( 30 avril, 2023 )

Ces sujets qui nous attirent

Il faut bien le dire que ce soit dans le domaine artistique ou littéraire, chacun a ses affinités aussi bien en tant que créateur qu’observateur. C’est bien pour cette raison que je suis convaincue que certains livres décriés par exemple peuvent être des coups de cœur pour certaines personnes. La sensibilité face au ressenti d’un roman ne s’explique pas tout comme cette attirance pour certains tableaux.
Personnellement j’ai lu de tout dans ma vie même des ouvrages extrêmement ardus. J’ai eu ma période romance puis feel good, puis historique ou SF pour finir par policier thriller. Lorsque je vais à une exposition de photos ou de peinture, c’est la même chose. Je peux rester de marbre face à un magnifique sujet et m’extasier devant une toile plus banale. Tout dépend de mon état d’esprit au moment T.
En tant qu’artiste, artiste paresseuse, je l’ai déjà dit, je me tourne au niveau littéraire plus facilement vers le roman policier même si j’ai écrit d’autres genres de livres. En peinture, ce sera variable selon mon ressenti. Je reste fascinée par les ciels nuageux, les couchers de soleil, les mers en délire. Parfois seul le pinceau sait ce qui doit être fait, un peu comme si je ne le commandais pas.
Pourquoi certains sujets nous attirent ? Je n’en sais fichtre rien, mais est-ce important de savoir pourquoi ?

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( 29 avril, 2023 )

Pourquoi je n’inonde pas les réseaux sociaux

Récemment une personne m’a dit que je ne respectais pas les règles du monde de l’édition, car je n’inonde pas les réseaux sociaux de selfies :) :) :) :) J’ai délaissé depuis plusieurs mois la majorité des groupes Facebook, limitant mes publications et surtout ma vie privée. Je me suis aperçue que tout ce que l’on peut écrire, toutes les photos que l’on poste, tout est interprété, changé, transformé. Une photo anodine peut devenir une bombe. Contrairement à beaucoup, je l’ai déjà dit, j’aime l’ombre, la discrétion. Je n’ai aucune envie d’étaler la photo de mon conjoint ni de notre couple en gros plan ( et pourtant nous sommes très heureux) Cela ne regarde personne. Mon seul lien avec ces réseaux sociaux, c’est ce blog qui est une sorte de traces de notre société, une vision de ce qui se vit, des transformations de ce monde qui nous entoure. Mes mots, eux, ne sont que des mots d’auteur. Des mots qui décrivent la vie, ce que je perçois de la société, des clichés rencontrés dans Paris ou sur la plage, des mots où souvent je joue « l’Avocat du Diable » pour faire réagir, des mots qui sont là pour danser, pour faire rêver, et qu’il est bien inutile d’interpréter ou de chercher un sens, car ils ne sont au final que de simples mots. Et je ne suis pas mes mots. Voilà pourquoi hormis la Nature, la beauté de mes sorties, vous ne me verrez jamais inonder les réseaux en tous genres. Et puis, mon temps est précieux, et j’ai programmé un maximum de vingt minutes par jour, pas une de plus ! Je ne respecte pas les règles, et alors ? Je n’en vis que mieux !

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( 28 avril, 2023 )

Les dangers de l’IA

Livres écrits par l’IA, peintures et dessins, personnages reproduits, aujourd’hui l’IA n’a plus aucune limite. Encore « contenue » disent certains, mais jusqu’à quand ? Jusqu’à quand notre vie privée sera encore préservée ?
On nous parle sans cesse de la protection des données mais c’est du «  pipotage ». Tout le monde sait que n’importe quel hacker peut s’introduire dans des fichiers numériques stockées, les changer, les effacer, sans que personne n’y voit que du feu ! Certains ont même la naïveté de penser qu’en refusant de s’inscrire sur les réseaux sociaux ils y échappent, alors que sécurité sociale, paie ou pension, impôts, tout se passe en ligne.
L’IA à la base est une invention extraordinaire, mais son utilisation par des personnes malveillantes peut devenir dangereuse voire être une arme.
Rien qu’au niveau des personnes dites ordinaires, on a vu le danger addictif des réseaux sociaux coupant ainsi de nombreux liens sociaux. Le danger imminent de la mise en place de la réalité virtuelle qui on le sait déjà scientifiquement parlant sera un problème pour le cerveau qui ne saura plus différencier le vrai du faux.
Et je ne parle pas des théories du complot qui pointent du doigt la capacité de l’IA à dépasser l’intelligence humaine. ( c’est vrai que ce n’est pas bien difficile !)
Soyons donc intelligents, limitons notre besoin de l’IA. Quand je vois un bon nombre de connaissances qui ne vivent qu’avec l’IA : utilisation massive de Siri, maison connectée etc , peut-être est-il temps de lever les pieds ?
Toujours vouloir plus et plus vite n’apportera certainement pas la plénitude. Il est encore temps d’y penser !

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( 27 avril, 2023 )

Lorsqu’une l’inspiration s’invite …

Tout auteur, tout artiste est guidé par l’inspiration, cette petite bulle d’oxygène qui d’un seul coup va exploser et libérer des dizaines d’idées. L’ennui est que souvent ces idées s’entrechoquent, se heurtent, puis sont abandonnées. Longtemps, j’ai écrit sous l’impulsion du moment, comme je l’ai déjà dit, remplissant des dizaines de carnets, de feuilles volantes. Lorsque je suis partie en retraite anticipée, rangeant mon bureau dans ma classe, j’ai retrouvé une pile de feuilles griffonnées d’histoires enfantines ou d’idées, gribouillées depuis des années. J’aurais pu les conserver. Je ne l’ai pas fait. Je le regrette presque, ayant moins ce réflexe aujourd’hui. Je suis devenue paresseuse, préférant mes pinceaux.

Et puis, j’avoue que le monde éditorial m’a énormément déçu, trop sclérosé, trop sectaire. On parle beaucoup de la liberté d’expression, elle reste très limitée par certaines maisons d’édition, tout comme le côté promotionnel qui n’est offert qu’à une élite. Maintenant, je n’écris mes livres que pour le plaisir, pour moi, pour ceux qui apprécient mes mots ( et vu que mes livres sur KDP se vendent bien, je pense que c’est le cas). Je refuse de conjuguer mon inspiration avec des demandes éditoriales, tout comme je me refuse à jouer un rôle, celui de poissonnière dans un salon. Mon temps est précieux, ma paix également et puis, mes mots s’entrelacent avec mes toiles, ce qui les rend plus forts.

Dernièrement, on a essayé de me forcer à écrire une nouvelle, un style que je n’aime pas, que je n’arrive pas à faire. J‘aurais pu effectivement le prendre comme un défi, mais c’était beaucoup de travail, et peu de plaisir. Et puis, même si j’ai d’abord dit oui par gentillesse, les mots ne sont jamais sortis. J’ai passé les années 2010/2011 où on m’imposait un thème pour progresser. Rassurez-vous, je ne cesse pas d’écrire pour autant. Mes mots continuent de filer par moments.  Ils vont, ils viennent … Alors, oui, un troisième opus de Victoire se profile, avec une énorme surprise à la clé ! Mais il prendra son temps …

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( 26 avril, 2023 )

Lire est-il une perte de temps

« Lire est une perte de temps . » En voilà une phrase horrible que j’ai entendue dernièrement ! Moi qui lis depuis que je suis haute comme trois pommes, qui avaient des parents lecteurs toujours plongés dans un bouquin, cela me fait frémir.
Alors non, lire est TOUT sauf une perte de temps. Lire est une autre manière d’appréhender la vie, de supporter également les difficultés du quotidien. Lire permet de voyager quand on n’a pas d’argent, de découvrir le Passé, d’essayer de mieux comprendre les autres. La liste est longue.
J’adore lire, c’est bien plus qu’une passion, c’est indispensable pour moi. Je ne peux m’endormir sans avoir lu quelques lignes. Bien plus efficace que n’importe lequel des somnifères en vente sur le marché !
Alors non, ce n’est pas une perte de temps !
C’est même l’inverse, une manière de stopper le temps qui passe bien trop vite.

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( 25 avril, 2023 )

Être un artiste, c’est …

Être artiste, c’est être torturé. Voilà un raccourci extrêmement facile. Trop facile. Pourquoi un artiste, qu’il soit auteur, peintre, sculpteur, ou autre, devrait-il être torturé ?
Être un artiste, pour moi, c’est avant tout être libre. Libre de ses pensées, libre de ses créations, libre de son mode d’expression. Ce qui rend bien jaloux « les autres », ceux qui sont dans une petite vie confortable, qui n’osent pas. Être un artiste, c’est se dire que l’on a du talent, même si ce talent n’est pas celui de tout le monde, juste un talent bien à nous, un talent qui va nous permettre de nous faire du bien. Trop de personnes pensent n’avoir aucun don, s’imaginent être « nulles », alors que chacun a un trésor caché en lui, une petite flamme qui ne demande qu’à éclore. Seulement pour certains, cela se fera tout seul, comme une évidence, tandis que pour d’autres, il y aura de vraies montagnes russes, des essais, des tentatives ratées, et parfois même du travail, beaucoup de travail.
Oser être un artiste, c’est s’autoriser le temps, pour essayer, pour se tromper, puis pour créer ! Ne jamais oublier, que quand on veut, on peut, alors surtout ne jamais rien lâcher !

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( 24 avril, 2023 )

Pour elle …

Bientôt quatre ans qu’elle est partie après sept ans de cette maladie bien pourrie. Lorsque j’ai pris la plume pour écrire son histoire, ce ne fut pas facile. Elle le voulait. Elle voulait que le monde sache.
Seulement, seule la maladie d’Alzeihmer intéresse notre société. Et pourtant ! Les mots ont fini leur course sur le papier, d’autres aidants se sont joints au mien. Et ce petit recueil a fini par voir le jour.
J’ai refusé de passer par un éditeur qui voulait faire le buzz avec de livre, en deux mots, s’en mettre plein les poches. Pour moi, il était hors de questions de faire de l’argent sur la mémoire de ma mère. Voilà pourquoi ce petit recueil est abordable, à la portée de tous.
Personnellement, lorsque maman est tombée malade, je me suis retrouvée face à l’inconnu, Les groupes d’aides n’existaient pas, tout comme du soutien pour le malade. J’ai marché sur des œufs, démunie. J’aurais aimé un livre me permettant de comprendre, voire d’appréhender «  la fin ». C’est pourquoi ce livre est né. Il n’est pas parfait ! Je suis plutôt douée à écrire des polars, un peu moins à livrer de l’intime. Mais j’espère avoir réussi. Je regrette que les associations d’aides aux malades n’ouvrent pas plus de partenariats, l’exposition de ce recueil lors des congrès ou sa diffusion lors des rencontres cafés.
Ces écrits, les miens comme ceux des autres aidants, ont vocation de servir de tremplin, d’aider à la discussion. Malheureusement, seules les personnes « connues » ont trop souvent ( quelque soit le thème) droit à une mise en avant …
Bien sûr que j’aimerais parler d’elle, encore et encore, parce que c’était une personne « bien », mais voilà, aujourd’hui il ne reste que ce livre qui peut aider peut-être encore un peu.
Parce que des malades atteints de corps de Lewy, il va y en avoir encore plus dans les années à venir, parce que c’est dur pour eux et pour ceux qui les aiment.
Merci à vous pour m’avoir motivée à continuer.

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( 24 avril, 2023 )

Maladies invisibles et préjugés

Étonnante montée de ces maladies dites invisibles en particulier auto-immunes depuis en particulier la vaccination du fameux virus. Il faut se faire une raison, vivre avec une maladie auto-immune n’est pas vivre de manière banale. Chaque malade atteint de ces pathologies a une histoire, sa propre histoire, mais une histoire qui n’est pas écrite sur son front. Je ne dis pas que c’est plus simple de vivre avec un handicap visible, pas du tout, car dans ce cas intervient le regard des autres souvent cruel, mais un handicap invisible ne se voit pas. Nous vivons dans la société de l’image, des réseaux sociaux, dans ce qui se voit. Et ce qui ne se voit pas ne se comprend pas. Et surtout on n’en parle pas. Cela évite de se remettre en question ou de s’en poser.
Un handicap invisible se vit donc seul et ce peut-être une vraie souffrance.
Le plus compliqué reste souvent la famille ou les personnes avec qui chacun travaille. Comment une jeune maman peut-elle faire comprendre à ses jeunes enfants qu’elle est épuisée dès le lever, en particulier dans les maladies thyroïdiennes. Comment une jeune mariée peut-elle avouer à son chéri que le désir n’est plus, non à cause d’un manque d’amour mais d’un dysfonctionnement hormonal qui bloque cette envie. Comment expliquer à des collègues parfois plus âgés qui triment comme des dingues que la toute jeune employée traîne les pieds chaque matin. Ne va-t-elle pas être immédiatement cataloguée de paresseuse ? Dernièrement une amie « traitait » tous les jeunes de « branleurs » simplement parce que elle, elle continue de faire des ménages à plus de 65 ans !
Les raccourcis, c’est cela qui est foncièrement pénible !
On oublie beaucoup trop souvent que ces maladies peuvent toucher les jeunes également, et on aura une terrible répercussion sur les résultats scolaires. L’enfant va se trouver avec des problèmes relationnels, car déjà, si les adultes ne comprennent pas, alors on peut imaginer les réactions d’un enfant envers un autre enfant.
Il en va de même pour les adultes. Prenons l’exemple de cette fichue thyroïde qui va induire des symptômes méconnus du grand public, parce que malgré les millions de personnes touchées, on n’en parle pas. Ce sera cette fatigabilité trop souvent confondue avec de la paresse, ces troubles de la mémoire qui vont projeter dans des angoisses de vieillesse prématurée, le poids, car il faut bien en parler, de ce poids. Lui n’est pas invisible, mais le pourquoi lui est inconnu des autres, et c’est ce pourquoi qui fait souffrir.
Il serait temps que cessent les préjugés, les remarques perfides. Plutôt que de juger, le monde devrait mordre sa langue jusqu’à la faire saigner. Alors il comprendrait que cette douleur ( une langue mordue fait mal), invisible ( nul ne la montre) peut faire mal, très mal. Si tous les hommes de la Terre faisaient pousser un peu plus de graines de bienveillance, le monde tournerait mieux.
Maladie invisible ne veut pas dire maladie moins grave ou faisant moins souffrir. Le degré de souffrance est propre à chacun et personne ne peut juger ce que l’autre ressent, ni se mettre à sa place.
Alors continuons de faire connaître ces handicaps qui ne se voient pas, mais qui peuvent être compris, si on ose en parler.

Ensemble, les papillons

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( 23 avril, 2023 )

Pour lui

Trente-cinq ans aujourd’hui que mon petit bonhomme s’est envolé vers les étoiles. Trente-cinq ans que je scrute le ciel en regardant le firmament, en imaginant que son énergie puisse m’atteindre. Trente-cinq ans que je pleure ce 23 avril parce qu’il n’est plus là, parce que c’est totalement injuste, parce qu’une mère ne devrait pas survivre à la mort de son enfant.
Il m’a fallu beaucoup de courage pour raconter son histoire, mais je devais le faire. J’aurais dû le faire immédiatement après sa mort, comme me l’avait conseillé mon médecin de l’époque. Il est important de garder la mémoire de ceux que l’on aime. « Il s’appelait Christophe » est destiné à mes petits-enfants qui régulièrement me demandent qui était Christophe, à leurs descendants afin que son étoile ne s’éteigne pas lorsque je serai partie. Le livre ne sera pas en vente très longtemps. Il n’a pas été écrit pour faire de l’argent, juste parce que pouvoir éditer un livre gratuitement à notre époque, est une vraie bénédiction. Les écrits ou photos numériques disparaîtront avec le temps, pas les livres papier.
Merci à tous ceux qui ont allumé son étoile et commandé son livre. Je me sens moins seule ce 23 avril.
Parce que seul l’oubli peut tuer éternellement …

https://www.amazon.fr/sappelait-CHRISTOPHE-Sylvie-GRIGNON-ebook/dp/B0C1LV3Z7P/ref=sr_1_1?qid=1681296760&refinements=p_27%3ASylvie+GRIGNON&s=digital-text&sr=1-1&text=Sylvie+GRIGNON

( 22 avril, 2023 )

L’overdose des formations coach, sophrologue ou naturopathie

Cela pullule partout ces médecines dites « douces », à tel point qu’il existe maintenant des formations dites en ligne permettant un parcours qualifiant en quelques semaines. Personnellement, j’aime beaucoup l’idée d’une médecine différente à l’écoute des malades. J’ai donc participé à plusieurs ateliers de coaching ou de naturopathie. J’ai appris beaucoup de choses, des astuces, des conseils pour vivre mieux. Il n’en demeure pas moins que trop souvent on assiste à un vrai business juteux. La plupart des clubs de sport se dotent maintenant d’un coach dit minceur qui au final se contentent de faire un programme que toute personne serait capable de concevoir : une demie heure d’abdo, une heure de tapis, une heure et fitness… Idem en sophrologie où beaucoup de coachs se contentent de parler d’une voix calme pour favoriser la détente. Seulement, cela a un coût !
Après, allez-vous me dire, si cela fait du bien ! C’est un peu comme les diseuses de bonne aventure du siècle dernier. L’important est le résultat …

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