( 23 août, 2016 )

Les écrivains ratés

Qui peut prétendre être un écrivain raté ou qui peut en juger ? Écrire, c’est un acte unique mobilisant tous nos sens, toute notre énergie. Les mots sont un peu comme un ballon de basket que nous lançons dans un panier. Nous voulons qu’ils atteignent leur but, mais souvent ils tombent à côté. J’ai croisé la route d’un écrivain raté, dépressif car son manuscrit ne cessait d’être refusé par les maisons d’édition. N’ayant pas lu le contenu, je me contenterais juste d’extrapoler en disant, plutôt que se considérer comme raté, pourquoi ne pas tout reprendre à zéro. Peut-être le style était-il trop lourd ? Trop mielleux ? L’histoire trop banale ? Souvent, les autobiographies se retrouvent mises au pilori simplement parce qu’elles manquent de travail et de rythme. Je le dis souvent à mes élèves de dix ans, il n’existe pas de mauvais textes si ce dernier est travaillé vraiment, si on a le courage d’effacer, de recommencer jusqu’à la perfection. Ensuite, on ne peut plaire à tout le monde comme dans la vie. Certains n’aiment que les femmes sveltes et intellos, d’autres les dodues rigolotes, et j’en passe. Heureusement, il en faut pour tout le monde ! Les livres, c’est pareil. Cela me semble toujours méchant un lecteur qui pointe un livre du doigt en disant juste qu’il est nul. On peut ne pas avoir aimé mais ce n’est qu’une affaire de goût.
À tous les écrivains ratés, je dirai juste, recommencez, encore et encore et un jour, vous percerez. C’est comme pour toute chose dans la vie. On a le droit de se tromper, nul n’est en mesure de nous le reprocher. L’important est de recommencer et surtout de pardonner aux autres leurs propres erreurs. Si tout le monde fonctionnait ainsi, comme notre avenir serait plus doux.

( 30 avril, 2016 )

La réalité est-elle pire que la fiction ?

L’homme a tendance à interpréter selon son propre vécu, son formatage. Il en résulte des conflits de pensées, d’idées ou même de vie génératrice de violences parfois pire qu’un scénario fictif. N’étant pas psychanalyste, je ne peux en aucun cas expliquer ce phénomène récurent chez certains mais j’ai croisé sur ma route des personnages dignes d’une série B font le comportement et ses incidences parfois furent pire qu’une fiction. Le super « ami » jaloux ne supportant pas dans son inconscient une potentielle réussite, la bonne copine dans l’ombre toujours tout sourire sortant ses griffes pour combler son mal-être, le taré parano pensant que le moindre geste dénué de méchanceté s’avère de la persécution, et je ne parle même pas de la liste immense de personnes reportant leurs frustrations sur les autres, imaginant des complots diaboliques, des liaisons torrides, des trahisons, là où il n’y a rien. Si nous devions qualifier tous ces individus de grands malades, il ne resterait pas grand monde de sain sur cette terre. Tant de personnes vivent par procuration la vie des autres. Je recommande au passage un excellent livre que je viens de finir qui porte sur ce thème, Désaxé de Lars Kepler.
La réalité peut parfois être pire que la fiction mais si nous apprenons à rebondir, alors nous pouvons d’un coup sec, claquer la dernière page d’un livre, parfois non sans regret, et la vie nous invite à en ouvrir un autre en espérant que les nouvelles rencontres qui jalonneront notre chemin seront cette fois très éloignées de la fiction.

( 29 avril, 2016 )

Quand un auteur se dévoile …

L’introspection des vacances toujours positive m’incite à sortir, ponctuellement, de l’ombre. Vous êtes nombreux à me poser des questions auxquelles faute de temps, je ne peux répondre. Qui suis-je ?
Personne, ai-je envie de dire ou plutôt personne qui ne va vraiment vous intéresser sauf peut-être par le biais de ma plume. Je fus une enfant ordinaire avec un QI standard, comme on dit, bonne élève, sérieuse, adulte je pense être fiable, quelqu’un avec des valeurs un peu désuètes peut-être, croyant en la vie même si elle ne m’a jamais fait de cadeaux.
Écrire fait partie intégrante de ce que je suis depuis mon plus jeune âge.  » Élève avec une imagination débordante et un style original. » ( CM2-1970). L’envie d’être lue ne m’a jamais traversé l’esprit durant un demi-siècle. J’écrivais pour mes enfants des histoires, pour mes amoureux des tranches de vie, pour les amis, je glissais quelques secrets.
Et puis, un jour, il y a toujours un jour, on bute sur une pierre, on chute bas, très bas. J’ai fait partie de ces personnes que l’on qualifierait de trop gentilles, trop confiantes. Lorsque mon coeur était touché, je l’offrais sans contre-partie, sans me poser de questions. Je croyais aux âmes-sœurs, aux liens qui existent bien au-delà de l’inexplicable, aux hasards qui n’en sont pas.
La désillusion fut-elle ce qui fit de moi un auteur ? Peut-être pour faire hurler les mots que j’avais en moi, pour stopper la calomnie et les jalousies. ( pas nécessairement efficace au final)
J’aime dire que je ne suis que le stylo qui suit mon inspiration. Je n’appartiens pas au monde de l’édition, ce dernier n’étant qu’un outil et si je me prête comme pour le salon de Paris au jeu de la promotion j’en sors épuisée et insatisfaite. Ce n’est pas mon monde. Trop de masques, trop de faux semblants.
Écrire reste pour moi un plaisir et je veux qu’il en soit toujours ainsi. Ce n’est pas un métier sinon je mourrais de faim. Mon but est juste d’apporter un peu de rêve à certains.
Dernièrement, une maison médicalisée m’a informée qu’elle lisait mon dernier roman Les Secrets de Carla lors d’une lecture commune aux résidants et qu’un sourire béat se dessinait sur leurs lèvres. Que demander de plus ? Jamais je n’aurais imaginé que ce livre puisse toucher nos anciens et pourtant …
Bien plus que des salons où seuls les Grands sont reconnus, les prix littéraires auxquels je ne crois pas, ce genre de retour reste pour moi inestimable. Me dire que ce petit livre à travers ses messages véhiculés peut apporter tant d’espoir. Quel bonheur, non ?

Il faut cesser de mettre les auteurs, les Noms, en avant car ce ne sont que des plumes. Il serait temps que notre société fasse la promotion de l’écrit, de l’impact que peut avoir un livre.
Laissez-moi dans l’ombre mais faites-en sortir ma Carla, car elle le vaut bien !

Pour rappel, mes publications ( car elles, seules, importent )
Mes romans policiers Rouge, Blanc, Bleu et Noir aux éditions Edilivre
Sur les sites Fnac etc
Ebooks à 1,99€ à partir du 30 Avril.

Hashimoto, mon amour aux ateliers de Grandhoux
Tout sur cette maladie de la thyroïde
Commande sur le site Fnac

Carla et Les Secrets de Carla aux éditions FDD
Commande en librairie ou sur le site Fnac
En Ebook sur le site des éditions de Grandhoux,

Quant à l’avenir ? Le tome 3 de Carla est écrit. J’en profite pour redire que je n’ai qu’un contrat de préférence pour Carla avec FFD et non d’exclusivité ( question récurrente ) mais que je ne signe pas pour autant ailleurs malgré les propositions de plus en plus nombreuses. Liberté, liberté chérie. Je ne me renoncerai jamais à elle sauf pour celui qui me garantit 150 000 ventes ( en clair mon bon de pré-retraite)  :) Quant à l’inspecteur Antoine Bourgnon, une nouvelle enquête en cours d’écriture et lui, aussi, ce n’est que du pur plaisir car mon Antoine, que je l’aime ! Heureusement que mon mari n’est pas jaloux !

Vous vouliez en savoir plus ? Une autre fois peut-être. J’en ai déjà trop dit et pourtant, je n’ai enlevé que mon manteau …

( 28 avril, 2016 )

Serait-ce la fin du monopole des grandes éditions ?

Admirative en découvrant les prouesses de cette petite édition bordelaise, inconnue des grands et qui portant a su porter son auteur en haut du sommet. Je trouve cela fabuleux, plein d’espoir. J’ai lu En attendant Bojangles. C’est un livre sympathique avec beaucoup d’humour mais bien loin des têtes d’affiches Musso ou Levy. Je me suis donc interrogée, l’avantage des vacances est de pouvoir avoir le temps de penser, pourquoi eux ?
De simples libraires, même pas des personnes ayant tâté au monde de l’édition, seuls, juste eux deux, alternant entre la boutique et ce rêve. Une relation bordelaise m’a confié que c’était des personnes adorables, toujours sur la brèche.
150 000 exemplaires en 4 mois … Quand je vois le nombre d’édition qui ne jure que par les journalistes et les chroniqueurs de profession, et bien, eux, ils ont juste joué la carte inverse, la simplicité, le contact, le direct chroniqueurs des réseaux sociaux. Second point que peu d’éditeurs mettent en place, l’envoi à l’étranger !  » Il a été très vite acheté par de très grosses maisons d’édition à l’étranger  »
Ensuite ? La com à l’ancienne, le démarchage, la distribution de toutes les librairies …

Cela laisse rêveur ? Cela inspire surtout le respect ! Sans apport, sans nom, sans contact, cette petite édition Finitude se hisse aujourd’hui à la hauteur des plus grandes simplement parce que des personnes se sont données à fond.
Ils m’offrent un contrat pour mes polars ? Je signe de suite ! Mais vu leur succès, ils vont vite être inondés de manuscrits.
En tous les cas, respect !

 

 

http://www.20minutes.fr/bordeaux/1834355-20160426-bordeaux-petite-maison-edition-cartonne-livre-vendu-plus-150000-exemplaires

 

 

( 28 avril, 2016 )

Le monde d’aujourd’hui est-il paranoïaque ?

Est-ce mon interprétation ou ce monde qui devient de plus en plus parano ?
Nous n’en sommes pas à la théorie des complots mais pas loin. Comment peut-on vivre heureux avec cette anxiété permanente sur les épaules ? J’avoue ne pas comprendre. J’ai touché pour ma part le côté sombre des individus, harcèlement, piratage, trahisons sans jamais en comprendre le sens. Je me doute bien que le mal ne disparaît pas en un coup d’éponge mais je n’arrête pas de vivre pour autant.
Des jaloux, il y en aura toujours, des dingues aussi. Plus on évolue dans un univers moins protégé et plus on se heurte à ce type de comportements, non excusable mais inévitable. Je pense que la réalité est que la paranoïa n’est pas pire de nos jours mais plus facile à exploiter pour des personnes malveillantes par le biais des réseaux sociaux qui se font un plaisir de mettre des profils « vides » ou des « profils inconnus » générant pour certains une angoisse. Grand bien leur fasse ! Moi, cela m’amuse ! Un profil Linkedin inconnu ? Chouette, un admirateur ! Un profil Facebook vide ? Yep, encore un jaloux signe qu’au final, j’existe bien ! En clair, je fais fie de cette mouvance parano et me consacre à l’essentiel, ma petite bulle où je suis si bien et surtout où aucun con n’aura jamais la clé.

( 27 avril, 2016 )

L’être ou le paraître.

L’étonnement face à l’être, au sens le plus profond prédomine souvent le paraître, ce qui doit justement être afin de rester dans la norme établie, dans ce qui est normal. Pourquoi certaines personnes s’obstinent-elles à porter un masque afin de paraître ce qu’elles ne sont pas ? J’ai toujours eu beaucoup de mal à accepter cette attitude fausse que je décèle immédiatement chez les autres, ce sourire forcé, ce désir de se montrer ou à l’inverse de rentrer dans un trou. Être ou paraître, telle est la question ? Le bonheur n’est-il pas simplement de rester juste soi alors pourquoi vouloir montrer ce que l’on n’est pas ? Si quelqu’un a la réponse, cela m’aiderait pour mon manuscrit en cours et je dormirai moins bête de soir !

( 26 avril, 2016 )

Les lettres

Dernièrement, une personne m’a rapporté cette phrase, « Écrire des lettres à notre époque est stupide et relève d’un narcissisme poussé. » J’avoue être restée sans voix. Quel relation entre un acte égocentrique et celui d’offrir des mots à une personne que l’on apprécie ? Personnellement, j’ai renoncé , sauf cas exceptionnel, à la lettre faute de temps. Il est plus simple d’envoyer des mails ou des msg que de sortir du papier pour le noircir mais j’avoue sans honte que je n’ai pas plus grand plaisir que celui de lire un courrier postal, je parle bien sûr des missives sympathiques et non des lettres d’injures comme j’ai reçues à une époque. Dans une lettre, on y met un peu de son âme, se dévoilant par des mots que seul le destinataire peut comprendre. Un mail, pour l’avoir vécue, peut être piraté, usurpé, falsifié. On se retrouve alors à croire en des mots qui sonnent vides. J’ai toujours dit que ceux qui s’amusent ainsi sont inhumains, ne mesurant pas le mal qu’ils peuvent faire. La vie n’est pas un jeu.
Pour en revenir aux lettres, elles existent depuis la nuit des temps, furent source d’inspiration pour certains auteurs, cimentant des histoires d’amour indestructibles.
J’aime les lettres et j’admire ceux qui prennent le temps de sortir leur verbe pour quelques lignes. Donc, non, rien à voir avec un narcissisme poussé plutôt avec une jolie histoire d’amour entre les phrases et celui qui l’écrit, entre également l’expéditeur et son destinataire. Et même si les lettres sont vouées à disparaitre, j’espère bien en recevoir encore quelques unes avant de quitter cette terre.

( 25 avril, 2016 )

S’occuper pour le plaisir

Je m’interroge lorsque j’entends certaines personnes se lamenter sur l’ennui. Comment peut-on de nos jours s’ennuyer ? Plus les années passent, plus je manque de temps. Il y a vingt ans, je consacrais plus de 80% de mon temps à mes enfants, sans m’ennuyer une seule seconde. Aujourd’hui, ils ont tous grandi bien grandi et malgré tout, j’ai toujours aussi peu de temps. C’est vrai que ma passion pour l’écriture grignote une bonne partie de mon temps libre, tout comme mon addiction pour la lecture, ajoutons à cela le contact avec mes amies, ma famille, mes proches. L’ennui ne fait pas parti de mon vocabulaire.
Et je conserve une faculté d’occupation importante, le pouvoir de rêver afin d’atteindre une complète créativité, il me semble indispensable de maintenir un équilibre entre le corps et l’esprit tout en s’autorisant ce temps de rêve.

S’ennuyer ? Je pense que ne pas s’ennuyer, s’apprend. Il faut déjà se décoller de sa télévision ou de son PC, varier ses supports de vie afin d’éviter la routine qui est vecteur d’ennui.
La nouvelle génération est overdosée, suralimentée d’images, de bruits, de jeux ou d’activités mais sa plus grosse faille est cette faculté de ne plus pouvoir s’évader dans ses rêves grignotée par une sur activité . Mes classes débordant d’énergie ne peuvent rester cinq minutes sans rien faire alors qu’à mon époque, nous croisions juste les bras en laissant nos pensées s’envoler en attendant sagement que l’enseignant nous autorise à passer à la suite. Trop d’activités tuent le rêve et donc inéluctablement, l’imaginaire.

Un jour, j’ai entendu une personne oser dire que les personnes rêvant à l’impossible sont des malades mentaux. Quelle triste remarque ! Rêver à un projet même irréalisable, choisir de sa battre pour atteindre un but difficile, croire en un amour impossible, fait-il de ces gens, des fous ?
Nous, les écrivains vivons pour transmettre des mots, sommes-nous tous bons à interner parce que nous véhiculons de l’imaginaire ? Il serait temps, dans ce cas, d’agrandir les hôpitaux psychiatriques parce que lorsque l’on aime les mots, nos rêves nous occupent pleinement et c’est un plaisir auquel aucun de nous n’a envie de renoncer.

 

( 24 avril, 2016 )

Le choix d’un livre

Dévoreuse de bouquins depuis .on plus jeune âge, oui, oui, je devais avoir dix ans lorsque j’en chaînais les Club des Cinq ou les Alice, je me heurte aujourd’hui au choix d’un livre. Ma PAL compte plus de titres que je ne pourrais jamais en lire et mon plus grand péché reste l’achat compulsif de nouveautés. Heureusement, depuis que le numérique a fait son entrée dans ma vie, mes proches pestent moins contre les piles qui s’entassent dans tous les coins de ma maison. Seulement, même si cette prolifération d’œuvres me réjouit, je reste parfois des minutes après avoir fermé la dernière page d’un ouvrage à me demander : lequel choisir ?
Vous me demandez souvent si mon choix sera influencé par les chroniqueuses que je suis régulièrement. Bien sûr, que c’est un facteur qui m’aide et je les remercie pour ce travail de « débroussaillage ». Justement, mon dernier coup de coeur, suite à la lecture d’une chronique fut « Serre moi fort » de Claire Favan. J’ai adoré. Un bon polar bien mené. Par contre, je suis restée déçue par le dernier Agnès-Martin Lugand, malgré de bonnes critiques, roman dont j’aurais pu écrire la fin juste en lisant les premières lignes.
Au final, le choix revient au hasard, aux discussions entre amis, à nos amis chroniqueurs, aux couvertures des livres qui jouent un rôle important, à la quatrième qui peut frapper de plein fouet, à double tranchant car peut décevoir ensuite par son contenu.
Que vais-je lire durant ces quelques jours au vert ? Aucune idée ! Je vous en reparlerai bientôt !

( 23 avril, 2016 )

La maison d’édition idéale existe-t-elle ?

Je croule ces dernières semaines sous cette question et ayant un peu de temps, je vais répondre avec sincérité : non ! Bien sûr que non sinon cela se saurait ! Ensuite et surtout parce que l’idéal n’est qu’un concept qui appartient à chacun. Donc l’idéal de l’un ne sera pas celui de l’autre. Après le succès de Rouge, j’ai reçu de nombreux contrats de maisons à droit d’édition. J´ai déjà expliqué que j’ai signé avec la plus petite d’entre elles qui se lançait car j’aime les défis et surtout je gardais mon entière liberté. Cela ne m’a pas empêché de continuer de recevoir des demandes de publication et ainsi de connaitre des auteurs même certains fort connus.
Aujourd’hui, j’en conclus que soit l’homme n’est jamais content, soit l’idéal n’existe pas car tous ont des reproches à faire. Pour l’un , dans une grande édition, ce sont les droits d’auteur qui traînent. C’est certain que pour une personne qui ne vit que de ses écrits, la pilule est amère. Pour d’autres, ce sera les problèmes de com qui reviennent dans plus de 76% des cas même pour des auteurs français connus qui sont obligés de faire une page Facebook ! Précisons que ce souci n’existe pas aux States par exemple.
Ensuite vient la guerre, et Dieu sait qu’elle gronde sur les réseaux sociaux entre les auteurs autoédités, les auteurs éditant chez Edilivre, ceux des petites maisons et ceux des grandes. Un vrai théâtre de grand boulevard que ce soit du côté des auteurs ou des éditeurs. Triste Réalité toutes ces personnes qui n’ont rien compris aujourd’hui. Et je ne parle pas des auteurs frustrés qui n’arrivent ni à publier ni à refaire un texte, ne comprenant pas pourquoi ils ne vendent pas ! Stop aux jaloux, aux aigris ! La vie se savoure alors savourez là en paix.
Alors, vous voulez mon avis ? C’est juste le mien et n’engage que moi. L’idéal n’existe pas chez nous. Écrire, c’est donner du rêve mais non remplir son porte-monnaie. Quelques auteurs ont ce privilège ( peu nombreux ) mais l’obligation de manger les pousse à publier au bout de quelques années des daubes. Je viens de finir l’un d’eux, une pale réplique d’un Harlequin. Cette personne avait plus de potentiel en autoédition.

Quant à moi, je navigue dans des eaux douces autant satisfaite de pouvoir publier mes polars chez Edilivre où les droits d’auteurs restent les plus élevés du milieu ( grâce auxquels, je peux prendre mes vacances ! ) et l’édition de mes romans aux éditions FDD. Je suis contente. Je ne me plains pas. J’apprécie ma liberté et si vos messages sont destinés aux derniers ragots, vous ne me trouverez pas sur votre route. Aucun n’est l’idéal, je signe pour chacun en connaissance de cause ayant le choix (encore un contrat reçu hier p une grande maison pour Carla, et oui , certains éditeurs mettent plus d’un an à répondre ! La place est prise :) un jour qui sait, je réaliserais mon dernier rêve, voir mes livres en rayon Fnac, un rêve d’ado. J’avais espéré, les soucis de diffusion ne l’ont pas permis et bien tans pis ! J’espère un jour pouvoir l’écrire sur ce blog : nouveau rêve atteint !
Au passage, je ne suis qu’un petit auteur, donc pour les mails concernant mon éditrice, voir avec elle. Mon travail est d’enseigner, mon plaisir est d’écrire. J’offre volontiers mes conseils mais ne me permets pas de donner un aval. Merci de bien le noter !
En résumé, soyez satisfait de ce que vous avez, cessez d’envier les autres et surtout stop aux chamailleries de couloir. L’important est et reste le livre !

 

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