Il y aura toujours une dernière fois
Il y a eu une première fois et il y aura toujours une dernière, celle que l’on n’attendait pas, celle que l’on ne désire pas, celle qui marquera la fin d’un amour, d’une amitié, d’un travail, d’une vie … Il y a ainsi ces dernières fois où une femme accepte de se faire tromper ou frapper, le mot de trop, le bleu qui n’aurait pas dû laisser de traces.
La dernière fois où on va dire je t’aime, où on va croiser un regard aimé.
On ne sait jamais quand on rencontre une personne que c’est la dernière fois qu’on la voit, on ne se doute pas qu’elle ne rentrera pas, que ce camion va la percuter ou que son coeur va lâcher. Il y aura une dernière fois. Une dernière fois que l’on n’attendait pas.
Et puis il y a ces personnes qui nous étouffent, ces dites amies qui nous pressent comme un citron, qui abusent de notre gentillesse. Elles ne savent pas qu’elles viennent de signer leur dernière fois
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Un jour, je laisserai moi-même des lignes pour la dernière fois, mais toi qui me lis, tu ne comprendras pas que c’était la dernière fois.
Trop de choix est-ce la meilleure option ?
Choisir est complexe, difficile. Nous nous sommes tous à un moment trouvés face à des choix multiples, un peu figés face à ces choix. Choix du bonheur ou choix financier ? Choix d’un endroit plutôt que d’un autre. Tout acte a des conséquences. Tout choix aura donc des répercussions que nous ne pouvons prévoir. C’est le propre même de la vie et plus nous avons de choix possibles plus nous nous heurtons à la difficulté de prendre la mauvaise route, ou plutôt la route la plus difficile, car il faut bien le dire, il n’existe pas de mauvais choix. Les choix ne sont juste que des portes, des ouvertures vers un chemin de vie.
Comment faire le bon choix, celui qui nous évitera les allers-retours. Tout d’abord, toujours rester positive, et faire confiance en son instinctif. Ne pas se laisser influencer par les autres. Apprendre à se faire totalement confiance, à croire en soi, et nous ferons les choix qui seront les meilleures options.
Pourquoi je ne veux pas de la gloire …
Franchement, la lumière, ce n’est pas pour moi ! Quel fardeau ! Il y a quelques jours, j’ai reçu un mail me proposant d’exposer au Grand Palais. C’est le rêve de beaucoup d’artistes, seulement voilà, il faut débourser 350€ par toile ! Franchement, est-ce que j’ai une tête à mettre autant d’argent pour simplement voir une de mes toiles dans un lieu select ? Est-ce que cette course à la gloire est une fin en soi ?
Peindre, pour moi, c’est aussi important qu’écrire. Une passion comme une autre qui prend beaucoup de places, mais certainement pas un besoin d’exister. Je n’existerais jamais dans la lumière ou dans la gloire, qui me fatigue vite.
Alors non, vous ne me verrez pas dans ce type d’expositions sauf si c’est gratuit ! Mais payer pour montrer ma passion, jamais !
Quand les mots griffent le papier …
Il y avait longtemps … J’avoue. Je fus paresseuse. Pourtant depuis plusieurs semaines, mon petit carnet s’est rempli. Le synopsis est bien ancré. Et pour une fois, même la chute finale, je l’ai en tête. Alors, ça y est. Je me suis lancée. Je me connais, cela va s’avérer très chronophage. J’ai terminé mes toiles pour mes expositions, et l’envie d’écrire que des articles a repris le devant de la scène. Je parle bien sûr du troisième tome des aventures de Victoire. Ce sera un polar un peu particulier avec une grande surprise. Je n’en dis pas plus. J’hésite juste encore sur le choix de la pierre, car plusieurs collent au texte, quant à la localisation, je pense choisir le sud, avec un clin d’oeil à Avignon. Mais rien n’est encore joué. Alors quand les mots griffent le papier, je suis en apnée et je m’éclate ! Et croyez-moi, c’est un sacré travail l’écriture. Une personne me disait dernièrement que quand on écrivait, on ne faisait que s’amuser. Et bien non ! Écrire, c’est plonger dans le son des mots, en veillant aux temps, aux répétitions, à la ponctuation, à la cohérence. Pour le premier manuscrit, on s’amuse peut-être, mais ensuite on fait tout pour toucher nos lecteurs, car c’est autant pour soi que l’on écrit que pour eux …
Non, c’est non !
Quand on voit le nombre en augmentation croissante de femmes agressées sexuellement, autant par leur proche que par un inconnu, cela fait peur. Les hommes ne comprennent pas le non.
Vous êtes souriantes avec lui, c’est que vous êtes amoureuse, que vous voulez coucher.
Si vous répondez à ses messages, c’est que vous l’aimez et que vous fantasmez sur lui.
Si vous prenez un verre à un bar, c’est que vous êtes une fille facile qui ne rêve que de « ça » et la liste est longue. J’ai même entendu un homme quarantenaire dire qu’une femme qui allait seule voir un film au cinéma cherchait un plan Q.
Non, c’est non !
Il faut vraiment que cela rentre dans la tête de millions de personnes. Une femme a le droit de s’habiller comme elle veut. Ce n’est pas parce qu’elle a des chaussures et de belles chevilles que Monsieur passe son temps à mâter, qu’elle veut l’exciter. Ce n’est pas parce qu’une femme est jolie, qu’elle veut ouvrir ses cuisses.
Non, c’est non !
Malheureusement, notre société est loin d’être juste. C’est à la femme de prouver qu’elle a été violée. Et malheureusement, l’agresseur, le harceleur est rarement puni et se pose vite en victime. C’est tout de même incroyable. Comme si l’homme avait une auréole de Sainteté.
Le NON doit être entendu ! Vraiment entendu !
L’après vacances d’été et la thyroïde
Les vacances se terminent. L’été selon les régions fut caniculaire ou mitigé, mais dans tous les cas, selon les personnes, la thyroïde va être ou non un peu secouée. De nombreuses personnes nous rapportent débuter ce mois de septembre sur les rotules, alors que cela devrait être l’inverse. Comme chaque changement de saison et/ ou de temps, la thyroïde peut avoir des difficultés à fonctionner, et cette fatigue est normale. Mon médecin, au début mon hypothyroïdie d’Hashimoto, m’obligeait à faire une prise de sang mi-septembre. Il ne s’est pas passé une année sans voir ma tsh avec une fluctuation m’obligeant à revoir avec lui mon dosage pour quelques semaines.
Hormis le retour possible d’une grande partie des symptômes, nombreuses sont les personnes qui vont se plaindre des kilos pris durant ces vacances. Avec la chaleur, la canicule, le corps fonctionne différemment. Les reins souffrent beaucoup plus, résultat, la rétention d’eau va être plus importante avec des gonflements des doigts, voire des chevilles.
Et puis, il y a ces kilos pris simplement parce que durant les vacances, on s’est fait plaisir : petits restos, cocktails, glaces, crêpes … Et si on est déjà confronté de par un dysfonctionnement thyroïdien à une prise de poids, ces petits kilos deviennent un vrai boulet.
Là encore on se heurte à des idées toutes faites, des raccourcis, comme quoi maigrir est facile, il suffit de moins manger.
Il est important qu’une véritable prise de conscience soit faite. Tout d’abord, chaque personne est différente et chaque dysfonctionnement thyroïdien l’est également. On ne peut cataloguer les individus, les mettre dans des cases. Une perte de poids ne sera pas la même si vous avez vingt ans, quarante ou soixante, si vous êtes enceinte, jeune maman, ou en période de ménopause. Ce sera différent si vous avez un simple dysfonctionnement thyroïdien, une maladie auto-immune thyroïdienne, une ablation de la thyroïde. Ce sera également différent selon le traitement de substitution que vous prenez.
Alors quelques kilos post vacances pour une personne ordinaire, il suffira d’un petit régime et le tour sera joué, pour certains malades de la thyroïde, en particulier Hashimoto, ces kilos vont être tenaces, et ne partiront pas. Le corps étant fatigué par les poussées d’anticorps aura bien du mal à éliminer ces kilos, tout comme un déficit en hormones thyroïdiennes empêchera les graisses de disparaître.
Régime ou pas régime, allez-vous me dire. De nombreuses études montrent qu’il ne faut surtout pas débuter un régime par temps caniculaire ou encore chaud. Mieux vaut donc attendre une vraie baisse des températures, sinon les privations auront été un supplice pour rien.
Dernièrement, une adhérente écrivait à l’association :
« Ayant passé de bonnes vacances, rentrée début août en pleine canicule, le retour des symptômes et 5 kg en plus. Ayant déjà pris en un an 20 kg ( je suis Hashimoto), cela commence à peser. J’ai donc vu une nutritionniste le 5 août qui m’a mise au régime strict avec un nombre de calories assez bas, et suppression sucre et graisse. J’avais un carnet pour tout noter et je fus obéissante. Au bout de 3 semaines, le bilan fut terrible. Ma perte n’a été que de 3 kg, ma tsh a grimpé à 8, mes anticorps ont augmenté et je me retrouve en dépression et fatiguée. (…) »
Ce témoignage m’a semblé important à partager. Cette personne ne stipule pas son âge et c’est dommage, juste qu’il faut être prudent.
Ce qui ne veut pas dire que maigrir est impossible, mais qu’il est important de trouver le bon moment, et surtout pas en pleine chaleur ou juste au retour des vacances.
Restez prudents les papillons en ce retour de vacances ! Et bonne rentrée à tous les papillons
La vie est une accumulation de combats
La vie est tout sauf un long fleuve tranquille, il faut bien le dire. Nous traversons notre vie avec au départ un sac à dos vide qui va petit à petit se remplir de bons comme de mauvais souvenirs. Dès la plus petite enfance nous faisons face à des combats, tomber pour se remettre debout et faire ses premiers pas, supporter l’échec d’une mauvaise note, la première punition. Et puis, il va y avoir le combat des premières frustrations, des échecs aux examens. La liste serait longue. La vie est remplie d’embuches en tous genres, dont on se relève, un peu comme par miracle, à chaque fois, abîmé, mais plus fort.
La vie est faite de rencontres qui parfois explosent stupidement pour un mot
mal compris.
Après soixante-trois ans de vie, un sac à dos trop lourd pour mes épaules, j’avance juste à petits pas vers la porte de sortie avec juste une certitude, tous ces combats nous rendent plus forts, et meilleurs, je l’espère. Ils font de nous ce que nous sommes, à jamais et cela pour l’éternité.
Retour de lecture
Mes lectures de août 2023
Très occupée durant ce mois d’août, je n’ai pas ouvert beaucoup de livres. J’ai également débuté un certain nombre de romans, pourtant plébiscités sur les réseaux sociaux, que j’ai abandonné au bout d’une centaine de pages. Le feeling avec un livre ne s’explique pas. Il faut que ce soit le bon moment !
Ceux que j’ai lus furent EXCELLENTS !
LA MORT sur un PLATEAU de Francisco LOZANO
Édition des libertés
5/5
J’avais lu il y a quelques années la première version de ce livre, mais j’ai décidé de faire connaissance avec ce roman comme si c’était ma première lecture et j’ai eu totalement raison. J’ai été happée par cette histoire transposée en 1990 et franchement, c’est fabuleux !
Des groupes terroristes revendiquent l’assassinat du général Ortega, obligeant Santiago à sortir de l’ombre tout en restant sous la houlette du commissaire Martinot. Ortega était un dictateur de la pire exprès ayant à son palmarès de nombreux crimes.
Connaissant Paris comme ma poche, j’ai particulièrement apprécié la balade que l’auteur m’a fait vivre au travers de la capitale, en particulier le clin d’œil au passage du Grand Cerf.
J’avais lu ce roman il y a quelques années, mais cela n’a nullement impacté ma relecture, comme si c’était la première fois. Je me suis prise au jeu de rechercher les modifications principalement celles en lien avec les nouvelles technologies. Du très bon travail !
Ce roman est un thriller à dominante politique, ce qui n’est pas mon genre favori, il faut bien l’avouer, car la politique et moi … mais l’auteur a su très habilement relier ce domaine ardu avec une bonne intrigue policière bien ficelée avec des personnages très attachants, un humour qui met du sel dans la narration.
Je ne peux que conseiller ce livre qui tient bien la route, où l’assassin est une surprise, et surtout qui au-delà du thriller, offre au lecteur la possibilité de s’interroger sur ces politiciens à l’origine de nombreux génocides. Également se poser la question qui vient inévitablement à notre esprit, Ortega aurait-il eu une Justice à la hauteur de ses crimes s’il n’avait pas été assassiné ?
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La Chaîne de McKinty Adrien
MAZARINE
5/5
J’ai adoré le thème de ce roman, tellement fort si on a eu soi-même des enfants. Nous avons là un très bon thriller psychologique entièrement basé sur la peur. Après l’histoire aurait pu être un peu plus travaillée, surtout la fin, trop simpliste. Mais l’idée ! Bon sang, elle est vraiment géniale !
À lire pour se mettre à la place de Rachel et se demander ce que nous, malgré nos idéaux, nous aurions fait !
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VULNÉRABLE de Sarah A.DENZIL
4/5
Ayant vu passer beaucoup de commentaires positifs sur les réseaux sociaux, je me suis laissée tenter par ce roman, bien ficelé. L’histoire est sympathique, avec un bon rythme, avec comme thème central, les sectes et leur emprise. Un bon rebondissement dans les trente dernières pages.
Un bon livre.
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Mort d’un Juge de Franck ESPOSITO
5/5
Je ne peux que vous conseiller de foncer pour lire ce polar bien sympathique où vous retrouverez, pour ceux qui ont déjà lu des romans de cet auteur, le lieutenant Laura Costa,personnage haut en couleur, piquante, que pour ma part j’adore, aux prises avec une enquête pas piquée des hannetons. Le meurtre d’un juge d’instruction Éric
Dumont, qui va se télescoper avec sa vie privée en particulier son compagnon, le célèbre financier Arnaud Steiner. L’affaire se corse lorsqu’une seconde victime Claudine Auber est également retrouvée la gorge tranchée.
Une histoire savoureuse … et un dénouement positif pour notre chère Laura dans les dernières pages …
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VIVANTES de Marie-Haude Mériguet
5/5
Encore une fois, la promotion de ce livre sur les réseaux sociaux m’a incitée à tenter la lecture de ce roman, et j’ai été agréablement surprise. Une histoire originale, celle de cette jeune fille Nicoletta, embauchée comme baby-sitter en Italie durant ses deux mois estivaux qui va se lier d’amitié avec Faustine. Une magnifique amitié, relatée avec des mots forts, beaux, qui touchent vraiment. J’ai lu ce roman d’une traite, et je l’ai vraiment adoré !
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La route du lac de Xavier Massé
Taurnada édition
5/5
Tout d’abord, je tiens à remercier Joël et les éditions Taurnada pour le SP de l’excellent livre se Xavier Massé. J’ai immédiatement, dès les premières lignes accroché à cet ouvrage. L’histoire pourtant, au demeurant, est plutôt classique. Trois jeunes qui disparaissent après une soirée bien arrosée. Seulement, au fil des pages, on découvre que tout n’était pas juste noir ou blanc. Mylène, découverte morte, Benjamin, disparu et Thomas drogué, tout se mélange, même si le lien reste solide.
Je vais éviter de spolier, et terminerai juste par Rémi, un personnage haut en couleur, terriblement attachant qui va réserver bien des surprises.
Le duo enquêteur, Leroy / Rmazzy est succulent, avec une pointe d’humour très appréciée.
J’ai adoré le style du livre avec les flashbacks récurrents, réguliers, nous permettant de tenter de raccrocher les faits entre eux. Même si j’avais entraperçu le coupable possible, je n’avais absolument pas deviné les raisons. Bravo ! Cela ne m’arrive que très rarement.
J’ai vraiment adoré ce livre que je recommande !
Sortie nationale le 6 septembre.
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Angle mort de Paula Hawkins
Édition Sonatibe
2/5
Un récit court, une centaine de pages numériques. Une histoire étrange, dont on attend les rebondissements tout au long du livre, en vain. Je l’ai lu jusqu’au bout pour cette raison, et que dire ?
L’auteure qui a pourtant écrit le best-seller connu « La fille du train », nous livre un roman inachevé, insipide, avec une histoire qui ne tient pas la route. Un besoin éditorial ou d’argent ? En tous les cas, c’est extrêmement décevant ! Et la petite nouvelle à la fin … Sans commentaires !
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Mon mari de Maud Ventura
Édition Proche
4/5
J’ai vu dans le métro la publication sur les panneaux de ce roman pourtant sorti une première fois il y a deux ans et réédité. J’avoue que sans cette pub, je n’aurais jamais lu ce livre, un roman ordinaire, avec une couverture ordinaire.
Un livre vite lu, bien écrit, narratif, d’une seule voix. L’introspection d’une femme possessive qui met cette demande suprême d’attention sous le mot amour. C’est original, certains passages font réfléchir, on y reconnaît souvent des relations.
L’histoire se déroule sur 7 jours, et durant cette semaine la narratrice va vivre cette obsession malsaine pour son conjoint. J’ai eu plusieurs fois envie de lui mettre une bonne claque ! Preuve que l’analyse psychologique est excellente. Et puis l’epilogue de fin … savoureux, non ? Un bon roman !
« Les couples qui durent, sont ceux sont le mystère n’a jamais été percé. »
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L’intégration des lourds handicaps dans les écoles
Sujet tabou. Personne n’ose en parler. L’école inclusive est devenue une nouvelle manière d’enseigner. Au départ, on a vu l’inclusion des enfants en fauteuils, enfants qui avaient tout à fait leur place dans des écoles dites ordinaires. Puis petit à petit, on a vu des élèves atteints de plus en plus d’handicap, et surtout des handicaps de plus en plus lourds. J’ai connu les CLIS fermées, puis ouvertes, puis le début des intégrations d’inclusion totale.
Et la débandade totale, avec des cas de plus en plus lourds. Autant, je comprends totalement les parents avec un enfant porteur d’handicap qui rêvent de voir leur progéniture inscrite dans une école ordinaire. Seulement, ont-ils conscience de la réalité ?
Dernièrement, une ancienne collègue AESH me racontait ce qu’était devenue cette inclusion. Ces pauvres mômes avec des troubles violents du comportement qui subissent l’Institution. L’obligation de la discipline, des classes surchargées. Et que l’on ne parle justement de ces accompagnements scolaires qui sont en nombre insuffisant. Je le redis. Un trouble du spectre autistique aura sa place, mais un TSA violent ou au comportement instable sera malheureux dans de telles conditions.
Si au départ, l’idée de l’intégration fut bonne, les conditions actuelles, d’effectifs élevées, d’élèves ordinaires difficiles, de manque de formation des enseignants, et surtout de la suppression des places en IEM a conduit à une dérive où tout le monde sera perdant …