( 11 avril, 2023 )

Dysfonctionnements thyroïdiens et vie quotidienne

Depuis le changement d’heure, de nombreuses personnes se plaignent d’un retour de symptômes. Scientifiquement parlant, rien n’est prouvé, et pourtant ! Serait-ce la luminosité qui joue sur la thyroïde, l’heure décalée du traitement ou simplement l’entrée dans le printemps ?
Peu importe au final, on sait tous comme sont pénibles ces dysfonctionnements thyroïdiens qui impactent la vie, qui perturbent le quotidien.
Personnellement, j’ai pris trous kilos en une quinzaine, sans changement alimentaire, sans stress, aussi je m’interroge. Avec se rajoutent la fatigue, la perte des cheveux et les douleurs du dos. Nul doute, ma thyroïde s’est déréglée ! Je sais qu’il va me falloir «  la relancer ». J’ai l’habitude depuis dix ans. Malheureusement, pour beaucoup, le diagnostic de base est compliqué, de nombreux malades attendent des mois avant d’avoir un traitement, simplement parce qu’il existe cette fichue norme dite scientifique, mais qui en profondeur ne veut rien dire. Une tsh dans la norme n’est pas nécessairement synonyme de grande forme et même si les symptômes les plus handicapants ont disparu, d’autres s’accrochent et ne veulent pas partir. Seulement « dans la norme » signifie pour un médecin « on laisse comme c’est, on ne va même pas chercher au niveau des t4 ou t 3. » Les maux sont pourtant là, ils n’intéressent personne et vont parfois pourrir la vie du malade fort longtemps, renforcer par de nombreux petits pics verbaux qui bousillent tels que : «  tout est dans la tête ! »
Et bien non, que chacun se rassure, avoir un dysfonctionnement thyroïdien ne donne pas d’hallucinations, ne fait pas de vous « une folle ». Heureusement ! Par contre, ces mots dits trop vite génèrent une véritable anxiété chez le malade. Et qui dit angoisse dit perturbation de la thyroïde. Il serait temps de comprendre que tout est lié dans cette maladie. La thyroïde est une glande indispensable qui régit ls corps et le mental. Un stress, un choc, un changement de vie va réactiver la thyroïde, en particulier lorsqu’une personne n’a plus de thyroïde ou qu’elle est atteinte d’une maladie auto-immune.
Il est donc indispensable lorsque la vie quotidienne se trouve impactée par des symptômes même peu importants, de penser immédiatement au retour d’une thyroïdite. Les symptômes premiers seront souvent la concentration, un sacré fardeau, invisible, mais tellement lourd. Rien n’est pire que de chercher ses mots, ses idées lorsque l’on présente un projet, de buter sur une date ou un numéro de téléphone, lorsque l’on doit payer et que l’on oublie son code de carte bancaire.
Cela fait peur. Cela angoisse et comme toute situation anxiogène, cela n’arrange pas la thyroïde.
L’apparition de troubles digestifs également, en particulier le syndrome de l’intestin irritable.  De nombreux malades essaient le sans gluten, le sans lactose, des régimes divers, des compléments variées, et pourtant rien n’est vraiment miraculeux pour certaines personnes. Je dirais même mieux, c’est tellement différent selon l’âge, le type de dysfonctionnement, le taux d’anticorps. Trop de personnes pensent simplement à une gastro ou une intoxication, alors que constipation durant des jours ou à l’inverse accélération du transit sont monnaie courante. Et je ne parle même pas des désagréments comme ces « pets » incontrôlés, très mal tolérés par les malades. Les dysfonctionnements thyroïdiens dans la vie quotidien trimbalent aussi leur lot de maux de dos, courbatures plus fréquentes, tendinites, lumbagos, cervicites, un dos qui ne « tient » pas. Sans oublier, les cheveux, la fatigue et les kilos, la bête noire.

Stabiliser ne veut pas dire ne plus avoir de symptômes. Il suffit parfois d’un rien pour que cet handicap invisible reprenne des forces. Les petits symptômes du quotidien ne doivent pas être pris à la légère, même si beaucoup de médecins et de spécialistes pensent que ces dysfonctionnements ne sont pas graves. Ces maux sont invalidants, difficiles à vivre, car souvent imprévisibles. Un jour, tout va bien, le lendemain, tout peut partir en vrille.
Il faut donc rester attentif aux changements afin de profiter au maximum du présent !
Bon courage les papillons

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( 10 avril, 2023 )

Se sentir toujours obligés

Nous sommes conditionnés à faire plaisir aux autres, des restes de notre éducation souvent chrétienne où le don de soi est applaudi. Pourtant, de plus en plus de psychologues incitent à rejeter cette notion de devoir. Nous sommes obligés de vivre au milieu de règles et de lois, pas toujours justes, pas toujours adaptés à ce que nous sommes. Si nous vivons autrement, de manière non conformiste, nous avons toutes les chances de nous retrouver catalogués avec une étiquette : « bizarre », « étrange », « fou », peu importe. Alors pour plaire et nous intégrer, nous allons renoncer à dire nos mots pour éviter de froisser les esprits étriqués. Ceux qui comme moi sont des artistes depuis toujours le savent. Notre petit grain de folie, comme je l’appelle, d’où naît notre inspiration, dérange ! Alors on le cache, on le bride. L’obligation d’être devient un obstacle. Il faut du temps et du travail pour sortir de cette obligation d’être, il faut aussi du courage. Il faut surtout se dire que ceux qui vivent dans cette obligation de « paraître » ne sont pas des personnes que l’on doit admirer, car au fond d’eux brille un petit feu qui se meurt. La seule obligation que l’on doit s’imposer, c’est celle d’être heureux ! Heureux et libre ! Notre créativité, notre imaginaire, ne peut, ne doit, pas être mis en cage ! Ouvrons lui la porte …

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( 9 avril, 2023 )

Être une femme …

On parle beaucoup de féminisme, de libération de la femme, et pourtant être une femme, c’est loin d’être facile même au 21 ème siècle. Les jeunes demoiselles sont toujours sujettes aux préjugés, aux remarques acides sur la façon de s’habiller, sur leur mode de vie.
Être une femme reste presque un tabou. Je pense à une discussion récente en groupe où des adultes racontaient en détails très intimes leur accouchement. La discussion a dévié sur les règles, et là sujet tabou. On n’en parle pas.
Pourquoi ? Il faut que cessent ces préjugés ! Les règles ne sont ni sales ni dangereuses et chacun devrait en parler comme si de rien n’était. Je suis toujours stupéfaite en écoutant des hommes énonçant leur surprise en découvrant le prix des tampons ! Alors oui, c’est une ruine : tampons périodiques, serviettes hygiéniques, culottes périodiques … Une étude a montré qu’en moyenne une femme dépensait 500€ minimum par an pour ces protections. Injustice si on considère que les hommes, eux, vont donc économiser cette somme chaque année. J’ai eu mes règles durant 47 ans ce qui fait une dépense 24 000€ que ne va pas payer un homme !
Tout de même …
Alors, être une femme coûte tout de même bien cher !

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( 8 avril, 2023 )

Exposition art

Ma passion se décline avec expositions …
Aujourd’hui, c’est à Leuville où 3 toiles sont exposées. Pour le « fun » comme on dit, car ce ne sont pas mes meilleures, mais c’est vraiment sympa ces ambiances :)

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( 7 avril, 2023 )

Trop sensible pour cette époque ?

Difficile d’être trop sensible dans notre société où l’apparence, la force comptent beaucoup. J’ai toujours été hypersensible, pleurant comme une madeleine en regardant un film triste ou m’émouvant devant un coucher de soleil. Trop empathique, cela m’a valu dans ma vie bien des soucis. S’intéresser aux autres n’est pas toujours bien vu, voire jugé comme dérangeant. Il est important de montrer que l’on est heureux, tout comme on ne doit pas se forcer à réprimer ses émotions. Rire, pleurer, cela fait partie de la vie. Alors assumons pleinement nos émotions, quitte à supporter le regard affligeant de certaines personnes, ceux qui ne comprennent pas, ceux qui ne veulent pas comprendre, ceux qui sont certains de leurs convictions.

( 6 avril, 2023 )

Pour lui …

Des années que ce projet me tenait à coeur, poussée par mon papa, par mon médecin, tous deux ont rejoint les étoiles avant que j’ai eu le courage de noircir ces mots. Cette année, cela fera trente-cinq ans. J’ai pris conscience que je n’ai plus autant d’années à vivre, alors j’ai sorti une des photos qui me reste, un carnet et j’ai écrit. Des mots du coeur, des mots de l’âme.
J’espère que vous serez nombreux à soutenir ce projet, nombreux à lire ce petit livre afin de penser à lui ce 23 avril prochain. Je compte sur vous !
Alors, foncez ! Afin que des dizaines d’étoiles bienveillantes brillent ce 23 avril …
Merci

Pourquoi publier un livre de ce genre ? Parce que je vieillis, et que je reste le témoin de sa petite vie tout simplement …
Et que quand je ne serai plus, qui pensera à lui ?

https://www.amazon.fr/dp/B0C1DRVNLT/ref=pe_27091421_487030221_TE_SCE_dp_1

( 5 avril, 2023 )

Une vision de l’école

Par hasard, je suis tombée sur « La cour des miracles » cet excellent film primé au festival de Cannes. Un petit bijou pour une ex enseignante d’école élémentaire. Loin d’être cliché, on assiste à la réalité, celle de ces écoles dites de « pauvres ». Les réactions extrêmes des parents, tout puissants dans une école.
L’idée, le concept sur l’école écolo, j’adore ! Parce qu’il faut en parler de cette difficulté à instaurer une mixité sociale dans les écoles de banlieue, parce que cette opposition pauvre/riche existe. On ne verra que très rarement la petite famille bourgeoise inviter pour l’anniversaire de la petite blonde le gamin malien turbulent. En théorie, oui, mais en pratique ! L’école depuis les années 90 n’est plus l’école d’antan. Il faut se faire à l’idée que les temps changent, le monde change. Nous vivons dans une société où règne la mixité culturelle et sociale. Et contrairement à ce que pensent de nombreux esprits étriqués, c’est une véritable chance. Chacun a quelque chose à apporter à l’autre. En tous les cas, je conseille fortement ce film tourné dans le 9-3.

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( 4 avril, 2023 )

Il paraît que …

Je ne sais pas vous, mais qu’est-ce que cela m’agace ces « il paraît que … ». Vous savez, ces remarques courantes : Il paraît que Untel a …, il paraît que Untelle a fait …
Tout n’est de nos jours que dans l’interprétation des faits. Quand on sait qu’une information sera déformée presque intégralement lorsqu’elle passera par une trentaine de personnes différentes on ne peut que s’interroger sur la crédibilité de certains faits.
L’interprétation est souvent source de malentendu. Personne n’y échappe un jour. Qui n’a pas juger une personne en croyant que nous-mêmes aurions fait la même chose à sa place ?
Seulement, ceux qui jugent ne sont pas à la place des autres, ils ne savent pas ce qu’ils ont vécu, leurs douleurs, leurs souffrances, leurs peurs. Ils appuient, consciencieusement ou non, sur ce qui fait vraiment mal. Ces personnes au final créent leur propre souffrance, à partir de scénarios qu’ils ont façonnés dans leur tête, et pour coller à leurs scénarios, ils sont prêts à tout, même à détruire les autres.
Ne plongeons pas sur les « Il paraît que … », restons sur notre ressenti, notre intuition, celle qui vient de nos tripes, de notre cœur et surtout évitons de juger.
Mais bon, « il paraît que » … je ne raconte que des bêtises … :) :) :) :) :)

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( 3 avril, 2023 )

Dysfonctionnements thyroïdiens : jours sans …

Les dysfonctionnements thyroïdiens sont difficiles à vivre, pour une raison simple. On ne sait jamais ce dont demain sera fait. Une semaine, on va bien, et d’un seul coup, tout s’écroule, le plus petit symptôme pointe son nez. Cela débute en général par la fatigue, lourde, que l’on n’attendait plus, que l’on pensait disparue. Et pourtant, les analyses étaient bonnes. Preuve en est, la veille, nous étions prêts à escalader des montagnes, et puis d’un seul coup, un matin, on ne peut plus se lever, on baille dès les premières heures, on se traîne. On sait au fond de nous que c’est encore cette fichue thyroïde qui débloque. Mais contre cette journée « sans », on ne peut rien faire. C’est terrible !
Ce n’est donc plus une question de dosage, ni une question de médicaments, c’est simplement la maladie qui est là et bien là, qui rebondit, souvent suite à un stress, une émotion trop forte. ~
Les personnes qui ne sont pas atteintes de cette maladie ne peuvent pas comprendre tellement ce retour de fatigue est soudain et imprévisible.
Au travail, le malade va vivre un véritable enfer. La veille, l’autre était partant pour mener à bien un projet ou ne peut pas respecter un engagement. À la maison, la mère de famille ne pourra pas assumer ses taches ménagères ou s’occuper de ses enfants. Pourtant, hier, tout allait bien.
Résultat, très souvent, la malade ne sera pas crue.

Il est bon pourtant de rappeler que les jours sans ne sont pas des jours « fait exprès », qu’une maladie thyroïdienne n’est pas une maladie choisie, que ce n’est pas une maladie psychologique uniquement dans la tête. Il est bon de rappeler que ces malades souffrent en permanence de ces variations qui ne sont pas maîtrisées, qui ne peuvent pas l’être, qui ne sont pas comprises par l’entourage ou par le milieu médical.
Alors oui, il y a des jours sans, personne n’y peut rien, aucun traitement n’est totalement efficace contre ces jours sans.
Il y a des jours où rien ne va, où la mémoire est moins bonne, où les problèmes cardiaques sont plus importants, où l’énervement est difficilement maîtrisable comme pour Basedow. C’est un fait.
Nous avons régulièrement des retours de personnes qui se sont vus licenciés, abandonnés par leur conjoint, maltraités par leurs amis, simplement parce qu’ils avaient une maladie de la thyroïde. Il faut que les choses changent. Il faut que toutes personnes comprennent ce que vivent les autres.

Il ne faut pourtant pas oublier ces jours « sans », il faut les accepter, et surtout il faut que chacun les respecte !

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( 2 avril, 2023 )

Mes lectures de mars 2023

Mes lectures de mars 2023

Lectures variées alternant entre nouveautés et découverte de jeunes auteurs. Comme je l’ai précédemment expliqué, mes notations sont plus sévères envers les « écrivains renommés » ou en maison d’édition, simplement parce que vu le nombre de ventes, vu souvent les à valoir, on attend d’eux la perfection. Pour les autres, je ne m’attarde pas sur les coquilles ou la mise en page.
Ceci étant dit, faites votre choix !

La nuit du Rozier de Jean benjamin Jouteur
5/5
Il n’y a pas à dire mais l’écriture de JP Jourteur est totalement jouissive. Une enquête policière aux petits oignons comme je les aime avec un véritable coup de coeur pour ses personnages tellement bien décrits que l’on a l’impression qu’ils vont sortir du livre avec leurs particularités parfois volontairement et intelligemment caricaturées. J’ai particulièrement adoré l’enquêtrice Christine Cartier que j’ai hâte de retrouver dans un prochain livre. Quand on arrive au point fort, l’enlèvement de Vicky, on se dit : encore une histoire d’enlèvements et un fait divers. Et bien non, il n’en est rien et on plonge de nouveau dans une enquête sans fin qui ne s’arrête pas, qui ose nous surprendre, nous les lecteurs pourtant habitués aux polars. J’ai donc beaucoup aimé ce roman sans prise de tête, ponctué de zestes d’humour. À lire absolument !
*****
L’évangile hérétique de Adrian Dawson
Pocket
4/5
Voilà un livre de plus de 680 pages emprunté à la médiathèque. Plutôt sympa ! Une histoire qui flirte avec la religion, l’aventure, un peu d’ésotérisme, à la manière des Clive Cussler sauf que ce n’est pas en milieu maritime.
Le personnage Jack Bernstein s’avère plutôt sympathique. Un roman bien écrit, très détaillé. Une histoire un peu tordue tout de même il faut le dire ! Cela ferait un excellent film.
****
UN ARRIÈRE-GOÛT D’ÉTERNITÉ de Luc DidierJean
5/5
Je ne suis pas fan des nouvelles, je ne m’en suis jamais cachée. Mais je reconnais que ce livre m’intriguais, et comme je suis curieuse … En plus c’est un livre de sciences fiction et là encore, pas du tout, mais pas du tout mon domaine.
J’ai donc commencé sans grande conviction, j’avoue. J’ai plongé tête baissée dans l’univers post apocalyptique de l’auteur et je n’ai immergé qu’à la dernière page. J’en suis moi-même surprise ! Les récits sont courts, percutants, détonants. Des univers imaginaires avec des fins déroutantes parfois. Aucun regret d’avoir osé plonger dans ce livre, d’avoir osé sortir de ma zone de confort.
Je ne peux donc que vous conseiller d’en faire pareil. Vous ne serez pas déçus !
****
Trois vies par semaine de Bussi
Édition Presses de la cité
4/5
Je ne rate jamais une sortie d’un livre de Michel Bussi, même si j’ai préféré certains romans à d’autres. Celui-ci fait partie de ceux que j’ai bien aimé ! J’ai accroché à cette intrigue un peu mystérieuse dont on ne déçoit le pourquoi que dans la dernière partie de l’histoire. Une histoire débutant par un corps retrouvé, celui de Renaud Duval et de l’histoire de trois femmes qui l’ont aimé, qui attendent son retour. Également une histoire de marionnettes qui a une grande importance. Un livre qui se lit vite et qui est très prenant.
Après est-il vraisemblable ? Peu importe au final, un livre n’est pas nécessairement fait pour l’être !

Les femmes du bout du monde de mélissa da costa
Albin Michel
4/5
Une jolie histoire qui se passe au bout du monde, si loin de chez nous que les mots qui font vivre cet endroit nous emportent. C’est joli, c’est poétique, c’est doux, peut-être un peu trop lent, un peu trop monotone, mais on se laisse voguer en compagnie des trois femmes de l’histoire, des femmes du bout du monde où la vie ne s’égraine pas à la même vitesse. Une histoire de femmes qui vont se découvrir, trouver ce qu’elles sont, où elles se sentent bien, où elles existent vraiment.
****
Un conte d’aujourd’hui de Magali Malbos
5/5
Ah les contes de fées de mon enfance, comme ils ont bien changé ! De nos jours, ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants, ce n’est plus la morale de l’histoire. Ce serait plutôt maman ou papa solo. Ce qui ne veut pas dire que cela doit forcément finir mal, au contraire j on a toujours la possibilité de rêver, de tout faire pour réaliser ses rêves, même si il y aura toujours de méchantes sorcières prêtes à jeter un sort.
De bien jolies phrases rythmes ce roman auquel on se laisse prendre …
« Quand nous souffrons, c’est comme si l’entièreté de notre existence remontait des profondeurs de notre mémoire, pour finir de nous étouffer. »
« Surtout, retiens bien la règle principale : garde les yeux ouverts, ce monde est aussi pour toi. »
Une histoire qui n’est peut-être pas un conte de fées classique, mais au final, c’est bien mieux !
****
THANATEA de Sonja Delzongle
Édition de l’épée
3/5
J’ai lu le livre en numérique et je voudrais juste souligner que la mise en page est loin d’être excellente pour une maison d’édition ! Cela a vraiment gêné ma lecture. Heureusement que l’histoire était intéressante et originale, mais ce fut loin d’être un coup de coeur. J’ai lu précédemment vraiment mieux de cette auteure. Une fin vraiment beaucoup trop facile, une histoire quasi invraisemblable. Déception.
****
Les extraordinaires de Julien Sandrel
Édition Calmann Levy
5/5
Les livres de Sandrel sont tendres, doux, un air de feel good, mais qui fait du bien. L’histoire n’est pas extraordinaire pourtant, contrairement au titre, mais elle se lit vite et on passe un agréable moment. Peut-être peut-on reprocher les personnages trop clichés ? Mais au final, on se laisse bercer par les mots qui font du bien. Parce que au fond, qui n’a pas un jour rêver de toucher les étoiles ?
****
Hurlements de Alexis Laipsker
Michel Lafon
5/5
le commissaire Venturi, personnage haut en coule, le cow boy du XXI siècle, un régal ! Une enquête rondement menée, une écriture alléchante.
J’ai adoré ce thriller où l’horreur et l’insoutenable tiennent en haleine.
Un excellent cru ! À lire !
****
Les petits bonheurs du jour de ROXANE LOVAC
Un roman qui se lit très facilement, très vite et dont nous restons imprégnés une fois le livre refermé. Plus qu’une banale histoire, cela sonne comme une autobiographie avec les différentes étapes de vie. Une vie au demeurant plutôt ordinaire, mais certainement où de nombreuses lectrices se reconnaîtront, car c’est le principe même des vies ordinaires. J’ai bien aimé les clins d’œil à la lithothérapie, aux médecines dites douces ou aux accords toltèques.
Par contre, je n’aurais pas classé ce livre dans les romans « feel-good », mais plutôt « autobiographique »je le redis. Cela se sent vraiment dans l’écriture, cette force du vécu. Force que je ne connais que trop, tout comme cette phrase que j’ai écrite presque mot pour mot la même chose il y a 35 ans lorsque j’ai perdu mon fils. « Lorsqu’un enfant perd un parent, il est orphelin, une femme son mari, elle est veuve. Mais lorsque l’on perd un enfant, il n’y a pas de mot… Peut-être parce que cela ne devrait jamais se produire. C’est antinaturel ! Inconcevable ! Indéfinissable ! Insupportable ! »
Un livre donc très agréable à lire, une leçon de vie.
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La dernière maison avant les bois de Catriona Ward.
Livre débuté et impossible à lire. Je précise que je l’ai choisi suite à des retours de chroniques en général proposées par l’éditeur. Pour moi, les cinquante premières pages n’ont rien eu du coup de coeur encensé !
Après chacun ses goûts … j’ai préféré stopper. J’y reviendrai plus tard.

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