( 30 avril, 2019 )

La frustration rend-elle méchant ?

Depuis quelques temps, on assiste que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans la vie au lynchage gratuit de différentes personnes  ( le climat des gilets jaunes et la  politique parfois floue n’arrangent rien), parfois simplement pour exprimer une violence qui telle une cocotte minute menace d’exploser. C’est une émotion, que tout le monde connaît tout comme la peur et l’angoisse, qui existe à l’état embryonnaire en chacun de nous. Seulement voilà, elle ne rend pas méchant tout le monde, heureusement, parfois elle pousse simplement à la déprime ou à l’effacement.

Certaines personnes, pourtant, en particulier celles qui ont la grosse tête, un travail « plus important » que les autres, vont être poussés à répondre à cette frustration par des élans de colère violente. Cette verve agressive m’est insupportable. Je fuis ces discussions houleuses ou susceptibles de tourner en boucle, et je me refuse à affronter les individus frustrés et méprisants.

En déduire que la frustration rend méchant, certainement, pour une certaine catégorie, et j’ai un profond dégoût pour toutes ces personnes qui au lieu de tenter de sortir de leur situation, car on peut toujours surmonter cette frustration , préfèrent déblatérer négativement sur les autres.

Qui n’a pas déjà subi la critique d’un collègue ou d’une relation, d’une personne se sentant attaquée ou bien se vautrant dans une jalousie imaginaire ? Pire encore ceux dont la théorie du complot va les inviter à s’imaginer des choses qui n’existent pas ? Ce sera ce voisin qui pensera que l’autre empiète volontairement sur son jardin et en viendra aux mains, cet autre convaincu qu’untel est en mèche avec son ex, et ne supportant pas cet affront, fera tout pour détruire alors que tout n’est qu’imagination, cette autre frustrée qui ne verra que des briseuses de ménage dans chacune de ses rencontres et conduira ainsi son couple à vivre en totale autarcie. Et la liste est longue !

Il est important que toutes ces personnes prennent conscience que même si la frustration existe en chacun de nous, elle ne doit pas diriger nos vies, elle ne doit pas pousser les gens à faire du mal aux autres, elle doit surtout être contrôlée, apprivoisée, pour permettre de se surpasser positivement. C’est loin d’être facile pour tous ceux qui ont été conditionnés à vivre dans cet état d’esprit, se positionnant comme victime, mais il faut casser ce cercle vicieux.

Nul n’a le droit de faire volontairement du mal aux autres même si lui-même souffre.

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( 29 avril, 2019 )

La société idéale

 

À chaque époque, l’homme a rêvé d’une société idéale souvent utopique, retranscrite dans les livres, les films. On s’aperçoit vite que chaque personne a sa propre définition de la société idéale puisqu’en fait, chacun a son propre idéal. On l’a vu récemment dans ces « cahiers de doléances du XXI siècle », certains vont demander plus d’argent, plus de bien-être, d’autres penseront à l’avenir, à la planète. Une fois encore, comment accorder une société de plusieurs millions d’habitants avec tous des aspirations différentes ? Notre monde d’aujourd’hui se rapproche de plus en plus « du meilleur des mondes » de Huxley où l’homme se fond de plus en plus dans des mondes électroniques jusqu’à s’y perdre au détriment de l’empathie, de l’amour et de la bienveillance.

La société idéale, au final, serait peut-être tout simplement une société où chaque individu pourrait s’accomplir dans un travail qu’il aime, où les inégalités financières n’existeraient plus, où la violence ne serait plus la seule réponse à un conflit.

Utopique ? Certainement mais bien moins destructrice que cet avenir vers lequel nous fonçons tous les yeux fermés simplement occupés à toujours critiquer.

 

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( 28 avril, 2019 )

Ne courrons plus qu’après nos rêves.

Trop souvent, nous stoppons bien malgré nous nos rêves trouvant toujours des excuses pour y renoncer, de mauvaises raisons. Simplement parce que c’est plus simple, parce qu’un rêve demande beaucoup d’énergie, beaucoup de volonté, et que par définition, l’homme préfère la facilité.

Et pourtant ! Il faut oser courir après ses rêves ! Rêver, c’est fusionner au niveau énergie avec un tout, c’est s’autoriser à se dépasser, à ne jamais renoncer, à façonner un nouveau projet auquel on n’avait même pas songé, à surtout laisser le négatif à la porte d’entrée. Certaines personnes font tout pour briser les rêves des autres, peut-être simplement parce que eux, ils n’en ont plus ou que la frustration ou la déception les empêche de rêver, alors ne vous arrêtez surtout pas sur ces autres prêts à vous couper les ailes. Vivez, courrez, car vos rêves vous attendent, là, quelque part, au bout du chemin.

 

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Photo trouvée sur google

 

( 27 avril, 2019 )

La vie des aidants

On en parle beaucoup ces jours-ci de la vie des aidants, que ce soit les familles qui s’occupent de leurs parents âgés, des parents qui doivent accompagner un enfant malade durant toute son existence ou bien un enfant handicapé ou ceux qui vivent simplement avec un proche atteint d’une maladie incurable. Ces aidants devraient être beaucoup plus valorisés par notre société. Certains se retrouvent obligés de réduire leurs heures de travail, d’autres de se mettre en disponibilité. Et l’impact autant sur leur train de vie que sur leur retraite est énorme. Est-ce normal de se retrouver à l’âge de la retraite avec plusieurs trimestres en moins à cause de leur humanité ?

Comment peut-on encore penser au XXI siècle qu’une maman peut laisser seul son enfant malade à l’hôpital ? C’est impossible ! Mais comment concilier travail et soutien ? Là aussi c’est impossible ! Il serait grand temps d’ouvrir les possibilités aux aidants. Des trimestres comptés aux enfants qui aident leurs parents, une allocation pour les soutenir, car il ne faut pas se leurrer, être un aidant n’est pas de tout repos. Même si la majorité le font par amour, la plupart y laissent des plumes avec une santé qui va s’altérer ou une famille qui va en prendre un coup. Aider les aidants, ce n’est pas juste un pléonasme, ce doit être une réalité. Nous sommes tous amenés un jour à l’être. J’ai passé un an d’hôpital au côté d’un enfant malade et depuis neuf ans, c’est de ma mère dont je m’occupe, même si elle est placée depuis trois ans en EPAH. Une attention constante qui vide et grignote la vie.

Je pense surtout qu’il faut cesser de croire que c’est facile, que l’amour que l’on a pour ses proches donne des ailes et que l’on en sort toujours plus fort et épanoui. Ce n’est pas simple tous les jours car on perd régulièrement un petit morceau de soi, et surtout on sait qu’au bout de la route, dans la majorité des cas, c’est la fin d’un voyage. Être aidant, c’est un peu comme si on offrait du temps à l’éternité.

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( 27 avril, 2019 )

Qu’est-ce qui nous empêche d’être bien ?

 

Trop souvent on peut se demander ce qui empêche l’homme d’être bien ? Est-ce parce que son éducation l’a formaté dès sa plus tendre jeunesse à rentrer dans un moule où le grain de folie n’existe pas ou bien est-ce simplement est-ce un simple état de fait, celui,qui a décrété que le monde va mal, donc que tout le monde est sensé aller mal.

Une fois encore, je m’insurge contre ce mode de pensées ! Certes, la vie n’est pas un long fleuve tranquille, c’est vrai également que souvent, quand tout va bien, quand on se sent heureux et en paix, on se retrouve avec un coup de bâton auquel on ne s’attendait pas, un peu comme si notre société était allergique au bonheur.

Je n’échappe pas à la règle, perdant parfois mes repères lorsque je me heurte à l’inacceptable, l’incompréhension ou la médisance. Et pourtant, je ne sombre pas, je m’y refuse. Je prends alors une grande inspiration, de la distance, je vide mon cerveau de cette violence, et un peu comme en apnée, je continue ma route. Cela m’évite d’aller vraiment mal, faute d’aller totalement bien, car restant humaine et emphatique, mes émotions prennent souvent la première place.

Qu’est-ce qui nous empêche d’aller parfaitement bien ? Nous-mêmes ! Nous sommes les seuls à avoir un véritable pouvoir sur notre corps, sur notre vision des choses. L’autre nous veut du mal ? Nous sommes capables de ne pas nous laisser atteindre ! À  être trop gentils, nous ouvrons une porte où nous disons inconsciemment à l’autre, « Viens ! Frappe ! J’accepte les coups ! » alors fermons ces portes à double tours, ne laissons pas les mots nous atteindre, restons dans notre bulle de bienveillance, alors rien ne nous empêchera d’être bien ou au moins le mieux possible !

Très bon we à tous !

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( 26 avril, 2019 )

Lorsque les masques se craqueront …

Rien ne dure jamais, rien n’est éternel, tout change et se transforme, c’est la loi fondamentale de la science. Derrière chaque vérité existe une contre vérité, derrière chaque histoire qui débute un manque, derrière chaque rencontre une raison que beaucoup préfèrent ne pas voir. Grave erreur carle jour où on ouvre les yeux, même des années plus tard, on s’aperçoit que l’homme n’a fait que porter un masque, celui de ses propres fantasmes, de ses illusions, de ce qu’il voulait, de ce qu’il a cru comprendre, de ce qu’il a interprété, de ce qu’il voulait comprendre. La liste est longue. Une situation ne sera jamais perçue à l’identique selon l’endroit où l’on se place, ce qui revient à dire que la réalité n’existe pas, elle se voile toujours d’un masque qui sera plus ou moins opaque selon les personnes. Le meilleur exemple est celui d’une œuvre d’art où une dizaine d’individus la contemplant n’en saisiront pas tous la même émotion. Alors que retenir de cette vérité ? Lequel a raison ? Celui qui a cru voir ? Celui qui a interprété ? Celui qui a docilement voulu croire à ce qu’on lui disait ? Celui qui n’y croyait pas mais ne supportait pas que son ego soit mise à mal ?

On ne peut qu’espérer que lorsque les masques craqueront, la paix sera, mais rien n’est moins sûr car certaines personnes engluées dans leurs certitudes refuseront toujours de retirer ce masque qui leur permet ainsi de cacher qui ils sont vraiment.

 

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( 25 avril, 2019 )

Le dernier Musso

La Vie Secrète des Ecrivains de Musso

N’étant pas une fan des romans de Musso, c’est vraiment par hasard que j’ai ouvert son dernier roman, et oh surprise ! Je n’ai pas réussi à le lâcher. Une première !

L’histoire pourtant au demeurant est banale, celle d’un écrivain à succèsNathan Fawles qui vit sur l’île deBeaumont seul, reclus chez lui, après avoir cessé d’écrire alors qu’il était au sommet de sa gloire. Bien sûr des événements vont venir tout chambouler, des visages du passé.

Ce livre est un bon cru comme on dirait pour du bon vin,  il tient bien la route, mais en tant que petite plume, j’ai été  happée par des phrases clés qui m’ont vraiment marquée.

 

On peut ne pas aimer l’écriture qui semble souvent facile des écrivains comme Musso, on ne peut pas, par contre, ne pas s’interroger sur cette philosophie qu’il nous livre sur le métier d’écrivain, un clin d’oeil certainement à tous ses détracteurs, à ceux qui critiquent facilement.

En tous les cas, un livre que je conseille autant pour son histoire que pour ses mots qui ne peuvent pas laisser de marbre.

 

Quelques phrases qui m’ont particulièrement touchée.

 

« L’essentiel, c’est la sève qui irrigue ton histoire, celle qui doit te posséder et te parcourir comme un courant électrique. »

« Chaque personne est une ombre où nous ne pouvons jamais pénétrer. »

« L’écriture structure ta vie et tes idées, elle finit souvent par mettre de l’ordre dans le chaos de l’existence. »

« La vie est trop complexe pour être mise en équation ou pour se laisser enfermer dans les pages d’un livre. »

« Il n’est pire angoisse que de porter en soi une histoire que l’on n’a pas encore racontée. »

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( 25 avril, 2019 )

Sommes-nous des énergies ?

Régulièrement je lis des posts passionnants qui expliquent que nous ne sommes que des énergies qui vibrent et que nos vibrations forment un tout. On peut penser que cela fait très théorie religieuse et pourtant, on peut ne pas être croyant au sens propre, et cautionner cette possibilité. Je pense en particulier à cette expression « être vidée d’énergie », qui ne l’a pas ressenti un jour cette sensation d’avoir tout donné ?

Mon père qui pratiquait le magnétisme avait ce don de redonner de l’énergie, rien qu’avec ses mains. Il a certainement trop donné. Cela l’a tué.

Je pense de plus en plus que ce sont nos énergies qui rentrent en contact avec les autres, que lorsque l’on est en phase avec une personne, c’est que nos énergies sont communes, pour un temps. C’est ce qui est important cette compréhension de la relation qui peut n’être que courte parfois. D’où certains amis qui ne vont pas rester dans notre chemin de vie qu’un temps tandis que d’autres à l’inverse vont traverser toute notre existence, même si c’est par vagues.

Souvent, nous bloquons nous-mêmes nos énergies simplement parce que nous nous positionnons en état de stress, nous ressentons alors de la peur qui nous empêche d’avancer ou simplement parce que l’autre en face nous bloque négativement sans le savoir. Laissons nos énergies s’écouler sans bloquer ce flux positif entre les personnes.

 

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( 24 avril, 2019 )

Où va notre bonne vieille école ?

L’école s’écroule doucement, sans faire le moindre bruit. Quelques grèves parsemées, bien peu, normal, qui voudrait perdre une journée de salaire sachant que tout est joué d’avance. On va même jusqu’à prendre un fil noir et coudre les bouches. Les enseignants n’ont plus le droit de se plaindre, plus le droit de donner leur avis, plus le droit même de pointer du doigt les failles. L’éducation nationale veut formater de bons petits soldats prêts à supporter les insultes, l’agressivité constante des familles et des enfants, le mépris général de la population face à cette profession de « planqués ».

Société dégoulinante d’envie regorgeant de familles qui ne sont même pas capables de tenir tranquille leurs bambins. Comme je l’ai toujours dit tout au long de ma carrière, parents jaloux de nos vacances scolaires, venez prendre une semaine nos classes et vous verrez dans quel état vous serez en fin de semaine ! Accepteriez-vous de passer vos week-ends à corriger des copies, à faire vos préparations, à remplir des livrets ? Combien d’enseignants, particulièrement débutants, peuvent se gargariser de faire la fête le samedi soir ? De partir deux jours en amoureux ? Enseigner est chronophage !

Et voilà qu’en prime se profilent de nouvelles lois qui vont augmenter le poids de cet enseignement. Je pleure sur cette bonne vieille école de la république qui est en train de disparaître juste pour une question de gros sous. J’adore enseigner ! C’est un véritable plaisir ! Mais j’y ai laissé ma santé. Parce que nous ne sommes pas des robots, juste des humains. L’éducation nationale veut des enseignants parfaits, sans faille, des machines à éduquer. À trop vouloir, on tire sur la corde et elle casse. On parle du suicide des policiers, on cache le suicide des enseignants. Et je ne parle même pas des dépressions que l’on préfère nommer « surchauffe intellectuelle », cela fait plus politiquement correct !

Peu importe au final le contenu de cette nouvelle réforme ( j’en ai vu tellement dans ma carrière), ce que je note simplement, c’est qu’on a perdu en qualité ! Des classes surchargées dont tout le monde se moque, des instituts de formation qui ont disparu, des formations pédagogiques qui n’en ont que le nom etc Ah, je me souviens de ces stages de formation où nous laissions un mois notre classe pour qu’une jeune recrue apprenne en plongeant dans la marmite, stages où nous apprenions vraiment quelque chose d’utile ! Ah je me souviens de ces sorties que nous pouvions faire hors des cent kilomètres réglementaires aujourd’hui où les élèves découvraient l’Histoire « en vrai ». Je me souviens de ces classes à vingt élèves où le travail individualisé était roi. Je me souviens de ces classes de découverte où chaque jour était un jour de fête !

C’était hier …

Aujourd’hui le tableau noir est remplacé dans de nombreuses écoles par un TBI (tableau blanc interactif), grand modernisme que tout le monde applaudit, mais inutilisable car aucun réseau Internet dans les classes et surtout aucune formation ! Une dinosaure comme moi qui galère déjà à créer une simple adresse mail, on peut imaginer le casse-tête du spectre de la disparition du tableau noir.

Alors même si les craies vont disparaître, tout comme les plumiers autrefois, je prie pour que ne disparaisse pas totalement l’esprit de l’école de Jules Ferry …

 

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( 24 avril, 2019 )

5G, appareils connectés à tout va, où est la liberté ?

Ce n’est plus un scoop, je suis un dinosaure et une quiche en informatique, et même si je tapote sur mon Ipad comme mon petit-fils de quatre ans, je ne vise pas plus loin simplement parce que ce monde virtuel me fait peur. J’ai vécu les failles que peuvent induire des réseaux dits sécurisés,  et je ne crois plus dans ces technologies. Alors quand je lis que les allemands ont interdit la 5G, je m’interroge ! Sans rentrer dans la théorie du complot, ces ondes sont-elles vraiment si bonnes pour notre cerveau ? Quant aux objets connectés comme la high-tech Amazon ou Google Home, jusqu’où se pose la liberté individuelle ? Même sur Internet, lorsque je cherche une documentation pour mes cours, je me retrouve quelques jours plus tard avec des pubs en masse sur le sujet. J’ai le plus en plus l’impression d’être comme tous les habitants de notre planète, surveillée, décortiquée, et même si je n’ai à cacher ni mes idées ni mes émotions, je trouve cette intrusion pernicieuse dans nos vies un peu désagréable.

Tout notre monde est informatisé de nos comptes bancaires à nos achats. Tout est enregistré de nos prises de sang à nos vacances. Nous ne sommes déjà plus des personnes mais des numéros de compte, de dossiers.

Seulement, ne pas plonger dans cette marmite, c’est renoncer à vivre, alors on accepte de passer par Internet pour réserver nos vacances ou une place de cinéma même si au final, on y perd à chaque fois un peu plus de morceaux de notre précieuse liberté.

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