( 5 août, 2018 )

Fait-on toujours le bien ?

La religion, la bonne morale vous diront que nous ne devons que faire le bien, mais voilà, comment savoir que le choix que nous allons faire sera nécessairement « bien »? C’est un peu comme jeter un caillou à la mer, et le voir rebondir un peu partout. On l’a lancé, mais il ne va pas toujours atteindre le but que l’on voulait. Et puis, c’est sans compter sur l’impulsivité, cette émotion erronée qui va souvent nous faire tanguer. Sur le coup, dans notre petite tête, tout semble parfait. On veut que tout le monde soit heureux, alors on va tout faire pour que ce soit le cas. L’autre est hésitant, on va interpréter qu’il ne veut pas. On en parle pour se libérer, on fait un choix, et quelques semaines plus tard l’effet papillon nous revient en pleine figure.

Aurions-nous fait le mauvais choix alors que nous pensions faire ce qui était le mieux pour tous ?

Dernièrement, j’ai noté cette phrase : « Parfois il est nécessaire de faire les mauvaises choses pour le bien de tous. »

Je n’arrive pas à cautionner qu’il est parfois nécessaire de faire volontairement du mal aux autres pour faire du bien à tous. C’est agir égoïstement, sans réfléchir aux dommages collatéraux. Dans ma vie, je n’ai jamais agi en voulant faire du mal. J’en ai fait, certainement, parce que je ne suis qu’un être humain, et l’erreur est facile. Seulement, j’ai toujours voulu que les autres soient heureux. Peut-être justement ai-je mal compris ce que le bonheur signifiait pour certains ? Et mes choix se trouvant contraires à certains désirs, le raccourci « faire mal » est mis.

Après tout comme dirait Nietzsche « Ce qui est fait par amour s’accomplit au delà bien et mal. »

Et là on touche au sentiment puissant comme la Haine, qui au fond est un amour de son ennemi … Mais on s’éloigne un peu trop du sujet …

En conclusion, l’important est de faire de son mieux par amour, par amitié, après si la vie en décide autrement, n’ayons aucun regret.

( 4 août, 2018 )

Ce besoin d’attention.

 

J’aime les mots. Je les ai toujours aimés, preuve en est la montagne de carnets qui envahissent ma maison. Je ne sais même pas où certains furent rangés, ce n’est pas peu dire. Seulement j’aime les mots pour moi avant tout. Si je partage mes lignes, c’est parce que vous êtes nombreux à me demander de continuer. À l’inverse sur les réseaux sociaux, en particulier Facebook, je reste estomaquée par le nombre de personnes qui publient en mode public pour raconter sa petite vie, ses petits malheurs, pour se plaindre ! J’ai régulièrement envie de dire à ces personnes d’aller voir un bon psy, mais bon, ce ne serait pas charitable et certainement très mal perçu. Et pourtant ! Honnêtement qu’est-ce que « le public » en a à faire que untel ait mal à tel endroit, que untelle ait son mari qui la cocufie, que cette autre déverse toute sa déprime sur la toile. Je sais ce que vous allez me dire, personne n’est obligé de lire. C’est vrai dans un sens, mais vu que ce ne sont pas des articles de blog, cela apparaît parfois dans le fil de l’actualité. Et puis, ce sont des posts tellement réguliers que l’on ne peut passer à côté, et comme la curiosité est un vilain défaut, on lit «  j’ai bobo à la tête « , « j’ai bobo au ventre », « toutou est malade » …

Est-ce moi qui suis trop dure ou ces larmoiements ne devraient être réservés qu’à la sphère amicale ?

Notre société est-elle devenue si nombrilisme, si centrée sur elle-même que s’exposer ainsi ne choque personne ? Autant, tout le monde le sait, dans le cercle amical, je suis hyper emphatique, toujours à l’écoute, autant ces personnes qui parlent non stop de leurs malheurs comme si la fin du monde approchait, cela me tape sur les nerfs. Celles qui sont vraiment en souffrance, les vraies, iront se fondre sur des groupes privés ou discuteront par messager, mais ces autres qui ont besoin de faire connaître leurs mal-êtres, leurs angoisses ou simplement qui ont besoin d’être aimés, je leur dis stop ! Inconsciemment, elles vont générer des émotions négatives pour ceux qui les reçoivent les mettant à mal. Nul besoin de vous dire que dans ce marasme se trouve très souvent des personnes nocives, des pervers narcissiques avec ce besoin d’attention sans limite. Là encore, j’ai envie de le redire, les réseaux sociaux ne sont pas là pour « soigner » les individus. Il n’y a pas de honte à demander de l’aide, mais il faut savoir se tourner vers des spécialistes, et sinon garder ses confidences pour son cercle d’amis et donc activer l’option «  privé ». Ce besoin d’attention, voire d’amour, est pour moi, pathologique.

( 3 août, 2018 )

« Moi raciste, tu rêves ? »

Même en vacances, mes mots vont remplacer les poings ! Parce que l’injustice, je n’aime pas cela ! Alors usant de ma plume avec une zeste d’humour, je vais vous raconter une anecdote qui m’a mis en boule. Les vacances, c’est le moment où au cours d’une balade en vélo, on s’arrête pour prendre une glace en bord de plage.

Seulement voilà, les bords de mer ne sont pas toujours accueillants envers ceux qui ne sont pas « du pays », en particulier si la personne a une peau plus foncée que la normale. Eh oui, mon mari est antillais, et s’est retrouvé à attendre, attendre sa glace parce que l’on a servi d’abord les personnes à la peau blanche (qui ironiquement vont passer leurs vacances à tenter d’atteindre sa couleur café au lait). Je n’allais pas laisser passer cela, et avec mon plus beau sourire, j’ai remis les pendules à l’heure. Curieusement, là, une blonde, on l’a écoutée, on s’est excusé.

Alors, comme je suis au summum de ma sérénité, je voulais dans ce coup de gueule du jour, rappeler qu’une fois la lumière éteinte, que monsieur soit blanc, noir, ou rouge ( à cause des coups de soleil), qu’il ait une petite ou une grosse bite), pas de différence ! Pour ce dernier point, associé « grosseur et couleur » est un plaisir que, nous,  les épouses de black utilisons pour nous débarrasser d’une femme jalouse ! Et croyez-moi, cela marche toujours !  Malheureusement , il existe tout de même une catégorie de personnes qui croient dur comme fer que la couleur implique une taille démesurée et que le petit blanc se farcie un zob miniature. Ah l’apanage des imbéciles !

En tous les cas, je retiens de ma sortie du jour : « Ici, on n’est pas racistes » … sauf que tout le monde sait que le sud est le fief du FN. Pour conclure, je redeviens sérieuse. À tous ceux qui vous faites cramer tout cet été, cessez de prendre les gens de couleur de haut puisque vous rêvez d’une peau qui ne sera pas immaculée ! Et puis, entre nous, avec de tels propos, si votre peau est blanche, attention, car votre âme tourne au noir !

 

D7A3E22E-D67F-4129-8970-D814F6BB0E72

( 3 août, 2018 )

Les personnes nocives peuvent-elles vraiment changer ?

 

J’en ai croisé beaucoup dans ma vie de ces personnes toxiques, étant selon ma thérapeute un aimant. À la longue, c’est fatigant, cela use.

Comment les reconnaître allez-vous me dire ? Si je le savais ! Au départ elles sont géniales, fantastiques, exceptionnelles. Elles usent  de la flatterie pour séduire, de cadeaux parfois, s’infiltrant dans les minuscules pores de votre peau. Certaines n’hésiteront pas à se dire « votre meilleure amie », vous mettant sur un piédestal juste pour atteindre leurs propres buts. Elles sont redoutables, indifférentes aux besoins des autres, n’ayant pas peur de mentir, de déformer la réalité pour que leurs projets aboutissent. Et surtout, c’est le plus triste, elles n’ont aucun regret pour tout le mal qu’elles provoquent. Des monstres sous un visage d’ange. Souvent, nous conservons longtemps ces liens toxiques, par amour ou amitié, pour éviter le conflit également. Seulement, il existe un moment où il faut oser s’éloigner. Vous avez peur que ces personne en souffrent, n’ayez aucune crainte, elles se tourneront inéluctablement vers une nouvelle proie, toute fraîche. Elles n’auront même pas un pincement au coeur, mais il leur arrivera pourtant de revenir, par phases, juste pour voir si vous avez réussi sans elles. Ne retombez surtout pas dans le piège. Peuvent-elles changer ? Pour la majorité des humains, j’aurais tendance à dire que chacun veut s’améliorer, progresser, réparer ses erreurs, mais pas ces personnes. Si quelques personnes nocives arrivent à prendre conscience de leurs attitudes, la plupart ne changeront jamais. Pour elles, seule leur petite personne importe. Elles se sont stoppées à la petite enfance ce qui n’excuse pas leurs actes adultes.

En clair, le mieux est d’apprendre la prudence en s’éloignant des personnes « trop » attentionnées, trop gentilles, trop élogieuses, et surtout de veiller à vos propres réactions. Si vous vous sentez stressés, angoissés en compagnie d’une personne que vous affectionnez, si vous ne ressentez aucun bien-être, c’est que cette personne est nocive pour vous. Il est bon aussi de se souvenir que même si souvent nous sommes des proies faciles pour ces pervers narcissiques, nous pouvons toujours à un moment de notre vie nous révéler toxique pour une autre personne, simplement parce que nous ne pouvons plaire à tout le monde, tout comme nous ne pouvons être compatibles avec toutes les personnes de la terre. L’accepter avec sérénité est une des clés. Quant aux autres clés , à chacun de les dénicher.

 

 

 

 

 

 

 

( 2 août, 2018 )

Mes deux dernières lectures

Sur un mauvais adieu (HarryBosch) tome 22 de Michael Connely

7FFA6F1D-D8F6-44EF-9A48-B75ECFB47D13

Fan depuis toujours de Harry Bosch, j’ai du lu avec plaisir ce livre, même si on est loin des premiers crus. Je regrette un peu  l’époque où Bosch était à la crim, mais c’est du Bosch à plein nez.

 

L’histoire : Hieronimus doit traquer un violeur en série dans son travail bénévole  de réserve au San Fernando Police Department tout en recherchant l’héritier d’un magnat de l’industrie  aéronautique qui sent sa mort approcher. Bosch est menacé. L’enquête au violeur piétine.

 

C’est un peu plus plat que d’habitude, mais cela reste un polar noir, complexe. Cela mérite-t-il un temps prix ? Je ne le pense pas, mais pour mon goût personnel j’ai passé un bon moment.

 

 

Je veux toucher les nuages de Hélène Vasquez

 

Je suis tombée par hasard sur ce roman « grand prix des lectrice femme actuelle 2018 » parrainé par Gilles Legardinier, un roman plein de mystères disait l’étiquette apposée sur le livre. J’au juste envie de dire qu’une fois encore un prix peut desservir.

C’est un bon livre, mais pas un chef-d’œuvre, et un prix ne devrait être accordé qu’à un livre d’exception. Qu’en dire ? C’est l’histoire de plusieurs personnages qui se croisent, avec une évidence tellement grande qu’il n’y a aucun effet de surprise.

J’ai trouvé que cela manquait de rythme, imposant des longueurs inutiles. Dommage car le thème est joli, mais pour moi, il manquait de l’émotion. Peut-être est-ce simplement lié au fait que c’est un premier roman ? Ou peut-être simplement que la mise en avant par Legardinier m’ont fait en attendre une histoire à couper le souffle ? Nous étions bien loin …

 

7B85CDDF-7C88-4415-8443-551BA1F758C0

 

( 2 août, 2018 )

L’oubli

 

«  J’ai tout oublié quand tu m’as oubliée … » Marc Lavoine.

Une des chansons retrouvée que j’écoute beaucoup cet été. Je ne peux fermer un chapitre sans parler de l’oubli, même si mes phrases transpirent souvent de cette réalité, cet oubli qui arrive quand on ne l’attend pas, cet oubli qui à l’inverse ne veut pas arriver, ces visages que l’on ne veut ou l’on ne peut effacer. Comment tout recommencer quand on a tout perdu ? C’est bien difficile, on perd ses repères, on perd le goût simplement d’être, et pourtant, nous ne sommes pas l’autre. En écoutant cette magnifique chanson, je me suis dit qu’au final, le plus dur n’est pas d’être quittée, trahie, abandonnée, le plus dur ne serait-il pas de se savoir oubliée ? Être oubliée dans la mémoire de ceux que nous avons aimé, n’est-ce ce pas une manière de mourir avant l’heure ?

 

380349D9-5AB5-4096-AB4E-B16B687BE49E

( 2 août, 2018 )

La mélancolie

 

« La mélancolie, c’est un désespoir qui n’a pas les moyens »… Léo Ferré

Ferré a tout dit, la mélancolie est une forme de dépression, dont on ne tient souvent pas compte, souvent le lot de personnes à tendance lunatiques. Autant étant très attachée à mon passé, je peux être sujette à la nostalgie autant je ne connais pas la mélancolie. Beaucoup vous diront que les grands mélancoliques sont souvent des insomniaques, symptômes que je n’ai jamais rencontré puisque je dors comme un bébé ( sauf si un tiers me réveille bien sûr !)

J’ai rencontré dans ma carrière des collègues mélancoliques, et c’est très dur à gérer pour les autres, car la personne est complètement centrée dans son propre ressenti, en général emplie de pensées négatives, de peurs, et la main que l’on peut tendre est souvent rejetée.

Après, il existe la gentille mélancolie, celle des artistes, le Spleen de Baudelaire. Je ne l’ai pas non plus vécue, mais mon père, lui, qui était un artiste méconnu, puisait sa source d’inspiration dans cette douce mélancolie dont il avait fait tout simplement son manteau.

En tous les cas, je peux témoigner que l’on peut vibrer à l’unisson des mots, de la beauté du monde sans pour autant passer dans la case mélancolie, car ces dernières seront souvent des personnes frustrées, aigries et malheureuses, alors que l’art ne devrait apporter que satisfaction et bonheur.

 

E18BD45D-60B5-40B7-9486-C42BA1C4C6C8

( 1 août, 2018 )

L’enfer des débuts d’une maladies thyroïdiennes.

 

Sur internet, on lit de tout, on entend tout. Ceux qui vous diront qu’une maladie de la thyroïde est anodine, et que ceux qui en font tout un plat sont des femmes fragiles, instables émotionnellement voire dépressives, et les autres, les soignants qui savent écouter, les malades qui savent comprendre.

La découverte d’une maladie de la thyroïde s’avère angoissante, d’abord parce que cette petite glande régit le centre des émotions, et de ce fait, elle va augmenter un effet de stress ou d’anxiété. Alors rien de pire que d’aller dire à un malade qui ne va pas bien du tout «  Ce n’est rien ! Vous vous faites des idées ! »

Et bien non ! La fatigue lors d’un dysfonctionnement thyroïdien n’est pas une illusion . Je l’ai vécue. Je sais de quoi tous les malades parlent. C’est une fatigue qui vous prend par surprise, alors que vous allez bien, que vous vous sentez même en pleine forme. Elle arrive, et vous cloue sur place. Net ! Il n’y a ni paresse ni mauvaise volonté. Le malade veut, mais il ne peut pas.

Le dysfonctionnement, en particulier en hypothyroïdie, va ralentir l’organisme, un peu comme un film dont vous auriez mis l’option « lent ». Rien ne va plus. Monter un escalier demande un effort. Sortir voir des amis demande un effort. S’occuper de la cuisine demande un effort. Se lever, même, demande un effort. Tout n’est plus qu’effort ! La vie n’a plus rien d’agréable. On se met un peu en mode robot, en espérant tenir une journée de plus au travail. S’il n’y avait que la fatigue, ce serait bien, mais non, on ne se reconnaît plus. Le corps va stocker de l’eau, et les kilos vont s’afficher, la digestion est perturbée, le coeur va débloquer ( et là, ce sera selon les personnes une accélération ou un ralentissement, parfois liée en hypo pour le premier et en hyper pour le second, mais l’inverse est possible). C’est comme si cette minuscule glande avait décidé de nous pourrir la vie. Peuvent s’installer les crises d’angoisse, de tristesse voire de dépression pour certaines, les douleurs musculaires, cervicales également, et les problèmes de mémoire qui nous laissent penser que nous devenons séniles ou folles.

Le comble, extérieurement, hormis des cheveux secs et cassants, nous avons plutôt bonne mine (grâce à ces kilos ajoutés), résultat personne ne croit que l’on est malade.

Se plaindre, c’est se faire traiter de paresseux ! Au mieux, le corps médical ou notre entourage sourira gentiment ne pouvant pas comprendre, ne voulant pas comprendre.

 

C’est un résumé succinct des dizaines de symptômes que peuvent rencontrer les personnes victimes d’une maladie de la thyroïde, car nous sommes plusieurs millions à en souffrir, et malgré cela, les malades ne sont pas entendus, ne sont pas écoutés.

N’est-ce pas une vraie nécessité une reconnaissance d’une souffrance physique et morale ! Pourquoi seuls les handicaps physiques sont-ils reconnus ?

 

Il y a une vie « avant Hashimoto », il y a une vie « avec Hashimoto ». La vie ne s’arrête pas pour autant, le combat non plus, mais se savoir compris est un premier pas !

 

Vous êtes déjà nombreux à avoir lu ou commandé le recueil « Maladies thyroïdiennes, dévoreuses de vie »

Continuez ! Le combat passe par les mots …

 

En numérique sur Amzon, Fnac etc

En papier sur le site de l’éditeur

https://www.evidence-boutique.com/samsara/maladies-thyroidiennes-devoreuses-de-vie

( 1 août, 2018 )

Derrière le miroir, il y a …

 

Tout le monde s’est déjà regardé dans un miroir, histoire de traquer la plus petite ride ou le bouton disgracieux. Mais derrière ce miroir, il existe une autre réalité, celle d’une vie qui s’est dessinée, celle de souvenirs qui se sont empilés. Notre mémoire a cette force merveilleuse de pouvoir s’autoriser à oublier afin de ne garder que les bons moments ( sauf en cas de traumatisme bien sûr). Je trouve cela fascinant lorsque l’on pense à l’enfance de constater que seuls les faits marquants me reviennent à l’esprit, les anniversaires, les réunions de famille, les visages de ces disparus qui ont bercé toute ma jeunesse. Parfois me reviennent même les odeurs du café au lait que buvait ma grand-mère, de la grenadine que me payait ma grand-tante en m’emmenant sur le ton du secret dans un bistrot pour faire marcher un judbox. Une autre époque, une autre vie, un autre monde, celui où je jouais aux osselets plutôt qu’aux jeux vidéos,

celui où je pouvais me promener dans les rues dans ma ville sans que ma mère ne s’inquiète, celui où les lettres avaient une vraie valeur contrairement aux mails si anonymes aujourd’hui. Le miroir est tel une frontière qui sépare, le monde ironiquement limité malgré la puissance du web, à l’autre côté, le monde d’hier, le vrai monde, celui où aucun enfant n’avait peur de rêver.

 

66D6A869-F549-44E5-AF54-9D8DC5E752B9

1...34567
« Page Précédente
|