( 31 août, 2018 )

QAANAAQ, un livre que l’on aime ou pas.

QAANAAQ de Mo Malo

 

J’avais lu autant de critiques négatives que positives de ce roman. J’aime les livres du grand Nord. En général, ils sont bien écrits. Pas des bouts de phrases sortis de nul part. Ce polar est un grand plongeon dans le Groenland où on croise Qaanazq un flic danois pas comme les autres, et une enquête qui n’est au final qu’un prétexte pour écrire un livre sur des paysages où l’on n’ira jamais. Très amusant de découvrir que cet auteur (homme ou femme) publie ici son premier polar ( mais a déjà publié de nombreux livres sous un autre nom, mais lequel ?)

C’est un polar qui parle du Groenland, sur le Groenland, où l’inspecteur est du Groenland. Le style de livre que l’on aime ou pas, bien écrit avec de belles descriptions. On aime oupas. Certaines amies m’ont dit que c’était une daube, mais j’ai lu tellement pire dans la rentrée littéraire, que j’ai apprécié ce livre bien écrit, même si l’auteur n’est pas danois, ni du Groenland, ce qui n’enlève rien à la qualité de ce livre. Il y a mieux, beaucoup mieux, ce n’est pas un coup de coeur, mais j’ai passé un moment sympa.

Je me demande bien tout de même qui est l’auteur de ce polar …QAANAAQ

 

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( 31 août, 2018 )

Une nouvelle boucle se dessine.

 

Les vacances sont terminées. C’est fini le sable chaud, les balades en vélo, le bruit de la mer si doux aux oreilles, les journées à ne rien faire. Pré-rentrée oblige.

Il fut un temps, qui me parait si loin aujourd’hui et pourtant vieux de cinq ans, où je piaffais d’impatience, complètement excitée à l’idée de retourner travailler, ayant passer une partie de mon été à farfouiller les musées afin de créer de super jeux de piste, à pondre des projets complètement novateurs. Et puis, on m’a brûlé les ailes, violemment, méchamment. J’ai bu la tasse. Je me suis noyée, mais j’ai survécu. Je n’en reviens pas moi-même. J’ai juste perdu « le feu » ! Il s’est éteint. Cela ne veut pas dire que j’ai perdu l’envie d’enseigner, juste la foi « dans le groupe-classe », mais je compte bien lors de ma pré-retraite aider encore des enfants ou voire enseigner à des adultes primo-arrivants. Car je ne peux vivre sans passion. Certes, je me suis tournée vers l’écriture, m’amusant à allumer les mots tels des lanternes. J’ai mis un peu de soleil dans chacune de mes pages. Seulement à chaque fin de vacances, je dois ranger mon inspiration, et c’est extrêmement douloureux, elle était bien partie. Mon dernier polar n’en est qu’aux trois quart et c’est une terrible frustration de devoir stopper, le synopsis fait, le dénouement prêt à être écrit, il me manque juste le temps.

Malgré tout aujourd’hui, je commence une nouvelle boucle, ma dernière dans l’univers de l’éducation nationale. Je n’y retourne pas ce matin le coeur léger, j’aimerais tellement mieux me vautrer dans mes mots. Mais neuf mois, je me dis que c’est court, cela va vite passer, et puis pour cette dernière année, je vais m’autoriser à renouer avec le passé et à cartonner, à laisser mes élèves s’envoler, à danser sur le fil de la liberté. Je n’ai plus rien à prouver, on ne peut plus me faire tomber puisque je pars …

Bien avant l’heure, bien avant l’âge … Et comme un pied de nez à la vie, mon mot de cette année en classe sera la bienveillance. Alors que cette boucle pour finir ne soit que bienveillance, et ainsi mon inspiration m’attendra sagement … ou pas :)

 

( 30 août, 2018 )

L’écologie, priorité numéro 1

 

Plus les gouvernements passent, plus je frémis en constatant que l’écologie n’est pas leur priorité première alors que notre terre part en vrille. Les océans sont bourrés de plastiques, les poissons se meurent. Les rivières sont bourrées de pesticides ou de déchets médicamenteux. Et la liste serait longue. Pourtant, rien ne bouge ! Nicolas Hulot démissionne. Et nous ne parlerons même pas de la chasse cautionnée par le président lui-même. Personnellement, je ne fais pas de politique, mais cela ne m’empêche pas d’avoir un cerveau, et surtout peur pour l’avenir de mes enfants et de mes petits-enfants. Quel monde allons-nous laisser ? Les statistiques sont précises, dans cinquante ans l’eau va manquer, la nourriture aussi, le réchauffement climatique sera invivable, tout ça parce que des hommes se sont pris pour des Dieux en gaspillant des ressources vieilles de millions d’années. Y aura-t-il une pensée collective qui va se réveiller ? Qui va chercher des solutions pour éviter la Catastrophe ? Qui va surtout mettre enfin  un grand stop aux lobbying, au pouvoir de l’argent, afin de penser aux hommes, simplement aux hommes, et non à l’argent et au pouvoir.

 

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( 30 août, 2018 )

Parler ne veut pas dire se plaindre

Que de remarques parfois négatives nous pouvons lire ou entendre lorsqu’une personne raconte sa douleur. Ceux, qui vont mieux, regardent de travers, d’autres avec pitié, quand à ceux qui se disent en pleine forme, c’est l’indifférence totale. Absence de communication, manque d’empathie. Je vois juste des personnes qui ont besoin d’être entendu avec respect. Mais malheureusement le respect se perd. L’écoute aussi.

« Pourquoi dire ce que l’on a puisque tout le monde s’en moque » m’a écrit une lectrice ?

Justement pour qu’un jour, tout le monde ne s’en moque pas.

Il est tant de tirer la sonnette d’alarme et surtout de poser le poids des mots. Il n’existe pas une maladie thyroïdienne, il existe plus de trois millions de malades avec un dysfonctionnement thyroïdien, avec des symptômes différents, des réactions différentes. Certes, heureusement, il y a beaucoup de symptômes qui se regroupent, mais pourtant on ne peut généraliser. On l’a fait trop longtemps. Un malade en hypo prendra vingt kilos, un malade en hyper en perdra autant. Seulement on a des hypos qui maigrissent, des hypers qui grossissent. Et je ne parle même pas de l’étiquette où on enferme les malades de la thyroïde : agressifs, dépressifs, parfois même fous.

Alors que tout dérèglement thyroïdien n’entraîne pas nécessairement une dépression ou des troubles du sommeil ou de l’angoisse.

Parler des maladies thyroïdiennes, ce n’est pas se plaindre, c’est faire connaître une maladie qui n’est connue que des malades ou de leurs proches. La plupart des français ne savent même pas qu’ils ont une thyroïde ( statistiques faites durant l’affaire du Levothyrox, pire 89% des français étaient convaincus que seules les femmes avaient cette pathologie)

Et bien non ! Des hommes en souffrent, des enfants aussi. C’est certain qu’un enfant né sans thyroïde ne vivra pas sa maladie de la même façon qu’un enfant qui déclare Hashimoto à dix ans.

Nous sommes tous différents, et il est important pourtant de porter bien haut le flambeau.

 

Vous êtes de plus en plus nombreux à porter bien haut le flambeau, à vouloir de cette reconnaissance. Continuez ! Ne vous arrêtez pas aux critiques. Si j’avais dû le faire, il y a bien longtemps que j’aurais rendu mon tablier. On ne se bat pas pour se plaindre, on se bat pour mettre un peu de baume sur des blessures ouvertes, sur des douleurs cachées. Personnellement, je me bats aussi pour que ma propre maladie ait un sens, car je ne peux concevoir que la violence que j’ai reçue puisse être simplement gratuite. Je ne veux pas le croire, alors par ce combat, je mets du sens dans un non-sens.

 

J’en profite, car je reçois régulièrement des messages, que Maladies Thyroïdiennes, dévoreuses de vie, reprend le recueil Hashimoto, mon amour dont l’édition a fermé.

Ayant repris mes droits, j’ai ainsi fait une mise à jour regroupant le tout. Inutile de cherche l’ancien recueil, il n’est plus en vente et surtout plus d’actualité.

 

Continuons ensemble, les papillons.

Je reprends demain, pré-rentrée oblige, mais vous savez que dans l’ombre, nous oeuvrons.

Cet été, j’ai envoyé 452 lettres à des centres médicaux pour parler des maladies thyroïdiennes et 875 mails à des médiathèques.

Même si une poignée s’y intéresse, ce sera toujours cela …

Bonne rentrée à tous !

 

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( 29 août, 2018 )

Un retour de lecture

Laura Collins Initiation (Ce que veulent les âmes -T. 1)

Collection Infinity

 

J’ai acheté le livre numérique sur Amazon. Quelle jolie découverte que ce premier roman de Laura Collins. Un livre qui nous emporte dès les premières pages un peu comme si nous étions en train de jouer une partition de musique.

Avant de débuter mon commentaire, un bravo pour la couverture qui donne vraiment envie de lire ce roman tout en donnant le ton « chasseuse d’âmes », ensuite j’aime beaucoup les citations au début des chapitres « Nous sommes nos choix » etc

Pour en revenir à l’histoire, c’est celle de Sarah, une jeune fille de vingt-six ans, ordinaire quoique pas tant que cela au final puisqu’elle possède un don unique.

Alors dans ce roman, on trouve du fantastique ( et pas trop, c’est ce que j’ai aimé, car je n’aime pas ce genre en règle générale), de l’amour, une bien jolie histoire d’amour.

Alors si vous attendez de ce livre un super suspense, ne vous arrêtez pas. Cela ne semblait pas être l’intention de l’auteure. Par contre si vous avez envie, comme je l’ai eu, de vous promener dans la vie d’une chasseuse d’âme, vie qui n’est pas facile, qui est bien loin de Buffy et les vampires et autres caricatures, alors plongez dans le style d’ Laura Collins qui est très agréable, bien construit, bien écrit, et qui nous emporte dans son histoire. Quelques longueurs tout de même qui n’étaient pas indispensables, mais souvent une erreur de débutant. Si j’ai un conseil d’auteure, réduire dans le second tome ces descriptions pour ajouter un zeste d’action. Dans un tome 1, cela passe bien car on découvre le don de Sarah, tout comme elle se découvre aussi, mais on a vraiment envie de dire «  oui, mais, alors ? »

En résumé, un livre sympathique à lire.

 

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( 29 août, 2018 )

Cette écoute indispensable

 

« Pourquoi tu ne m’entends pas, pourquoi tu ne me comprends pas. » Partout les mêmes phrases. Les mêmes rengaines. Les mêmes frustrations. L’homme avec un grand H ne prend plus le temps de s’intéresser à autre chose qu’à lui. Dernièrement, je lisais une conversation entre deux personnes sur un réseau social, et l’une d’elles, faute d’arguments et surtout de compassion, a fini par lancer «  va voir un psy ! Tu me fatigues ! » Bien sûr de tels propos font réagir. On a envie de rabrouer cette femme dont la délicatesse laisse à désirer. Seulement, il est bon de jouer parfois l’avocat du diable, et de se poser les bonnes questions. Peut-être n’a-t-elle pas tord ? Une personne lambda est-elle apte à conseiller objectivement un tiers ? Si l’autre a juste besoin d’une épaule amicale pour s’épancher, ce sera le cas, par contre si c’est pour trouver une solution à un problème , seul un spécialiste peut dénouer les noeuds que l’inconscient a fait.

Après se pose cette écoute. Trop souvent, les gens n’écoutent pas. Ils vous regardent, mais ils n’écoutent pas. Leur cerveau est habitué au zapping constant, résultat ils pensent déjà à autre chose lorsque vous répondez. Ils entendent, enfin ils captent des brides de phrases qu’ils vont interpréter, changer, selon ce que eux ont envie de comprendre. Simplement parce que la douleur des autres est parfois trop lourde à porter, parce que inconsciemment on va se projeter dans ces souffrances et sortir de cet échange, vidé.

L’écoute et la compassion sont deux choses nécessaires pour une société en bonne santé, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut abuser de l’empathie de certaines personnes. Offrir son oreille à un moment où l’autre en a vraiment besoin, mais à chacun de ne pas abuser de cette main tendue, car elle finira par se rétracter pour survivre.

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( 28 août, 2018 )

Se battre pour exister

 

On ne devrait pas avoir à se battre pour prouver que l’on existe. Dernièrement, je discutais avec un groupe de personnes soignants dans un cabinet médical où je venais parler de mon recueil. Ce fut sans surprise que j’ai découvert que certains spécialistes, dermatologue, même une psychologue, n’avaient pas conscience de l’importance d’une maladie thyroïde.

L’une d’elles m’a même dit : « C’est bien ce que vous faites, car pour moi , un problème de thyroïde se règle avec un comprimé. »

Voilà ce que pense le commun des mortels. Un simple comprimé, et hop, ça repart, plus de fatigue, plus de kilos, tout va bien.

Sauf que ce n’est le cas que pour certaines personnes, mais les autres ? On s’en moque des autres ?

Et bien je m’y refuse, car un comprimé n’est pas magique, il ne garantit pas une stabilité certaine de la TSH ensuite, il ne rend pas la vie d’avant.

On peut vivre mieux, mais ce n’est pas seulement le Levothyrox qui va nous offrir ce mieux, c’est nous et nous seuls qui allons nous battre jour après jour pour sourire, pour vivre positivement sans stress.

Les kilos, nous n’allons pas les perdre par pure magie, parfois ils resteront parce qu’ils sont tenaces. Nous allons simplement nous battre pour exister !

 

Diffuser des extraits du recueil, partager la maladie non pour s’apitoyer, simplement pour qu’une vraie reconnaissance soit possible un jour.

 

« Qui peut accepter l’idée que son corps se détruit par sa propre volonté ?

 

Le regard des autres est important, il est souvent critique, méprisant, arrogant. De nombreux médecins traitent les symptômes comme une maladie imaginaire.

Un médecin m’expliquait dernièrement qu’au début du XIXe siècle, la plupart des malades thyroïdiens étaient internés en centre psychiatrique à vie. Le Lévothyrox® n’existait pas ! On voit bien l’horreur d’un mauvais diagnostic !

Notre petite association « L’envol du papillon » continue donc à se battre pour la reconnaissance de cette maladie.

Nous n’avons franchi que la première marche, et l’escalier fait plusieurs étages.

Alors, du courage ? Il en faut, et on oublie souvent que la fatigue rogne un peu le courage, mais il faut continuer à y croire.

Nous allons voir de plus en plus de problèmes endocriniens apparaître.

Alors, serrons-nous les coudes ! »

Extrait de Maladies thyroïdiennes Sylvie Grignon

Ce contenu est protégé par des droits d’auteur.

 

https://evidence-boutique.com/samsara/maladies-thyroidiennes-devoreuses-de-vie

 

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( 28 août, 2018 )

L’amour à sens unique

 

L’amour est la plus belle chose qui existe, qui peut faire rêver, qui peut pousser à se surpasser, mais aussi qui peut faire violemment souffrir. Une relation à sens unique est vouée à l’échec. Cette situation peut s’avérer frustrante, destructrice.

Un amour à sens unique est comme une porte fermée qui refuse de s’ouvrir. On ne tombe pas amoureux par hasard, tout comme on ne choisit pas de qui on tombe amoureux. Cela arrive, tout simplement. Seulement parfois, cet amour si violent, si fort, l’autre n’en a que faire. Soit il refuse cet amour parce qu’il n’a aucun sentiment, soit il va juste se vautrer dans du sexe et sera paniqué face à ces sentiments, soit encore c’est un manipulateur.

Cette relation pourtant est unique, ce coeur qui bat plus vite quand vous le voyez, cette impression de vous liquéfier entre ses bras, ou simplement lorsque vous attendez qu’il se décide. Seulement voilà, il ne se décidera peut-être jamais.

Peut-être pas faute d’amour, mais surtout faute de courage. Et on se retrouve avec un amour à sens unique qui va vite boire la tasse.

Le pire sont les amours à sens unique où vous aimez à en crever, et lui ne le sait pas ou bien encore pire, lui ne veut vraiment pas le savoir. Alors commence une vraie descente aux enfers, car quoique vous fassiez, vous ne pourrez jamais effacer cet autre qui vous obsède. Vous seriez prêt à tout donner pour juste un nuage de bonheur, vous seriez prêt à pactiser avec le diable pour vivre un moment de véritable amour partagé.

L’amour non réciproque s’invite aussi dans des couples institutionnalisés. Parfois, on s’éloigne. Un des deux continue d’aimer. Et là encore la douleur s’installe et ne part plus.

Le doute, ce fichu doute, danse sur le sable, mais la certitude tue.

Aimer, je le redis, est une chose merveilleuse. Seulement, le véritable amour ne devrait jamais faire souffrir. Si votre coeur saigne, c’est qu’il est temps d’oublier, de passer à autre chose, simplement parce qu’à un moment vous avez cru que cet autre était exceptionnel, merveilleux, sans défaut. Vous l’avez idéalisé. Vous avez idéalisé cet amour, vous l’avez façonné. Malheureusement, ce n’était pas le moment, il vous a échappé, mais la vie, votre vie n’est pas terminée.

Comptez le temps que vous avez perdu à l’attendre. Il n’est revenu ? Il ne vous a pas appelée ? Il est temps de fermer le chapitre. Il ne vous a jamais aimée.

 

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( 27 août, 2018 )

Le deuil blanc

 

On parle beaucoup ces derniers temps avec la recrudescence des maladies de la mémoire du deuil blanc. Le deuil blanc, c’est cette période où l’on perd bien avant lune personne atteinte de troubles de la mémoire, « disparaît » même si physiquement elle reste en vie.

C’est une épreuve terrible, pour la malade, mais surtout pour les proches. Voir ceux que l’on aime devenir transparent, inaccessible, ne plus voir cette lueur briller lorsque l’on arrive, c’est comme si on vivait l’annonce de la mort à chaque visite.

Je l’ai vécu violemment au début de la maladie de ma mère, sortant à chaque visite en larmes. Les gens ne comprenaient pas. Pourquoi cette souffrance alors qu’elle était là, bien vivante ? Vivante, oui, mais elle n’était plus « elle », je n’avais face à moi qu’une personne vivant dans un monde de cauchemars. Difficile de faire le deuil de ce qu’elle était, elle qui bougeait tout le temps, qui montait et descendait ses trois étages dix fois par jour. Le temps d’un souffle, celle qui bravait tout avec un optimisme à toute épreuve, n’était plus rien, juste une carcasse souffrante, vivant dans un univers parallèle dont je n’avais pas la clé.

Contrairement à Alzheimer, la Démence de Corps de Lévy est encore plus violente par ces moments parfois où on retrouve le malade avec toute sa conscience, un peu comme si on vivait une rémission qui ne cessait de rechuter. Je suis une résilente, j’ai donc au bout de nombreux mois réussi à m’adapter positivement, en ne regardant que les petits plus, ces moments où je vois encore ses yeux bleus briller, où elle arrive à distiller une pointe d’humour, ces instants précieux où elle continue à être pour quelques secondes « ma maman ». Curieusement, depuis que j’ai acquis cette sérénité, elle semble beaucoup mieux même si ce mieux ne dure pas une heure, mais je pense que j’ai simplement cessé de lui passer ma peur et mon anxiété.

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( 26 août, 2018 )

Lutter contre le piratage

Le piratage est devenu monnaie courante. Un million et demi de personnes piratées dans le monde chaque jour. Cela me fait frémir ! 556 millions d’attaques sur une année. Attaques malveillantes, attaques de cyber criminalité, la liste est longue.

Comment se protéger ?

D’abord comme me l’avait dit un officier de police il y a six ans, il ne faut pas être stupide, tout le monde peut se faire pirater et un antivirus ne fera pas le poids face à un pro de l’informatique. J’en ai fait les frais. Mais rendons à César ce qui lui appartient, et évitons les erreurs stupides.

Tout d’abord, ne jamais laisser sans PC allumé en partant ( moi je le faisais en toute confiance), enlever la clé wifi et éteindre le PC derrière. ( là encore j’avais un PC que je laissais allumé avec un wifi intégré, comme si j’avais laissé ma clé sur la porte ! Bien sûr, on ne me l’a dit qu’après …)

Ensuite trouver des mots de passe intelligents (je prenais le prénom et la date de naissance de mon fils, encore une ânerie !)

Après, évitez de prendre des clés usb pour échanger des fichiers ou des CD. Pareillement, j’utilisais à l’époque beaucoup de clés que me laissaient mes élèves, clés simplement déposées dans le placard de ma classe ou dans mon tiroir. Nul ne saura jamais si ces clés furent porteuses de virus, en tous les cas, aujourd’hui, je transfère tous mes dossiers exclusivement par we transfer. Je sais que ce n’est pas une garantie à 100%, mais c’est une meilleure sécurité.

Lutter contre le piratage est pour moi une nécessité mais pas une garantie de sécurité. Preuve en est, je ne vais presque plus sur un ordinateur préférant la tablette qui même si elle n’est pas totalement fiable, me semble moins facile à pirater. Peut-être est-ce une illusion une fois encore.

J’ai lu le livre d’un hacker expliquant comment les gens peuvent s’infiltrer dans nos données. Cela m’a fait froid dans le dos.

 

https://www.leblogduhacker.fr/produit/36-facons-de-se-faire-pirater-et-comment-sen-proteger/

 

Moi qui n’étais déjà pas une fan d’Internet, cela m’a bien déprimée. Une fois encore, à partir du moment où vous n’êtes pas expert, vous êtes un vrai pigeon.

La cybercriminalité étant en progression constante, on peut se demander quand cela finira un jour. L’usurpation d’identité est continuelle sur les réseaux sociaux ! Quand je vois le nombre de profil avec mon homonyme créé partout dont la moitié sont vides d’informations, cela me laisse dubitative. Je n’ose imaginer ce qui peut-être encore fait en mon nom.

En tous les cas, je n’ai qu’un seul profil sur chaque réseau social, alors fuyez si quelqu’un d’autre se fait passer pour moi ou vous vend mes livres ! Je suis unisexe ! Ahahah

 

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