( 26 avril, 2018 )

Parce que je t’ai aimé.

 

Parce que je t’aime, parfois les mots ne suffisent pas à expliquer ces relations qui n’ont de sens que pour ceux qui la vivent, ceux coup de coeur, c’est coup de foutre, attirance ou pas.

Si c’était si facile de comprendre, les elfes feraient un grand feu de joie au lieu de cela, parfois on ne sait pas. Cela me fait penser au dernier roman d’Agnès Ledig, où elle parle admirablement d’une relation qui se forme doucement, au travers des mots. Deux inconnus qui ne savent rien l’un de l’autre, mais qu’une sorte de magie va attirer. Ce n’est pas physique, c’est juste intellectuel. Une correspondante qui va s’inscrire, chaque mot en amenant un autre. L’impatience de recevoir cette lettre ( qui aurait pu être un mail), le manque aussi lorsque l’autre ne répond pas. L’habitude qui se crée, l’évidence aussi, l’attachement. Alors va naître la peur de se laisser aller à bouleverser sa vie, la vie de l’autre. Ce bien-être pourtant pour lequel on serait prêt à pactiser avec le Diable. Et puis un jour, ce peut-être lors de cette correspondance, ou des années plus tard, on se dit simplement « parce que je t’ai aimé, ma vie a changé »

Même si on ne l’a pas voulu, même si on a lutté contre, même si on a freiné des deux pieds, même si on s’est menti à soi-même, on sait maintenant, tout est aujourd’hui différent. Cela a débuté comme un peu de pigment redonnant du goût aux aliments, peignant en couleur une vie ordinaire, puis l’addiction s’est dessinée, le besoin, et surtout cette douleur, celle d’un lien qui s’est brisé.

« Parce qu’un jour, je t’ai aimé, bien au-delà de ma propre réalité, aujourd’hui je te dessine dans chaque mot que je trace sur le papier, je te caresse dans chaque musique que j’écoute, je pense à toi bien plus que lorsque tu n’étais que le sel saupoudré sur ma vie.

Parce que je t’ai aimé, je peux presque comprendre l’immensité de l’éternité, ce vide où tu n’es plus, cette fin que je n’ai pas voulu. » @copyright

Parce que  … d’autres le disent bien mieux que moi …

« Je t’aime un peu plus que le temps qui s’est écoulé depuis ce matin «  Hugo

« J’ai menti, ce n’est pas vrai, notre histoire n’est pas encore terminée. Je ne veux pas, je ne veux pas et c’est humiliant parce que je suis là à supplier. Ton choix est très simple. C’est elle ou moi. Et je suis sûre qu’elle est vraiment super. Mais, je t’aime vraiment. Tu sais, vraiment, vraiment au point de prétendre adorer ton genre de musique, te laisser manger la dernière part de gâteau, tenir une radio à côté de mes oreilles en chantant sous tes fenêtres… Malheureusement ce qui fait que je te déteste fait que je t’aime aussi. Alors prends-moi. Choisis-moi. Aime moi… » extrait série

« Le sentiment de ne pas être aimé est la plus grande des pauvretés. » Mère  Térésa.

 

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( 26 avril, 2018 )

Ces tenues vestimentaires à la mode

 

Aujourd’hui je vais jouer ma ringarde, mais franchement, c’est quoi cette mode grotesque ? Ces pantalons qui descendent sous le caleçon comme si le pauvre type s’était oublié dans son froc ou la superbe fille avec des leegings pleins de trous ?

D’accord, j’ai compris, c’est la mode, mais il n’y a que moi qui trouve vraiment moche cette mode ? Quand je vois mon ado se balader avec ses potes, tous avec une mignonne tête, et quand ils se retournent, j’ai l’impression de voir des « négligés » se déplacer, alors que leurs jeans coûtent un bras ! Dans ma classe, c’est pareil, les minettes avec ces énormes déchirures dans leur pantalon, honnêtement, ce n’est vraiment pas sexy. Faut-il tels des moutons suivre la mode ?

Je trouve qu’une fois encore on tombe dans le stéréotype de « l’uniformité » où pour exister il faut entrer dans la petite case «  faire comme tout le monde ».

Les jeunes ne réfléchissent plus, ils n’ont plus de personnalité, ils se contentent d’être ce que les médias ou leurs amis leur conseillent.

Après, c’est vrai que nous avons tous eu seize ans, et pour moi, c’était les semelles compensées couleur orange avec une mini-jupe plissée ras du popotin. Je me souviens que cela ne plaisait pas trop à mes parents. Comme quoi au final, la mode chez les jeunes serait peut-être un moyen de marquer leurs différences avec leurs parents, et même s’ils n’ont pas de véritable personnalité, il s’agit là d’un passage obligé dans leur propre construction. Donc acceptons avec le sourire, même si « cette mode des vêtements troués », ce n’est vraiment pas de mon goût !

 

 

( 25 avril, 2018 )

Celui qui contrôle le passé contrôle le futur

 

Trop régulièrement je rencontre des personnes qui se sont focalisées sur un évènement de leur passé, bloquées à cet instant où tout a basculé. Ces individus deviennent inexorablement au fil du temps aigris et malheureux. Les souvenirs sont importants, ce sont nos fondations, nos racines, faites d’erreurs, d’essais, mais tout être humain doit se libérer de ses chaînes. Nourrir une rancune ou une vengeance à vie est pour moi pathologique, et ces personnes devraient songer à consulter. Rien n’est pire que de rester coincés sur le seuil d’une porte sans pouvoir la franchir. Le passé est quelque chose de fabuleux si on l’utilise comme moteur, si par contre il s’invite pour laisser entrer déprime ou idées noires, il est une véritable catastrophe.

Nous avons tous à une plus ou moins grande échelle subi dans notre vie des échecs, des trahisons, des erreurs, des frustrations, mais nous sommes tous toujours vivants, signe que nous devons continuer, nous avons l’obligation de nous servir de ces expériences négatives pour réussir notre présent. Il faut faire fie des regrets, des « si j’avais su … ». Le choix est un acte terriblement pervers, car il ne se révélera « bon ou mauvais » qu’avec le temps. Rien ne nous permet de savoir « avant ».

J’ai peu de regrets dans ma vie, car j’ai été éduquée dans un esprit positif m’incitant à tirer le bien même du pire. Pourtant, j’ai en travers une expérience insignifiante, un appel téléphonique qui n’a duré que quelques minutes d’un destinataire inconnu, que j’ai accepté, par réflexe, idiotement, et dont la résultante fut pire qu’un champ de guerre. Je n’ai pas anticipé l’dffet négatif résultant de cet appel qui a pris durant des mois le contrôle de mon futur, anéantissant mon présent. Il m’a fallu rentrer dans une orientation de pensées qui n’était pas l’oubli, car je n’y arrivais pas, mais l’acceptation de ce qui fut. J’ai agi machinalement, mais cette culpabilité que j’avais d’avoir ainsi donné crédit à un drame, devait disparaître. Je n’y suis pas arrivée seule, mais grâce aux thérapies de pleine conscience qui m’ont offert un avenir. Aujourd’hui, ces souvenirs existent, ils sont toujours là, il suffit d’une musique ou un livre pour que le passé vienne prendre un verre, mais je l’accueille avec sérénité. J’ai réalisé tout ce que j’avais réalisé grâce à lui, tout ce que j’étais devenue. J’ai accepté cette imperfection qui m’a fait prendre un jour la mauvaise décision (comment aurait-il été possible de savoir que c’était une mauvaise décision ? Qu‘un simple appel allait déclencher un tsunami ?).

J’ai surtout pris confiance en moi, car en connaissant ses limites, on peut être fière de ses réalisations.

Et surtout, ce sera ma conclusion, j’ai appris à ne voir que du positif, même dans l’expérience la plus négative. Certains depuis ont tenté de nouveau de m’entraîner dans leur puits sans fond, ils ont échoué. Je continue à baser ma petite existence sur l’échange, la communication saine, les relations avec ceux qui le désirent, mais pour les autres, ceux qui voudraient m’emporter vers « hier », je m’y refuse. La route fut cahoteuse, compliquée, et même si je sais qu’elle ne sera jamais juste faite de sable lisse, je tenterai toujours de rester debout avec le sourire. Après tout, je me dis que j’ai vécu le pire, non ? Et au fond de moi, j’aimerais avoir droit de ne vivre que le meilleur.

( 25 avril, 2018 )

Le vase rose d’Eric Oliva

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Le vase rose d’Eric Oliva

Taurnada édition

Très heureuse de découvrir le nouveau thriller d’Eric Oliva, dont je remercie ainsi que sa maison d’édition le SP.

J’avais déjà lu deux romans de l’auteur « du soleil vers l’enfer » et «  chroniques d’une vie de flic ». J’avais aimé les deux !

Je me suis donc plongée dans « Le vase rose » après m’être longuement attardée sur la couverture très intrigante, dont j’aime beaucoup son originalité.

 

L’histoire débute fort avec la drame qui arrive au petit Tao, cette injustice terrible, l’anéantissement des parents formidablement bien décrite. Ayant vécu la perte d’un enfant, j’en sais quelque chose.

Empoisonnement au cyanure, comment un enfant peut-il se retrouver victime d’une telle atrocité ? Le père, monsieur Caussois, va partir à la recherche de la vérité.

Des multiples rebondissements. Tout au long de ce roman, on se met dans la peau de cet homme qui a perdu son fils de manière si dramatique. Cela aurait-il pu être évité ? tao est-il vraiment la victime désignée ? À chaque étape de nouvelles questions. De nouveaux coupables possibles. Une montée d’adrénaline qui nous tient eh haleine jusqu’à la dernière page, un dénouement imprévisible.

 

Un excellent roman policier écrit dans un style facile à lire. Très prenant, addictif.

Bravo à l’auteur ! Le vase rose est à découvrir !

( 25 avril, 2018 )

Agressions psychologiques et ce lien qui perdure.

Femmes victimes d’un pervers narcissiques, d’un beau parleur manipuleur, d’un ami qui joue en tirant avec habilité des ficelles, toutes passent à un moment par le fameux syndrome de Stockholm. Pourquoi ? Tout le monde se souvient de cette prise d’otages, il y a cinquante ans, où ces derniers s’étaient raliés leurs ravisseurs.

Il semblerait que lorsque l’on subit un véritable traumatisme, pas nécessairement une prise d’otages, on se sent impuissant, nul, on perd toute identité.

Qui n’a pas vécu dans son travail, même à petite échelle, une agression verbale qui nous fait nous sentir plus rien, ne plus exister. La seule personne qui pourrait alors donner un sens à cette douleur serait cette personne de l’ombre qui telle un marionnettiste est là à tirer les ficelles. Par intérêt pervers, prenant la forme d’intimidations, de violences verbales, la victime  va sortir de cette violence et  s’autoriser à donner un sens à une irréalité. Peut-être simplement pour ne pas devenir complètement folle ce qui ne ferait que trop plaisir à son bourreau.

S’en sortir, c’est possible, heureusement, mais il faut souvent des mois d’analyse pour comprendre, car même si on sait au fond de soi que l’on se trompe, on est convaincu que seule cette personne peut nous aider à redevenir qui on était avant, puisque tout est parti d’elle, qu’elle seule sait, a le pouvoir, et peut nous écraser d’une main. Finalement on prend l’habitude de cette subtile violence, car le choc traumatique nous a poussés dans une non existence, et notre ultime lien avec qui nous fûmes est cette personne. On n’a même pas vraiment conscience que ce lien est nocif, on se dit juste que vu qu’elle fut là pour nous, à nous écouter, à nous épauler, même à nous protéger, on doit être heureux de ne pas subir pire, et puis qu’au fond on l’a bien cherché non ?

C’est compliqué de prendre vraiment conscience de ce lien étrange, car on se le refuse, on ne veut pas, car au fond on est coupable, n’a-t-on pas laissé faire ? N’a-t-on pas fermé les yeux ? On n’est pas parfait, et l’autre a eu raison de nous traîner dans la boue. On se met même à avoir de la pitié pour lui, des sentiments. Après tout, il n’est peut-être pas si méchant ? Peut-être qu’il garde ce contact illusoire pour notre bien, pour pas que nous nous perdions ?

Seulement un jour on se réveille, non sans séquelles, non sans traumatismes.

Mais on est vivant, n’est-ce pas cela le plus important ?

( 15 avril, 2018 )

Pensées positives …

Vacances j’oublie tout, je me plonge dans la finalisation de mon prochain recueil « Maladies thyroidiennes, dévoreuses de vie » qui paraîtra courant 2018 chez Evidence éditions, puis ce sera le début de l’écriture de mon prochain polar, puis le bruit des vagues … le tout loin des réseaux sociaux. Je prends une pause bien méritée, même si mes articles continueront à être postés, seul moyen dans notre société d’être lus. Justement parlons d’elle, culpabilisante, stressante, influant sur ce lien  psy et émotions,  pouvant s’avérer néfaste voir dramatique pour notre corps. Apprenons à être vraiment heureux, à aimer tout simplement sans rien attendre en retour, à sourire au soleil même si on nous prend pour des fous. Ceux qui me connaissent savent que la route de ma vie fut toujours peuplée d’obstacles, hier, ma maman a franchi encore une étape vers le non-retour. Mon corps en souffre, heureusement que j’ai appris à pratiquer aussi bien la sophrologie que la EMDR. Heureusement aussi que vous êtes nombreux à me dire ces mots qui font du bien. Justement, il est donc important d’apprendre à vivre heureux très jeune. Régulièrement, je propose à mes élèves d’écrire des phrases qui font du bien, nous en discutons ensuite, cherchons les mots les plus « gentils » qui existent. On pourrait penser que c’est facile, il n’en est rien. Dire du bien des autres, penser positivement, n’est plus instinctif. Les gens jugent, tranchent, sans réfléchir aux conséquences de leurs actes. Un mot violent peut détruire une vie. Si cela arrive, il ne faut pas laisser ces souvenirs perdurer et apprendre à les effacer pour pouvoir avancer.

Cela ne se fera pas en un jour, mais après quelques mois d’écoute ce votre corps, vous allez apprendre à vous aimer de nouveau, à aimer surtout la vie. Pour ceux qui n’arrivaient à tenir debout que blindés de médicaments, cette période est révolue. Fini les petites pilules de toutes les couleur, place aux véritables couleurs de la vie. Le passage obligé sera celui où vous oserez enfin vous réconcilier avec l’enfant qui est en vous pour surpasser cette frustration qui vous rend si négatif. Autoriser cet enfant à hurler sa douleur, sa peine, à parler de ses blessures, des pertes qu’il a subies.

Une fois cette route effectuée, presque par magie, vous ne serez plus attiré par les pensées négatives. Tel un tableau dessiné par de jeunes enfants, vous sourirez un peu bêtement à la vie, heureux simplement d’exister, heureux de savoir aussi que vous rendez d’autres personnes heureuses, et surtout, et c’est un des points les plus importants, heureux du bonheur des autres. Vivre positivement ne serait-il pas le secret d’une vie épanouie ?

Un élève m’a fait ce dessin « pour que je ne me trompe pas de chemin » durant mes vacances … mignon, non ?

 

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( 15 avril, 2018 )

La sophrologie et les maladies de la thyroïde.

 

Depuis quelques années, les sophrologues s’interrogent aux répercussions que peuvent avoir les chocs ou les traumatismes sur un dysfonctionnement de la glande thyroïdienne. L’association l’Envol du papillon est très heureuse d’avoir plusieurs sophrologues partenaires, car ces maladies déstabilisant tout l’organisme nécessitent diverses thérapies, non pour soigner l’auto-immunité qui est irréversible, mais pour aider simplement à aller mieux. Dernièrement j’ai parlé des thérapies psychologiques comme la EMDR très efficace après un traumatisme, aujourd’hui, je vais parler de la sophrologie. Inutile d’en choisir une plus que l’autre, c’est l’ensemble qui va aider à tenir debout.

Qu’est-ce que la sophrologie ?

C’est une prise de conscience par la respiration, une respiration « en conscience » comme me disait ma praticienne. La sophrologie ne peut se baser que sur la pensée positive, associée à une relaxation musculaire.

Ne croyez pas que c’est simple, le lâcher prise ne l’est jamais. J’aime beaucoup cette thérapie car elle pose l’individu en tant que personne unique, et non en tant « que cas ». Un sophrologue me disait recevoir aussi bien des malades n’acceptant pas leur maladie, que des personnes dépressives ou au ras du burn out, ou bien des victimes de traumatismes ou de violences conjugales.

Tout comme la EMDR ( et en ce qui me concerne, j’associe les deux ce qui me permet de vivre beaucoup mieux), la sophrologie aide à traiter un symptôme, mais aussi à le prévenir voir l’anticiper. Inutile de vous dire que dans ma profession où le stress est à son maximum, cette thérapie s’avère salvatrice. Suite à mon alerte AVC, j’ai vraiment mis en place ce protocole, et même si mes élèves n’ont pas changé, la respiration m’évite de tout « avaler ».

La sophrologie est une philosophie de vie. Les personnes qui la pratiquent sont généralement positives, emphatiques, qui comprennent parfaitement les dégâts faits par notre thyroïde déficiente. Comme partout, il y a de bons sophrologues et de moins bons. Il faut toujours être en phase avec son thérapeute pour que des résultats soient visibles.

Le seul inconvénient, une fois encore, le coût, non remboursé par la sécurité sociale, et donc malheureusement les faibles revenus ne peuvent bénéficier de ces bienfaits ( ce qui est souvent le cas dans les cas graves rencontrés dans notre association, en arrêt longue duré etc)

En tous les cas, continuez amis papillons à nous envoyer vos retours concernant toutes ces thérapies bienfaitrices, à conseiller des bons praticiens.

Et surtout croquez la vie ! Elle est bien trop courte pour ne pas en profiter.

( 15 avril, 2018 )

Cette confiance égratignée.

Faire confiance lorsque la confiance  a été égratignée, pas si simple. Étais-je naïve ou simplement je me contentais de percevoir le monde comme je le sentais, avec une pincée d’indulgence, de tendresse aussi, mais je faisais confiance, sur un sourire, sur un regard. Je n’exigeais rien des autres parce que j’ai toujours perçu que créer un lien impliquait de savoir donner sans rien attendre, tout simplement parce que l’autre est différent, avec ses propres casseroles, ses douleurs, ses désirs, ses sautes d’humeur. Je me suis donc promenée sur le chemin de la vie en tendant généreusement la main, restée à l’état de petite-fille qui croyait encore au monde merveilleux des fées où tous ceux que l’on aime, nous aiment en retour. Ce petit bonheur qui réside dans ces relations où on s’oublie les yeux fermés. Seulement voilà, hommes ou femmes, les trahisons amicales existent, et là, comme si on passait une éponge mouillée sur le tableau, tout s’efface brutalement, et la confiance avec. La perte de confiance entraîne la méfiance. Alors on essaie, on tente des secondes chances, et c’est toujours à l’identique, d’autres fois, on lance des bouteilles à la mer pensant voir des signes, certains de nos intuitions, et la bouteille ne fait que rebondir et se casser.

Ces confiances égratignées nous poussent à douter de nous. « Pourquoi tombons-nous systématiquement sur des personnages manipulateurs ? Qu’est-ce qui cloche chez nous ? Pourquoi ne pouvons-nous pas offrir notre amitié ou notre amour sans en payer le prix lourd ensuite ? »

Il m’a fallu longtemps pour comprendre qu’il n’y avait rien à comprendre. Les rencontres ne sont pas un hasard, il y a toujours une véritable raison pour laquelle deux personnes se prennent d’amitié ou d’amour. La trahison, le rejet va inviter l’autre dans une souffrance où la confiance sera réduite en miette. Tant que la douleur sera présente, tant que la rancoeur sera reine, il y aura une confiance égratignée.

La communication sincère reste la clé qui ouvre toutes les portes. Nous avons besoin des autres pour vivre tout comme ils ont besoin de nous. Ces sentiments partagés n’ont nul besoin d’être manipulés s’ils sont sincères. Après on est tous de potentiels pigeons, et on peut tous se faire plumer. Plus on aime la personne et plus cela fait souffrir, l’intelligence est de ne pas généraliser. Une confiance égratignée nous rend malheureux, et au final nous perdons des morceaux de nous-mêmes. Certains sentiments pourtant ne meurent jamais comme je l’écris souvent, d’autres disparaissent pour notre plus grand bien. Faire la paix avec son passé permet de vivre heureux et d’avancer dans le présent.

Heureux ces souvenirs qui restent dans nos mémoires, ils sont l’essence de nos rêves et de notre plume.

 

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( 15 avril, 2018 )

Nous sommes tous coupables de quelque chose.

Il n’y a malheureusement pas que les enfants qui rejettent toujours la faute sur les autres. J’ai connu des adultes qui n’arrivaient pas à assumer leurs erreurs, mais curieusement j’en ai rencontré beaucoup plus dans celui des mots, peut-être parce que trop habitués à jouer un rôle, ils ne savaient plus faire la différence entre la réalité et leur image.

Nous sommes des êtres purement imparfaits, et à ce titre, nous ne pouvons faire que des erreurs. Seuls les pervers narcissiques, hommes ou femmes, n’ont pas cette vision, restant sur leur ego, refusant d’écouter ou d’entendre.

La culpabilité est une souffrance que l’on porte longtemps, une douleur qui s’infiltre comme un poison. Qui n’a pas vécu ces « si »… « si j’avais fait un autre choix », « si je n’avais pas écouté cet abruti », « si j’avais eu un peu plus confiance en moi » …

Nous portons inconsciemment parfois cette culpabilité comme un lourd fardeau qui nous ralentit, qui entrave nos actes. Souvent, à cette culpabilité s’associe la faiblesse ou une certaine peur. « Je n’ai pas réussi, je suis donc nul, donc pourquoi continuer? »

Le monde est plein d’énergies culpabilisantes, de mots qui nous mettent la tête sous l’eau jusqu’à nous faire boire la tasse.

Il faut sortir de ce cercle, sans nier cette culpabilité, car elle existe, elle est, mais on ne peut pas la changer, alors faute de pouvoir remonter le temps, juste dire à l’univers qui nous entoure «  Je suis désolée, je ne voulais pas, la prochaine fois, je ferai un autre choix »

( 14 avril, 2018 )

Je ne veux pas m’arrêter de rêver

 

Éternelle rêveuse, j’ai toujours vécu beaucoup plus dans mes rêves que dans la réalité, un don, très certainement qui m’a permis de survivre aux pires, me contentant de dessiner des petits coins de paradis, m’accrochant à des sourires, à des rires. Vous me croiseriez dans la rue, je ne vous verrais pas, envolée vers mes mots, vers des pensées que nul se saurait attraper.

Toute petite déjà, je disais à ma mère « plus tard, je ne serai qu’un rêve … » Je n’avais ni envie d’être une adulte ni de souffrir, alors je m’immergeais dans des livres, dans des poèmes que j’écrivais le soir.

Seulement, un jour, on grandit, on devient responsable de sa vie, de ses enfants, des autres. J’ai choisi une profession où je peux emporter mes élèves vers des bouffées de rêves, et cela fonctionne, le mieux possible depuis des années, parce qu’apprendre aux enfants à rêver, c’est leur offrir un possible avenir.

Et puis, j’ai laissé ma plume tracer mes mots sur le papier, mes rêves de gosse se sont réalisés, voir mes personnages imaginaires aimés, certains même tellement adorés que je ne puis les faire mourir.

J’ai dû renoncer à certains rêves, parce que la vie est ainsi, parce que ma santé m’oblige à me poser, mais au fond de moi, si vous deviez m’autopsier, vous trouverez cette flamme toujours aussi vivace qui vous chuchotera « Elle continuera à croire en l’impossible, et ne s’arrêtera pas de rêver » … C’est grave, docteur ?

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