( 25 août, 2015 )

La jalousie

 

 » La jalousie est comme les ivrognes et les fous, ils ne se rendent ni compte de leurs souffrances, ni de leurs conneries.  » j’ai rencontré la jalousie maintes fois sur ma route. Je l’ai moi-même côtoyée dans le domaine amoureux à une période où je manquais de confiance en moi. Autant en amour, je trouve ce sentiment touchant, acceptable, autant lorsqu’il s’agit de la bêtise humaine, cela me hérisse au plus haut point. Pourquoi l’être humain ne peut-il se réjouir du bonheur des autres ? Pourquoi certaines personnes ne peuvent-elles s’empêcher de cracher leur venin ? Je suis attristée de lire des remarques sur les réseaux sociaux sur des pages d’auteurs amies où on incendie leur travail gratuitement, sans raison, simplement parce qu’elles ont reçu de jolies éloges. Bon sang ! Le monde est bien assez difficile ! Soyez heureux pour les autres ! Même si je ne suis pas démonstrative, je me réjouis lorsqu’une personne m’annonce la naissance d’un enfant, une autre sa réussite professionnelle ou sa rencontre amoureuse. Jamais l’idée  » elle va se planter !’ ne me traverse l’esprit! Je suis naturellement heureuse pour les autres ! Je suis triste de constater que l’inverse est de plus en plus courant. Le pire reste ces jalousies inconscientes de personnes bien attentionnées. Je l’ai vécue avec mes romans où une personne pourtant proche lors de mes premiers textes m’a assassinée en traitant mes faciles de style facile allant jusqu’à ajouter que seuls les gens sans cervelle pouvaient apprécier mes livres ( et cela d’un pote comme on dit qui m’avait « soit disant  » soutenu pendant des mois ! pas simple ensuite d’oublier ces mots qui se sont infiltrés dans ma tête, y sont restés et me font régulièrement douter. Depuis, je me protège, j’ai mis depuis plusieurs mois une vraie  distance avec cet individu, qui n’est au final qu’un écrivain raté et frustré et curieusement je me suis mieux. Il était donc bien néfaste. Tout comme je bloque systématiquelent toutes relations qui parasitent mon équilibre. Certains me trouveront peut-être égoïste. C’est un choix que j’ai du faire depuis un an car je faisais, avant et depuis toujours, aveuglément confiance, croyant naïvement tout ce sur l’on me disait et je me suis retrouvée blessée et en souffrance, pardonnant, tendant la joue et me la faisant de nouveau gifler. Je n’ai plus envie de souffrir à cause des ces jalousies malsaines. J’ai donc choisi de les ignorer. Car à bien y réfléchir, la jalousie, le fait de ne pas arriver à être heureux pour une autre personne, c’est pathétique. Cela ramène à ces personnes incapables au final de regarder autre chose qu’elles mêmes. Beaucoup diront que la jalousie ( autre qu’amoureuse) est un manque d’estime envers l’autre, pour moi, c’est surtout un manque d’estime envers elle-même, une reconnaissance inconsciente de leur propre échec. Soyons fiers de nous et faisons fie des autres.
( 23 août, 2015 )

Le doute de l’écrivain

Pourquoi continuez-vous à me lire, ai-je envie de vous dire ? Chaque jour, je constate votre passage de plus en plus nombreux sur ce blog, ou un nouveau livre vendu, une nouvelle chronique faite et cela me remplit de joie. Pourtant comme tout écrivain, j’ai mes phases de doute. Est-ce grave docteur ? Peut-être est-ce la sortie imminente de mon essai qui me provoque cette anxiété, ou mon retour à la vie quotidienne, ou bien ce temps qui me manque pour écrire des nouveaux chapitres de mon prochain polar ? Je ne sais pas ! Mais pas d’affolement, le doute amène aussi une ouverture positive car pour sortir de ce doute, je sais qu’il me faut, comme à chaque fois que cela m’arrive, monter une marche afin d’aller plus loin. C’est ce qui m’attend avec la rentrée scolaire qui me génère certainement l’angoisse de devoir laisser ma passion. Alors je vais me botter les fesses et finir ce chapitre qui est en cours puis en faire un suivant avant d’amorcer durant les six prochaines semaines une relecture complète pour pouvoir terminer pour les prochaines vacances. Pourquoi douter puisque déjà trois quart de pages remplies, mais comme pour tout roman policier, le plus dur reste à écrire, le dénouement et ce sera pour la dernière ligne droite durant les vacances de Toussaint. En attendant, je croise les doigts que marche Hashimoto, mon amour car ce fut plus difficile pour moi d’écrire un essai en respectant la force des témoignages que de faire un roman policier. J’espère ne pas m’être plantée ! Mais je compte sur votre franchise pour me le dire :) Bon dimanche à tous.

( 31 août, 2014 )

Aimer ou être amoureux

Une fidèle lectrice de mon blog m’a envoyé cette question en m’écrivant :  » Vous qui parlez si bien des sentiments, dites moi tout : Quelle est la différence entre aimer et être amoureux ? »
Sujet difficile ! Je ne suis pas certaine de répondre correctement. Sur le coup, j’ai eu tendance à penser, c’est la même chose et pourtant …
Je dirai qu’être amoureux relève du sentiment, de l’émotion. On ne choisit pas de tomber amoureux. C’est une émotion unique qui nous transporte, qui nous fait espérer, qui nous fait battre le cœur. Être amoureux c’est penser que tout est possible.
Souvent, cela nous tombe dessus sans crier garde. On peut tomber amoureux de son beau-frère, de son meilleur ami, du voisin, sans que rien ne soit prémédité. On ne sait pas trop pourquoi cela arrive. On se met à idéaliser l’autre, à le désirer. On est prêt à tout pour que ce désir soit partagé. Si l’autre nous offre, inconsciemment, un signe, on fonce tête baissée quitte à le regretter ensuite.
Ce sentiment est magnifique. Heureux celui qui s’autorise à être amoureux, heureux celle qui sur un coup de cœur va laisser ses émotions s’épanouir pour une semaine, un mois. Heureux ceux qui n’ont pas peur d’oser aimer …

Par ailleurs, on peut aimer sans être amoureux. Subtilité. Dans Aimer, il y a la notion de choix.  » je t’aime, toi, parce que je veux te choisir, toi et pas une autre personne « ‘
Aimer, c’est accepter l’autre avec ses erreurs, ses faiblesses, avec le temps qui marque son visage, c’est partager autre chose que du sexe, se fondre dans un projet, des idées ..
Je pense surtout qu’aimer, c’est ne rien attendre en retour. Et pour y arriver, il faut s’aimer soi-même avant tout. Si on est resté bloqué sur un échec, une trahison, on ne peut s’épanouir dans une relation.

J’ai lu cette jolie phrase qui résume tout : L’état amoureux nous parle de nous, tandis que l’amour nous parle de l’autre. C’est si vrai.
Et pourtant que d’hommes sont durs en amour ! Je lis régulièrement des témoignages bouleversants de femmes rejetées avec violence simplement parce que le mot aimer fait peur. Alors, messieurs, soyez gentils, ne tournez pas le dos à ces femmes simplement parce qu’elles ont envie de vous aimer. L’amour n’est pas une pathologie mais le plus beau cadeau que chacun peut recevoir et comme le dit si bien un merveilleux auteur :

«L’amour est un fleuve où les eaux de deux rivières se mêlent sans se confondre»

En clair, il n’y a pas d’âge pour être amoureux. Heureux les papys, mamies dans leur maison de retraite qui redécouvrent à quatre-vingt ans un tel sentiment !

Oser parler d’amour, c’est mettre du soleil dans sa vie. Rendez-vous dans quelques mois avec CARLA qui vous transportera …

( 30 août, 2014 )

Écrire c’est colorier des mots.

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Surfer sur le silence de nos nuits , quel écrivain ne l’a pas vécu. Se réveiller brusquement avec l’idée, celle que l’on attend depuis longtemps et ne pas oser se lever de peur de réveiller chéri à nos côtés. Perdre ainsi le passage unique qui aurait fait, nous en sommes tous convaincus, le bestseller de l’année …
La vie est semblable à l’écriture. Jeune adulte, on a le tête pleine de projets souvent très conventionnels : famille, travail, progénitures que nous réalisons avec bonheur sans pourtant atteindre nos limites. Adultes, nous devenons raisonnables, prudents, renonçants au moindre risque de peur de mettre en équilibre notre univers bien structuré, bien organisé.
Et puis, la vie, telle une vague sortant de l’ordinaire, va jaillir de nul part et emporter nos convictions stéréotypées et nous pousser à nous réaliser, à renverser l’image que les autres ont de nous, à refuser l’étiquette que l’on nous a collé.
Ainsi vont naître des coups de pinceaux sur une toile blanche, une musique sur un piano, des mots sur un carnet. Ainsi va naître l’artiste qui dort, ainsi va naître tout simplement l’homme dans toute sa vérité …

( 29 août, 2014 )

À chacun son grain de folie

 » Sans un grain de folie, il n’est pas d’homme raisonnable. » La Rochefoucault.
J’ai toujours trouvé la folie fascinante. Je ne parle pas de celle obligeant le malade à revêtir une camisole. Je pense juste à la folie des hommes. Vous savez, ce petit grain qui fait de vous une personne différente parce que vous êtes tout simplement libre dans votre tête, libre d’aimer passionnément de toute votre âme, libre d’oser écrire ce que tout le monde pense tout bas, libre d’envoyer valser les conventions … Libre simple d’exister … Alors mes amis, soyons tous fous ! La vie est bien trop courte pour s’entourer d’obligations, pour refouler ses idées … Vivez à fond votre folie et ne laissez personne vous la prendre ! C’est grâce à elle que vous serez vraiment VOUS.

 

( 28 août, 2014 )

Quand le rêve rencontre la réalité.

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Rencontre avec mon éditrice ou lorsque le rêve rencontre la réalité …
L’émotion lors de la sortie d’un livre même s’il est édité par une édition alternative comme Edilivre transporte de joie mais ce n’est rien à côté de la rencontre avec un éditeur, un vrai comme on dit sur les forums ou les groupes. On se sent comme un enfant revenant de sa première rentrée des classes, à la fois fascinée, et sans voix.
Me dire qu’en moins d’un an, j’ai réussi là où certains vont attendre des années. Me dire surtout que je dois cette réussite à toutes les épreuves qui ont parsemé mon chemin.
Hier soir, je n’ai pu qu’avoir une pensée émue pour mon fils Christophe, dont la perte a fait de moi ce que je suis aujourd’hui, une autre pour tous mes amis qui m’ont tenu fermement la main à chaque chute, m’encourageant également à chaque nouveau chapitre, une autre encore au destin, qui par le biais d’une rencontre, m’a redonné goût à ce que j’appelle le son des mots et je ne garderai que ce souvenir de cette rencontre.
C’est un peu comme si CARLA fut écrit avec des larmes de sang et son apogée est célébré aujourd’hui par des larmes de joie …
Merci donc à tous ceux qui ont cru en moi, merci surtout à mon éditrice pour son coup de cœur et pour le travail formidable que nous partageons et qui me fait progresser.
Je vais vous avouer un secret, j’ai peur de me réveiller tellement c’est magique. Je n’arrive toujours pas à croire que mes mots puissent toucher.
Je ne souhaite qu’une chose que cette réalité ne s’arrête jamais.

( 27 août, 2014 )

L’école de la vie

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À quelques jours de la rentrée des classes, cette citation me semble parfaite !
L’école est l’endroit où on forge de futurs citoyens. C’est dans les textes mais une fois adultes, ces citoyens sont-ils immunisés contre les erreurs ?
Les esprits bien pensants, imbus d’eux-mêmes, pensent que oui …
En ce qui me concerne, petite gribouilleuse, gardant une grande humilité, je ne peux que dire … Non …
Le statut même « d’homme » nous pousse à commettre à chaque pas de multiples erreurs.
Le tout reste de savoir les repérer à temps ( ce qui est sûrement la plus grosse difficulté ) afin de les surmonter.
L’important étant de les avoir comprises et de ne plus les recommencer !
Avancer, prendre des risques, c’est faire des erreurs ! Évitons juste qu’elles soient irréparables …

( 26 août, 2014 )

Chronique pour Rouge

Encore une bien jolie chronique dont je remercie l’auteur .

http://leslecturesdelaeti.eklablog.com/rouge-a109119388

Je rappelle que Rouge, sorti fin décembre 2013, est toujours en vente sur les sites FNAC, Amazone etc mais surtout sur le site Edilivre. Ce roman lu dans de nombreuses médiathèques, etc a dépassé les mille lecteurs !

http://www.edilivre.com/rouge-sylvie-grignon.html#.U_zyGGIayK0

 

( 26 août, 2014 )

Écrire m’a sauvée …

Une jeune auteure m’a expliqué que l’écriture l’avait empêchée de se noyer …
Je crois qu’une personne qui n’aime pas écrire ne peut comprendre l’importance et le pouvoir des mots que l’on couche sur le papier. Moi même, j’ai survécu après le décès de mon ange, grâce aux mots, aux maux que je pouvais déverser sur les pages blanches de mes carnets. Je n’ai ainsi gardé que le meilleur. J’ai réussi à puiser une force qui m’a permis de me relever et de continuer à aller plus loin. Dans un deuil, tout comme dans une maladie, on est trop souvent seul face à soi. Les autres compatissent mais ne savent pas trop quoi dire, avec la peur de prononcer une phrase qui ferait basculer le fragile château de cartes.
L’écriture, elle, vient de nous, du fond de nos tripes, de notre douleur. Elle nous appartient.
Elle nous permet d’exister tout simplement …
Elle nous sauve …
L’écriture m’a sauvée comme beaucoup d’entre nous, m’offrant un cadeau magique : croire en moi, me surpasser en faisant fi de l’opinion des autres. J’ai pu sans aucun regret tirer un trait depuis deux ans sur mon passé, sur mes erreurs … On en fait tous. La difficulté est de les reconnaître. Ma véritable raison de vivre aujourd’hui passe par l’écriture …
Ce n’est pas un choix facile car je me heurte à la jalousie qui reste le fléau de notre société, à l’incompréhension de certaines personnes capables d’interpréter un mot. Mais je m’en moque ! Je me sens gonflée d’énergie positive, prête à escalader des montagnes pour avoir des lecteurs contents.
Écrire, c’est prendre des risques. Une même phrase peut être lue plusieurs fois et comprise de plusieurs manières. L’humour peut-être perçue comme une agression, l’amour comme une provocation. Il faut avoir les épaules larges ! Mais écrire en vaut le peine !
Comme je l’ai lu dernièrement, je conclurai juste :
Merci Cher Passé pour toutes mes erreurs qui m’ont permises de bien avancer et Cher Futur, je suis là, je t’attends … Je suis prête ….

( 25 août, 2014 )

L’amitié

Être un ami, un vrai signifie interpréter les regards, comprendre les silences, pardonner les erreurs et garder les secrets.
De l’avis de cette jolie maxime. J’ai la chance d’avoir des amis fidèles, toujours là pour moi lorsque le ciel est un peu plus gris que d’habitude, tout comme moi, je serai toujours là pour eux quoiqu’il advienne … Un ami, c’est le ciment d’une vie. Autant l’amour passe, se transforme, parfois disparaît mais l’amitié reste à jamais. Le plus grand plaisir que j’ai pu avoir fut en retrouvant des amis dont j’avais été séparée par le temps. Nos routes s’étaient stoppées à l’âge de dix ans pour nous retrouver il y a juste quelques années comme si le temps s’était simplement figé. Hier et Aujourd’hui ne faisaient qu’un …
Les vrais amis sont ainsi, dénués de rancune, sans animosité, sans haine. Les vraies amis se pardonnent leurs erreurs simplement parce qu’ils s’aiment au delà de tout … Dans notre monde rempli de personnes négatives, je n’ai qu’une chose à dire : conserver vos amis et surtout n’ayez surtout pas peur de leur dire juste que vous tenez à eux …. C’est important … Car ensuite, il sera peut-être trop tard …

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