( 22 avril, 2017 )

Les perturbateurs endocriniens et notre thyroïde

Les perturbateurs endocriniens et notre thyroïde.

 

La dernière étude de 60 millions de consommateurs est alarmante. Nous sommes tous contaminés par des cochonneries induisant des soucis de croissance, fertilité et thyroïde. On avait déjà bien compris que depuis Tchernobyl, notre petit pavillon avait du souci à se faire, ajoutant à cela le stress, les prédispositions génétiques, et le tour est joué. Nous sommes des millions sur la planète à constater un dérèglement thyroïdien qui selon les personnes pourra occasionner des troubles légers ou de sérieux handicaps.

Je ne suis pas là pour me battre contre ce danger, mais pour alerter une fois de plus les autorités. Un dérèglement du système endocrinien peut passer inaperçu et faire de gros dégâts. Pour ne rappeler les symptômes, prise ou perte de poids, accélération cardiaque, troubles digestifs, troubles des hormones sexuelles ( ménopause précoce ou retardée, stérilité, troubles des règles, perte de la libido ), problème de mémoire et de concentration ( pouvant créer un handicap lors d’examens), troubles du comportement ( déprime, crises d’angoisse, boule à la gorge, crises de panique) pouvant induire un faux diagnostic orientant vers une dépression alors qu’il s’agit juste de rééquilibrer le système endocrinien, sécheresse oculaire, de la bouche, baisse de la vue, sécheresse de la peau et des cheveux, chute des cheveux, anémie, hypertension (combien de médecins vont traiter une tension sans un regard pour la thyroïde ? Alors qu’un papillon régulé peut éviter un médicament avec parfois des effets secondaires) et la liste est longue.

 

Depuis plus de trois ans, je me bats pour faire reconnaître cette maladie, et j’ai l’impression de pédaler dans la semoule. On m’écoute beaucoup plus aujourd’hui, on m’entend, mais cela ne bouge toujours pas. Dernièrement, je discutais avec un éminent endocrinien qui me disait « C’est compliqué « . Et alors ? Est-ce parce que c’est compliqué que l’on va arrêter de se battre ?

Faut-il soigner le mal ? La maladie ? Les symptômes ou la cause ?

Il est plus simple de prescrire un antidépresseur que de s’attaquer au pourquoi de cette maladie, plus aisé de donner un plâtre pour l’estomac que de réguler une TSH.

Si encore, il suffisait de prescription du Levothyrox ou du L_Thyroxine pour que le malade retrouve sa pleine forme, mais ce cas n’est possible que lorsque l’on se trouve face à une simple hypothyroïdie. Dans le cas où ce dysfonctionnement est lié à une maladie auto-immune comme Hashimoto ou Blasedow, c’est fichu. Le spécialiste ou le médecin traitant va se trouver confronter à un vrai casse-tête : une TSH qui fait le yoyo, une TSH qui monte et des T4 qui baissent, une impossibilité à stabiliser le patient, qui lui devra, bon gré mal gré, faire bonne figure parce que c’est une maladie invisible, parce que lorsqu’il est convoqué au médecin-conseil ce dernier « ne voit aucun handicap « , parce que une fatigue en zigzag est bien difficile à accepter.

Certains malades déclencheront une seconde maladie auto-immune, puis une troisième. On n’a pas trouvé encore le moyen de stopper l’agression des anticorps en direction d’un organe. Pourquoi s’autodétruit-on ?

Alors, oui, une reconnaissance réelle des pouvoirs publics est peut-être une douce utopie, mais la vie est faite de milliers de petits miracles quotidiens.

Tenter juste de comprendre l’autre, au-delà d’une simple norme de laboratoire est-ce si compliqué ?

 

 

De nombreux médecins ont rejoint notre cause, surtout en province, acceptant de discuter, d’échanger, c’est une formidable avancée ! Au salon de Paris, j’ai rencontré dans une allée un interne en médecine avec qui j’ai eu une conversation très riche riche. J’en savais plus que lui sur le dysfonctionnement thyroïdien. Ce n’est pas à lui qu’il faut jeter la pierre, mais au système de formation qui a ses limites, ce « module » pour des raisons compliquées avait été survolé. Un médecin ne peut tout savoir, mais il peut essayer de comprendre .

Faisons en sorte que les soignants nous écoutent – mais surtout nous entendent. Cela commence maintenant …

Un premier pas, continuons à poser le second …

 

 

La pétition doit continue de circuler ! Continuez à la demander sur la page de l’association Hashimoto, afin que toutes les maladies thyroïdiennes soient reconnues dans leur globalité.

N’hésitez pas à diffuser aussi « Hashimoto, mon amour » simplement pour que les esprits s’ouvrent.

Ce n’est pas parce que vous allez bien que vous avez retrouvé votre forme qu’il faut oublier ceux qui vont mal. Ce n’est pas parce que vous n’avez rien que cette maladie ne vous frappera pas, ou ne touchera pas vos enfants.

 

 

http://www.editions-feliciafrancedoumayrenc.com/grignon-sylvie-hashimoto-mon-amour-p213024.html

 

 

 

( 21 avril, 2017 )

À lui qui fut, qui est, qui sera à jamais

 

À l’heure où le monde est en ébullition face aux urnes de dimanche, mon coeur est bien loin de tout cela. Comme chaque année, je fais une sorte de retraite intime commencée il y a vingt jours, hommage pudique à celui qui n’est plus. Bien sûr, je suis attentive à ce remous politique, mais je m’autorise cette pause, loin du monde même si je travaille, pas toujours comprise car se mettre en retrait n’est pas jugé acceptable par tous. Je lui dois par respect pour sa force et son courage.

Dimanche, ce sera la journée électorale, mais ce sera aussi son jour « à lui », lui qui est aujourdhui ma force, lui sans qui je ne serai pas ce que je suis, lui dont on a essayé de se servir pour mieux me détruire.

Je suis un peu fatiguée au bout de tant d’années d’entendre certaines personnes me dire que c’est du passé, qu’il faut tourner la page, ne plus jamais y penser. Comment peut-on oublier quelqu’un que l’on a tant aimé, perdre un enfant ne peut se conjuguer au passé. Il faut le vivre pour le comprendre. Je revois son sourire éclatant, ses éclats de rire, sa main qui serrait la mienne quand il avait peur, ses caprices. Je revois ses grands yeux noirs où j’aurais pu toucher l’univers, cette sagesse que seul un enfant condamné pouvait appréhender.

J’en profite pour m’excuser si ces dernières semaines de mon absence des réseaux sociaux, d’avoir pu avoir parfois des mots un peu durs, pas assez compréhensifs envers certains. C’est un non-sens pour beaucoup, mais je sais que quelques uns me comprendront.

Aujourdhui, j’ai juste envie de dire, que même si je serai aux urnes dimanche, malgré un choix de candidats qui me laisse perplexe, ce n’est pas à l’avenir que je penserai, mais à lui, mon fils, mon amour, ma chair, qui est parti il y a vingt-neuf ans, pour qui je vis depuis la tête haute, puisant mon énergie dans son souvenir lorsque je flanche, évitant de laisser couler mes larmes parce qu’il ne voulait pas que je pleure.

Certains choisissent la Toussaint pour penser à leurs disparus, ce n’est pas mon cas. Il est le sang qui coule dans mes veines, mais je ne laisse la douleur des souvenirs me hanter qu’en cette période d’Avril, afin de m’autoriser à revivre ses derniers moments, ce dernier « je t’aime » que je lui ai dit avant d’entendre son cri, terrible, afin de pouvoir faire une croix sur mon calendrier et me donner comme un électrochoc, le pouvoir de monter une nouvelle marche, afin de me relancer de nouveaux défis. Je tombe avec lui pour puiser en ce 23 Avril ma nouvelle force.

Perdre un enfant est la pire douleur. Un conjoint, un parent, c’est le cycle de la vie, mais un enfant, c’est détruire un équilibre. On ne devrait pas survivre à son propre enfant. J’ai survécu, non sans cicatrice, mais je suis debout, et une fois encore en ce vingt-trois avril qui approche, avant de laisser ma peine pour un an dans le coffre de mes souvenirs, je veux lui chuchoter l’impossible, Christophe mon ange, comme j’aimerais que tu reviennes juste une heure même une minute,  juste pour m’embrasser parce que ta mort n’aurait jamais dû arriver, parce que le cancer devrait être épargné aux enfants.

À mon fils qui fut, qui est et qui sera à jamais.

 

 

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( 20 avril, 2017 )

Les petits miracles c’est bien …

Comme on aimerait croire aux miracles, à ceux dont nous parlent les religions. Comme on aimerait pouvoir ouvrir un nouveau livre et découvrir que les pages sont de merveilleux dessins. Comme on aimerait que les politiciens qui ne cessent de jouer des scènes théâtrales nous offrent un avenir meilleur. Comme on désirerait que la carte de Tarot que l’on vient de retourner nous annonce le retour de l’homme que l’on a tant désiré.

Mais voilà, les grands miracles n’existent pas ou il faut vraiment bien les chercher. Pourquoi alors ne pas nous contenter de cette rose qui embaume le jardin, du premier sourire de ce bébé ? De la douce chaleur du soleil sur notre peau, d’une chanson dont la mélodie fait ressurgir de merveilleux souvenirs.

Pourquoi ne pas simplement s’arrêter pour regarder un papillon se poser sur une fleur, un petit chaton jouer avec une pelote de laine ou deux jeunes amoureux se dévorer des yeux ?

Chaque petit moment de bonheur est un petit miracle qui lui peut changer notre vie, notre façon de penser. Ce sera cette main qui va nous serrer avec chaleur pour nous remercier, ce sourire offert gratuitement, cette lettre que l’on n’attendait plus, ce regard qui va nous faire tant de bien.

Les miracles n’existent pas, mais la vie est jalonnée de petits, tout petits miracles qu’il faut attraper dans un filet à papillon, car ils sont là pour nous faire du bien.

( 19 avril, 2017 )

Le livre est en mutation

Je me souviens encore de cette époque lointaine où je me cachais dans mon lit pour lire avec une lampe de poche. Aujourdhui, la majorité des jeunes surfent derrière des écrans effleurant avec dédain les livres comme des objets dangereux.

Il m’arrive de me demander si le livre a un avenir dans la société de demain. Les informations, le travail, le stress de la vie pressent la plupart des personnes comme des citrons à tel point qu’elles rentrent chez elles épuisées, vidées ne trouvant plus la force de lire, préférant une série débile à la télé.

Pourtant, l’outil livre n’a jamais été autant en vedette avec l’essor du numérique mettant en lumière des auteurs de tous bords. Amazone avec sa possibilité de chargement en un clic à prix modiques relayé par d’autres plateformes, Kobo …

Les statistiques montrent curieusement que les gens n’ont jamais autant lu, peut-être pas ce que l’on entend par « bonne lecture » ou pour les érudits comme « vraie lecture », mais le monde lit.

J’ai fait une recherche sur Internet pour trouver les livres les plus vendus en 2016 et j’ai découvert une variété à laquelle je ne m’attendais pas. En tête, « Trois amis en quête de sagesse » ( un roman que j’ai lu à haute teneur spirituelle)

En second vient « En attendant Bojangles » curieusement un roman venant d’une toute petite ME mais qui a su prendre son envol sur Amazone si je ne me trompe pas.

« Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » (encore un livre sur la pensée positive)

« Vivez mieux et plus longtemps »

Dans le peloton de tête, trois livres sur quatre sont des ouvrages sur la pensée positive et non des romans, et sur une liste de 32 livres toutes sont des grosses éditions sauf une.

À quand laissera-t-on une vraie chance aux petites structures ? Aux éditions toutes jeunes qu’elles sont entièrement numériques ou mixtes ? Quand cessera donc ce pouvoir de ces grosses usines à fric ?

Triste constatation. Le livre est en mutation, il n’est plus simplement objet de pur plaisir, il est surtout un outil pour évoluer, pour changer, pour supporter ce monde difficile. Hugo ou Zola auraient-ils eu une chance à notre époque ?

À se demander si un jour, romans et récits écrits juste pour le plaisir ne seront pas réservés à une seule catégorie de personnes, ceux qui savent occuper leur temps autrement que devant un écran ou une console de jeux.

( 18 avril, 2017 )

Demain, je serai vieille.

Quand on a vingt ans, vieillir semble à des années lumières, et puis lorsque l’on dépasse le demi-siècle, on avale sa salive avec difficultés. Pas de doute, le compte à rebours a commencé. On évite de s’attarder devant la glace pour ne pas avoir à compter les premiers cheveux blancs, on grimace un peu devant toutes ces rides qui se dessinent autour de nos yeux ou de nos lèvres. Quant aux kilos, n’en parlons même pas ! Nous voilà avec ces rondeurs que sauf und maladie grave pourrait effacer, sinon, nous allons devoir supporter jusqu’à notre dernier souffle. Mais peu importe au final le physique, après tout, nous avons passé l’âge de plaire, enfin c’est ce que l’on se dit.

S’ensuivent les muscles plus douloureux à l’effort, le besoin de calme et de silence, les souvenirs si nombreux qu’il nous faudrait des semaines pour les classer dans notre tête .

Une certitude, nous avons bien vécu, trop vécu, et demain, nous ne serons plus rien.

Être vieux s’inscrit dans le cycle de la vie, et pourtant ce n’est pas facile à accepter ce plongeon pour cette inconnue, cet avenir incertain fait de questions, allons-nous rester « en forme » ? Allons-nous garder nos capacités intellectuelles ? Allons-nous oublier ?

Je l’ai souvent dit la mort ne me fait pas peur, à l’inverse de cette vieillesse qui approche à pas de géant. Cette peur m’habite depuis que ma mère s’embourbe dans des limbes de sa conscience. J’ai eu une grand-mère qui a vécu parfaitement jusqu’à quatre-vingt-treize ans, je ne l’ai jamais trouvée vieille, mais voir celle qui m’a conçue diminuer de mois en mois, c’est une souffrance et une prise de conscience de ce que pourrait être ma propre fin.

Demain, je serai vieille, et j’ai surtout peur de ne pas avoir assez de temps, peur de ne pouvoir tout dire, tout écrire, tout lire, peur de louper des mains qui se tendent, peur de ne plus savoir aimer, mais surtout j’ai peur d’oublier un jour, tous ces mots que j’ai écrits, tous ceux que j’ai aimés, tous ceux qui font partie de moi.

Demain je serai vieille, mais n’y pensons pas, c’est encore un peu, tôt, ce ne sera que demain …

( 17 avril, 2017 )

L’art de culpabiliser les autres

Certaines personnes ont ce don bien particulier de culpabiliser l’autre, de jouer sur les émotions ou sur les sentiments. C’est un mode de fonctionnement de plus en plus répandu qui se pratique avec autant de grâce que si la personne utilisait un instrument de musique. Il faut une force herculéenne pour résister.

C’est une forme de manipulation très persuasive que l’on rencontre ces jours-ci en politique à tous les coins de rue. Préparer l’autre à ce que sera sa vie si le pire arrivait, tirer les ficelles pour éviter un fait qui ne s’est pas encore passé, comme si l’autre était stupide et incapable d’analyse.

Ces guerres de pouvoir se retrouvent malheuseusement dans tous les domaines amicaux, professionnels voire amoureux.

J’ai beaucoup de mal avec ce type de comportement ne supportant pas que l’on joue avec les autres, que l’on s’autorise à émettre un jugement sur une tierce personne même si on la connaît parfaitement, car qui peut vraiment être certain de bien connaître quelqu’un ? Qui peut affirmer avec une certitude infaillible que l’autre détient la vérité ? Qui surtout peut se permettre de porter une affirmation irréprochable et irréfutable ?

Notre système de pensées poussent les hommes à tomber dans ce piège dont le résultat ne peut-être positif induisant souvent ensuite une réaction de réponse violente. Des mots vont dépasser la pensée, des actes cédant à la colère vont émerger, et au final, le doute ne pourra même plus être levé tellement le reste aura pris le contrôle. Dans les pires cas le point de départ sera même occulté voire oublié.

Il faut apprendre à dire non à ces personnes culpabilisantes, à laisser notre orgueil au vestiaire, car si l’autre a cet impact sur nous, c’est peut-être parce que nous lui donnons cette possibilité, bien malgré nous. Il faut réfuter ces jeux pervers, et surtout laisser, même si on est blessé la communication ouverte afin de ne jamais laisser un malentendu s’enliser, afin de ne pas donner le pouvoir à cette culpabilité, afin surtout de ne pas perdre notre confiance en la vie, en l’avenir.

 

Nous sommes les architectes de nos pensées, nous pouvons donc aussi bien construire des édifices douteux que fabriquer des châteaux plein de lumière.

Stop à la culpabilité, stop aux pensées négatives et destructrices, posons-nous juste 5 Secondes puis définissons notre choix,  le nôtre, à venir. La paix et le bonheur ne sont-ils pas à ce prix ?

 

http://www.editions-feliciafrancedoumayrenc.com/grignon-sylvie-5-secondes-p219001.html

 

( 17 avril, 2017 )

La paresse qui a envahi ma plume

Comme je l’ai régulièrement expliqué sur ce blog, j’ai toujours aimé écrire, juste pour voir les mots se poser sur le papier. J’aime cette sensation, le vide de la page blanche rempli de traces, de sens. J’ai beaucoup écrit depuis trois ans simplement parce que j’en avais besoin, parce que ma santé m’obligeait à rester plus longtemps au repos.

Aujourdhui, je me sens bien mieux, même si des périodes de crises existent, et je redécouvre ce que j’aimais avant, les musées, les grandes promenades à pied dans la verdure, les discussions autour d’une tasse de thé. C’est du temps pris à ma plume, mais ce n’est pas du temps perdu. Je continue à faire ces petits articles, bien humbles chaque jour pour ne pas perdre l’envie, je pose également des lignes de mon nouveau polar, de mon projet de littérature enfantine, d’autres projets liés à l’aide aux malades, mais doucement, à mon rythme.

Lorsque Hashimoto a cogné à ma porte, je ne l’ai pas supporté, et pour oublier cette maladie, j’ai écrit, écrit, jusqu’à casser mon crayon. Je n’écrivais pas pour être connue ni célèbre, juste pour oublier, pour ne plus penser que j’aurais pu, du éviter des erreurs qui m’auraient peut-être empêché cet handicap.

Depuis Septembre, même si rien n’est parfait, je me sens moins prise dans un tourbillon, j’ai accepté mes erreurs, j’ai pardonné à ceux qui m’ont fait du mal, il ne me restait que cette culpabilité de ne plus avoir cette envie constante d’écrire, comme si je devais n’être que des mots. J’ai surmonté cette phase, et c’est pour cette raison que mon temps libre n’est  plus consacré exclusivement à l’écriture. Je suis retournée à la montagne de livres que j’ai à lire, aux associations que j’aide dans l’ombre, aux relations que j’entretiens. Et puis, doucement, des mots continuent à couvrir des pages, au gré de mes envies, de mes coups de coeur ou de blues. Parce que j’ai le droit à cette douce paresse, parce que la vie est si courte que je n’ai envie d’en rater une seule seconde, parce que je ne veux plus louper ces 5 Secondes qui changent tout, croquer le monde à pleine dents même si c’est pour peu de temps.

( 16 avril, 2017 )

Un joli petit coup de France

 

Aujourdhui, j’ai envie de vous faire découvrir un joli,petit coin de France, les bords de Loire qui furent mon coup de coeur de ces vacances.

En particulier, la petite commune de Langeais et son superbe château. Quels bons moments dans ce cadre empli de paix et de sérénité. Adepte de la mer, de ses beautés, je dois lui faire des infidélités avec mes soucis de thyroide, ne pouvant emmagasiner une trop grosse quantité d’iode par an.

Et bien, pas du tout déçue par ce nouveau choix.

Ce château situé en Indre-et-Loire est splendide, on y retrace entre autre un évènement marquant de la vie du château,  le mariage royal de Charles VIII avec Anne de Bretagne, célébré le 6 décembre 1491 à 7 heures du matin. La jeune duchesse n’avait alors que 14 ans et son mariage signe la fin de l’indépendance du duché de Bretagne.

( wikipedia)

N’hésitez pas à fuir les grandes villes pour ce calme et ce silence. J’en profite pour recommander un gîte de qualité à Benais, un petit bijou. (Dernières photos)

 

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( 14 avril, 2017 )

La jalousie est vraiment un vilain défaut.

 

Autant je peux comprendre qu’une personne cherche à protéger son couple quitte à utiliser tous les moyens possibles, autant je ne comprends pas les réactions excessives de « certaines amies » prêtes à tout pour détruire l’autre, pour garder « l’autre ». Je n’arrive pas à comprendre cette émotion qui met en souffrance, qui ne se maîtrise pas toujours, mais qui doit rester seine.

Certaines personnes, en amitié, ne supportent pas de partager leur amie allant jusqu’à provoquer des drames pour la garder, j’en reste sans voix.

J’ai envie de leur dire, retombez sur terre mes jolies. Nul n’appartient à personne. C’est pathologique de se trouver ainsi en fusion à tel point qu’une tierce personne devient gênante.

Je rassure tous mes amis, je ne suis pas quelqu’un de fusionnel, j’aime trop ma liberté. Je suis une amie fidèle, une fois que l’on m’a apprivoisée, mais je ne chercherai jamais à restreindre la liberté de l’autre. La mienne est trop précieuse.

En clair, je n’irai pas prendre « votre » amie même si elle fut un temps en harmonie avec moi, si vous sortez vos poignards, je vous la laisse, car pour moi, une amitié c’est comme un virus de bonheur, cela se partage, cela se répand, cela s’offre, et une amie que l’on perd ainsi, n’était pas au final une vraie amie.

( 13 avril, 2017 )

L’hypocrisie

Je hais l’hypocrisie. Je méprise ceux qui la pratique. Je sais, de mon côté, j’ai un franc parlé, si je dis blanc, c’est blanc, si je dis noir, c’est noir, mais je ne teinte pas en gris.

Je ne supporte plus ces personnes sans personnalité qui flattent les autres pour obtenir quelque chose. Quel manque d’orgueil ! Ne savent-elles pas ce qu’elles valent ?

Cette hypocrisie dégouline dans le monde de l’édition où pour obtenir un contrat, certains individus sont au bord de la falaise, prêt à tout pour une signature qui n’engendrera au final aucune véritable reconnaissance.

Comme chacun le sait, ce n’est plus un scoop, je me retire petit à petit de ce milieu hypocrite où j’ai reçu des louanges tels que j’aurais pu croire à un pont d’or en vue, suivi de critiques ou de pics qui auraient pu me tuer. Seulement , une personne avertie en vaut deux, et mon armure est aujourdhui coriace. Pour m’atteindre il faut des balles d’argent.

Alors, non, je ne plongerai pas dans cette marmite dégoulinante de sucreries avariées, je ne cautionnerai plus les confidences de certaines relations juste là pour ensuite rapporter, transformer mes dires.

Que ce soit dans ma vie privée, dans ma vie professionnelle, dans mes passions comme la lecture ou l’écriture, je refuse d’être malhonnête, je laisse cela à tous ceux qui n’ont que cela à faire.

L’hypocrisie est un poison qui se dépend, qui ne sert qu’à manipuler les autres.

Je me refuse à l’utiliser, et j’ai décidé de ne conserver que des personnes dans ma vie qui ne jouent pas avec les autres.

Si vous faites partie de mon univers, c’est que vous m’acceptez comme je suis, sion prenez vite la porte.

“L’hypocrisie de l’esprit est plus dangereuse encore que la méchanceté du cœur, car elle masque ses iniquités.”

 

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