( 14 avril, 2020 )

Hashimoto et confinement -2

Parce que l’on aborde la cinquième semaine de confinement, parce que l’envol du papillon reçoit beaucoup de demandes auxquelles nous ne pouvons pas toujours répondre, parce que je me suis engagée à mon humble niveau à ne pas vous lâcher, on va donc reparler du confinement et de ces fichues maladies thyroïdiennes.

Rassurez-vous, à ce jour, aucun retour d’un adhérent ayant été hospitalisé après avoir contracté le Covid, ce qui semble réconfortant pour ceux qui avaient peur que nous soyons les cibles parfaites. Après, peut-être sommes-nous aussi plus vigilants, plus responsables ? L’avenir le dira.

Quelques soucis se posent d’après les messages, les annulations de rendez, les protocoles et prises de sang bloqués. Je pense à ces derniers qui peuvent s’avérer très anxiogènes pour des personnes qui débutent dans la maladie. Je rappelle que les laboratoires ne sont pas fermés, mais que ces personnes restent à risque et qu’une TSH « de routine » peut-être reportée ! Inutile que vous preniez des risques, tout comme inutile d’en faire prendre aux autres. Pareil pour ceux qui soudain, en lisant les forums, ont un désir de se faire doser l’iode, le magnésium etc, ce n’est pas une urgence vitale. Laissez la place à ceux qui vont vraiment mal, qui avaient une TSH élevée ou très basse.

Ensuite revient les soucis de traitement, parfois la difficulté de s’approvisionner ( surtout pour ceux qui allaient chercher leurs comprimés en Espagne).  J’ai une pensée particulière pour ces malades qui voient leur monde s’effondrer. L’allergie à de nombreux excipients obligent beaucoup à trouver un traitement en ayant le moins. À ce jour, pour ces personnes, il existe depuis 2019 trois solutions :

Les gouttes Serb qui ne sont plus réservées exclusivement qu’aux enfants puisque Serb a triplé sa production, le Tcaps qui contient de la gélatine de porc donc refusé par certaines personnes musulmanes, et le Soludose, non remboursé.

Que faire si l’ordonnance s’arrête en avril ?

Avec ce confinement qui continue, les ordonnances sont acceptées même périmées, mais si on souhaite par contre changer de traitement, les médecins sont joignables via Doctolib, et nulle obligation de choisir son médecin traitant. Plusieurs adhérentes nous rapportent ainsi avoir pu avoir autre chose que le fameux Levothyrox.

Pourquoi en confinement avons-nous des jours où rien ne va ? Question récurrente.  Rassurez-vous, c’est le cas de la majorité des français qui pourtant ont une thyroïde qui fonctionne bien. Rester enfermés sur un long temps est très difficile pour le moral en particulier pour les personnes seules. Ceux qui vont travailler, vivent avec la peur au ventre et rapportent souvent cette peur chez eux. Statistiquement, ceux en télé-travail s’en sortent mieux. En clair, ce stress peut affecter la thyroïde et créer un petit dérèglement ponctuel, mais en aucun cas n’est dramatique. Les coups de blues sont surtout liés à cette crise sanitaire.

Oui, mais on est plus vulnérable côté émotion. C’est vrai ! Les malades de la thyroïde voient leur humeur parfois bien chamboulée à cela s’ajoute l’obligation de rester enfermés avec conjoint et enfants. Les tensions peuvent monter. Les disputes aussi. Des témoignages pointent une réalité : l’autre est face aux symptômes d’un déficient thyroïdien et ne le supporte pas.

Là encore, aucune solution miracle sauf peut-être prendre le temps d’expliquer la maladie, surtout quand elle en est à ses trois premières années, le pourquoi de la fatigue, le pourquoi du changement d’humeur, du manque de libido, des crises d’angoisses, de cette concentration impossible … Ensuite, ne pas se focaliser sur la mal. C’est difficile à faire au début, car comme pour toutes les maladies, on ne pense qu’à cela ! Et pourtant, il faut vraiment prendre du recul.

Ceux qui veulent tester le sans gluten, les compléments alimentaires, qu’ils en profitent ! Six semaines de confinement est un bon test.

Ceux qui veulent perdre du poids, c’est plus complexe. Les jeunes ne cessent de dire sur les groupes que c’est « trop facile si on veut » !  Et bien non ! Ce n’est pas « trop facile », c’est même très difficile car on se bat contre un organisme ralenti dont la mission sera de stocker. Alors faire un régime draconien serait une catastrophe, car les kilos perdus seront repris des mois plus tard. Bouger, même chez vous, marcher, tourner en rond, peu importe, mais bouger ! Après évitez les apéros, le sucre en excès, le sel en abondance. Mais surtout ne vous privez pas ! Sinon ce confinement qui est déjà une prison va devenir un enfer !

Et puis on est reparti pour un mois, donc …

Changez-vous les idées, lisez, je ne saurais le répéter en tant qu’auteure et lectrice, lire a de merveilleux bienfaits !

 

J’en profite pour offrir aux malades qui n’ont plus rien à lire, et qui surtout ont une liseuse, mon roman « Juste une seconde ». Un peu de bonheur en cette période difficile … Il faut tous être SOLIDAIRES !

( regardez l’histoire sur Amazon pour vous faire une idée et envoyez moi un message sur messager ou en commentaire du blog)

 

Et surtout, surtout, prenez bien soin de vous et de vos proches !

 

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( 14 avril, 2020 )

Qu’est-ce qu’un artiste original ?

Dernièrement on m’a interrogé sur cette question : Qu’est-ce qu’un écrivain, un artiste, original ?

J’ai biaisé en rétorquant que c’était une personne  qui façonnait, écrivait une oeuvre originale, mais doux pléonasme. Qu’est-ce une oeuvre originale en dehors du fait qu’elle est authentique, que personne ne l’a écrite, qu’elle possède « un petit quelque chose de différent »?

L’originalité qui définit un auteur est un peu sa signature, ce qui montre que c’est bien son oeuvre autant dans le style que dans le souffle des mots.

Peut-être au final que chaque auteur est original puisqu’il va simplement faire appel à sa propre imagination et sa propre création ? Vos avis …

 

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( 13 avril, 2020 )

Écrire pour donner un sens à sa vie

Chaque individu a mille raisons d’écrire.  Souvent, il ne le fait pas simplement parce qu’il n’ose pas. Et pourtant, il suffit parfois d’un signe, d’un encouragement, et les mots vont se poser sur la feuille, parfois un peu tremblants, parfois imprécis comme s’ils avaient peur eux aussi de dire ce qu’il ne fallait pas, peur de laisser surgir une émotion que l’on ne comprendrait pas. Écrire, c’est un peu comme dessiner, c’est s’autoriser à « dire » ce qui ne se dit pas, c’est finalement un moyen, peut-être totalement inconscient, d’immortaliser nos pensées, nos vies, nos rêves.

Écrire, c’est donner un sens à chaque vie, car tous les écrits ont une réelle importance ! Comme disait un philosophe : « Écrire c’est être seul habité par des milliers de personnages. » Écrire, c’est également laissé une trace de ses propres émotions mais également celle des autres. En cette période lourde qui va certainement durer encore fort longtemps, car un virus ne disparaît pas d’un claquement de doigt, il est important de poser des mots pour soi, pour l’avenir, pour comprendre, pour analyser, pour s’évader. Petits, grands, lettrés ou non,  c’est le moment de sortir un vieux cahiers. Libérez vos peurs, Faites hurler les mots !

Alors prêts ?  écrivons !

 

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( 12 avril, 2020 )

L’espoir

L’espoir est une émotion qui permet de ne pas sombrer, à laquelle l’humain se raccroche. Le Covid-19 ébrèche de maintes manières cette petite flamme, la faisant régulièrement vaciller. Nul n’est idiot et de nombreuses questions se posent toutes contradictoires. Masque ou pas masque, confinement ou pas, vaccin ou pas.

Le commun des mortels ne peut que s’interroger sur l’apparition de ce virus sur notre territoire, sur ces élections qui auraient dû être ajournées, sur cette décision d’envoyer en Chine tous nos masques en imaginant une fois encore ( comme pour Tchernobyl) que nous serions épargnés. Cette mise en confinement qui se prolonge incite chacun à s’interroger sur les vraies valeurs, sur cette nature qui enfin respire. Un espoir véritable pour les générations futures, seulement on ne peut rester éternellement confinés ! Et vient alors ce espoir de vaccin, qui peut sembler tout de même troublant.

Un vaccin qui n’existe pas, un vaccin non testé, le nombre de morts ne seraient-ils pas plus grands si on nous injecte ce vaccin sans recul ? Jouons l’avocat du diable ! Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ou ne serait-ce pas un moyen comme certains scientifiques l’ont sous-entendu de supprimer les plus faibles ? ( ce serait une aubaine pour la loi des retraites !).  Peut-être parce que j’ai déjà vécu le « ça n’arrive qu’aux autres », peut-être aussi parce que je ne suis pas déjà convaincue du vaccin contre la grippe ( n’en déplaise à certains, je n’ai eu que deux fois la vraie grippe, et je ne me suis jamais faite vaccinée). Ne risque-t-on pas plutôt de simplement voir muter ce Covid-19 ( preuve en est, on en est déjà au numéro 19 … alors que l’on n’avait jamais entendu parler des autres)

Je m’interroge ! Cela ne m’empêche nullement de cultiver chaque jour ma petite plante nommée espérance que j’entretins avec fougue et passion car l’espoir, c’est ce qui permet d’être vivant, d’être entier, et je n’aimerais pas vivre sans espoir tout en étant vivant, car c’est être déjà mort, tout simplement.

 

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( 11 avril, 2020 )

Changer sn regard

Changer son regard sur le monde est devenu une nécessité. Depuis un siècle, les  hommes courent après le temps sans vouloir s’arrêter, comme si chaque minute de perdu allait déstabiliser leur vie. Résultat, ils ont appris à ne vivre que dans l’urgence, la programmation. Leur vie est stéréotypée, réduite à des activités à faire, des objectifs à atteindre. Le Covid-19 a complètement durant un temps changé la donne.

Il y a un temps pour tout et surtout un temps pour changer son regard et apprendre de ce confinement.

Prenons la reconnaissance envers ceux qui nous aident : infirmières, aides-soignants, médecins, éboueurs, personnels de ménage, pompiers, policiers, postiers, caissières, enseignants et la liste est longue, tous ceux à qui les gens rendent hommage le soir à 20 heures, ces mercis hurlés, ces applaudissements ovationnés, et bien il faudrait vraiment que cela persiste « après », que l’on cesse de mettre sur un piédestal les têtes pensantes, les bureaucrates, car ceux qui nous sauvent aujourd’hui, ce sont ces professions sur lesquelles le gouvernement et beaucoup de français crachent depuis des mois. Changeons notre regard !

Prenons l’environnement dont on nous rabat les oreilles, mais dont les discours semblent virtuels. Aujourd’hui, on voit un ciel azur, des oiseaux dans le ciel, des milliers de bourgeons qui fleurissent, un air plus pur. C’est une réalité ! Rangez vos voitures, vos motos qui polluent, et sauf pour aller travailler, trouvez une solution. Chacun rejette la faute sur l’autre, mais si chacun accepte de renoncer à un confort ou un plaisir pour le bien de nos enfants, alors on aura fait un grand pas ! Changeons notre regard.

Prenons la solidarité, tous ces beaux gestes que l’on voit, bénévolement, sans rien attendre en retour, que cela continue ! Changeons notre regard !

Agissons plutôt que de bêtement applaudir une vidéo YouTube ou un texte partagé, soyons les constructeurs de demain.

C’est possible ! J’en suis convaincue si nous changeons simplement notre regard.

 

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( 10 avril, 2020 )

Il suffit parfois d’un mot

Il suffit parfois d’un mot, d’un petit mot de rien du tout, pour que tout change. Ce sont ces petits mots de rien du tout parfois distribués comme des confettis à l’aveuglette qui offrent au monde un arc-en-ciel de couleur, des mots qui font du bien, des mots qui changent tout.

Il suffit parfois d’un petit mot pour mettre du soleil dans une vie, pour se sentir pousser à se dépasser, pour tout recommencer, pour oser tout simplement.

Il suffit parfois juste d’un petit mot pour que le tableau gris de la vie reprenne quelques couleurs, pour que la lumière se dessine, pour que l’espoir renaisse.

Il suffit parfois juste d’un mot pour ne pas s’enfoncer.

Distribuons des petits mots, juste des mots, sans peur, sans honte, simplement pour faire du bien aussi bien à nous qu’aux autres …

Merci ; je t’aime ; tu es fantastique ; amour; amitié; bonheur; espoir …

 

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( 9 avril, 2020 )

Sourire encore …

Il ne faut jamais cesser de sourire. Sourire, c’est contagieux. Un sourire amène chez l’autre une sensation de bien-être si le sourire est vrai. J’ai toujours tendance à dire que sourire est le meilleur médicament. Bien sûr, je ne parle pas des sourires « figés », ceux de convenance, mais ces sourires qui viennent du coeur, qui font du bien.

Personnellement, je n’ai jamais su résisté à un beau sourire, surtout lorsque le regard y est associé. Je réponds donc toujours instinctivement à ce cadeau, car un sourire est un vrai cadeau. J’ai toujours beaucoup souri autant aux autres, à mes élèves qu’aux inconnus, comme si parfois je percevais qu’un simple sourire pouvait créer un lien même si c’est un lien éphémère.

Il faut sourire, même tout seul, sourire tout le temps, pour un rien, même si la vie n’est pas toujours rose, ne jamais, oh non jamais, cesser de sourire !

 

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( 8 avril, 2020 )

Avoir l’envie …

Il est bon de garder toujours l’envie. Écrire, peindre, lire, ne pas cesser d’avoir envie et pourtant en ces périodes difficiles, je rencontre de nombreuses personnes qui n’ont plus envie d’avoir envie. Ces parents qui pointent le problème chez les jeunes qui n’ont plus envie de rien. Le confinement de départ les réjouissait et puis, la réalité a vite pris la seconde place. Jouer aux jeux vidéos toute la journée ou surfer sur les réseaux, ça saoule. L’ennui s’installe avec son lot de mauvaise humeur et d’idées sombres. Les copines ne sont plus là pour jacasser sur les autres, les potes absents pour les barres de rire. Un gamin disait dernièrement : « C’est pire que la prison, car on a en plus les parents sur le dos ! » Ce n’est pas faux quand on voit ces mêmes parents sur Facebook, raconter « leur nouveau rôle », faire apprendre les leçons à leur progéniture, comme si c’était un miracle et une corvée ! Entre nous, s’ils avaient un peu plus souvent pris le temps de plonger dans les cahiers de leurs petits anges depuis leur début de scolarité, peut-être que cette période se passerait un peu mieux. S’ils avaient également cessé de critiquer toute l’année ces profs qui ne fichent rien, peut-être que cela se passerait mieux. S’ils avaient … la liste est longue !

Cette période est difficile pour tous. C’est un moment idéal pour redessiner autrement les envies de chacun, pour apprendre à cohabiter, à vivre ensemble et surtout à retrouver l’envie d’avoir envie.

Quant aux adultes, les failles d’avant le confinement se lézardent plus, les dysfonctionnements au bout de trois semaines se dessinent, les addictions comme l’alcool se multiplient.

Donnez-vous l’envie d’avoir envie !

Ne changez pas votre rythme de journée, faites-vous un planning quotidien, ne zappez pas le sport surtout ! Des vidéos youtube sont supers, hurlez, criez si cela vous fait fu bien, mais surtout ne cessez pas d’avoir envie, bref vivez !

 

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( 7 avril, 2020 )

Comment peut-on faire passer la créativité ?

La créativité, c’est une façon de dépasser ce que nous sommes, de pousser nos limites jusqu’à l’extrême presque au point de non retour que ce soit au bout d’une plume, d’un pinceau ou d’un instrument de musique. La créativité, nous l’avons tous en nous que nous soyons ouvriers ou dirigeants, parfois elle sommeille simplement parce que nous ne la sollicitons pas. Faire passer notre créativité est indispensable à la survie d’une société beaucoup trop matérialiste. Laissons-nous guider par cette créativité, laissons-là sortir, inondons les toiles de couleurs, les pages de phrases, la vie tout simplement de beauté.

 

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( 6 avril, 2020 )

Ces inégalités que l’on ne peut ignorer

Le confinement a du bon puisque j’ai regardé la savoureuse série ÉLITE.  Excellente, je la conseille vivement et même si le décors de ces écoles pour gosses de riches est planté en Espagne, il ne faut pas se voiler la face, nous avons les mêmes à Paris, des institutions où fourmillent fils de diplomates blindés de tunes et filles de politiciens, des écoles hors contrat dont le prix au mois serait équivalent à votre salaire mensuel ! Au quotidien, on l’oublie, c’est plus facile d’ignorer cette fracture sociale.  Les inégalités sont déjà tellement évidentes dans nos écoles que s’imaginer un seul instant qu’il puisse exister des gosses qui nagent dans le fric comme si c’était dans leur piscine privé, c’est carrément insoutenable. Je n’ai jamais caché mon mépris pour ceux qui aiment l’argent, qui possèdent plusieurs villas aux quatre coins de France, qui pensent surtout qu’en sortant un carnet de chèques, on peut gagner autant face à la justice que dans la vie.

Et même si après avoir vu cette série, je ne fais aucune illusion sur notre société, je reste une éternelle utopiste et ne retiens qu’une chose : on peut avoir un portefeuille bien rempli, une ou plusieurs maisons voire une piscine, une belle voiture, tout cela n’est qu’éphémère. Tout peut s’écrouler un jour et surtout, cela n’apporte vraiment pas le bonheur !

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