( 7 avril, 2018 )

Ces dates qui ont une mémoire.

L’Histoire nous parle de « grandes dates », des dates dites souvenirs, mais dans notre misérable petite vie, il y a également ces dates qui sont gravées dans nos mémoires.

Souvenez-vous, celle du premier été sans vos parents, du premier coup de foudre.

Certaines personnes sont à tel point obnubilées par les dates qu’elles refuseront de prendre un avion un vendredi 13.

Et puis il y a ces dates où ces périodes où le monde s’est mis à tourner à l’envers, dates qui vont vous pourchasser toute votre vie, comme si effectivement elles étaient détentrices « d’un mauvais sort ». Le jour où vous apprenez qu’un proche est malade, cette même date des années après où cet autre vous plante un couteau dans le dos, puis encore bien plus tard où les péripéties de la vie vous bousculent.

Je ne pense pas qu’une date soit la cause de ces tragédies, mais peut-être une facette de notre mémoire qui va, inconsciemment, nous entourer d’une baisse d’énergie ou d’ondes négatives. Alors, nous serons plus vulnérables, une proix plus facile, un ver sur un hameçon, et nous tomberons malgré nous dans une vision moins positive de la vie.

Si les dates ont une mémoire, elles n’ont pour moi que la valeur qu’on veut bien leur donner. Alors ne gardons dans nos souvenirs que des bons moments, afin de pouvoir ainsi les reproduire sans modération.

( 6 avril, 2018 )

La vulgarité est un poison

 

Un peu choquée de voir les réseaux sociaux se délecter de mots grossiers, vulgaires, même sur ceux dits professionnels et sérieux.

Dernièrement je liais : « Dis-moi comment tu baises, je te dirai comment tu bosses ! »

Suis-je la seule à trouver vulgaire ce mot « baiser » ? Je sais bien que je suis du siècle dernier, mais ce mot est bien réducteur, mettant la femme au niveau d’objet. Pourquoi les gens n’utilisent-ils pas « faire l’amour », une expression bien plus poétique. Dans « faire l’amour », il y a le mot « amour », qui signifie « don », alors que l’on a tous en tête l’expression « se faire baiser » qui veut dire se faire entuber …

Pourquoi salir ainsi l’acte d’amour par la vulgarité ? Est-ce parce que les gens sont tellement pressés de retourner à leurs jeux vidéo qu’ils ne prennent justement plus le temps de se donner du plaisir, se contentant simplement d’assouvir un besoin primaire ? Je ne supporte plus la vulgarité !

 

( 6 avril, 2018 )

Cette culture de la haine

 

Il y a la culture des haines raciales, idéologiques, et puis il y a ceux qui se vautrent dans la haine par pur plaisir. Ceux qui vont tels des légumes cultiver avec amour cette haine à l’état brut. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi certaines personnes surfent sur ce type d’émotions telles des vampires assoiffés de sang. Qu’est-ce que cela peut bien leur apporter ? Leur vie est-elle aussi insignifiante qu’ils en sont rendus à cette seule alternative ? Est-ce l’orgueil qui se retrouve subitement touché ? Ou ces personnes sont-elles simplement mauvaises ? Suis-je une grande naïve pour ne pas concevoir un lien logique ?

J’ai parfois envie de hurler lorsque je vois certains refuser de lâcher prise, enfonçant leurs pinces en ignorant les gouttes de sang qui dégoulinent.

La haine c’est le refus de toute communication, souvent signe d’un prédateur qui ne veut pas perdre.

La haine préserve peut-être ces individus dans une situation qui leur évite de perdre la face, mais cela les empêche -t-il d’à d’exprimer leurs rancœurs ou à carrément sombrer dans un acte de violence ?

Je n’ai jamais compris la haine, je crois même ne l’avoir jamais ressentie. La colère, ponctuelle, la jalousie, parfois, la frustration, souvent, mais pas la haine, que je juge  totalement pathologique.

L’homme n’est pas fait pour haïr, c’est une énergie négative, qui va petit à petit déstabiliser l’organisme. Le corps a besoin de pensées positives, de bienveillance, de respect.

 

Pour tous ceux qui gardent ce manteau si lourd, il est nécessaire de vite vous en débarrasser afin de pouvoir vivre sereinement.

( 5 avril, 2018 )

Les personnages de roman qui font rêver.

 

 

Écrire, c’est emporter le lecteur dans nos rêves. Le héros de notre roman doit-il être un être extraordinaire ? Je ne pense pas ! Récemment, j’ai appris qu’une lectrice, un peu étrange je vous l’avoue, ayant lu mes romans s’est mis dans la tête que j’écrivais des biographies. Les gens sont vraiment graves. De là, à penser que j’étais une espionne au service du gouvernement, on ne rit pas, ou que j’avais orchestré une machination rocambolesque afin d’aider un ex à se venger. Cela m’a fait beaucoup rire même si je trouve ce type de comportement pathétique relevant d’une pure paranoïa. Et bien non ! Je ne connais malheureusement pas Antoine Bourgnon (oh, comme j’aimerais !), tout comme mes personnages sont tous fictifs. Bien sûr qu’ils peuvent ressembler à n’importe qui, ma sulfureuse Carla peut-être une de vos amies, ma coquine Adelyse votre fille, mon petit chauve narcissique Matt, votre prof de chimie, et alors ? Des milliers de personnes sont nos personnages, et c’est ce qui est fabuleux de se dire que ces êtres issus de notre modeste plume, vous petits lecteurs, vous avez l’impression de les connaître, de les reconnaître. Dernièrement, une lectrice m’a dit avoir croisé un flic parisien, Karim El Bouma. Elle ne voulait pas en démordre m’affirmant que ce ne pouvait être que « mon » Karim. Pour un auteur, c’est jouissif, sauf s’il s’agit d’un dingue en mode conspiration. Alors, et vous, vous arrive-t-il en tant que lecteurs de croiser « des personnages », d’en reconnaître ?

( 4 avril, 2018 )

Une citation qui me parle …

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Je choisis le livre, et quel bonheur !

( 4 avril, 2018 )

Derrière chaque décision il y a un antécédent

Aucun choix ne se fait par hasard, c’est une ineptie de le penser. Choisir est toujours très difficile, anxiogène. Nous passons notre vie à nous confrontons à des décisions dont nous ne faisons que supposer l’issue. Changer de travail par exemple implique de monter sur des sables mouvants, de s’engager dans un avenir incertain. Rompre, divorcer, visionner une nouvelle vie, aussi.

Comment savoir si nous faisons les bons choix ? Comment être certain que ces autres connaîtront le bonheur sans nous avec certitude ? Que grâce à ce choix, nous n’aurons aucun de regret ?

Choisir implique une analyse de ce qui fut, mais sommes-nous toujours objectifs face à nos décisions, avons-nous un bon esprit de déduction ?

Beaucoup de personnes se sacrifient pour leurs enfants, renoncent à l’emploi dont ils rêvent ou à la passion qui les dévore pour protéger un avenir, de maintenir la sécurité familiale. Cette projection vers un futur idéalisé est-elle toujours réalisable ?

Choisir demande une vraie force morale qui laissera la peur de côté, imposant de jeter

un regard sur le passé. Lui seul peut définir avec précision notre avenir. Il ne faut pas avoir peur de se tromper, de commettre une erreur, nous devons savoir que nous ne sommes que des individus faillibles, et qu’au final, il ne sert à rien de tout dramatiser.

Le choix reste un acte qui nous définie, qui fait de nous des êtres dotés d’un coeur, et surtout trace notre liberté.

( 4 avril, 2018 )

Le syndrome de la page blanche.

 

Quand on aime écrire, que l’encre de notre plume est semblable au sang qui coule dans nos veines, le syndrome de la page blanche nous fait peur. On en parle dans les livres, certains auteurs en ont même fait des sujets de romans, ce moment où le vide s’invite, où les mots ne se posent plus, un peu comme si nous étions au bord d’une falaise, sur le point de sauter, et que rien ne se passait.

Personnellement, je n’ai pas encore vécu cette angoisse, mais il m’arrive de ne pas avoir envie, ce qui n’est pas la même chose. Ce dernier s’apparenterait plutôt à un moment de paresse, la flemme de trouver un sujet, de poser des mots, d’avoir envie de stopper le temps plutôt que de sortir voir un bon film au cinéma ou une jolie promenade dans la nature.

Je pense, mais cela n’engage que moi, que l’anxiété face à cette page blanche peut amener la page blanche, en clair, la peur peut stopper l’imagination. Soyons honnêtes, écrire est une facilité pour beaucoup, un peu comme une seconde nature, et puis, pour d’autres, c’est un acte long, douloureux, parfois lourd de sens. Tout dépend pourquoi les gens écrivent. Certains auteurs veulent à tout prix coller à un synopsis établi à l’avance. C’est ainsi que l’encre sèche sans rien tracer de cohérent, parce que justement écrire, c’est sortir de cette réalité, c’est laisser s’envoler les mots, c’est casser l’ordre établi, faire des chapitres qui n’ont pas de lien jusqu’au moment où le plume va en trouver un.

Si j’ai un conseil à offrir aux paniqués de la page blanche, écrivez, peu importe ce que vous avez à dire, peu importe pourquoi vous voulez le dire, peu importe si c’est bien écrit ou pas. Le plus important est d’oser écrire pour soi, pour que la créativité s’installe, pour permettre aux lettres de s’entrechoquer pour former des mots.

Alors, cette peur « d’un jour sans » disparaîtra tout simplement parce que les mots couleront comme le sang dans vos veines, sans s’arrêter, sans poser de questions, sans même que vous vous en rendiez compte.

( 3 avril, 2018 )

Une seconde qui change une vie.

 

« Juste une Seconde » pose la question de cette seconde qui change toute une vie, cette seconde à laquelle on ne peut échapper.

Je continue à avoir des retours de ce petit roman, toujours une surprise pour moi, ne me considérant pas comme un auteur de romans d’amour, mais de polars.

Vous en avez tous plusieurs en tête, j’en suis certaine, celle où vous êtes descendu à une station de bus différente, et où vous avez croisé un ami d’enfance ou votre premier amour.

Celle où vous avez décidé de vous arrêter dans cette boulangerie, que vous avez lu cette annonce, que votre avenir s’est décidé autrement.

Celle où vous n’avez pas pris la fuite et accepté de prendre un verre, découvrant cet autre, unique, dont vous n’auriez pas soupçonné l’âme.

Celle où vous avez, par pur réflexe, décroché le téléphone, écouté un inconnu, « un méchant «  comme disent les enfants, que blessé, vous avez réagi violemment à ces propos déstabilisants, détruisant ainsi une relation à laquelle vous teniez vraiment.

Celle où vous avez sur un coup de tête décidé de vous marier ou de faire un enfant, de tout quitter, de partir à l’autre bout du monde, de changer de travail ou de vie.

 

Des secondes uniques, elles sont bien nombreuses dans nos vies, s’inscrivant comme des synchronisations, presque des évidences, signant notre Destinée pour le meilleur et pour le pire. Devons-nous regretter ces secondes qui ont tout changé ? Non, parce que je ne crois pas au hasard, il n’est qu’une méconnaissance des faits, chaque seconde vécue à son importance. Et tant que nous vivrons, nous rencontrerons encore beaucoup d’uniques secondes.

 

https://newromanceblog.wordpress.com/2018/03/28/juste-une-seconde/

 

https://www.amazon.fr/Juste-une-seconde-Sylvie-GRIGNON-ebook/dp/B0773THGQC/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1522257263&sr=1-1&keywords=Juste+une+seconde+Sylvie+Grignon

( 3 avril, 2018 )

La démence à corps de lewy

Je ne sais même plus quand cela a commencé, quand je l’ai perdue, quand elle a commencé à disparaître.Démence de corps de levy qu’ils ont dit, encore un nom bien compliqué. Pour résumer, un savant mélange de Parkinson et d’Alzheimer. Cela a débuté avec des hallucinations étranges, des personnages qui n’existent pas, des animaux que tu caressais. On nous a parlé de dépôts responsables de la maladie, mais au fond, ils ne savaient pas très bien, et toi, déjà, tu ne comprenais pas trop. Réalité ou illusion, tu n’arrivais plus à faire la différence. Les corps de levy peuvent se localiser à différents endroits, induisant des troubles différents.

Tu as commencé par être désorientée, puis paniquée, puis il y a eu ces crises de démences, terribles, qui me laissaient envisager le pire.

Aucun traitement possible, aucune solution, juste l’impression de se trouver face à une réalité, tu t’effaçais.

Tu as perdu la marche, la stabilité, puis petit à petit tu t’es mise à voguer dans un monde où je n’arrivais plus à te rejoindre. Je fus en colère lorsque j’ai découvert que c’était plutôt une maladie d’hommes, alors pourquoi toi, une femme, tu fus touchée, pourquoi toi si gentille, si prévenante.

Je t’ai retrouvé un jour en pleine crise de démence, déshydratée, presque morte. J’ai du te placer bien malgré moi. On pense aux malades, mais trop peu à la famille. Avant son placement, entre 2011 et 2015, j’ai vécu l’enfer, devenant la mère de ma propre mère. Je l’ai vue se détériorer petit à petit, en souffrance, m’appelant plus de trente fois par jour , car elle avait perdu ses clés, sa CB, ses affaires. Puis ce furent les chutes, les urgences durant des mois. Heureusement, elle était solide, moi, déjà atteinte d’une maladie auto-immune, un peu moins.

Aujourd’hui, je m’interroge, pourquoi de telles maladies existent-elles ? Pourquoi n’en parle-t-on pas ? Pourquoi des diagnostics si tardifs ? Pourquoi oublie-t-on les familles qui doivent se forger une armure pour affronter cette détresse ?

Ce qui est terrible dans cette maladie, c’est le changement perpétuel que subit le malade. Je peux passer voir ma mère qui ira parfaitement bien, tenant un discours totalement cohérent, puis une heure après, c’est la Bérézina, elle va devenir confuse, ne pourra plus parler ni suivre la conversation. Une véritable souffrance lorsque l’on est l’enfant, perdre son proche bien avant que la mort ne l’emporte, ce n’est guère humain.

( 2 avril, 2018 )

Hashimoto et ces kilos qui tuent !

 

Nous ne sommes plus au siècle des lumières où seules les femmes plantureuses étaient déclarées belles. Aujourd’hui, il faut rentrer dans une norme appelée IMC que l’on va regarder dès la jeunesse, histoire de sonner l’alarme au cas où le bébé aux grosses joues pourrait devenir un obèse plus tard. Comme tout le monde, je me suis trouvée aux prises avec des régimes parfois bien tordus ( vive les grossesses !), je me suis trouvée confrontée à des personnes n’aimant pas « les grassouillettes » allant jusqu’à rompre une relation, même amicale, pour une question physique. Pourtant, je n’ai jamais été obèse, juste trop gourmande, enrobée comme on dit.

Seulement voilà, c’était sans Hashimoto ! Lorsque cette maladie a fait éruption dans ma vie, ne l’ayant pas vue venir, je n’ai pas fait attention à ma balance. J’avais bien assez de symptômes alarmistes pour m’en soucier. Seul voilà, au bout de cinq ans, je ne peux le nier, Hashimoto m’a fait cadeau de deux kilos indecrotables ! Ce n’est rien quand je lis la souffrance de certaines femmes dont le poids a parfois doublé !

Seulement on n’y peut rien. Un dérèglement thyroïdien implique un ralentissement du métabolisme de base, résultat, cette fichue glande régule la dépense énergétique de notre corps, et dans les maladies auto-immunes, c’est le mur, l’anarchie, le corps se met à faire n’importe quoi ! Vu que la régulation se fait mal, le corps stocke des réserves de graisse qui vont se placer là où il ne faut pas. Et souvent comme en prime, le système surrénal est ralenti, le corps se gorge d’eau. Bingo ! Voilà que l’on se met à ressembler à un hippopotame en moins d’une semaine.

Alors voilà, on se retrouve bien loin des critères de beauté, si en plus on nous fait savoir que notre look est incompatible avec une relation amicale ou autre, c’est la catastrophe. On s’en veut d’être ce que l’on est, alors que nous n’y pouvons rien.

Seulement perdre des kilos, ce n’est simple que dans les magazines. Dans la réalité d’une maladie thyroïdienne, les dés sont pipés à l’avance. Même le régime le plus draconien soit-il sera à certaines périodes totalement inefficace contre les kilos. On peut imaginer la frustration qui va en résulter. La prise de poids associée à l’image que l’on revoit va s’ajouter aux soucis de fatigue, d’angoisse, de mémoire, induisant des phases de déprime voire de dépression.

La dépression pouvant elle aussi conduire à des crises de boulimie, la boucle est fermée, aucune issue possible.

Fatalité allez-vous me dire ? Heureusement non, si l’hypothyroïdie vous a fait prendre des dizaines de kilos, ces derniers vont diminuer lorsque votre glande va mieux fonctionner, en théorie . Il vous restera certainement comme c’est mon cas, quelques petits bourrelets, mais l’intelligence est de les accepter avec le sourire.

Après certains malades vont perdre également du poids grâce à la suppression du gluten, mais ce n’est pas une généralité. D’autres iront mieux en diminuant le lactose.

Le plus important est de rester en accord avec soi, de ne surtout pas culpabiliser, de cesser d’écouter ces autres qui vont vous dire « Il suffit de bouger », « Il faut manger moins » , et bien non ! Ce serait tellement plus facile si c’était vrai. Il n’y a pas de « Il suffit », il n’y a que des « On peut tenter … »

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