( 10 août, 2023 )

Ah ces raccourcis !

Qu’ils sont fatigants, ces raccourcis, sur les réseaux sociaux en particulier face de bouc, ces personnes aigries, qui balancent au gré de leurs frustrations des vérités qui n’en sont pas. Les dernières lus : «  Les enseignants sont surpayés et se permettent de râler. », «  les prisons françaises sont luxueuses avec la télévision dans toutes les chambres, » « Les allocations ne sont que pour les étrangers. » Et j’en passe !
France stupide qui ne se donne pas le temps de réfléchir ou de se renseigner !
Je prendrai juste le second exemple qui m’a beaucoup amusée. Prisons luxueuses en France. Mais les gens se croient dans des séries TV ? Ayant fait un projet il y a une douzaine d’années sur le thème de la Justice, nous avons reçu des responsables de prison et j’ai pu également visiter une prison parisienne. Ouille ! Ça pince ! Alors non, « les chambres » qui se nomment cellules ne sont pas luxueuses, elles n’ont certainement pas la télé, les prisonniers sont entassés ( pour une cellule de quatre, ils sont à six actuellement). Les locaux sont sales, humides, les toilettes malodorantes. Bref, la liste est longue. J’attends ces aigris rétorquer qu’ils l’ont bien mérités. À cela, je répondrai juste que même avant un procès, certains ont passé des mois dans ces prisons insalubres, que le bénéfice du doute est de mise, et qu’un être humain n’est pas un animal.
Tout ça pour dire, il faut que stoppe ces raccourcis qui font beaucoup de mal à notre Humanité.

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( 9 août, 2023 )

Quand les pensées tournent en boucle

Qui n’a pas un jour dû faire face à des pensées qui tournent en boucle, qui semblent ne pas vouliez s’envoler, à tel point que l’on arrive à penser exclusivement à cela. Ces pensées tournent et retournent jusqu’à plonger la personne dans le désespoir. On appelle cela la rumination mentale. Ces pensées ne sont ni positives ni constructives. Elles ont même un pouvoir destructeur. Face à ces pensées, on se sent vite nul, impuissant, coupable. Ces pensées peuvent augmenter l’angoisse personnelle. Pour s’en sortir, une seule et unique solution, lâcher prise, laisser ses problèmes au placard.
Comment faire ? Déjà, éviter de laisser ces pensées nocives s’installer, et si elles pointent tout de même leur nez, foncer marcher, faire du sport ou réaliser une activité qui permettra de ne plus penser. Si ces pensées qui tournent en doute sont liées à un doute, une suspicion, aller simplement discuter, creuser.
En résumé, la vie est bien trop courte pour laisser les pensées tourner en boucle.

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( 8 août, 2023 )

Un antidote à la douleur

La souffrance, physique ou morale, n’épargne personne, et chacun possède son antidote à la douleur, un peu comme un doudou. Bien sûr, la facilité est de se gaver de petites pilules roses, souvent juste un pansement, en particulier pour la douleur physique. Mais pour la douleur psychologique, on sait tous que ces cachets font souvent office de placebo.
La difficulté de s’en sortir à notre époque est que nous avons majoritairement une vie protégée, même si on n’est pas riche. Grâce à la sécurité sociale, on peut obtenir un arrêt de travail longue durée, mais également un passeport pour la solitude et l’ennui.
Le meilleur antidote à la douleur est de changer sa manière de penser, de voir la vie autrement, dans sa globalité et non dans le miroir que nous renvoie le miroir des réseaux sociaux. Apprendre à ne pas rester centré sur le passé où trop fréquemment nous brassons des énergies négatives, apprendre à ne pas nous projeter sans cesse vers un futur que souvent l’homme va peindre en noir, savourer essentiellement le présent, chaque instant. Voir les choses et le monde tels qu’ils sont, et non au travers d’un écran de télévision. Se reconnecter à la nature, et atteindre la paix.
C’est un des meilleurs antidotes à la douleur, je vous le garantis.

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( 7 août, 2023 )

L’importance des souvenirs

Les souvenirs sont un pont entre le passé et le présent. Ils existent. C’est un fait, mais en aucun cas, ils ne doivent devenir omniprésent dans le présent. Un souvenir surtout s’il est empli de douleurs, va impacter négativement le présent. Il ne sert à rien de revenir sur le passé, sur ce qui fut, et même si certaines cicatrices saignent encore, il faut les laisser disparaître peu à peu. S’accrocher à la douleur des souvenirs revient à les faire revivre inlassablement. Beaucoup de nos ancêtres conservaient leurs souvenirs ( photos, bijoux, lettres ) dans des petits coffrets. De nos jours, tout est conservé sur les téléphones, et un seul clic suffit pour que le flot des souvenirs reviennent en force. Difficile d’avancer également lorsque le profil des ex amoureux ou des ex petites amies ne cesse d’apparaître dans le fil d’actualité.
Peut-être serait-il temps pour chaque personne d’oublier ce fichu téléphone, de faire comme nos ancêtres, de ranger les souvenirs dans une boîte ?

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( 6 août, 2023 )

Nutritionnistes, coachs de bien-être

La mode est aux nutritionnistes, aux coachs de bien-être, tout comme elle fut aux psychologues en tous genres il y a quelques années. La pandémie a fait jaillir de nombreuses vocations, toutes fort lucratives, il est vrai. Fréquentant un club de sport, j’en croise des « addictes » à ces naturopathes ou conseillères, des femmes devenues en quelques mois tellement narcissiques, centrées sur leur corps qu’elles font fuir tout le monde. L’important est qu’elles soient bien dans leur peau, allez-vous me dire. Et bien, pas du tout justement. Accepter son corps n’est pas si facile, et cela devient encore pire lorsque l’on vous met la tête sous l’eau. Car que font ces coachs de bien-être hormis pointer du doigt ce que tout le monde sait déjà, à savoir : trop de graisse, c’est mauvais, alors pas de BBQ cette année, trop de sucre, c’est très très mauvais, alors fini les petits gâteaux ou les glaces, pas d’apéritifs, très mauvais les pistaches et les cacahuètes, résultat, plus de vie sociale.
Je croise de plus en plus de personnes agressives, aigries, voire dépressives alors que leur coach, quelque soit le nom qu’il se donne, devrait apporter bonheur et sérénité.
Attention, je ne dis pas de ne pas demander conseils à un nutritionniste, par exemple, je dis de ne pas devenir esclave de son propre corps. Et surtout, de bien choisir son spécialiste, car il ne faut pas se leurrer, de nombreuses formations nutritionnistes ou naturopathes ont émergé durant le Covid, et on ne s’improvise pas soignant !
Alors restez prudents, et évitez de prendre le sujet à l’envers. D’abord, apprenez à vous aimer, à être en harmonie avec les autres, puis pensez à vos kilos et votre alimentation, sinon vous vous heurterez à un mur.

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( 5 août, 2023 )

Les violences invisibles

Sujet récurrent, mais pas que … on ne le voit encore fréquemment, les violences invisibles ne sont pas prises au sérieux aussi bien par les proches, la hiérarchie, que par les officiers de police, même la justice. Si vous n’avez pas de traces visibles sur votre corps, vous aurez bien du mal à ce que l’on vous croit ! Le petit sourire narquois de nombreux policiers en est la preuve. Ils ne diront rien, mais leur dédain se ressent à des kilomètres.
Les violences psychologiques sont un vrai fléau, avec une véritable hausse à l’époque d’internet et des réseaux sociaux. Beaucoup en usent et en abusent, tenant entre leur main un véritable pouvoir jouissif. Comment une femme, car ce sont majoritairement les femmes les victimes, va-t-elle pouvoir prouver qu’elle est sous emprise ? Que son compagnon ou son ami se sert de sa fragilité ? Comment prouver l’impact des mots, de ces mots qui dénigrent, qui tuent, qui font mal ?
Même si elles sont invisibles, ces violences sont à prendre en compte, car parfois pires que les coups.

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( 4 août, 2023 )

Rendre services à ses limites

Si on a un peu d’empathie, spontanément on va rendre service, tendre la main aux autres. Ce qui nous fait souvent accepter des situations inconfortables ou simplement des contrats moraux avec des personnes qui n’en valent pas la peine. Personnellement, j’ai rendu beaucoup de services dans ma vie, aussi bien quand je travaillais donnant des cours de rattrapage gracieusement qu’à la retraite en aidant de nombreuses personnes bénévolement, dans l’ombre. Seulement aider à notre époque, c’est faire face à des personnes qui ne sont jamais contentes ! Rien n’est jamais parfait.
De nombreux contacts me parlent de coups de main apportés dans la réalisation d’un livre ou dans la création de la couverture. C’est un travail titanesque, et il serait bon de
devaient prendre conscience du travail immense mis en place. Je l’ai personnellement vécu et ne renouvèlerai pas cette expérience qui m’a ouvert les yeux sur ce que sont vraiment ces gens à l’intérieur, des narcissiques, des manipulateurs, des égoïstes. Il faut au final se méfier de ce qu’ils laissent paraître « avant ».
Savoir se protéger des autres, c’est savoir dire stop.
Rendons service à ceux qui le méritent, mais fuyons les exigeants, ceux qui veulent toujours plus, ceux qui veulent juste la lumière.

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( 3 août, 2023 )

Alternance, le parcours du combattant

Je suis une convaincue des formations en alternance, bien plus adaptées à l’embauche future que des études sans fin en faculté ! Preuve en est, si on arrêtait cette course aux diplômes, et si on revenait aux sources, on aurait de bien meilleurs professionnels. Je pense, entre autre, aux enseignants qui sont de moins en moins compétents malgré un diplôme universitaire bac plus cinq. Je pense aux professions médicales de moins en moins empathiques à force d’être le nez dans le guidon sans contact avec la réalité.
Apprendre, c’est découvrir. Se former, c’est apprendre.
Seulement voilà, beaucoup de personnes baissent le bras, parce que trouver une alternance est un vrai parcours du combattant, et je sais de quoi je parle. D’un côté, surtout pour les grandes écoles commerciales ou d’ingénieurs, après un bac plus deux, il faut passer les concours ( tous payants … ) et ensuite, il faut trouver l’entreprise. Là on se heurte à un mur.
J’en parle par expérience pour mon gamin, excellent élève qui a galéré comme ce n’est pas possible pour trouver le Saint Graal. Si j’écris cet article, c’est pour dire de ne surtout pas se décourager ! Nous avons commencé à prospecter dès janvier par mail ou courrier postal. Erreur de débutant. À ne pas faire. Aucun mail ou lettre ne sont lus …
Fignoler le CV et la lettre de motivation, en particulier cette dernière.
Créer un profil Linkedlin afin de générer du lien.
Ensuite postuler à des offres sur Indeed etc …
Malheureusement, tout cela n’aboutit souvent à rien tant que les concours ne sont pas passés. L’entreprise a besoin du nom d’une école.
Que faire ? Je vais vous donner mon astuce. Utiliser les groupes de ville Facebook. Poser une demande de relations et là, votre monde va s’ouvrir. Vous rencontrerez des personnes bienveillantes, gentilles et le petit coup de pouce nécessaire pour entrer dans une entreprise réputée.
Cela reste un parcours du combattant, compliqué, des marches à escalader, et des mains à attraper. Mais cela en vaut la peine, car l’alternance, je le redis, est gage de compétences. Peut-être simplement serait-il bon de simplifier les démarches administratives qui peuvent s’avérer lourdes lorsque les étudiants ne sont pas épaulés.

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( 2 août, 2023 )

Ma liseuse Kobo

Aujourd’hui, je vais vous parler de ma nouvelle liseuse Kobo Libra 2. Précédemment, j’avais une Kobo Aura H2o que j’ai conservé sept ans sans un seul beug, et puis, le bouton d’allumage n’a plus fonctionné. Je me suis donc tournée vers une nouvelle Kobo et j’ai opté pour la Livra 2. Pourquoi ce choix ?
Déjà, je voulais une liseuse de la même grandeur que ma précédente, soit autour de 7 ‘’. C’est la grandeur idéale. Elle tient bien dans la main, sans pour autant être trop lourde.
Ensuite l’écran tactile, auquel s’ajoutent des boutons de défilement, c’est vraiment génial.
Côté capacité, un stockage de 32, c’est plutôt satisfaisant.

Cette Kobo a une prise en charge de 14 formats de fichiers pris en charge nativement (EPUB, EPUB3, PDF, MOBI, JPEG, GIF, PNG, BMP, TIFF, TXT, HTML, RTF, CBZ, CBR). C’est un sacré progrès, car ma précédente était très limitée aux epub.

J’ai aussi découvert que sur cette liseuse, on pouvait écouter des livres audios. Je n’ai pas encore testé, mais cela me tente bien. Au moins, pour voir …

Le seul inconvénient de cette liseuse est qu’elle n’accepte pas les formats Kindle, aussi, si on lit beaucoup d’auteurs autoédités, on ne peut malheureusement pas télécharger les numériques sur la Kobo.

Dans tous les autres cas, tous les numériques sont disponibles.

En résumé, je suis ravie de ce choix, qui reste abordable vu ses compétences. Même si ce fut un cadeau, il fut sérieusement orienté ! :)

Je sais d’avance que les amoureux des livres papier vont encore n’y voir qu’un outil de régression électronique. Il n’en est rien. On peut aimer les livres papier, c’est mon cas, et aimer tout autant les liseuses électroniques. Cette dernière me permet de lire plus aisément, sans avoir mal aux yeux grâce à la possibilité d’agrandir les lettres. De plus, cela permet également de transporter de nombreux livres dans juste la grandeur d’un livre, et ça aussi c’est purement génial.

J’oubliais, j’ai eu durant quinze jours, l’option Kobo Plus, gratuite. J’ai testé deux livres, mais je suis restée sur ma faim. La banque de livres à emprunter est très limitée avec surtout aucun livre récent. Je ne comprends pas pourquoi il y a une telle sélection, ce qui permettrait certainement beaucoup plus d’abonnés. Encore une affaire de « gros sous », je pense.
Aucun regret donc pour le choix de cette marque de liseuse. J’ai essayé Kindle durant dix jours et renvoyé. Je n’ai pas aimé autant la manipulation que le contenu.

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( 1 août, 2023 )

Mes lectures de juillet 2023

De très bons livres ce mois-ci, même si j’ai lu peu au final, par rapport à d’autres étés. Débordée est le mot
Peu de polars , pour ceux qui disent que je ne lis rien d’autres ….

La faiseuse d’étoiles de Melissa da costa
Livre de poche
5/5
Coup de coeur
Un livre qui me fait pleurer, c’est rare ! Un peu long au début, mais cette écriture poétique est extrêmement touchante, tout comme l’histoire de cette maman qui au seuil de rendre son dernier souffle, va emporter son enfant dans une fabuleuse histoire imaginaire. Quand on a été mère, on ne peut que comprendre, ressentir ce besoin de ne pas traumatiser un enfant de l’inéluctable. C’est court. C’est poétique. C’est un beau livre. ****
****
Le maître des énigmes de Danielle Trussoni
Robert Laffont
5/5
Coup de coeur
J’ai adoré ce roman tout comme j’ai adoré l’univers de cette auteure que je ne connaissais pas. Toute l’histoire tourne autour de Mike Brink, personnage extrêmement sympathique qui ne vit que pour créer des jeux à base de lettres ou de chiffres. Contacté par une psy travaillant dans une prison, il va se lancer un peu dans une chasse au trésor. Le roman s’appuie sur des sources très poussées sur le monde des énigmes et j’ai appris beaucoup de choses. L’histoire tient bien la route et le lecteur en haleine. Un pavé de plus de 450 pages pour ceux qui aiment lire au-delà des lignes, qui ont envie de comprendre. Excellent !
***
Là où le bonheur s’est envolé de Lisa Jewell
Édition Hauteville
4/5
Un roman de vie, qui se lit bien. Une histoire qui flirte un peu avec le melo sans trop s’y attarder. Et pourtant, je n’ai pas ressenti cet enthousiasme. Cette mamie atteinte du syndrome de syllogomanie ne m’a pas convaincue, tout comme les relations entre Meg et Beth …
Mais cela se lit bien, alors …
*****
La revanche de Tom Bower
Hachette
1/5
Après le livre publié par le prince Harry, une amie m’a proposé ce livre pour appréhender un autre angle de l’histoire royale. Je n’ai pu lire qu’une centaine de pages. C’est d’un ennui ! Pathétique le miroir de la couronne d’Angleterre. Un livre qui se veut en faveur des têtes couronnées, soit disant pour dire toute la vérité, mais si on regarde les sources, 50% sont des témoignages anonymes. Cela veut déjà tout dire côté crédibilité. De plus c’est mal écrit, certainement mal traduit car il manque des mots. Un livre négatif qui fustige Meghan. Il intéressera peut-être ceux qui aiment les cancans, ou les pro royautés, moi il m’a plutôt donné la nausée.
***
LE BLEU DES OGRES de Annick Chatelain-Étienne
YVELINEDITION
5/5
Voilà un petit roman de moins de cent pages, fort bien écrit, très poétique qui relate une magnifique histoire d’amour entre Adrien et Lou, une histoire d’amour que rien ne peut séparer. J’ai particulièrement aimé la fin, tellement belle qui m’a beaucoup touchée. Je peux juste dire : Que c’est beau ! De telles relations amoureuses existent-elles vraiment ?
Merci Annick pour cette merveilleuse découverte.
***
Francs Mensonges
Coup de coeur
Le début est un peu déroutant puisque l’on assiste à chaque chapitre à la description d’un personnage différent, Lou, puis Matthiew, Paul etc. L’intrigue semble pourtant annoncée dès le départ, un incendie il y a quelques années, un enfant de huit ans qui pourrait avoir survécu, une prise en main militaire. Tout se dessine petit à petit.
Peut-être les personnages sont-ils un peu trop caricaturaux, c’est ce que je me suis dit au début, puis au fil de l’histoire, je me suis attachée à eux en oubliant ce défaut. J’ai particulièrement apprécié les intrigues policières bien menées. Je n’ai par contre pas compris l’intérêt de mettre tant de détails médicaux du style « Cholestase ictérique. Myoglobine supérieure à 2500 µg/L… », détails vraiment pas indispensables. On se croirait presque dans Urgence. Si j’en parle, c’est que je fais partie de ces personnes qui n’aiment pas les détails liés au monde médical, mais grâce à la plume excellente de l’auteure, j’ai continué, car je voulais vraiment savoir ce qui allait arriver à Matthiew, ce qui était arrivé, et là je ne fus pas déçue. Surtout qu’heureusement la totalité du livre n’est pas dans ce style.
Donc continuez, car vous allez craquer sur
Matthiew qui est un personnage vraiment attachant. Chaque étape du livre pose à questionnements, et à suppositions, tout ce que j’adore ! Lorsque l’on croit deviner ou savoir où l’on va, on amorce la marche arrière, réalisant que l’on s’est trompé.
Ce n’est pas un livre qui se lit rapidement, donc installez-vous au calme, avec une tasse de thé et savourez.
J’oubliais, j’ai adoré également le personnage de Marina.
En résumé : incontournable !
***
SILO de Hugh Howey
Actes Sud
5/5
Un livre qui date de 2013, que l’on peut classer dans le genre SF, même si certains l’ont également mis dans dystopie. Ayant visionné récemment la série 1, j’ai eu envie de découvrir le livre dont j’avais adoré le thème. Le livre est encore bien meilleur que la série. La série s’arrête à 1/3 du livre qui fait 500 pages et j’ai adoré continuer l’histoire, doublement puisque j’avais en tête les personnages. C’est très bien écrit, l’histoire est intelligente. Que l’on ait vu ou non la série télévisée, je conseille vivement de découvrir ce roman. Je vais certainement lire la suite prochainement.
***
Plus sot que lui…, tu meurs ! de CLR
Toujours très impatiente de lire un nouveau livre de cet auteur, avec une pointe de curiosité : que va-t-il nous pondre cette fois ? L’histoire nous plonge dès les premières lignes dans la rencontre entre Albert, un homme normal de quarante-cinq ans, ayant connu une femme nommée Marie Jo sur un site de rencontres coquines. Cette fois, CLR ne nous a pas plongés dans un recueil philosophique, mais dans une vraie histoire qui n’échappe pourtant pas à un plaidoyer sur notre société actuelle, mais pas que …
Des échanges entre nos deux tourtereaux va mener à un roman passionnant !
L’auteur nous fait au final nous interroger sur cette question : Est-ce que deux personnes qui s’aiment peuvent se mentir ?
Comme dans chaque parution de l’auteur de très belles phrases à méditer …
Une histoire qui fait se poser la question : écrire n’est-ce pas voler des vies prises au hasard ? Ou pas …
« La confiance se base sur notre intuition, sur nos expériences anciennes, sur le besoin que nous avons de faire aboutir nos projets, sur une motivation à être en lien avec autrui. »
***
La légende d’O N I N A O de Lara de Vallès
Voilà un tout petit conte, très court d’une cinquantaine de pages, bien surprenant ! Il commence par une très jolie préface de Ricardo Rey, préface que j’ai beaucoup appréciée ayant personnellement une affection énorme pour les arbres. L’histoire se présente comme un conte, avec de jolies illustrations en début de chapitre. Cela m’a propulsée en arrière, à une époque où je travaillais énormément ce genre littéraire avec mes élèves. Ils auraient adoré celui-ci.
Le thème, je le redis est vraiment excellent, surfant sur l’esprit des arbres, en lien avec son énergie ( ce dont je suis intimement convaincue). On ne peut qu’être respectueux et admirateur du héros du livre, Bishnoï, qui est le symbole de l’espoir d’une culture respectueuse de tour ce qui vit sur cette Terre.
Une fois encore, voilà un ouvrage qui devrait être proposé aux élèves de cycle 3, un âge qui aime encore rêver …
De fort jolies phrases à méditer comme celle-ci :
« Poser une question est le début de la vérité »
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Dans mon obscurité de Valentin Musso
Seuil
2/5
Un roman bien simpliste pour un livre édité chez un grand éditeur ! Serait-ce lié au nom si connu du frangin ? En tous les cas, quelle déception ! Une histoire d’une mièvrerie, avec un lien entre plusieurs personnages qui ne tient pas la route. On s’apitoie, juste un peu, sur Emma, pas du tout sur Ludivine et Zora seul personnage qui m’a parlé, mais en fin de livre.
Le genre de livre dont j’aurais tout oublié dans une semaine.
***
Nos résiliences de AGNÈS MARTIN-LUGAND
Édition Michel Lafon
5/5
Coup de coeur
J’avais zappé ce roman à sa sortie et grâce aux emprunts, j’ai réparé cette erreur. Magnifique histoire d’une femme, d’un homme, d’une vie. Je n’en dirais pas plus, juste à lire !

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