L’introspection des vacances toujours positive m’incite à sortir, ponctuellement, de l’ombre. Vous êtes nombreux à me poser des questions auxquelles faute de temps, je ne peux répondre. Qui suis-je ?
Personne, ai-je envie de dire ou plutôt personne qui ne va vraiment vous intéresser sauf peut-être par le biais de ma plume. Je fus une enfant ordinaire avec un QI standard, comme on dit, bonne élève, sérieuse, adulte je pense être fiable, quelqu’un avec des valeurs un peu désuètes peut-être, croyant en la vie même si elle ne m’a jamais fait de cadeaux.
Écrire fait partie intégrante de ce que je suis depuis mon plus jeune âge. » Élève avec une imagination débordante et un style original. » ( CM2-1970). L’envie d’être lue ne m’a jamais traversé l’esprit durant un demi-siècle. J’écrivais pour mes enfants des histoires, pour mes amoureux des tranches de vie, pour les amis, je glissais quelques secrets.
Et puis, un jour, il y a toujours un jour, on bute sur une pierre, on chute bas, très bas. J’ai fait partie de ces personnes que l’on qualifierait de trop gentilles, trop confiantes. Lorsque mon coeur était touché, je l’offrais sans contre-partie, sans me poser de questions. Je croyais aux âmes-sœurs, aux liens qui existent bien au-delà de l’inexplicable, aux hasards qui n’en sont pas.
La désillusion fut-elle ce qui fit de moi un auteur ? Peut-être pour faire hurler les mots que j’avais en moi, pour stopper la calomnie et les jalousies. ( pas nécessairement efficace au final)
J’aime dire que je ne suis que le stylo qui suit mon inspiration. Je n’appartiens pas au monde de l’édition, ce dernier n’étant qu’un outil et si je me prête comme pour le salon de Paris au jeu de la promotion j’en sors épuisée et insatisfaite. Ce n’est pas mon monde. Trop de masques, trop de faux semblants.
Écrire reste pour moi un plaisir et je veux qu’il en soit toujours ainsi. Ce n’est pas un métier sinon je mourrais de faim. Mon but est juste d’apporter un peu de rêve à certains.
Dernièrement, une maison médicalisée m’a informée qu’elle lisait mon dernier roman Les Secrets de Carla lors d’une lecture commune aux résidants et qu’un sourire béat se dessinait sur leurs lèvres. Que demander de plus ? Jamais je n’aurais imaginé que ce livre puisse toucher nos anciens et pourtant …
Bien plus que des salons où seuls les Grands sont reconnus, les prix littéraires auxquels je ne crois pas, ce genre de retour reste pour moi inestimable. Me dire que ce petit livre à travers ses messages véhiculés peut apporter tant d’espoir. Quel bonheur, non ?
Il faut cesser de mettre les auteurs, les Noms, en avant car ce ne sont que des plumes. Il serait temps que notre société fasse la promotion de l’écrit, de l’impact que peut avoir un livre.
Laissez-moi dans l’ombre mais faites-en sortir ma Carla, car elle le vaut bien !
Pour rappel, mes publications ( car elles, seules, importent )
Mes romans policiers Rouge, Blanc, Bleu et Noir aux éditions Edilivre
Sur les sites Fnac etc
Ebooks à 1,99€ à partir du 30 Avril.
Hashimoto, mon amour aux ateliers de Grandhoux
Tout sur cette maladie de la thyroïde
Commande sur le site Fnac
Carla et Les Secrets de Carla aux éditions FDD
Commande en librairie ou sur le site Fnac
En Ebook sur le site des éditions de Grandhoux,
Quant à l’avenir ? Le tome 3 de Carla est écrit. J’en profite pour redire que je n’ai qu’un contrat de préférence pour Carla avec FFD et non d’exclusivité ( question récurrente ) mais que je ne signe pas pour autant ailleurs malgré les propositions de plus en plus nombreuses. Liberté, liberté chérie. Je ne me renoncerai jamais à elle sauf pour celui qui me garantit 150 000 ventes ( en clair mon bon de pré-retraite) :) Quant à l’inspecteur Antoine Bourgnon, une nouvelle enquête en cours d’écriture et lui, aussi, ce n’est que du pur plaisir car mon Antoine, que je l’aime ! Heureusement que mon mari n’est pas jaloux !
Vous vouliez en savoir plus ? Une autre fois peut-être. J’en ai déjà trop dit et pourtant, je n’ai enlevé que mon manteau …