( 28 août, 2017 )

Pourquoi est-ce si dur de pardonner ?

 

On a beau dire, parfois dans les meilleurs jours, on passe l’éponge, on n’y pense plus, et lorsque l’on va mal, on serre les dents et la rancune revient en force. Pourquoi est-ce donc si dur de pardonner ? Certains vous diront que le temps efface tout, moi je dirais plutôt que tels des crayons, il estompe certaines douleurs, mais n’enlève pas les traces.

Pourtant, on serait si bien sans cette rancoeur ! Elle pèse, elle est lourde. Pourquoi n’arrivons-nous pas à passer l’éponge ? Peut-être est-ce simplement parce que tant que l’on n’a pas vraiment pardonné, on se pose en victime, une pauvre victime innocente, et toute la faute se trouve rejetée sur l’autre. Dans le cas où on pardonne, on accepte l’idée insoutenable que nous sommes aussi responsables de ce malheur, et ça, cela passe plutôt mal. La pilule est dure à avaler.

Pardonner, c’est enlever le manteau de ressentiment que nous avons gardé sur nos épaules pour nous protéger. C’est aussi inconsciemment conserver un lien invisible qui nous relie à l’autre. Je ne te pardonne pas, donc je te hais, donc au final, qu’est-ce que tu me manques.

Ce n’est pas simple de pardonner, mais c’est vraiment une manière de se sentir libre.

J’ai été trahie, à un point que j’ai refusé durant très longtemps de pardonner. Seulement à ruminer cette trahison, j’ai ouvert les vannes offrant à d’autres personnes la possibilité d’inter-agir, de détruire. Je suis devenue spectatrice de ma propre vie. J’y ai perdu ma thyroïde. J’en ai voulu à toutes ces personnes mal intentionnées, égoïstes, incapables d’avoir un comportement normal, une communication saine, à tous ceux qui ont tiré les ficelles en douce, qui ont joué, qui ont manipulé. Les amis des amis tout sourire devant et qui écrasaient derrière. J’en ai rencontré dernièrement  quelques uns au coin d’une rue, fuyant mon regard. Car aujourd’hui, j’ai la tête haute, j’ai pardonné pleinement au point zéro comme on dit. J’ai attendu longtemps que cette personne s’excuse, puis simplement qu’elle accepte de me reparler. En vain.

Et puis un jour, peut-être parce qu’il était temps, j’ai accepté de me pardonner, ce qui était le plus difficile, de reconnaître que j’avais commis des erreurs, fait de mauvais choix, mal compris peut-être, ou pas. Cette prise de conscience fut libératrice. J’ai repris confiance en moi, j’ai gravi de nouvelles montagnes, réalisé d’autres défis.

Je n’avançais plus avec un sac de pierres dans le dos. Je me retrouvais.

Maintenant, je pardonne beaucoup plus facilement, anticipant la cassure, car il y en a toujours une, minimisant les conflits, n’offrant plus de failles. J’ai aussi réduit mes relations à des personnes non toxiques. Curieusement, le spectre des trahisons s’éloigne de plus en plus. Le fait de pardonner m’a fait oublier, dans le bon sens du terne, la haine. J’ai pardonné, mais je n’ai toujours pas compris, pas tout, juste ce qui fut douloureux, pas ce qui fut « bien », et malgré les mois, malgré les années, mes mots continueront à frapper le papier de cette terrible question « Pourquoi ? Pourquoi as-tu agi ainsi ? Je t’ai pardonné, alors pourquoi ne m’expliques-tu pas pour me libérer définitivement de toi ? »

 

( 13 août, 2017 )

Le plagiat

Le plagiat est le fait de s’approprier les idées, les pensées d’un autre. Certains vous diront que le plagiat est condamné juridiquement, ce qui est vrai en théorie, seulement la pratique est bien différente. Un manuscrit, un blog même protégé pourra se retrouver plagié pour simplement quelques phrases. Aller ensuite porter plainte pour usurpation de ces quelques phrases relève du parcours du combattant. À ses débuts, juste durant quelques semaines, mon blog ne fut pas protégé par copyright, résultat une auteure dont je tairais le nom a repris dans un de ses livres des morceaux entiers de mes posts, mots pour mots. À part lui en faire la remarque que vouliez-vous que je fasse ? N’étant pas procédurière, je lui ai juste signalé que son geste me dérangeait.

Ensuite, certains auteurs se plaignent du plagiait de leur idée. Là, j’ai envie de dire, il fallait fermer sa bouche. Il n’empêche que je me suis toujours posée la question, comment savoir si « l’idée », celle que l’on a un jour en se levant, un autre auteur ne l’a déjà pas eue ? Même si je lis énormément, je ne lis pas tout voire je ne regarde pas toutes les séries tv qui existent, et elles peuvent aussi s’attribuer un plagiat. Lorsque j’écris un polar, j’essaie toujours de trouver l’inédit, mais je tremble que mon idée qui m’appartient, n’ait pas déjà été aussi pensée par un autre auteur. Nul n’a le monopole de l’inspiration ! Preuve en est, un article de blog n’est jamais unique et se retrouve souvent repris par d’autres blogueurs, autrement, différemment. Cela choque certains, ce n’est pas mon cas. Je lis souvent des articles qui rebondissent sur ce que j’ai publiés. Les mots sont faits pour être partagés, véhiculés, discutés. Toute la différence avec le plagiat qui est  un acte voulu de paresse, d’usurpation,un peu regrettable. Quelle satisfaction peut-on avoir à recopier des articles entiers et les signer de sa plume ? C’est le même cas pour les nègres qui écrivent à la place des écrivains de renom. Pour moi, c’est un vrai manque d’orgueil, c’est faire des lots juste de l’argent, je déteste cela, alors citons nos sources, évitons le plagiat, mais surtout faisons tous bouillonner la marmite de notre imagination. Elle en vaut la peine !

( 30 avril, 2017 )

Tout ce que j’aurais voulu te dire,

Le vague à l’âme est une émotion qui n’a rien de terrifiante. Ce n’est pas un signe de dépression ou de folie, raccourcis faciles du siècle dernier, c’est juste un instant de nostalgie. Plus on vieillit, et moins on y échappe, simplement parce que notre expérience s’enrichit, notre réflexion aussi. Là où avant il n’y avait que folie, il n’y aura plus que regrets. Les rires se font plus rares, les yeux se font plus secs, le coeur se fait plus dur. La vie se dessine sous la forme d’un énorme sac en toile, lourd si lourd, que parfois avancer fait mal.

Pourtant, au milieu de cette tourmente, à l’intersection de ces routes que l’on a pu croiser, il en reste toujours certaines qui ne s’effacent pas, malgré les ans.

Terriblement absurde allez-vous me dire de continuer à s’aventurer dans de tels souvenirs, à creuser dans le sable pour déterrer un mot, un seul, pouvant nous aider à comprendre, nous offrir le courage de pousser cette lourde porte. Ne croyez pas que l’on n’a pas tout fait pour la claquer, on s’est même cassé le dos tellement elle était lourde. Mais voilà, elle est restée entrebâillée, un peu comme si elle nous faisait un grand pied de nez, un peu comme si elle nous incitait à encore imaginer, fichue imagination, que le banc est encore libre, même s’il a certainement été repeint, même si les fleurs autour ont changé, même si … un soupçon de peut-être, simplement pour pouvoir enfin lui dire à quel point il a compté, à quel point mon coeur a saigné, mais surtout que rien n’a changé malgré le temps, et qu’il suffit qu’un jour, tout comme moi aujourdhui, le vague à l’âme s’engouffre, pouvoir simplement lui dire, qu’il y aura toujours un banc pour venir s’assoir même si c’est une canne à la main, que demain, tant que je vivrais, cette porte ne se fermera pas, simplement parce que c’est trop bête de mettre sous clé des moments heureux, des sourires, des regards, des mots …

Tout cela pour vous dire, je serai là, pour vous, si vous le voulez bien, amis lecteurs, vous, poussez la porte…

( 29 avril, 2017 )

Perte de qualité littéraire, vérité ?

 

Par hasard, je suis tombée sur un article qui concernait l’école, mais où j’ai relevé ce paragraphe.

 

« Le standard de qualité est aujourd’hui perdu : la qualité de la production éditoriale actuelle est inversement proportionnelle à la quantité de livres publiés. Désormais tout le monde estime avoir des choses intéressantes à dire, personne n’est plus capable de s’évaluer justement soi-même et de s’abstenir de publier ce qui ne mérite pas de paraître, le volume de la production éditoriale rend impossible de reconnaître ce qui a de la valeur, ce qui signifie que nous avons une censure d’un genre nouveau, la censure par ensevelissement sous la masse »

Laurent Lafforgue

 

Tout est dit. Trop de livres publiés, tellement qu’il faudrait dix vies pour tout lire. Trop peu de retours sur de simples ouvrages, donc une impossibilité pour le petit auteur, même s’il est « bon » de faire son trou. Trop de livres également d’un intérêt médiocre n’incitant pas les jeunes à avoir envie de lire.

Et d’un autre côté, j’ai envie de dire que l’on offre à chacun ce plaisir unique d’écrire, de poser les mots, de pouvoir les partager.

Alors ? Perte de qualité, peut-être, mais augmentation du choix et du plaisir. Le lecteur, le vrai, assidu, n’est-il pas gagnant ?

( 28 avril, 2017 )

Les mots qui libèrent.

Écrire, c’est crier en silence. Cette phrase a une résonance réelle.  Les mots ont un véritable pouvoir. Outils de communication, ils sont là pour créer des liens, mais peuvent aussi parfois en détruire. Qui que l’on soit président de la république ou simple ouvrier, les mots peuvent s’avérer pire qu’un poignard aiguisé. S’en servir à mauvais escient peut être destructeur.

Souvent nous parlons trop, par peur de l’autre, par peur de son jugement, et au final, ces mots qui ne représentent ce que nous sommes, qui ne sont pas « nous » vont pourtant être le bâton avec lequel nous allons être frappés. Les promesses non tenues, les mots d’amour qui sonnent faux, les phrases répétées, tronquées, déformées qui n’ont plus leur vrai sens.

Pensons plutôt aux compliments, aux mots d’amour qui résonnent comme une lumière. Que c’est bon de pouvoir dire sans honte à ceux que nous aimons à quel point notre amour est grand, comme ce poids sur notre poitrine est moins lourd lorsque nous avouons nos sentiments. Peu importe au final ce que l’autre en pense ou en fait, l’important est cette force nouvelle que nous ressentons parce que ces mots nous ont libérés d’un cercueil dans lequel nous nous étions enfermés.

L’erreur que nous faisons tous trop souvent consiste à ne pas dire franchement les choses. Nous avons peur de faire de la peine, de blesser l’autre, de ne pas être à la hauteur, aussi nous prenons des chemins détournés parfois bien compliqués dans lesquels nous nous enlisons. Il est pourtant si simple de crier ce que l’on a sur le coeur … en théorie, car l’autre en face n’est pas toujours prêt, disposé, à nous entendre. C’est un vrai drame que ce mur de l’incompréhension où chacun, convaincu de détenir la vérité, sa vérité au final, va se heurter avec violence à celle de l’autre.

Je pense que nous devrions, lors de chacune de nos conversations, dire à l’autre « Écoute ce que j’ai à te dire, mais surtout entends ! Je ne te veux pas de mal, je veux juste que tu m’écoutes car je souffre. »

Et puis, si au final les mots sont trop lourds, pensez simplement au silence qui parfois en dit beaucoup plus … Certains silences sont plus forts que de longues discussions .

Il est donc important d’apprendre à écouter ces silences afin de lire entre les lignes ces mots qui changent tout.

( 27 avril, 2017 )

Se libérer de l’attachement

 

Le hasard a voulu que je découvre une vidéo de Jacques Martel « Les petits bonhommes allumettes ». Outre le fait que ce personnage est bien sympathique, j’ai trouvé sa théorie à la fois simple et amusante. Est-elle efficace ? Des milliers de personnes disent que oui, donc pourquoi ne pas essayer. Nous connaissons tous des personnes toxiques, nous avons tous des plaies qui saignent encore, alors dessiner, cela ne coûte rien, au pire cela ne fera rien.

Son principe résulte en quelques lignes. Nous sommes tous reliés à des personnes nocives qui nous encombrent inconsciemment l’esprit, et nous nous empêchons, tout en les empêchant de vivre . C’est ce qu’il appelle l’attachement à bien différencier de l’amour.

Pour lui, l’attachement n’est pas l’amour, car le véritable amour est d’aimer l’autre en le laissant libre. L’attachement le relie à nous, ou inversement.

Pouvoir vivre pleinement notre vie, nous devons couper ces liens conscients ou inconscients afin de vivre sereinement, et éviter de reproduire les mêmes schémas. Un conflit ancien laisse des traces, les petits bonhommes allumettes aident à ne plus garder de rancoeur, un patron nous bouffe la vie , même chose etc

 

Jacques M montre qu’il existe 7 points d’attachement correspondant aux 7 points de conscience, et ces points d’attachement peuvent être conscients ou à l’inverse inconscients.

Je dois donc couper ces liens. Ce n’est pas l’amour que je coupe, c’est l’attachement qui entrave ma vie.

 

Pour se faire, je dois d’abord dessiner « en allumettes » (en clair, un trait) « , ma personne, une tête, un corps, deux bras, deux jambes. Je marque mon prénom et mon initiale, puis pareil pour l’autre que j’ai choisi. Ensuite je mets une bulle de lumière et symbolise par des petits traits. Puis je fais pareil pour l’autre, je relis les liens conscients ou non, et je coupe avec des ciseaux.

Je ne peux utiliser les bonhommes allumettes que pour des situations où je suis impliquée. Je ne peux non plus décider de l’issue, mais selon lui, je ne peux en tirer qu’un bienfait positif.

Alors, face à ce monde où agressivité est reine ou les tensions existent, pourquoi ne pas tenter ces petits bonhommes allumettes ? Cela ne coûte rien et qui sait ?

 

(De nombreux exercices sont proposés dans le livre « Atma, le pouvoir de l’amour »

 

 

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( 26 avril, 2017 )

Lorsque la cloche retentit

 

Rien n’est un hasard, tout est une question de choix qu’ils soient bons ou pas. Parfois il suffit d’un petit mot « innocent » qui va nous pousser à tout changer, à nous remettre en questions, à tourner son embarcation vers une autre direction. Cela va faire quelques semaines que j’ai entendu cette cloche sonner. Je me suis réveillée d’un long sommeil. De nouveaux projets se sont dessinés, certains ne sont encore que des brouillons, mais peu importe. Il faut oser, il faut tenter, il faut parfois même s’éloigner de ceux qui nous fragilisent.

J’avais perdu l’envie d’écrire. Le monde de l’édition est phagocytant, on y croise trop de masques, et je déteste les masques. J’en étais arriver à craindre mes propres mots, anticipant une analyse de mes moindres gestes qui serait tronqu . Comme devant un moelleux au chocolat dont la vue nous écoeure, je n’y arrivais plus tout simplement. Je suis un électron libre, et encore plus, face à ce chaos politique, je veux le rester. Je n’appartiens à personne depuis le jour de ma naissance. Je revendique mon authenticité. On m’aime, tant mieux, on me déteste, je m’en moque. Seul m’importe la finalité de toutes choses, le sens qui se posera dans un non-sens.

J’ai donc fait une longue pause, et comme par magie, loin de cet ouragan où trop de jalousies dégoulinent, ma plume a repris vie, j’ai retrouvé l’envie aussi bien d’écrire, que de réaliser de nouvelles aventures, de me lancer des défis, j’ai franchi « ma » marche. 2017 en astrologie est une année de changement, et je la veux positive !

Je fais confiance à mon ressenti qui m’a rarement trompée, sauf il y a quelques années, mais la page est tournée.

Pour le moment, je plonge sans hésiter dans l’écriture d’un nouveau polar, alpaguée par une nouvelle intrigue dont j’espère l’issue aussi prenante que dans mon précédant. Je trace aussi l’ébauche d’un livre pour enfants.

J’adore ces moments où je suis plongée dans des dizaines de documents, c’est un bonheur total. En clair, vous l’avez compris, je m’éclate !

Je ne sais pas si je poserai les mots un jour d’un roman dit classique. Ces derniers sont imprégnés d’amour, et j’ai l’impression d’avoir tout dit. Il y a tant de magnifiques livres sur thème que j’ai l’impression d’avoir tout lu, tout entendu, et plagier ne m’intéresse pas. Peut-être un jour, des phrases se dessineront uniques, magiques, un jour, un mot qui surgira, une rencontre, une chanson, allez savoir !

En attendant, pour moi, la cloche a retenti, ouvrant une porte où je me glisse doucement, un nouveau demain qui se dessine. Une forme de bonheur loin des lignes éditoriales, loin de ces illusions que beaucoup ont, loin des critiques gratuites, juste pour le plaisir de vivre à nouveau mes mots. Et merci à ceux qui m’ont poussée à m’y remettre ! Vos coups de pieds en vakent la peine !

( 25 avril, 2017 )

La chasse aux kilos arrive !

 

L’approche de l’été, dans quelques semaines, est source d’inspiration pour les campagnes de publicité. « Perdez dix kilos en quinze jours »  » Jeune et jolie dans votre bikini » « Quelques kilos en moins et l’amour sera là ». Véridique ! Trouvés sur des pages de magazines.

C’est bien beau, mais le commun des mortels malgré des efforts draconiens va-t-il retrouvé une silhouette de rêve en quinze jours ? Vous y croyez, vous ? Et je ne parle même pas de l’amour retrouvé grâce à ce régime ! Surtout quand on a la malchance d’avoir tiré la mauvaise carte, et que l’on se coltine une maladie auto-immune qui bloque la perte des kilos. Alors comment ne pas plonger dans un profond désespoir ? Y a-t-il une solution ?

Faire un pied de nez aux kilos, et aux hommes qui méprise,t les femmes un peu rondes. Leur dire que ce ne sont pas quelques poignées d’amour qui vont entraver la passion ou le désir, et si c’est le cas, les plaindre, car comme ils doivent se sentir mal dans leur propre peau.

Le physique ne fait pas tout, et le charme se niche parfois dans des recoins oubliés.

Saluons plutôt les nouvelles publicités avec cette fois des rondes, fières de leur corps. Une véritable avancée quand on pense aux dernières années où les anorexiques arpentaient les podiums, juste simples produits de marketing pour assurer  aux grands couturier un drapé parfait.

Vous voulez vous sentir bien pour l’été ?

Cessez de faire une fixation sur la balance, virez là, oubliez là, et sans passer par la case restriction, optez pour les salades, les fruits juteux ( bio de préférence), un peu de sport quotidien, évitez le stress et acceptez-vous tout simplement. Un sourire fait vite oublier vos petits défauts, et si ces messieurs critiques passaient faire un tour dans vos dentelles, je suis certaine que vous leur feriez vite oublier ces rondeurs pleines de promesses.

( 24 avril, 2017 )

Bousculer les certitudes

Avez-vous la certitude d’avoir fait hier le bon choix ? Chaque jour nous nous trouvons face à ce doute, que doit-on faire, des fausses certitudes qui nuisent souvent  à la communication. Pourtant certaines personnes ne vivent que dans une certitude absolue, la leur, celle où elles ont toujours raison, ne pouvant se tromper.

N’est-ce pas présomptueux lorsque l’on sait que la vie est un doute perpétuel.

Qui ne s’est jamais retrouvé face à ces questions lève la main :

« Ai-je bien fait ? Me suis-je trompée ? M’aime-t-il ? Est-elle sincère ? Quel choix prendre ? » La liste est longue. Ce doute, une fois analysé avec sagesse, va nous ouvrir des portes.

 

Pourtant certaines certitudes existent par définition et ne peuvent être mises en doute. Nous existons, remettre cette certitude serait terrible, c’est une réalité. Il ne peut en être autrement. Nous le savons car nous ressentons des émotions, nous aimons, douter serait destructeur.

Les certitudes liées à la religion, à la politique, à la pensée commune peuvent, elles, être remises en question, au moins pour ouvrir un sujet de réflexion ou de débat.

Nous nous savons heureux, c’est une certitude, nous le pensons, rien de pire que cette petite réflexion anodine qui va nous faire douter jusqu’à nous conduire à nous sentir malheureux.

Dernièrement une amie me disait à quel point sa vie était perturbée. Heureuse, elle ne se posait aucune question jusqu’à la question perfide de sa belle-fille : »Tu es certaine que mon père t’aime ? »

Terrible le doute, s’enchaînant la peur, bousculant ses certitudes. Car comment être vraiment sûre ?

Mais est-ce si important au final ? Avons-nous besoin de croire aveuglément en nos croyances, nos idées, nos émotions pour vivre heureux ? L’important n’est-il pas d’être « bien » même si nous savons au fond de nous que nous dessinons juste une vérité, notre vérité, qui va simplement alors devenir juste notre certitude

( 23 avril, 2017 )

Ces visages qui ne s’effacent pas.

On a tous dans nos mémoires telle une collection de photos jaunies des visages qui ne s’effacent pas. Certains font encore partis de nos vies, d’autres se sont éloignés, malgré nous. La faute à qui ? Au temps qui passe trop vite, aux autres ( on ne va pas avouer facilement que c’est notre faute), à la vie.

Peu importe les raisons, on se retrouve par vagues happé par ces flashs venus du passé que l’on prend en pleine face. Ce sera l’amie d’enfance avec qui on jouait sous les lits, certainement au docteur, il faut bien que l’enfance se fasse. Le copain de lycée qui nous a soutenu durant notre scolarité. Le premier amour … rien que d’y penser, on éclate de rire. Il doit avoir aujourdhui un gros ventre et une calvitie, bien éloigné du fantasme de nos quinze ans.

Ensuite tel un kaléidoscope, des centaines de visages se mêlent, les anciennes collègues, les enfants, l’Enfant, les coups de foudre, les coups de coeur, la vie.

On se retrouve face à ce tsunami émotionnel qui fait autant de bien que de mal.

J’admire la faculté que certaines personnes ont de pouvoir effacer d’un coup d’éponge jusqu’à oublier le plus petit frémissement, la plus courte émotion. Je n’ai jamais réussi pouvant encore presque dessiner du bout des doigts les sensations vécues lors de ce premier contact, de cette rencontre, de cette naissance, un peu comme si toutes ces images n’étaient que chaque pore de mon corps, respirant avec moi, se nourrissant de chaque battement de mon coeur. Pourtant devant certaines photos en noir et blanc, je peine à retrouver les noms, celles du passé proche ayant pris le devant de la scène. Ah, ces visages qui ne s’effacent pas, sont-ils au final une bénédiction ou une plaie ? Ils sont, et certains ne s’effaceront jamais.

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