( 17 avril, 2019 )

Les faux amis

Faut-il être bien naïf pour s’apercevoir à l’âge où l’automne s’annonce que les faux amis, ça existe ! Pire, que ceux que l’on a cru un jour des amis n’étaient en fait que des illusions. S’en mordre les doigts souvent trop tard ce n’est pas très glorieux et pourtant, tout nous portait à croire que ces autres croyaient en nous, qu’ils ne nous encourageaient pas par pure politesse, qu’ils ne s’investissaient pas simplement pour se valoriser eux-mêmes. Coup de choc, coup de poing, la réalité est loin d’être aussi belle. Mensonges, manipulations, les dents grincent. Comme on peut-être bête parfois lorsque l’on croit sincèrement les mots d’une personne. Et comme cela fait mal quand on découvre que nous n’étions qu’un vulgaire pion sans intérêt destiné juste à satisfaire un ego démesuré.

Moralité : Se méfier des faux amis car ils iront ensuite jusqu’à nier vous avoir rencontré ! Difficulté : les repérer à temps. Indice : Vous ne les croiserez plus lorsqu’ils sont heureux et les verrez revenir quand leur vie part en vrille.

Et même si une personne a touché votre faille, déterminé votre rêve, ne croyez surtout pas que c’est pour vous. C’est juste une prise de pouvoir dont la note peut-être très salée à l’arrivée.

Les vrais amis, eux, sont ceux qui ne vous demandent rien, qui ne vont pas vous poignarder dans le dos, qui continueront à vous tenir la main même si une violente tempête arrive, même si leur vie à eux change, ils seront là, simplement …

 

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( 16 avril, 2019 )

Ceux qui ne supportent pas ton sourire

« Supprime de ta vie ceux qui ne supportent pas ton sourire. » me disait ma mère il y a quelques années. Aujourd’hui, j’y repense souvent, car même si ce dernier commence à moins souvent se dessiner vu mon état physique, il garde tout de même sa force. Sourire, c’est simplement communiquer avec l’autre, sans mot. C’est transvaser un peu d’énergie positive afin que le corps et l’âme restent vivants. Il y a des jours où la fatigue est telle que sourire même est compliqué, et pourtant, il faut se parfois un peu se forcer ! Parce que notre société n’est pas toujours très gaie, parce que l’espoir n’est pas toujours facile. Alors, il faut impérativement faire de chaque sourire un rituel, un automatisme, une façon de partager avec les autres. Tel un enfant, il m’arrive de sourire béatement simplement en écoutant des gamins discuter ensemble. Je m’amuse d’un rien m’éloignant ainsi des personnes nocives qui inondent de plus en plus notre monde, de ces personnes qui n’hésitent pas à mentir et à se complaire dans leurs mensonges, sourire simplement pour se centrer sur les autres, pour ceux qui m’aiment vraiment !

 

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( 15 avril, 2019 )

Les bulles de bonheur

 

« Lorsqu’il n’y a pas d’ennemi à l’intérieur, les ennemis de l’extérieur ne peuvent pas t’atteindre. » Proverbe africain

Apprendre à se recentrer sur sa petite bulle, celle qui nous apporte paix et bonheur est important. Trop souvent, nous nous laissons distraire par les autres, ceux qui ne pensent pas comme nous, ceux qui ne vivent pas comme nous, ceux qui sont différents de nous. On se retrouve alors figée dans des mots qui nous atteignent comme une flèche, simplement parce que telles des éponges nous absorbons jusqu’à la submersion. Et se noyer, nous empêche de nous concentrer sur ce qui est important, la vraie vie, celle de tous les jours, celle où on se sent bien avec ceux que l’on aime, famille ou amis. Laisser ces bulles de bonheur toucher les nuages et s’éclater dans un grand feu d’artifice.

 

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( 14 avril, 2019 )

Il serait temps de …

 

Comme disait si bien ce cher Apollinaire, « il serait temps de rallumer les étoiles », parce qu’il faut bien l’avouer, la société est vraiment en noir et blanc ! Quoique les gens fassent, ce sera toujours sujet à critique ! J’aime à le redire, on ne peut pas toujours comprendre avec exactitude ce que les autres disent, pensent, ce qu’ils voulaient dire, ce qu’ils ont voulu dire et qu’ils n’ont pas vraiment dit. La communication est une chose tellement compliquée. Par contre, si on prend la vie sous un autre angle, il faudrait commencer à penser autrement, à regarder autrement, peut-être un peu moins égoïstement, simplement rallumer les étoiles pour que le coeur des hommes soit moins dur, leur âme moins fermée. Il faudrait rallumer les étoiles pour mettre du soleil dans toutes les vies, du pain dans toutes les bouches, des mots qui sonnent bien dans toutes les oreilles. Il faudrait rallumer les étoiles simplement pour permettre aux hommes de vivre mieux ensemble, en harmonie.

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( 13 avril, 2019 )

Comment un auteur trouve-t-il son sujet ?

Pas simple lorsque l’on est auteur de trouver un thème nouveau, des personnages qui n’ont pas été déjà inventés. Écrire est facile, par contre, trouver une histoire qui sort de l’ordinaire l’est beaucoup moins. Parfois, j’ai l’impression quand je débute un manuscrit que tout a déjà été écrit, qu’il n’y a plus rien à raconter. Et puis, soudain, le déclic se fait souvent au hasard d’une conversation. Ce sera cette personne qui va raconter une anecdote que je vais écrire dans un carnet, ce sera une publicité à la télévision qui va déclencher une intrigue, ce sera simplement un rêve dont on va garder les traces au réveil. Je ne sais pas comment tous les auteurs procèdent, mais en ce qui me concerne, je ne fonctionne qu’à l’intuition, qu’au feeling, notant, rayant, recommençant sans relâche. Parfois mes sujets restent des années dans un vieux carnets que je retrouve des années plus tard. Alors, après avoir relu mes mots, je décide de les garder ou de les jeter. Parfois, je vais y penser jusqu’à ce que les phrases se dessinent, se forment comme pour devenir vivantes. C’est ainsi que va naître ou pas un futur roman, juste un hasard, peut-être … Des idées ? Elles frissonnent en ce moment, s’imposent sur la pointe des pieds, égratignent le papier sans trop oser s’avancer, mais je sais que cet été, avec violence les mots vont jaillir et l’encre noire glissera de nouveau sur le papier …

 

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( 12 avril, 2019 )

Semer du rêve

 

J’aime à penser que l’on puisse être par moment des semeurs de rêves aussi bien dans la vie que dans notre profession. Ceux qui posent quelques paillettes de poudre de perlimpinpin pour dessiner des pensées magiques. Dernièrement un élève me chuchotait en aparté qu’il avait commencé à écrire une histoire fantastique parce que je lui avais donné envie. Quoi de plus merveilleux que de se dire que l’on a pu indirectement semer une graine ! On est tous des semeurs de graines, parfois sans le savoir vraiment, peut-être simplement parce que l’on n’y fait pas attention. Une personne, il n’y a pas si longtemps, m’a fait comprendre qu‘on ne mettait pas toujours le même pouvoir sous un même mot : « ami », « mentor », « professeur ». Effectivement, j’y ai beaucoup réfléchi et nous allons rencontrer des routes que nous allons qualifier d’amicales car elles vont semer du rêve, mais peut-être parfois, cet acte si beau sera mal compris ou mal interprété, et on va tomber de haut. Faut-il pour autant renoncer à ces petites bulles qui peuvent ouvrir de grands horizons ?

 

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( 11 avril, 2019 )

Partir dans la dignité.

Il serait temps au XXI siècle de permettre à chaque personne d’avoir le choix de mourir dans la dignité. Ce n’est ni une affaire de religion ni une histoire politique, c’est juste du bon sens. Nous vivons de plus en plus vieux, nous nous retrouvons de plus en plus face à une population vieillissante, usée, souffrante. Lorsque je vois des personnes âgées n’étant plus que des corps sans âme, je ressens avec force leur vide, peut-être simplement parce que j’aurais peur de finir comme elles.

Mourir dans la dignité devrait être inscrit dans la constitution. Je ne parle pas d’une euthanasie systématique comme le demandent certains, mais d’un choix possible lorsque la souffrance est irréversible, lorsque la détérioration physique est sans issue.

Permettre à chacun de s’endormir doucement, tout simplement. Lorsque mon fils était en chimiothérapie, j’ai vu, entendu des enfants hurler de douleur des journées entières ( cancer des os, de la moelle osseuse …) pour finir par mourir toujours dans cette douleur extrême. La mort est une porte qui peut-être effrayante car elle signe notre fin mais finir sa vie en mode végétatif, je trouve cela abominable.

La dignité est la dernière liberté qui reste à l ‘homme « à la fin », et notre humanité devrait nous pousser à nous comporter comme des personnes emplies de bienveillance.

Quant à vous qui me lisez, dites-moi, si vous vous trouviez en phase terminale d’une maladie incurable, qu’il ne vous resterait que quelques semaines, que vous seriez face à des souffrances insupportables, souhaiteriez-vous que l’on vous aide à mourir en toute légalité ?

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( 10 avril, 2019 )

L’art de cuisiner

Tout le monde ne s’improvise pas cuisinier. C’est comme tout, il y a les doués, et ceux qui font systématiquement cramer le fond de la casserole ou oublient le gâteau préparé avec amour dans le four. D’échecs en échecs de nombreuses personnes rendent leur tablier, préférant opter pour le « tout fait » ou le surgelé.

Et puis, il faut bien l’avouer, cuisiner prend énormément de temps, et le temps est ce qui fait le plus défaut à notre société. Et pourtant ! Quel plaisir justement de s’accorder ces instants juste à tourner une cuillère en bois dans une bonne blanquette, de humer les odeurs d’épices, de couper en petits morceaux les légumes frais.

Longtemps, j’ai laissé cet art aux hommes de ma vie, me contentant d’être experte en pâtisserie, et puis, l’envie de manger plus sainement m’a poussée à davantage cuisiner, et à finir par aimer cela. Je me suis mise derrière les fourneaux, j’ai découvert de nouvelles recettes, des saveurs que je ne connaissais pas, à la grande joie de ma petite famille. Cuisiner est un art comme un autre qui détend, et ce que j’aimerais maintenant, c’est participer à des ateliers de cuisine pour apprendre encore, car on ne doit jamais cesser d’apprendre. Après, j’inviterai à ma table des cobayes, mais je suis certaine qu’ils seront nombreux !

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( 9 avril, 2019 )

Le mensonge

Je reste désemparée face au mensonge n’étant guère coutumière du fait. Dernièrement une personne me disait que tout le monde ment, tout le temps. Je dois être une personne à part alors, car je n’affectionne pas le mensonge pire, je le déteste.

J’essaie de toujours dire ce que je pense ou ce que j’ai vécu, mais je m’aperçois de plus en plus que je ne fais pas le poids face aux menteurs comme si finalement, les mensonges bien ficelés, ont plus de poids que la réalité. Peut-être encore la faute à cette société qui juge, qui tranche, qui est tout simplement mensonge. A-t-on déjà vu beaucoup de politiciens énoncer des vérités graves ? Je pense à Tchernobyl, aux attentats, à certains litiges financiers, savons-nous vraiment tout ? Nous ont-ils vraiment tout dit ? Tin tin … non, non, je ne suis pas fan de la théorie du complot sauf dans mes polars, mais je vois bien que les politiciens ne cessent de jouer avec les mots.

De plus en plus de personnes, enfants compris, mentent pour protéger leur peau, pour ne pas se faire punir, pour exister peut-être tout simplement. J’essaie au maximum dans ma classe de faire comprendre aux élèves que la vérité est une meilleure option. Tout finit toujours par se savoir un jour, et rester soi est extrêmement important. Il n’y a pas de petits mensonges, sinon on se perd dans une fausse vérité qui peut s’avérer très préjudiciable.

« Un seul mensonge découvert suffit à créer le doute sur chaque vérité exprimée. »

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( 8 avril, 2019 )

Le plaisir d’écrire

 

Rencontrer ses lecteurs, que ce soit par le biais des commentaires que lors de dédicaces, est un réel plaisir bien plus grand pour moi que celui de vendre. Je pense que c’est ce qui fait la différence entre un auteur qui s’autoédite et a besoin de rentabiliser sa mise, et une petite plume comme moi qui n’écrit que pour voir ses mots s’envoler et toucher. Vous me posez régulièrement la question de cette faculté de pouvoir produire quotidiennement un nouveau texte. J’ai envie de dire que c’est une habitude prise lorsque j’étais ado et que je remplissais des carnets entiers de poèmes, d’histoires d’amour, de citations. Déjà à l’époque, je ne pouvais rester une seule journée sans écrire. J’avais de nombreuses correspondantes à travers le monde auxquelles j’envoyais des lettres énormes tout comme à l’inverse, je recevais des missives sans fin. Des vies qui se croisent, des rêves aussi, une coutume qui se perd depuis l’arrivée de l’ordinateur dans nos vies. Je reste pourtant fidèle à ces lettres que je continue de recevoir de vieilles amies qui n’ont pas Facebook.

Écrire des petites histoires, des nouvelles, j’en ai fait beaucoup mais je n’ai jamais vraiment été satisfaite du contenu, peut-être parce que c’est difficile de croire en soi. J’ai toujours eu l’impression de n’avoir réalisé que des esquisses et que le vrai travail était à venir. Seulement, pour cela, il faut du temps.

Écrire des histoires d’amour, de vie, j’en ai aussi débuté de nombreuses dont certaines ne sont que des mots posés sans une véritable trame. Tout cela, c’est le simple plaisir d’écrire sans but, sans raison, sans lecteur, juste pour que ces mots sortent pour se poser sur le papier. Ensuite peut venir l’envie d’en faire un manuscrit, mais pas toujours, un peu un désir de prolonger ces moments afin que telles des fleurs, ils prennent vie !

En tous les cas, on peut vouloir m’enlever beaucoup de choses, on peut chercher à me couper les ailes, à tenter de me détruire, on me vole c’est vrai mon énergie, et je suis bien fatiguée, mais on ne pourra ni m’enlever mes mots ni mes rêves ni ce plaisir que je partage avec vous. Et si je m’en sors, comme le dit la chanson, l’encre coulera, car rien ne restera dans l’ombre …

 

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