( 9 août, 2020 )

Titine, oh ma Titine !

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de Titine. Je l’aime ma Titine, oh, oui, je l’aime ! Bon, je dois bien vous avouer que Titine n’est pas la première, j’en ai eu d’autres avant elle, mais celle-là est ma préférée. C’est vrai que parfois on me regarde bizarrement parce que je lui parle, je l’encourage. Hier, j’avais un sacré turban à tracer, et je ne suis pas une grande fan des longs trajets, et surtout par là où je passe, il y en a des montée à tel point qu’elle souffre ma Titine ! Et pourtant je suis fière d’elle ( de moi aussi) car j’y suis arrivée, ayant parfois eu du mal à ne pas la laisser s’emballer, car les radars, elle, elle s’en moque complètement puisqu’un éventuel PV, ce sera à moi de le payer. Bon, j’ai un peu grimacé lorsqu’en doublant un camion en côte, Titine a fait la tête et ne voulait plus avancer ! Mais grâce à elle, je suis bien rentrée ! Alors, ma Titine, je vais continuer à la bichonner, parce que des kilomètres, j’ai bien envie d’en avaler encore et pas que  cette année !

 

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( 8 août, 2020 )

Partir pour mieux revenir

Lorsque l’on doit partir, quitter le paradis, on ne peut empêcher nos yeux de se mouiller. L’émotion est là, tentant de conserver cette image magique de la dernière vague, du dernier rayon de soleil. Chaque année j’affronte le retour avec un pincement au coeur, comme si c’était mon dernier passage, comme si sur le sable mes traces de pas étaient les dernières. Je déteste ces retours. Je déteste rentrer. Je déteste partir de cet endroit où je me sens protégée, en paix.

Seulement tout à une fin, et je m’interroge souvent, surtout lorsque je discute avec les locaux, éprouverais-je toujours autant de bien-être, de passion, de sérénité si je vivais là ? N’est-ce pas justement ce rendez-vous annuel avec mon coin de paradis qui me rend si heureuse ? Cette attente que je dessine, que je m’imagine, jusqu’au jour où la rencontre entre la mer et moi se fonde. Certaines personnes rêvent d’aller jusqu’au bout du monde. J’ai traversé les océans, les mers, mais je n’y ai jamais trouvé cette sérénité.

Au final, rassurez-vous, j’ai vite séché mes larmes, car je sais que je ne suis repartie que pour mieux revenir si la vie m’en laisse le temps. Je l’espère !

 

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( 7 août, 2020 )

Mettre le mot fin

Mettre le mot « fin », c’est dire « au revoir » et c’est important, simplement parce qu’il faut savoir laisser les autres partir, que ce soit nos enfants lorsqu’ils quittent le nid ou nos parents lorsqu’ils rejoignent le firmament. Il y a aussi les « au revoir » en fin de carrière, que j’ai personnellement vécus il y a un an, ces clés que l’on rend non sans un serrement au coeur, ces portes que l’on ne franchira plus, avec au fond, un vrai soulagement ! On peut repartir dans une autre direction. Fermer des portes ne veut pas dire échouer et surtout se rappeler toujours que l’expérience de l’échec n’est pas la norme.

Ce n’est jamais facile de dire « au revoir », même si ce n’est qu’un endroit où nous avons vécu et que nous avons aimé, simplement parce que les humains ont besoin de racines, et que nous ne sommes jamais certains d’en trouver d’aussi belles ailleurs.

Et pourtant, même si c’est difficile de laisser ce qui nous a rendu un jour heureux, il faut fermer certaines pages de notre livre de vie pour en remplir des nouvelles, et peu importe le temps qu’il nous reste, l’important est de toujours s’ouvrir à la nouveauté, à de nouvelles opportunités. Apprendre à mettre le mot fin, c’est encore une fois apprendre à apprivoiser ce vide que cette séparation a laissé, sans autoriser ce vide à prendre toute la place, sans l’utiliser pour creuser notre propre tombe, car ce vide est simplement là pour nous chuchoter à l’oreille : maintenant, c’est bon, vis, VIS VRAIMENT  !

 

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( 6 août, 2020 )

Peut-on encore faire confiance dans la justice ?

 

Ces derniers mois, je sens ma confiance en la justice faiblir faiblir depuis que j’ai découvert qu’une personne avec des moyens financiers élevés pouvant se porter partie civile et intenter une procédure judiciaire malgré des affaires classées. Ainsi on voit une personne victime de violences sexuelles dont l’affaire fut classée sans suite car bien sûr l’auteur du délit était un haut fonctionnaire, se retrouver mise en examen pour divers faits intelligemment rapportés. Renversement des faits. Idem pour l’employée ayant signalé son patron ou simplement le voisin mécontent des chatsqui se baladent. Cette procédure pénale de plus en plus fréquente protège les riches au détriment  des autres, car quelle personne saine d’esprit serait-elle  prête à verser son salaire entier et même bien plus pour aller attaquer une affaire classée sans suite ? Découvrant avec stupeur que cela devenait presque une généralité, j’ai tout simplement envie de vomir. Ainsi l’institution judiciaire va voir pulluler de plus en plus d’affaires datant de plusieurs années, juste destinées à satisfaire l’ego de ces personnes qui ne veulent pas lâcher prise, n’hésitant pas au passage à pulvériser ceux qui les dérangeaient un temps voire à mentir avec un billet de banque entre les dents pour prouver à leur dulcinée qu’ils sont des saints.

Avant, je croyais en la justice ! Mon grand-père ayant été greffier au palais de justice de Paris, j’ai toujours eu un profond respect pour sa recherche de la vérité et son dévouement.

Aujourd’hui, je constate juste que seuls les mots de celui qui a lancé une telle procédure seront écoutés, même si le doute existe, même face à la présomption d’innocence, même face à la vérité. « Ils » ont pay é, donc on doittout faire poyr leur donner raison.

Nous assistons à une justice à plusieurs vitesses que nous constatons avec nos politiques détournant des millions qui se retrouvent souvent faiblement punis alors que celui sans le sou finira pour mille fois moins que cela derrière les barreaux ! Et je ne parle même pas de la justice dans les affaires familiales où là encore ce n’est pas toujours celui qui frappe qui va perdre.

Peut-on encore faire confiance dans la justice ? Comme j’aimerais y croire encore ! Juste un peu …

 

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( 5 août, 2020 )

Les conséquences

Je suis un peu déstabilisée face à notre société où les gens agissent sans penser aux conséquences de leurs actes, très égoïstement, simplement pour exister.  Peut-être suis-je trop vieille, peut-être ai-je fait mon temps, mais je n’arrive pas à agir sans survoler au préalablement ce que mes actes pourraient engendrer. Cela ne veut pas dire que je ne fais pas d’erreurs, que je n’en ai jamais fait, mais que j’essaie de tout faire pour que mes actions soient positives pour tous, à moi y compris. Beaucoup s’imaginent qu’ils peuvent interagir à leur guise, du moment que leur univers est préservé, sans se soucier des autres. Il me semble important de ne jamais oublier que lorsqu’une chose a des conséquences réelles, elle est bien réelle, et non le fruit de l’imagination ou des fantasmes. L’important n’est pas juste de croire que l’on a raison, l’important est de toujours s’interroger sur la force qu’auront nos actes et sur les conséquences sur autrui, car notre temps sur terre est compté, alors autant vivre en harmonie.

 

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( 4 août, 2020 )

Les défis de l’été

Que ce soit des challenges lecture, des défis sportifs ou artistiques, Facebook dégouline de projets de ce type. Une copine m’a offert début juillet pour mon anniversaire un défi artistique, très sympa, mais impossible à suivre. Je n’ai pas la tête à des contraintes de jour ou d’heure, et surtout aucune envie de peindre en bord de mer.  Pareil pour les challenges lecture, étant pourtant une lectrice assidue, mais m’imposer un genre précis durant l’été ou un nombre de pages ou de livres me démotive. Je savoure juste ce que le hasard, qui n’en est certainement pas un, me met sous la main. Non, pas de défi sport ( hormis faire ma moyenne de pas par semaine pour mon bien-être), pas de défi lecture, peinture, écriture. Et je ne parle même pas des défis loufoques sur Instagram :)

Je suis en fait mon propre défi ! Survivre, ne pas plier, résister aux tempêtes et pour le reste me laisser vivre durant ces merveilleuses vacances qui passent trop vite. Avant mon départ du monde du travail, j’aurais certainement orchestré mon planning d’été à l’avance, minutieusement, sans m’autoriser à avoir des vides. En découvrant « les vides » artistiques, j’ai découvert ce plaisir, s’autoriser à ne rien prévoir ! Alors des défis, des challenges, j’en ai plein la tête, mais ils ne se transformeront pas en obligation, juste en distractions possibles ! Et mon principal défi , buller le plus possible les pieds en éventails !

 
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( 3 août, 2020 )

La marche … une bonne thérapie ?

Nombreuses sont les personnes qui nous interpellent sur cette fatigue liée à un dysfonctionnement thyroïdien. Seuls ceux qui l’ont vécue savent. Cette fatigue n’a rien à voir avec une fatigue liée à un burn-out ou à une grippe, elle est autre. Et pourtant, même si a une maladie de la thyroïde, on ne peut rester des années à végéter faute d’y perdre le moral !

Lorsque j’avais écrit « Hashimoto, mon amour » en 2014, je venais de découvrir que j’avais la maladie auto-immune d’Hashimoto, survenue brutalement, avec violence. J’étais un vrai légume sur pattes ! Je me souviens ne pas arriver à monter sans m’arrêter toutes les dix marches les deux étages qui menaient à ma classe ou devoir renoncer à mes cours de tennis pourtant payés car je devais m’arrêter toutes les cinq minutes. Certaines personnes ont la chance d’échapper à cet enfer, d’autres pas.

C’est ainsi. La vie n’est pas toujours juste.

Lorsque j’ai sorti le remake « Maladies thyroïdiennes, dévoreuses de vie » en 2017, j’allais mieux grâce à un traitement adapté, mais mon palpitant faisait des siennes m’empêchant de faire du sport régulièrement. Il faut bien le dire, ce n’était pas une affaire de volonté, juste une impossibilité, je ne pouvais pas ! J’avais investi dans un tapis de course ( qui a surtout été utilisé par les autres membres de ma famille)n car pousser mon corps était impossible. Ayant vu plusieurs spécialistes, la réponse était toujours la même : avec Hashimoto, tout est plus long !

Bien sûr, on m’a parlé du « sans gluten » qui n’a pas été concluant, de compléments bios, inefficaces, de régimes, sans succès. Mon problème n’était pas les kilos même si en perdre quelques uns m’aurait fait du bien, mais cette fatigue qui m’empêchait d’avancer.

Et puis un jour, j’ai été poussée par une amie à marcher. C’est tout bête la marche. Un gosse de cinq ans n’arrête pas ! Ce n’est pas que je ne marchais pas, car dans mon travail, je piétinais tout le temps. Marcher juste d’un endroit à un autre sans m’arrêter, je ne le faisais pas. Si je vous disais comme j’ai souffert au début juste pour vingt minutes ! Hashimoto se rappelait à moi, me soufflant de ne pas recommencer ! Courabutures, douleurs dorsales, maux de tête et une fatigue décuplée. Mais j’ai tenu bon, et les vingt minutes sont devenus trente, puis une heure puis deux heures parfois !

Depuis un an, je marche en moyenne une heure par jour qu’il vente ou qu’il fasse soleil, fatiguée ou pas. Je me force, et curieusement, je vais beaucoup mieux. J’ai perdu un peu de poids sans faire de régime, je me suis libérée de mon stress, j’ai régulé mon coeur et ma tension, je dors comme un bébé. Certes, il y a toujours des jours « sans » ( une maladie auto-immune est à vie) alors je m’autorise à souffler quitte à faire un peu plus le surlendemain, mais marcher est devenu une nécessité.

Si j’en parle c’est que comme beaucoup, j’avais cru ne plus jamais pouvoir refaire un sport un jour, et j’ai découvert la marche, un moment que parfois je partage avec ma famille mais qui souvent m’appartient, où je médite, où j’évacue les tensions relayées par les autres.

Marcher est possible avec une maladie de la thyroïde, quelque soit l’âge, alors ne vous en priver pas ! commencez doucement, sans vous décourager, mettez de bonnes chaussures ( tant pis pour le look) et n’oubliez pas votre bouteille d’eau. Donnez-vous un but, un temps, un rythme, un objectif, visitez votre ville, allez voir les curiosités limitrophes, bref, créez-vous une habitude qui régulera votre thyroïde et vous fera le plus grand bien !

Bonne marche à tous papillons et aux autres également car notre société est trop souvent mollusque :)

 

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( 2 août, 2020 )

Aimer lire …

De nos jours, les jeunes lisent de moins en moins. C’est une réalité. Dernièrement une enseignante s’est retrouvée avec « des ennuis » pour avoir donné à ses élèves de première « des lectures pour l’été » car les petits chérubins se sont rebellés ! Quand je pense à mon époque où la moindre minute de libre était consacrée à la lecture, j’ai envie de pleurer sur ce dédain du livre. Je garde pourtant une totale foi dans le plaisir des mots, certaine qu’au détour d’un chemin, ces bambins avides de jeux électroniques vont soudainement craquer pour un petit roman. On peut rêver, non ?

Aimer lire reste un véritable bonheur si on sait l’apprécier ! En tous les cas, je me délecte de ces vacances où je découvre de vraies pépites de tous genres, peut-être parce que la zénitude permet une vraie ouverture littéraire.

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( 1 août, 2020 )

Coup de coeur aux éditions Souffles littéraires

 

Sanction de Pierre Tré-Ardy

Édition Souffles Littéraires

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

 

Comme chacun le sait, j’adore découvrir de nouveaux auteurs et la quatrième de ce roman a retenu toute mon attention. Je ne fus nullement déçue ! Une histoire qui commence fort dès les premières pages nous plongeant dans une succession de personnages titillant notre curiosité. Où l’auteur va-t-il nous entraîner ? Un thriller futuriste où nous plongeons dans des théories mathématiques fort intéressantes et bien expliquées pour une novice comme moi. Et puis, il y  a des meurtres qui s’amoncellent.  Pourquoi ? Eleanor Campbell est-elle en danger ou plutôt son fabuleux projet ? Et surtout qu’allons-nous devenir ?

Un livre visionnaire ? Souhaitons que non, mais qui nous tient jusqu’à la toute dernière page comme un aimant.

Un style fluide, superbement bien écrit. Un vrai régal !

Je recommande fortement ce livre pour vos vacances !

 

« Même la ficelle la plus solitaire finira tout simplement par se dissoudre dans le temps. Le temps engendre les conséquences : voilà la clé. »

« Si le temps venait à s’arrêter, est-ce que plus rien ne bougerait ? »

NB : à savoir juste le numérique reste un peu trop cher pour des petites bourses. Dommage !

https://www.amazon.fr/Sanction-Grands-souffles-Pierre-Tré-Hardy-ebook/dp/B08C817MHD/ref=nodl_

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( 1 août, 2020 )

Les autres et nous …

Pas toujours facile de supporter les autres, leurs remarques, leurs regards, leurs petites manies. Notre « moi » se retrouve trop souvent pris au piège de ces autres, l’impulsivité alors s’invite et là, tout part en vrille. Il faut beaucoup de recul et de sagesse pour ne pas, parfois, détruire par quelques mots une relation pourtant prometteuse. Notre société veut tout, immédiatement, vendant du rêve, mais vivre ensemble n’est pas toujours un rêve ! Que de personnes je croise sur la plage hurlant après leurs chérubins, boudant leur moitié, ou saturant des amis invités.

Seulement la bienséance voulant que l’on se taise, les abcès ne sont pas crevée et la tension monte.  Afin de peaufiner des personnages de roman, j’aime à regarder vivre les autres, et je m’amuse de ces groupes d’inconnus que je croise avec régularité durant l’été qui finissent par ne plus se supporter allant jusqu’à la remarque acide qui va tout briser.

Je pense que trop souvent nos actes, saturés de bienveillance, vont plus vite que notre pensée et alors nous réagissons par rapport à ce que nous pensons percevoir des autres et non par rapport à ce qu’ils sont vraiment. Passer des vacances avec d’autres que notre cocon, c’est accepter cette réalité. Il faut surtout prendre en compte que nous ne pouvons pas contrôler les agissements des autres, même s’ils nous énervent, mais nous pouvons contrôler nos propres réactions. À nous d’être le plus positif possible, car rien n ‘est plus beau que le partage d’ émotions ! Aussi, ne jamais stresser pour des éléments que nous ne pouvons pas contrôler.

Faites comme moi et vous vivrez un merveilleux été ! Bonnes vacances !

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