( 23 août, 2021 )

Tolérance, mode d’emploi

À nous entendre, nous, les humains, nous sommes tous tolérants ! Il ne pourrait en être autrement. Et pourtant par définition, la tolérance est le fait d’accepter les limites, mais aussi les écarts de ces limites. Et puis, sans être linguiste, c’est plus facile de se dire tolérant que de l’être vraiment. La tolérance, c’est par exemple le vivre ensemble, accepter les autres comme ils sont quelque soit leur couleur, leur religion, leur défaut.

La société se dit tolérante, et pourtant au moindre grain de sable, l’intolérance est de mise. Est-il bon de rappeler qu’en 2020, la majorité des français était contre le Pass Sanitaire, intolérants envers ceux qui osaient proposer cette solution. Aujourd’hui, c’est l’inverse. Les anti-pass sont maudits et s’ils pouvaient brûler sur un bûcher de nombreuses personnes « pourtant très tolérantes » iraient gratter l’allumette !

Doit-on également parler du regard posé sur ceux qui sont différents, regard de gêne, de dégout parfois, face à une personne en fauteuil, un vieillard qui bave, une personne « sans cheveux » à cause d’une chimiothérapie, un couple d’homosexuels …

J’aime à dire que le monde est très tolérant derrière sa télévision, loin de la réalité, mais face à la vraie différence, on voit même des médecins, qui pourtant devraient, eux, être les piliers de la tolérance, avoir une attitude de rejet. La tolérance reste une affaire d’éducation. Les enfants sont rarement intolérants, jeunes, et ne le deviennent qu’influencés par le milieu culturel ou familial. L’école y a sa place, mais souvent trop tardivement, même si faire pousser des petites graines de tolérance pourra un jour, on peut l’espérer, porter ses fruits.

6A4F8FF1-D8C4-438A-B2E6-088BC9EB51CF

( 30 avril, 2021 )

Il est bon de rêver …

Qu’il est bon de rêver ! Rêver, c’est se projeter, c’est vivre pour quelque chose.  Notre époque avec ce virus a brisé de nombreux rêves, empêchant l’homme de voir plus loin que l’instant. C’est bien de vivre le moment T. C’est bien de savourer ce que l’on vit, mais cela reste important de se dire qu’il y aura un « après ».

Les rêves sont nécessaires à nourrir le présent, bons pour la santé, pour le moral.

On le voit avec notre jeunesse qui n’a plus un avenir palpable et qui sombre soit dans la violence ou dans la dépression. Les enfants ne cessent de rêver, à tout moment, ce qui se perd à l’âge adulte, comme si l’adulte perdait sa part d’innocence. Les rêves sont la magie de l’âme … Écoutons notre petite voix qui nous incite à dessiner de nouveaux rêves, retrouvons notre enfant intérieur, rêvons, ne cessons jamais de rêver ! Mais comme je le dis souvent, rêver, mais en gardant les pieds sur terre, et surtout ne pas se nourrir d’illusions …

9D481F2C-FB91-44E8-A90D-A96FE17D3CBE

( 29 avril, 2021 )

La difficulté des changements

Qu’on le veuille ou non,  nous nous trouvons tous à un moment face à ce que l’on nomme la résistance aux changements. On en rêve pourtant de ce changement, de cette nouvelle vie qui se dessine bien plus prometteuse que ce que nous vivons, et pourtant on bloque, avec une boule à l’estomac, avec cette vieille peur qui s’incruste. Et c’est tout à fait normal, car hormis ceux qui n’ont rien à perdre, les autres préfèrent rester dans leur zone de confort. Comme beaucoup je n’échappe pas à la règle, surexcitée de changer cet été de lieu de vie et en même temps stressée de quitter une ville où j’ai habité depuis l’âge de trois ans. Je vais couper mes racines pour en refaire ailleurs. N’ayant plus ma maman à m’occuper, sauter le pas s’avère une merveilleuse opportunité pour notre famille, pour me rapprocher des mes tout petis. Alors oui, je suis ravie, car c’est vraiment une vie totalement différente qui se présente, et je m’efforce d’éloigner le plus possible toutes mes peurs. Donc vous l’avez compris, la peur du changement est normale, mais elle ne doit pas empêcher de sauter le pas !

Vive le changement !

3A290775-B532-4EC9-AA4A-8CD1F153B49F

( 28 avril, 2021 )

Charlatans, mode d’emploi

Rien de nouveau, malheureusement, mais la peur du virus a fait émerger des dizaines de charlatans bien planqués sous des diplômes acquis avec facilité sur Internet : sophrologues, psychologues, thérapeutes en tous genres. Je n’y croyais pas, mais j’ai découvert sur un site qu’il était très simple de valider un de ces titres pour une centaine d’euros, après avoir juste visionner les vidéos ou les cours, souvent provenant de livres d’auteurs photocopiés et recopiés. Étant hautement favorable aux médecines douces, je suis restée sans voix, choquée de cette dérive nuisible aux bons praticiens.

Bien sûr, la réputation du « bon » se fait ensuite par le biais du bouche à oreilles, allez-vous me dire, et j’en suis pleinement consciente, mais il n’empêche que certains de ces praticiens passent dans les mailles du filet et se jouent de la crédulité de personnes en souffrance, et je trouve cette pratique intolérable. Le zen est devenu un commerce très lucratif, alors attention aux charlatans !

F10BC451-4FDC-42E3-8E90-8F842AC3F81B

( 27 avril, 2021 )

Écrire pour se vendre ou …

Ma vision de l’écriture est en pleine mutation. Je ne supporte plus d’assimiler ma plume à du vulgaire marchandage : « Achetez mon livre ! Pas cher ! ». Je passe peu de temps sur les réseaux sociaux, mais à chaque fois, j’ai l’impression d’être sur un grand marché où les poissonnières s’évertuent à fourguer leurs poissons pas frais.

Je sais ! C’est le jeu de l’édition d’aujourd’hui, mais je n’y suis pas à ma place.

Je n’en ai ni le temps ni l’envie. Ce que j’aime, c’est écrire, mais pas que … j’aime lire, dessiner, peindre, me promener, me ressourcer, voir des amis, partager avec mon chéri, ma famille, apprendre. Tellement d’autres choses que mobiliser toute mon énergie pour vendre quelques bouquins, pour n’en tirer que quelques centaines d’euros, cela ne m’amuse plus. Il y a un temps pour tout. Je sais ce que certains vont me dire qu’ écrire sans être lu ne sert à rien, c’est pour cette raison que j’apprécie de partager mes mots avec mes fidèles lecteurs, mais sans « me prostituer » pour fourguer quelques lignes, ça non, c’est bien fini. Le plaisir, juste le plaisir !

Je n’ai plus l’âge de partir à la chasse d’une grosse édition qui fera une superbe promotion comme pour les auteurs tels que Minier ou Levy, même si cela resterait pour moi la clé de la vraie plénitude littéraire. Je me contente de continuer de tremper ma plume un peu usée dans l’encre un peu séchée, juste pour le simple plaisir de faire crier mes mots un peu égratignés.
Bientôt mon prochain polar, il ne reste que la couverture à faire … vous êtes prêts ?

 

7C304282-5638-4514-8D2C-761CBC14D11F

( 26 avril, 2021 )

Pas le moral, fichue thyroïde !

Le monde ne va pas fort en ce moment, c’est vrai, le moral de beaucoup non plus. Et si c’était la thyroïde ?

Vous êtes des dizaines à poster votre désespoir, à tenter de faire comprendre que « non, rien ne va plus comme avant », que vous voulez allez bien, mais que vous n’y arrivez pas. Vos proches vous regardent de travers car un peu, cela passe, mais à la longue, ils en ont assez. Vos médecins ne sont pas plus compatissants, car en cette période de covid, il y a plus important que vos petits états d’âme.

Seulement vous êtes en souffrance, vous voulez être entendus et vous avez raison, car ce n’est pas juste dans votre tête !

« Névrosés, déprimés, paranoïaques, de nombreux malades Hashimoto ou victimes d’une autre maladie thyroïdienne se voient attribuer ces qualificatifs. Réducteurs, mais comme aurait dit mon grand-père, pas complètement faux. La glande thyroïde a une influence dans l’équilibre de l’organisme, et ces hormones agissent au niveau du cerveau. Elles modulent le fonctionnement des cellules de notre système nerveux central, et notamment des cellules qui fabriquent un neuromédiateur, la sérotonine, bien connue pour agir sur notre humeur et notre psychique. Un pas vers la dépression, un autre vers les sautes d’humeur. Il a été mis en évidence qu’une hypothyroïdie multiplierait par sept les troubles de l’humeur.

À cela va s’ajouter des signes débutants de perte de mémoire, concentration, pouvant apporter anxiété, angoisse, voire peur.

De nombreux malades nous relatent souvent qu’avant de les diagnostiquer, elles furent longtemps traitées pour névrose obsessionnelle ou dépression chronique, certaines furent même internées. »

Une recherche américaine a mis en avant que :

« Environ 60 % des personnes atteintes d’hyperthyroïdie présentent des troubles de l’anxiété et 31 à 69 % des troubles dépressifs. La dépression est également fréquente dans l’hypothyroïdie, où 40 % des patients souffrent d’une certaine forme de celle-ci.

Un à quatre pour cent des patients souffrant de troubles de l’humeur souffrent d’hypothyroïdie, et une hypothyroïdie infraclinique est présente chez 4 à 40 % de ces patients.1 C’est pourquoi l’Association américaine des endocrinologues cliniques et l’American Thyroid Association recommandent que : « Le diagnostic d’une hypothyroïdie infraclinique ou déclarée doit être envisagé chez tous les patients atteints de dépression ». »

 

Si on résume, un dysfonctionnement thyroïdien que ce soit lorsque la thyroïde s’active ou se ralentit, va jouer au niveau du moral et du comportement. Personne n’est habilité à juger une autre personne que ce soit un médecin, un collègue, un patron, un ami ou un conjoint. Une personne en souffrance psychologique a besoin d’aide et non de jugement. Lorsque vous voyez une personne que vous connaissez devenir agressive sans raison, pleurer pour un rien, s’énerver pour une broutille, devenir insomniaque ou à l’inverse dormir trop, il faut l’entourer, l’inciter à rechercher un problème de dysfonctionnement thyroïdien, mais surtout ne pas l’enfoncer.

Encore une fois, ne pas avoir le moral un jour, être en forme le lendemain est chose courante. Cela ne veut pas dire que la personne est bipolaire, juste que la thyroïde débloque. Pleurer à la moindre critique ne veut pas dire être faible ou folle, juste que la thyroïde débloque. S’énerver pour un oui ou un non n’est pas pathologique simplement que la thyroïde débloque.

Je terminerai par un témoignage à méditer …

« « Janine, elle, dépressive à cause de ce dérèglement thyroïdien, s’est coupée de ses enfants, de son travail. Elle s’est retrouvée hospitalisée en hôpital « psychiatrique où elle a vécu plusieurs mois au milieu de personnes bien plus atteintes. Elle se savait différente. Elle sentait son corps partir en lambeaux. Personne ne s’inquiétait de ses règles qui duraient des jours et des jours, de ses tremblements, du froid qui l’habitait. Elle fut bourrée d’antidépresseurs pour qu’elle se sente mieux. Ce ne fut pas le cas. Elle n’allait pas mieux, elle pleurait tout le temps. »

Les extraits sont issus de :

https://www.amazon.fr/dp/B07DY92WNW/ref=dp-kindle-redirect?_encoding=UTF8&btkr=1

Une thyroïde traitée verra ces soucis se régulariser, mais il faut savoir qu’avec Hashimoto, les malades peuvent continuer à provoquer des problèmes de comportement, car les anticorps, eux, continuent de frapper.

Une fois encore, on le redit, maladie invisible, pénible, difficile à vivre, mais bien réelle.

ABBB239E-B3DD-4DA6-AD3F-D9882692DF61

 

( 26 avril, 2021 )

Un artiste peut-il percer sans Internet ?

Avant, j’aurais dit oui, mais c’était avant. Aujourd’hui, il n’en est plus rien. Sans visibilité, vous n’existez pas ! Facebook l’a bien compris en calculant ses algorithmes que sur des pages qui acceptent de financer, « sponsoriser » comme ils disent.

Dramatique ? Un peu, oui. Tout passe par le web, ce qui est à double tranchant. On voit alors passer de la publicité à outrance, des faux profils, des faux artistes, des vrais, des bons, des mauvais. Il faut vraiment être motivé pour suivre …

Sur les groupes de peinture, on voit de tout, et curieusement ce sont souvent des artistes méconnus qui arrivent à vendre leur toile, souvent des peintures naïves, presque enfantines. Sur les groupes d’auteurs, c’est un peu la loterie, tellement de choix qu’il faut laisser son flair prendre les devants.

J’ai la sensation que de nos jours, sans passer par Internet, un artiste restera dans l’ombre, sauf si par miracle, une relation fera exploser sa renommée. En clair, on peut rêver, mais jusqu’où …

1D183FF2-2562-4204-9F0C-02A638D14B11

( 25 avril, 2021 )

Le couple idéal n’existe pas

Comme ils agacent ces personnes voulant à tout prix montrer une image divine de leur couple. Vous en avez tous croisés, ces amoureux qui n’ont plus vingt ans, qui se regardent dans le blanc des yeux, qui ne cessent de parler d’eux, de leur bonheur, un peu trop, avec exagération, appuyant sur le zéro faute. Il suffit de gratter un peu et vous découvrirez vite que le prince charmant se vautre régulièrement dans d’autres draps, que la belle au bois dormant se gave de comprimés roses, et qu’au moindre coup de vent, l’édifice s’écroule, mais en façade, tout est parfait.

Soyons raisonnables, le couple parfait n’existe pas, et heureusement. Ce qui fait la durabilité d’une union, c’est justement ses imperfections, ses coups de sang par moment, ses bouderies. Il n’en demeure pas moins qu’un couple qui s’aime n’a nul besoin de le montrer, cela se voit, cela se sent, et surtout il renvoie aux autres une lumière que n’a pas ceux qui font semblant ! Alors à l’amour, celui plein d’imperfections mais qui passe les années !

8D7F5632-8ADD-425A-9380-9660B375D806

( 24 avril, 2021 )

Les cartes de la vie

Certains ne vivent qu’en se faisant tirer les cartes, tandis que d’autres préfèrent croire aux cartes de la vie. Je fais partie de la seconde catégorie assimilant les tirages à des rendez-vous psychologiques bien plus qu’à un vrai don. Il est bien plus difficile d’avancer en lisant les cartes de la vie. Ces dernières sont certainement plus difficiles à interpréter, car notre vie résonne selon nos choix et ces derniers ne sont pas écrits à l’avance. Une carte de vie va nous mener à plusieurs chemins, là où une nouvelle route se dessinera. Alors, les cartes de vie ne seront ni « l’étoile », « le jugement » ou « le soleil », mais il importe à chacun de savoir les écouter, car une fois engagé sur une route, il faut attendre la prochaine bifurcation si on s’aperçoit que l’on s’est trompé.

L’important reste de ne jamais désespérer, et toujours se dire qu’un meilleur jour va venir :)

 

17E395A2-441C-47D8-B6DB-4F6BA6775765

( 23 avril, 2021 )

À mon ange …

Cette année, encore plus que les autres, mes pensées s’envolent vers toi, toi mon bébé, toi mon amour, toi mon petit ange. Est-ce folie de ne pas t’oublier ? De continuer parfois à te parler ? Toi qui oses me montrer du doigt, prends cette perte quelques jours sur tes épaules, vis ce que j’ai vécu, souffre autant, et après on discutera.

TOI mon petit ange qui m’a aidée à tenir debout, qui m’a permis de faire de tes frères et soeur des adultes bien dans leur peau, je te dis merci. Tu as illuminé ma vie par ta présence, en partant faisant saigner mon cœur jusqu’à l’assécher. Curieusement il a continué de battre me laissant apprivoiser l’absence, TON absence.

J’ai survécu. Je suis une résiliente. Mais sache que jamais au grand jamais, je n’aurais honte de parler de toi, de crier mon amour pour toi, de raconter ton histoire, courte et pourtant si belle, toi le seul amour éternel, celui d’une mère à son fils.

Mon petit ange, cela fait trente-trois ans que tu t’es envolé vers le firmament, trente-trois ans où je n’ai pas passé un jour sans penser à toi.

Je t’aime à jamais …

Christophe 5 mars 1985-23 avril 1988

 

3FB12E0B-3606-4F98-B69D-6F01A8D11988

1234
Page Suivante »
|