( 10 août, 2022 )

Une vie sans enfant

De nombreuses personnes pensent qu’une vie sans enfant est une vie incomplète. Ce raccourci me hérisse ! Comment peut-on ainsi stigmatiser un choix de vie ( lorsque l’on a eu la possibilité de choisir) Choisir de ne pas avoir d’enfants ( sauf en cas de stérilité), n’est aucunement un acte égoïste. C’est un choix, et si je répète ce mot, c’est qu’il est important. Choix de faire carrière, choix de ne pas vouloir reproduire une enfance difficile, choix d’assumer sa peur des responsabilités. Les raisons sont multiples.

Je respecte ces choix, j’ai également beaucoup de respect pour ces femmes qui ont assumé fièrement leur choix. Une vie sans enfant est si triste selon certains alors que cette liberté permet de voyager, de ne pas vivre de façon monotone, contrairement à une vie « familiale » qui impose des règles malgré soi.  L’important est que chacun puisse vivre en accord avec ses besoins et ses convictions. Personnellement, je n’aurais pu vivre sans enfants, sans leurs rires, sans leur « je t’aime » susurrer au creux de mes oreilles. Ils furent mon moteur, ma force, l’énergie qui m’a permis de tenir debout, mais chacun a son bâton de berger, il faut simplement le trouver et savoir toujours où on va.

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( 9 août, 2022 )

Être en accord avec son corps

Que l’on ait six ans ou soixante-dix ans, bien vivre c’est être en harmonie avec son corps. Facile ? Cela devrait et pourtant, ce n’est pas toujours le cas. Pour une question d’éducation, de rapport au regard des autres, parfois les personnes sont coincées dans leur corps, figées, elles n’arrivent pas à avancer se jugeant trop petites, trop grosses, trop grandes, trop … Le résultat est tristement affligeant. Au lieu de s’accepter et de s’épanouir, elles vont se recroqueviller, se flétrir. Ce n’est pas simple de vivre avec un corps qui ne nous appartient pas toujours, un corps usé ou blessé, un corps que l’on ne reconnaît plus. Mais un corps comme le reste s’apprivoise jour après jours, heure après heure. Hormis dans le cas d’une maladie paralysante, nous avons tous un corps et nous devons le laisser vibrer au son de la musique, de nos émotions, de la nature. Et surtout pour être en accord, nous devons impérativement l’écouter

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( 7 août, 2022 )

Les coups de coeur

Le coup de coeur est l’attirance soudaine pour une personne ou quelque chose. Tout le monde a eu un jour un coup de coeur. C’est une sensation merveilleuse que cette attirance qui nous éblouit. Aimant l’art, j’ai régulièrement des coups de coeur pour des toiles dont la beauté va me transporter. J’aime regarder des photos sur Pinterestet régulièrement je vis cette sensation de coup de coeur. Pour les personnes, c’est pareil. Soudain, vous êtes attirés par un regard, des yeux magnifiques. Ce peut-être dans le train, dans un magasin, peu importe. Nous sommes face à une sorte d’image liée à notre propre réalité.

Les coups de coeur sont importants dans une vie, car ils nous invitent à découvrir le Beau qui est en nous. Autant, on peut s’y attarder pour un coup de coeur livresque ou musical, autant pour une personne, mieux vaut s’en éloigner. Car au final, peu importe ce qu’est la personne en « vrai », seule l’image importe.

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( 6 août, 2022 )

La fatalité est-elle inéluctable ?

Les choses arrivent parce qu’on les laisse arriver. Telle est la devise de beaucoup.  Et bien, non ! Je m’oppose à cette affirmation qui met nous met dans une position de victime.  Je me refuse à être une victime, je refuse que « les autres » nous bloquent dans un cercueil d’où nous ne pouvons pas sortir. C’est tellement simple de faire croire à une personne qu’elle est victime de la fatalité du style : «  C’est toujours sur toi que cela tombe ! », «  Tu as la poisse ! Encore un taré ! » et j’en passe. Si on n’y prend pas garde, on se retrouve dans un cercle vicieux où on porte malgré soi une étiquette sur le front.  Et les étiquettes, c’est bien compliqué à enlever ! Se mettre en position de victime, c’est confortable. J’en connais qui sont même allés très loin pour conserver cette étiquette. Sortir de cette situation et combattre la fatalité, c’est se prendre en main, c’est rester maître de notre vie, quitte à se planter. Déjouer la fatalité comme ils disent, c’est laisser sa peur au grenier et surtout ne pas être lâche. Pour affronter sa vie, il faut du courage, mais cela en vaut la peine, je crois.

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( 5 août, 2022 )

L’ingénieur et l’artiste

L’ingénieur et l’artiste de CLR. KDP

5/5

Excellent !

J’attends toujours avec impatience les parutions de CLR, toujours une invite à la réflexion philosophique, que j’aime particulièrement. Le thème de ce livre, vous l’avez compris en lisant le titre du livre, est les mathématiques et le hasard ou pourrait-on dire, les mathématiques ou le hasard ? « Peut-on ne pas choisir sans raison, sans cause ? » Bonne question que pose l’auteur et qu’il va tenter de démontrer au cours de ce livre s’appuyant sur des histoires qui va titiller notre propre perception.

J’ai beaucoup aimé les anecdotes distillées avec une pointe d’humour, à savoir peut-on tuer son conjoint par hasard ? Certaines affirmations nous incident à fermer le livre un instant pour effectivement se poser la question face à des affirmations :« Pour moi, le pur hasard, comme je te l’ai dit, c’est le non choix. »

Dans cette œuvre littéraire, nous retrouvons les thèmes chers à l’auteur comme la notion de choix, la méditation, l’éducation. J’ai particulièrement aimé les passages sur la peinture. « Lorsque je peins, le hasard banal et ses probabilités n’interviennent pas ou peu, seul le hasard absolu, c’est-à-dire l’imprévisibilité agit en arrière-plan, une couleur s’oppose naturellement à une autre ou la complète, je ne choisis pas, les formes, les teintes s’imposent à moi. »

https://www.amazon.fr/Lingénieur-lartiste-CLR-ebook/dp/B0B6MDQNPC/ref=sr_1_6?qid=1659684659&refinements=p_27%3ACLR&s=books&sr=1-6

Je vous laisse à votre tour méditer sur ces phrases puis lisez le livre de CLR pour avoir sa vision personnelle.

« En science, le hasard est lié à la notion de probabilités. »

« Le bonheur arrive par hasard, sans qu’on l’ait recherché. »

« Les différences attirent davantage que les similitudes. »

« Pour réveiller les gens, il faudrait quelqu’un qui les secoue, un enseignant, un ami, un maître zen, par exemple. »

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( 5 août, 2022 )

Rien n’est jamais acquis …

Que ce soit dans la vie privée ou professionnelle, rien n’est jamais acquis, jamais.

Comme l’avait écrit le très grand Aragon :

« Rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n’y a pas d’amour heureux. »

Juste une piqûre de rappel pour vivre pleinement son présent !

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( 4 août, 2022 )

La vengeance inutile

La vengeance est un plat qui se mange froid. Pourtant, hormis dans un bon polar, se venger est inutile et surtout n’apporte rien. Lorsque l’on se sent victime d’une injustice, on a immédiatement envie de tout détruire, tout casser, principalement celui qui nous a fait du mal. Mais on ne le fait pas. Heureusement. Alors le corps va parler à notre place, avec violence. On va se mettre à avoir peur de tout, à craindre notre ombre. On voudrait céder et faire payer l’autre, mais on n’en a ni la force ni le courage. On espère qu’il va s’excuser, comprendre, mais certaines personnes en sont incapables. On a souvent un grand désir de justice, mais la justice nos jours n’est qu’en faveur des riches. Alors un jour, car il y a un jour, on comprend que la personne qui nous a pourri la vie, nous a rendu un immense service en nous débarrassant de sa présence. Alors on sait ce jour-là que se venger est inutile, car on est simplement heureux de vivre et peu importe jusqu’où l’autre ira, ce bonheur, il ne pourra nous le prendre.

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( 2 août, 2022 )

Le rejet romantique

De nombreuses amies souffrent ces derniers mois de ce que l’on nomme «  le rejet romantique ». J’ai une pensée profonde pour Aloyse qui a régulièrement le coeur brisé par des espoirs d’amour qui ne se concrétisent pas. Ces espoirs peuvent être positifs s’ils font avancer, mais à un moment, ils vont inéluctablement pousser vers la déprime, les larmes … Pourquoi dans ce cas la dite personne ne peut-elle sortir la tête de l’eau ? Tout simplement parce qu’elle se retrouve accro aux pensées de ce qui aurait pu être, mais qui ne sera jamais.

Il faut savoir tourner la page, le plus vite possible, avant de se noyer et surtout avant de se briser totalement. Un coeur brisé n’est pas que symbolique ! Et puis la vie est si belle si on sait la regarder, pourquoi s’arrêter de vivre ?

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( 1 août, 2022 )

Parcours éditorial en quelques lignes

Depuis que je me suis mise à fond dans la peinture et le dessin, j’avoue déserter un peu les réseaux sociaux et donc ne plus trop parler de ma première passion l’écriture.  Quoique, ne serait-ce pas plutôt la lecture ? Bref, vous l’avez compris entre peinture, écriture, lecture, sport, jardin et sorties, je n’ai pas une minute à moi. Seulement depuis la sortie de la « La vie change », livre pour lequel j’ai prêté gracieusement ma plume, je reçois beaucoup de questions sur mon parcours.

Il est tout bête. J’écris depuis toujours, tout et n’importe quoi, autant pour me libérer ( ce fut le cas lors du décès de mon fils) pour me distraire ( mes polars en sont la preuve), ou pour faire connaître une cause ( Hashimoto mon amour, puis le livre pour ma maman sur la DCL) Publier, je n’y avais vraiment jamais pensé. C’était un peu un rêve irréalisable, une idée qui se dessinait. Et puis j’ai rencontré des personnes ( pas toujours sincères, mais peu importe) qui m’ont poussé à publier.
Mon premier polar qui était un livre dit collégial, réalisé en partenariat avec des collègues, est sorti chez un éditeur dit alternatif, Edilivre, et a eu un petit succès qui m’a porté vers d’autres manuscrits, d’autres écrits. Ensuite j’ai publié dans une petite structure éditoriale, les ateliers de Grandhoux où entre autre Hashimoto, mon amour a fait son envol et Carla. Malheureusement, l’édition n’a pu survivre, aussi je me suis tournée vers une autre édition à droits d’édition comme on dit, Evidence édition, où j’ai publié tous mes polars couleur et la reprise d’Hashimoto mon amour sous un autre titre. Avec cette édition, j’ai participé à plusieurs salons au Livre de Paris. De beaux souvenirs ! Seulement, les contraintes éditoriales ( teeming, droits de préférence) m’ont incité à me tourner vers l’autoédition en parallèle. J’ai ainsi publié chez KDP « Juste une seconde » en 2017 qui continue à se vendre aujourd’hui avec une majorité impressionnante de commentaires positifs, un feel good sympathique. L’expérience fut très enrichissante aussi j’ai continué en y publiant le recueil en mémoire de ma maman sur la DCL, puis mon premier polar « pierre » : l’obsidienne noire.
N’ayant pas pour autant renoncé à publier dans une bonne maison d’édition, j’ai attendu longtemps avant de signer avec les éditions Souffles Littéraires, the best one pour moi, « Appelez-moi Camille », un roman sur l’importance de garder les souvenirs vivants lorsque l’on vieillit. J’attends avec impatience le contrat et la publication d’un nouveau roman complètement hors de ma zone de confort, #Appelez-moiJohn, très attendu par beaucoup :) avec un sujet d’actualité.
Parallèlement, je vogue en eaux douces avec des publications où je prête ma plume comme « LA VIE CHANGE » ou l’écriture de mon nouveau policier, une nouvelle aventure de Victoire. J’attends avec impatience la cessation de droits proposée par EE pour mes polars couleur. Un chantier en vue, réécriture, puis peut-être une nouvelle parution dix ans après … avec pour objectif final, une rencontre de dingue entre Victoire et Antoine … On peut rêver non ?

En tous les cas, même si j’y vais tranquillou, je continue à surfer sur la vague de mon imaginaire et c’est top !

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