( 13 avril, 2016 )

Le verdict

Certains jours, nous serions prêt à tout pour connaitre la vérité, celle que l’on attend depuis longtemps, celle que l’on suppose mais dont on n’a aucune certitude. Mais lorsque le verdict tombe, tel un couperet, c’est comme si soudain l’univers s’effondrait. On n’arrive plus à penser, à comprendre pire on n’arrive plus à se projeter dans un avenir où la porte est définitivement et hermétiquement close. La peur est là, sournoise, dans l’ombre. On sait d’avance que nous aurons des jours avec, ceux où le soleil continuera de briller et ceux où les minutes seront des heures, lourdes si lourdes à porter. Quelque soit ce verdict, il a juste le mérite « d’être « , de marquer un commencement ou simplement une porte qui se ferme.
Mon verdict d’aujourd’hui : une nouvelle histoire s’écrit. Ces dernières quatre huit heures m’ont poussée à réfléchir.
J’ai eu de la chance et même si j’ai conscience que ce n’est qu’un sursis, je vais tâcher de m’employer à vivre ce temps qui me reste le mieux possible car comme dirait quelqu’un que je connais, j’ai eu chaud ! Vive la vie !!!!!

( 12 avril, 2016 )

Tourner la page

Trop souvent, l’illusion l’emporte sur la réalité et on se laisse bercer par des rêves impossibles. S’y arrêter, c’est se perdre. Il est donc nécessaire de fermer un chapitre de nos vies pour en ouvrir un autre. Trop de personnes restent sur ce qui fut, en général le mauvais, l’emportant sur le bon, les empêchant d’avancer. Il est donc important à un moment de tourner la page simplement parce que l’on réalise que le chapitre auquel on tenait tant n’a plus rien à raconter. Espérer une chose impossible revient à se blesser alors ne vaut-il pas mieux simplement choisir d’être tout simplement heureux ? Et pourtant quand on croit être autorisée à vivre heureux dans le calme, un boomerang, pire, peut-être même fatal nous atteint en plein visage ? La peur de partir trop tôt s’installe …

( 11 avril, 2016 )

Stop à la violence

Terrorisme, violence verbale, agressivité, violation de notre vie, de nos pensées. Chaque jour, nous nous heurtons à ces actes omniprésents dont tels des vampires nous aspirons bien malgré nous l’énergie négative. Notre monde dégouline de cette violence mais nous la retrouvons au coin de notre rue lorsque nous croisons l’indifférence, le non-respect, la jalousie. Comment ne pas se retrouver phagocyter si nous possédons encore une once d’empathie ou d’humanité. Je n’ai pas de solution luttant moi-même pour ne pas être dévorée, pour trouver un rêve fou auquel m’accrocher, pour continuer à dessiner des dessins en couleur dans ce monde de grisaille. Longtemps, on nous a fait croire que les démons viennent d’un monde sombre et souterrain ou d’individus au passif louche et tortueux. Aujourd’hui, j’ai cette terrible certitude, ils viennent d’ici, de notre bonne terre. Ils sont partout, dans vos amis, dans vos profils, cachés derrière des noms qui n’existent pas. Ils sont là à espionner le moindre de vos gestes, le plus petit mouvement attendant certainement le moment où vous allez déraper. Alors à tous ces indésirables, ces malades, ces suceurs de sang, je leur fais un beau pied nez. Suivante, je suis, Survivante, je serai et jusqu’à mon dernier souffle, je continuerai à noircir le papier même si cela vous fait enrager.

( 10 avril, 2016 )

L’art de la chronique

Aujourd’hui, tout le monde se dit chroniqueur comme tout le monde se dit écrivain, c’est devenu à la mode, dans l’air du temps. Assoiffée de lecture, lisant en moyenne trois livres par semaine malgré mon travail, je vogue souvent sur les blogs ou sites de chroniqueurs divers. Il y a bien sûr celles à qui on s’attache, clin d’œil à Anne-Ju et à ses mordus, ceux que l’on regarde sans s’arrêter, la liste est longue et ceux qui laissent perplexes. Dernièrement, j’étais en contact avec l’un d’eux qui voulait me proposer une chronique. Première condition, envoyer un livre papier. Je veux bien mais je paie mes livres, mais avoir un avis en vaut la peine. Secondo, le type en question m’explique avec verve qu’il est capable de chroniquer un livre en ne lisant que trois pages. Celle du début, une au hasard et les deux dernières de la fin. Euh, comment dire ? Il eusse fallu que j’envoie à ce parfait inconnu, dont le nom n’est même pas reconnu, un livre pour qu’il ne lise que trois petites pages ?
Pas pour moi ! Je l’ai déjà maintes fois expliqué. Je ne recherche pas la gloire même si un chèque de DA à cinq zéros me soulagerait bien la vie. Je préfère être lue par mes pairs, par ceux qui ressentent les mêmes choses que moi, non parce que la critique me pose souci mais simplement parce que je m’en moque. Je déteste ces personnes qui flattent certains auteurs jusqu’à l’extrême. On se croirait au temps de Louis XIV.

Définitivement, je sais que je ne rentrerai jamais dans ce moule de lèche culs, jamais je n’accepterai de dire que j’aime un style d’écriture alors qu’il me fait vomir. Lorsque j’aime, je le dis, lorsque je déteste, je le dis aussi. C’est comme pour les gens. On ne me fera pas dire ce que je ne veux pas dire et peu importe, je sais que je ne peux aimer tout le monde et pour les livres, c’est pareil. On ne peut aimer qu’un livre qui nous parle …

( 9 avril, 2016 )

Le chat et la souris ou quand ma plume s’amuse :)

Quand le chat court après une souris, qui des deux est la proie ? Serait-ce notre amie souricette, coquine et coquette, qui par ses battements de cils happe le chat dans ses griffes ? Ou bien la réalité sous un angle classique, montrant que monsieur chat, froid, macho, sûr de lui, d’un naturel séducteur attrape d’un coup de pattes cette gentille demoiselle, devenue victime d’un salaud manipulateur.
Notre monde est à l’image de ces deux animaux. Selon l’angle où vous regarderez, la victime sera au choix victime ou bourreau, le pervers au final qu’un pauvre être sans cerveau.
Une solution ? Achetez-vous de nouvelles lunettes et peut-être la réalité se peindra-t-elle derrière vos carreaux ? :)

( 8 avril, 2016 )

Quand la plume semble trop lourde.

Que l’on soit petit gribouilleur comme moi ou écrivain de renommé mondiale, on se retrouve tous un jour avec la plume un peu trop lourde, s’attachant au papier, n’arrivant plus ou ne voulant plus avancer. Parfois, ce sera la page blanche, l’impossibilité de poser des mots ou à d’autres moments la lassitude ou le découragement. Parfois simplement, on a juste écrit pour faire plaisir, pour respecter un engagement ( c’est le cas des contraintes d’édition ou des promesses que l’on remplit), et le reçu est loin de ce que l’on avait pensé.
Prise d’une frénésie de mots durant mes quelques jours d’arrêt de maladie, grippe m’empêchant de me lever, de toucher à internet, j’ai ainsi puisé l’inspiration au fond de mon âme brûlante de fièvre ( pas bonne la grippe cette année), ma sève coulant comme si je modelais une statue d’argile, juste pour le plaisir de jouer avec les mots. Seulement, soumise aux impératifs des demandes, des obligations, mes mots n’ont pas eu l’écho attendu se perdant dans le vent, imposé par une réécriture qui va leur faire perdre leur liberté, leur authenticité.

Découragée ? Sur le coup, oui même si je savais que j’avais tenté un peu autre chose ce manuscrit aux trois quarts terminés. Mais comme pour les enfants, le manque d’encouragement ( que voulez-vous, les éditeurs préfèrent se focaliser sur des Noms aujourd’hui j j’y perds mon envie. Je suis une bonne élève, je recommencerai , plus tard, peut-être pas dans les temps … Le manque de positivisme a cet effet.

L’aliénation à ce qui se vend, ce qui doit plaire. Je sais juste qu’aujourd’hui, j’ai rangé mes lignes pour quelques jours, en panne d’envie.
C’était le risque … J’y reviendrai car je n’ai qu’une parole mais avec moins d’entrain.
Peut-être entre temps, je planterai mon stylo dans un autre style d’écrits où je me sens libre, celui qui m’a fait naitre, mes polars où mes co lectrices auront cette faculté, me motiver et Je les aime pour cela  ? cette liberté qui est ma source d’inspiration, car remplir des mots qui  ne résonnent pour personne, qui doivent être faits pour vendre  sont des chaînes dont je ne veux pas. Je veux rester moi même si ce n’est que moi, une gribouilleuse de papier, mais pas une gribouilleuse ratée :)

( 7 avril, 2016 )

Les âmes sœurs

Vous êtes si nombreuses à me parler des âmes sœurs, de ces personnes qui vous ressemblent. Ce sont des individus que l’on ne rencontre qu’une ou deux fois dans une vie, qui sont comme un morceau du puzzle qui nous manque. Peu de personnes construisent leur vie avec leur âme sœur, souvent ce sont des rencontres, des chocs de vie. Elles se passent souvent sans que l’on s’y attende. Ce n’est pas le bon ami que l’on connaît depuis des années, ni l’amoureux avec qui on vit, c’est la personne, unique, qui va déstabiliser notre vie, nos idées, qui n’a pas passé notre porte par hasard, qui s’est imposé que ce soit un mois, plusieurs semaines ou des années, pour nous livrer un secret. Cette âme sœur est une personne que l’on semble avoir déjà rencontrée « avant », dans une autre vie. Ce sont des personnes qui entrent temporairement dans notre vie pour nous rappeler ce que nous avions oublié , l’écriture, la création, l’imagination, ou simplement la vie. Ces individus allument l’étincelle, activent la flamme, ont cette petite touche d’originalité qui va nous donner ce petit coup de pouce et souvent, ils vont faire demi tour parce que leur rôle est terminé. Ils reviendront peut-être un jour ou pas mais une chose certaine, à chaque instant nous nous rappelons que grâce à leur rencontre nous sommes vivants, dynamiques et plein d’espoir.

( 6 avril, 2016 )

Prendre sa vie en main.

Trop de messages me parviennent tristement vides de vie que j’en viens à me poser la question : pourquoi certaines personnes donnent-elles l’impression de ne pas prendre leur vie en main ? Mon empathie à vouloir les aider, les comprendre me pousse à m’interroger. Une femme charmante dernièrement m’écrivait qu’elle subissait son existence et en souffrait, alors pourquoi ne pas tenter simplement de se donner les moyens d’émerger de l’eau. Est-ce une peur de vouloir construire le futur ? J’ai l’impression que nous ne sommes pas égaux face à cette volonté de vivre. Trop de gens se plaignent juste de leurs malheurs sans pour autant chercher un moyen d’y remédier. Il est important de cesser de trouver des coupables partout. Si on ne réussit pas dans la vie, c’est à cause du boss qui nous embête, et bien non, c’est à cause de notre façon de voir les choses. Si un couple se casse la figure, c’est toujours la faute de l’autre. Et la liste serait fort longue. Devenir acteur de sa vie, c’est savoir, comprendre que l’on a toujours le choix de notre vie. Vouloir reprendre sa vie en main, c’est commencé par ne rien faire, être capable de regarder le monde autrement, de l’observer, de le sentir. Il est primordial surtout de se dire que vouloir tout recommencer n’est qu’une illusion. Il faut accepter l’idée que, se prendre en main ne veut pas dire refaire mieux que ce qui vient d’être fait, mais avancer vers autre chose, quelque chose qui va nous convenir, qui va nous faire nous sentir soi.
Mon astuce du jour : Prenez la vie comme si vous étiez au volant d’un bolide lancé à pleine vitesse, videz votre esprit, savourez ces minutes et oubliez l’échec !

( 5 avril, 2016 )

Repos et lecture

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Coup de coeur littéraire

L’avantage d’être clouée au lit depuis quelques jours reste la possibilité de lire et d’écrire, chose que je n’ai nullement le temps de prendre lorsque je croule sous les copies à corriger ou le travail à préparer. J’ai donc en quelques jours dévoré plusieurs livres dont le nouveau roman d’Agnes Ledig « On regrettera plus tard. »

Fan des livres de cette auteure, je me suis donc plongée avec délice dans sa prose en croisant les doigts pour que le roman soit aussi bon que je l’espérais. Mes dernières lectures, d’auteurs pourtant connus dont j’avais aimé les précédents ouvrages m’ont laissée sur ma faim ce mois-ci. Pour celui-ci, ce ne fut pas le cas. Un vrai bonheur de plonger dans ce style unique, facile et qui prend aux tripes. C’est une magnifique histoire de vie que l’on n’a pas envie de lâcher avant d’avoir tourné définitivement la toute dernière page. Les trois personnages clé de ce livre sont particulièrement attachants et on aurait envie de prolonger les lignes simplement pour rester en communication avec eux. Une histoire avec de vraiment très jolies phrases. Un coup de cœur qui apporte un peu de rêve.
Ah si l’amour pouvait être si facile ! Ah si les gens pouvaient se laisser aller à donner simplement afin d’être, ne serait-ce que quelques secondes, heureux.

( 4 avril, 2016 )

Suivre son idéal

Les magazines, les médias nous chantent sans cesse un idéal. Idéal de vie, de famille, d’éducation mais qu’en est-il réellement ? Nombreux sont les personnes dont j’ai croisé la route qui se construisent un idéal à partir de ce que les autres attendent d’eux. Au final, ils en oublieront un jour que ce ne fut pas leur choix de départ.
Nous sommes toujours jugés quoique nous fassions.
Le bon élève recevra les critiques des cancres et le mauvais sera hué par l’enseignant.
La femme qui tombera amoureuse osant avouer ses sentiments sera cataloguée dans la case facile ou de mauvaise réputation ( ce qui curieusement ne sera pas imputable à un homme qui aurait agi de la même manière )
La liste serait longue et ma question entière : pourquoi ?
Je vais garder le thème de l’amour ( qui curieusement attire beaucoup de lecteurs sur ce blog) Pourquoi l’amour est-il toujours jugé ? Est-ce parce que ceux qui ne ressentent pas ce sentiment sont tellement jaloux qu’ils préfèrent le dénigrer ? Est-ce parce que celui qui reçoit une déclaration d’amour doit faire face à une émotion intense parfois trop forte pour lui ? Pourquoi l’amour est-il chanté par des poètes depuis la nuit des temps et pourtant fait-il au XXI siècle si peur ?
Par peur d’aimer, de vivre, l’homme d’aujourd’hui se construit un idéal qui l’empêche de rejoindre la vraie réalité.

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