons vainement un appel qui ne vient.

Et puis il y a une addiction, que je retrouve dans beaucoup de témoignages, celle de l’amour, celle qui nous fait aimer, celle qui nous fait croire que l’on est aimé. L’addiction qui va pousser une femme ( j’ai remarqué que ce sont plus les femmes qui sont touchées ) à s’accrocher à une minuscule petite flamme d’espoir vacillante, suite à un mot agréable, suite à un sourire qui ce jour, là fut un feu de joie. J’ai croisé des destins qui ont attendu plus de dix ans un amour … L’histoire ne dira pas s’ils vont finir par retrouver mais dix ans à être dépendant de ses propres souvenirs, dix ans à attendre vainement un changement qui n’arrive pas, dix ans à continuer de rêver à l’impossible, dix ans à vivre dans l’illusion d’une vie.

J’ai surtout constaté que certains individus, masculins, s’amusent de cette dépendance, la saupoudrant par instant d’un minuscule petit mot, inondant l’univers de la pauvre addict d’un soupçon de perversion à peine voilé. J’ai envie de dire STOP ! Laissez les tranquilles ! Elles vont pleurer un bon coup, elles vont avoir le cœur qui saigne mais elles vont pouvoir avancer ! Couper ce que j’aime nommer le fil rouge, celui qui relie les êtres, ce lien si facile à activer ou briser selon la façon que l’on a de communiquer.

Une personne addict n’est pas à juger? Surtout en amour. Le vrai coupable reste celui qui par plaisir, par orgueil, par vengeance, par lâcheté refuse de couper ce fil, laissant celle qui a besoin d’y croire, s’enfoncer de plus en plus jusqu’à se noyer …

On ne nait pas dépendant mais on peut tous le devenir ! Refusons ces liens qui nous enchaînent, nous conduisant à nous perde, refusons ces larmes que certains nous obligent à verser … Refusons de laisser nos vies s’envoler …

Refusons de vivre entre parenthèse …

 

En mémoire de Valériane qui n’a pu briser ce lien et nous a quittés.

 

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