( 22 avril, 2020 )

Elle s’appelait Simonne elle s’appelle la DCL

Bonsoir,

 

Je l’avais promis, il pousse son premier … je vous présente en avant-première le livre numérique dédié à ma maman.  La version papier sortira en juin.

Tous les bénéfices du livre numérique seront reversés à une association d’aide aux malades atteints de DCL.

Je compte sur vous !

 

 

https://www.amazon.fr/dp/B087G1QTBZ/ref=mp_s_a_1_2_nodl?dchild=1&qid=1587579029&refinements=p_27%3ASylvie+Grignon&s=books&sr=1-2

27AB295D-4CE2-4069-ACBF-EC4C929EFADA

F3D5C351-E082-4AB6-A623-6CA7FC48740B

( 22 avril, 2020 )

Porter les autres sans s’oublier.

Il est très difficile lorsque l’on a une famille en charge ou un travail prenant d’avoir ne serait-ce qu’une once de temps pour penser à soi. Alors l’habitude s’installe et inconsciemment, on se met à porter le fardeau de son conjoint, de ses amis, de sa famille, intensifiant ces liens tout en espérant s’améliorer soi-même. Seulement, il y a un moment où cela ne suffit pas, où les autres nous asphyxient.

N’avez-vous pas remarqué que certaines personnes sont de vrais vampires ? Elles ne véhiculent que des énergies négatives, jamais contentes, ou à l’inverse, elles sont perpétuellement des victimes. Si on n’y prend pas garde, on se retrouve vite pris dans une toile d’araignée bien collante d’où il est difficile de s’échapper sans dégâts. Écouter, aider son prochain, ce ne sont pas de simples mots nés d’une éducation ancestrale, c’est devenu une nécessité, mais à une seule condition, celle de bien mesurer la largeur de ses épaules avant de foncer, au risque de s’oublier voire de se noyer tout simplement.

8788ED37-3714-4171-8C64-15274E1537AF

( 21 avril, 2020 )

L’école de la bienveillance

Dans les pays nordiques, on enseigne comme matière la bienveillance, une valeur qui semblerait ne pas être innée puisque même dans nos contrées civilisées, dans nos écoles, nous en sommes réduits à devoir l’enseigner, indirectement. Mais avant de faire passer le message à nos têtes brûlées, ne devrait-on pas rappeler à certains adultes quelques notions d’humilité !

Quand je vois certaines personnes se revendiquer soit par leur statut professionnel ou leur vie «  bienveillantes », alors que leurs actes montrent le contraire, n’y a-t-il pas de quoi s’interroger ?

Qu’est-ce vraiment que la bienveillance ? Pour moi, c’est une plante qui se cultive, dont les graines vont pousser petit à petit en les arrosant doucement, sans brutalité.

C’est un état d’esprit, car chercher à rendre les autres heureux n’est pas naturel pour cette société où le profit, la compétitivité passent avant tout.

Être bienveillant, c’est ne pas attaquer les points faibles une personne pour satisfaire son propre ego, ne pas juger sans savoir, ne pas répéter sans avoir entendu.

Cela passe donc nécessairement par la communication.

De nombreuses personnes se disent bienveillantes et pourtant refusent de communiquer. C’est un non-sens. La bienveillance passe par l’ouverture aux autres, l’écoute, l’acceptation de nos propres limites car nous ne sommes pas infaillibles et par la reconnaissance de celles des autres.

L’école de la bienveillance devrait transpirer dans notre vie de chaque jour, et peut-être ainsi, le monde tournerait moins la tête à l’envers !

84CCF1A9-462C-486B-B0C8-659F2864879E

( 20 avril, 2020 )

De quoi avez-vous envie ?

Difficile d’avoir envie durant cette période difficile, simplement parce que pour beaucoup leur vie change radicalement, bousculant tous leurs repères.

Vivre sans envie n’est pas vivre et fort heureusement notre gouvernement est en train de réviser sa position face à l’isolement des anciens qui sont simplement en train de se laisser mourir. Plusieurs connaissances travaillant en ehpad me rapportent une tristesse dans les regards que rien ne peut combler.

On veut protéger ses proches, mais ainsi on les condamne à une fin terrible. N’est-ce pas encore notre propre peur qui parle ? Car à quatre-vingt-dix ans, qu’est-ce qui fait vivre une personne si ce n’est l’amour qu’on lui donne ?

De quoi avez-vous vraiment envie, vous qui me lisez régulièrement ?  Je lis chaque jour au travers vos commentaires que c’est vivre tout simplement, vivre quitte à parler au nom des autres, quitte à ne pas écouter les autres, quitte à juger, trancher sans connaître, sans savoir.

Alors pourquoi pour beaucoup ce confinement-prison est-il si important ?  Pourquoi cette peur de mourir est-elle devenue omniprésente ?

Peut-être simplement parce que beaucoup prennent conscience comme je l’ai dit précédemment qu’ils sont mortels.

Peut-être serait-il temps de passer à autre chose, non ?  Profitez justement de ce confinement pour faire ce que vous avez toujours eu envie de faire : bricoler, jardiner, peindre, lire, écrire, cuisiner, chanter, danser, peu importe … vivre !

Je sais, je vous connais, vous allez me demander ce qui me manque le plus en ce moment, et je vais vous le dire : marcher. Depuis septembre, j’avais pris l’habitude de faire minimum une heure de marche quotidienne et je ressens les effets négatifs au niveau cardiaque de ce manque. Mais comme je suis un bon petit soldat, je reste confinée et je ne tente même pas de déroger à cette règle. Pas trop bon pour les kilos ! Je crois qu’il va me falloir reprendre un bon programme waight watchers ( ahahah). J’ai eu ma période de peur comme beaucoup, mais je ne m’y suis pas attardée, car penser à cet ennemi invisible ne peut que me faire du mal.

Je me motive donc, malgré parfois des coups de blues ponctuels, à tout faire pour avoir envie d’avoir envie. Je brosse des nouveaux projets même s’ils ont peu de chance d’aboutir, je m’en moque.  Comme sur un tableau, j’essaie de mettre plein de couleurs ! Et croyez-moi, si je peux le faire en ce moment qui est une semaine  »mémoire » de ma vie, vous le pouvez aussi !

Alors de quoi avez-vous vraiment envie ?

0BE696F6-CD75-4B73-BD85-96EA78516E04

( 19 avril, 2020 )

Ce temps propice aux souvenirs

Trop souvent, les souvenirs ne surgissent que lors des moments de nostalgie, de tristesse. Ce confinement a renversé la vapeur en nous invitant à ranger nos vieilles photos, nos anciens écrits, nous plongeant ainsi agréablement dans un passé effacé. Que c’est bon de faire vivre des souvenirs heureux, des rires oubliés, des baisers volés. Ce plongeon positif efface curieusement les mouvements de haine, les rancœurs, les cassures de vie. Certains liens semblent renaître comme s’ils n’avaient jamais été coupés. Un bonheur retrouvé ! Ce temps est propice aux souvenirs, à des moments d’évasion incitant à la création.

Peut-être quelque chose à retenir, ne pas attendre une pandémie pour redessiner les bons souvenirs du passé ?

 

88396EBB-9E25-4307-BC54-E19F261C4BD5

( 18 avril, 2020 )

Nous sommes mortels …

Et si je me faisais encore l’avocat du Diable ?
Depuis le début de cette épidémie, j’assiste médusée à des réactions on ne peut plus étranges, comme si soudain, une prise de conscience jaillissait : nous sommes mortels ! Serait-ce ce monde virtuel dans lequel se noient de nombreuses personnes, mais on ne peut constater qu’une grande surprise. Alors oui, nous sommes mortels dès la seconde où nous naissons, nous faisons partie d’un cycle de vie qui parfois peut se stopper plus tôt que prévu. Le Covid semble tout bouleverser et pourtant il ne fait que remettre les pendules à l’heure. Nous sommes mortels. L’an dernier en 2019, 600 000 personnes sont mortes. Les statistiques montrent qu’au final, nous n’aurions pas eu plus de morts que les autres années malgré le Covid, peut-être parce que la grande majorité serait des personnes à risques qui seraient certainement décédées.

Je ne discrédite pas cette dite pandémie, je relativise juste une vérité, nous sommes mortels et notre société est vieillissante, donc susceptible de mourir, même si cette idée dérange. Beaucoup s’insurgent contre les Ehpad, sur le nombre de décès ces dernières semaines, mais combien d’entre vous avez été visiter un proche dans ces institutions ? Ces lieux sont des mouroirs simplement parce que les pathologies qui obligent les familles à placer leurs parents, sont lourdes, et ces résidents n’attendent qu’une seule chose, la mort. Je sais de quoi je parle pour l’avoir vécu durant cinq ans ! Je côtoie des familles ayant perdu un proche ces derniers mois, et même si la peine existe, le soulagement aussi.

Mon sujet n’est pas sur la gestion de la crise ni les conditions, mais sur une vérité, nous sommes mortels, et cette idée de la mort est plus facile à intégrer si la personne a plus de quatre-vingt ans. J’en sais aussi quelque chose ayant touché la mort en perdant un enfant de 3 ans, injuste, illogique, sans sens. Mais une réalité qui existe.

Je pense donc, et cela n’engage que moi, que si les individus étaient plus sereins face à cette réalité, ils ne passeraient pas tant de temps à ne vivre qu’avec l’obsession du Covid. Au bout de cinq semaines, on voit certaines personnes en délire complet, ne raisonnant plus correctement, ne rapportant que des Fake news. Et je ne parlerai même pas de ceux qui disent avoir le Covid tout en restant hyper actif 24h sur 24 sur les réseaux sociaux, ceux qui ont perdu à eux seuls des dizaines de personnes de leur famille ces dernières semaines. Je sais bien que nous sommes tous frères et soeurs ! ( ahahah) mais pourquoi ce besoin de compassion ? N’est-ce pas justement cette sur-médiatisation qui alimente ces effets ? Je n’ose imaginer dans quel état seront certains le 11 mai !

Nous sommes mortels, c’est un fait, donc demain nous pouvons mourir d’une crise cardiaque ou du Covid, mais c’est demain ! En attendant, vivons juste aujourd’hui !

 

C2540598-5DCE-4B00-80D0-072C97486280

( 18 avril, 2020 )

Ces rencontres qui marquent une vie.

La vie est faite de multiples rencontres, des rencontres insignifiantes, des rencontres importantes, des rencontres qui changent notre vie. Certains parlent d’énergie, de fusion des esprits, mais au final personne ne sait pourquoi une rencontre va compter plus qu’une autre. Certaines rencontres sont comme une caresse, elles nous effleurent puis s’envolent en tourbillonnant. On ne se rencontre pas par hasard, je n’y crois pas, une rencontre s’inscrit comme une évidence. Il y a toujours une raison pour laquelle une personne entre dans votre vie même si elle ne va pas y rester. Elle est juste là pour laisser une empreinte sur notre chemin de vie qui va nous inciter à avancer.

Certaines rencontres marquent plus que d’autres. Nul besoin qu’elles restent, elles peuvent simplement « passer », simplement s’inviter en nous laissant un cadeau. Certaines peuvent aussi être telle qu’une bombe qui va bouleverser nos convictions, qui peut également nous détruire, mais seul le temps nous montre l’intérêt de ces rencontres maudites, souvent qui nous ont donné de la force pour devenir des résilients.

J’en ai fait des rencontres depuis plusieurs décennies, de simples sourires qui m’ont donné envie de continuer, des mains serrées qui m’ont empêché de plonger, des regards qui m’ont fait m’envoler. La vie m’a permis de faire des rencontres formidables, j’ai attrapé au passage des mots échangés qui ont tracé mon destin. Je remercie cette dernière de m’avoir permis de faire toutes ces merveilleuses rencontres, et même si j’en ai fait également de mauvais, elles aussi ont laissé des traces, comme de la poussière d’étoiles, qui au fil des ans, s’est volatilisé dans les firmament.

Toute rencontre a son importance même si ce n’est que le sourire d’un inconnu qui ne durera qu’une fraction de seconde. Tout contact va nous donner une force unique, celle de ne pas nous arrêter de vivre.

Dans cette période difficile où on se bat contre le pire des ennemis, un virus, je pense à toutes les rencontres, toutes celles qui ont changé ma vie, qui m’ont fait rire, sourire, pleurer ou avancer. À toutes, j’ai juste envie de dire, merci d’avoir croisé à ma route.

 

A05A6349-E6D5-49F7-AC34-2CCEB0C57819

( 17 avril, 2020 )

Savoir ce que l’on vaut

Il est important de savoir ce que l’on vaut, de ne pas se voiler la face, tout simplement parce que lorsque l’on sait ce que l’on vaut, on saura ce que l’on veut, et ça, c’est très important ! Trop de personnes ne savent pas ce qui leur plaît ou ce qu’elles peuvent faire, simplement parce qu’elles se posent inconsciemment des barrières.

Lorsque l’on sait ce que l’on vaut, on ne fait plus attention aux remarques perfides des autres sur notre physique, notre QI ou autres. Petite, j’ai appris à me protéger.  Ceci n’ayant pas empêché, même si je sais ce que je vaux (parce que je connais mes défauts, mes limites, mes points faibles) de prendre des claques faces à des personnes manipulatrices qui elles ont justement joué de ces failles émotionnelles, mais au final, cela nous rend plus fort, mais sans oublier, non invincible.

Savoir ce que l’on vaut permet surtout, quand on a déjà pris une porte en pleine face, d’éviter d’en prendre une autre et ainsi d’avoir la capacité de savoir ce que l’on veut vraiment et de ne pas avoir peur de se planter, simplement parce que cela peut arriver, simplement parce que l’on est faillible, simplement parce que l’in est humain.

Savoir ce que l’on veut alors va s’inscrire comme une évidence. Pour savoir ce que l’on veut, il faut simplement écouter cette petite voix qui vient du fond du coeur, et foncer pour réaliser ses rêves, sans jamais oublier le principal, n’agir que si on sait ce que l’on ne fait pour soi sans qu’aucun de nos actes ne va faire du mal aux autres.

 

5643800F-F042-4FC8-82D4-D72A6B11A311

( 16 avril, 2020 )

Avoir un mental positif !

Facile à dire me disent de nombreux contacts. Quand ça ne va pas, ça ne va pas ! C’est vrai.  Il ne sert à rien de nier que l’on ne peut pas toujours avoir un mental positif, mais on peut s’efforcer de tout faire pour s’en construire un le plus souvent possible. Si on survit aux drames qui croisent notre route, on va petit à petit se forger un mental de survivant, une force que parfois on ne soupçonne pas. Avoir un mental positif nécessite quelques ajustements, car ce n’est pas inné, il faut parfois des efforts.

Il est important de se pousser à lâcher les idées noires qui peuvent s’inviter en s’évadant par la relaxation, la méditation ou simplement par la lecture, l’écriture ou l’art.

Seule une attitude positive peut nous apporter le bonheur, car ainsi nous saurons gérer nos émotions, nos problèmes. Il est cependant important de pouvoir se dire que nous avons le droit de faillir par vagues.  Nul ne peut-être toujours heureux.  N’importe comment on peut reconnaître le bonheur que parce qu’à un moment on ne l’a plustenu entre nos mains.Penser positif c’est un peu comme si nous nous imposions une perfusion de bonheur qui ne pourrait pas nous infliger d’overdose, car le surdosage de bonheur n’existe pas. Cette overdose de bonheur nous donnera ce mental de battant qui fera de nous à vie un résilient !

 

C8D9CC4F-8076-46FD-80A9-4ECE99D36DF4

( 15 avril, 2020 )

La vie n’est pas un conte de fée

On l’avait oublié. On râlait. On grognait. Après tout, au final, on n’était pas si malheureux. On feuilletait les livres d’histoire comme si c’était des récits de science-fiction. Aujourd’hui, on se retrouve face à une véritable crise et c’est la panique.  Nous nous pensions invincibles parce que l’on a les plus grands savants, les plus grands chercheurs, parce que l’on a une panoplie de médicaments ( bien trop, il faut le reconnaître). Et voilà, la réalité nous rattrape ! Un virus microscopique qui vient bouleverser toutes nos certitudes, nos convictions les plus intimes. Et surtout une réalité que nous voulions oublier au quotidien, nous sommes mortels !  Nous qui pensions, inconsciemment avoir découvert l’élixir de jouvence, nous nous retrouvons avec des housses noirs qui s’entassent. Ben oui, on peut mourir, on est mortel, et pour ceux qui volontairement l’avait occulté, c’est flippant !

Mais si on veut être honnête, il fallait bien qu’un jour, on se réveille ! On découvre soudain qu’il existe des personnes à risque, des adultes ou des enfants avec des maladies graves que l’on oublie lorsque l’on avance dans un train train digne d’un conte de fée, dans une petite bulle bien égoïste, des personnes qui mourraient pourtant dans les hôpitaux chaque jour, mais dont on ne parlait. C’est amusant comme ce virus prend la première place, effaçant les cancers, les crises cardiaques, les malades du sida et tant d’autres …

Il faut qu’il soit vraiment méchant ce virus pour mettre autant de pagaille dans notre société ! Serait-il le vilain sorcier de notre conte de fée ? Rassurons-nous ! Le méchant finit toujours par se faire écrabouiller par le prince charmant, alors il n’y a plus qu’à attendre que ce chevalier sur son cheval blanc arrive vite ! Et alors on pourra de nouveau dire «  et nous vécurent heureux … »

3705AEEB-6BE2-4581-A48B-58DC1DDC9875

1234
« Page Précédente  Page Suivante »
|