Les aléas de la vie
Bientôt un an que Rouge est né, tel un enfant il a pris son envol, a grandi. Prise par un travail de plus en plus fatigant, une vie amicale et familiale dense, un roman à paraître prochainement et un autre à finaliser, d’autres à écrire, car mon cerveau grouille d’idées, j’en oublie presque les premiers balbutiements, les émois lors de la réception de la BAT, il y a un an hier jour pour jour. Un an seulement !
J’ai l’impression que cela fait une éternité. Je me souviens pourtant de mon cœur qui a fait un boum énorme dans ma poitrine lors de cette réception, BAT que novice, je n’ai pas relu ( grosses erreurs puisque l’édition avait beugué), mais erreur de débutante. Hier, j’apprenais par une relation qu’un grand sociologue avait lu mon roman et lors d’un interview s’en était servi pour son analyse. Je me suis sentie très émue. » Mon bébé » plein d’imperfections servant à argumenter une conférence, positivement bien sûr ! Que vouloir de plus ?
Vendre plus de livres ? Bien sûr. L’an dernier, j’écrivais pour exister, aujourd’hui, j’écris pour le plaisir d’être « moi ». Je pensais vendre juste une cinquantaine de livres, vu qu’Edilivre ne fait aucune publicité. J’en ai vendu dix fois plus et surtout Rouge se passe de mains en mains, de bibliothèques en prêts. Je ne cache plus aujourd’hui que mon rêve serait de pouvoir prendre ma retraite anticipée afin de me consacrer totalement à cette passion. J’ai envie de pouvoir partir à la conquête de mes lecteurs’ pouvoir discuter lors de salons, ce que je ne peux faire que rarement aujourd’hui, rencontrer d’autres auteurs. Vivre totalement, non c’est impossible de nos jours, mais juste combler le manque financier du à une mini pension de retraite, oh que oui …
Un rêve ? J’ai toujours cru en mes rêves. Peu de rêves m’ont échappé. Ils n’étaient peut-être pas pour moi. La conférence d,EM me prouve que c’est possible, que j’ai peut-être une chance.
Alors si l’an dernier, j’ai signé pour une magnifique année avec Rouge , je signe de nouveau pour une nouvelle année afin que CARLA qui sort sous peu devienne le livre chouchou de toutes les femmes, et de tous les hommes aimant vraiment les femmes.
Car ce livre est pour vous ! Vous avez aimé Adelyse ? Vous allez adorer CARLA.
Rien n’empêche les gens de s’aimer ou de s’apprécier si ce n’est la connerie humaine ! Vous comprendrez tout cela dans CARLA …
Il y a des livres comme celui-là qui touchent vraiment, et pourtant ils sont simples mais l’histoire laisse comme une traînée de poudre de perlimpinpin. Nostalgique après une telle lecture …
Je ne suis pas une grande fan de Marc Levy, mais je me suis arrêtée sur cette citation :
Heureux ceux qui n’ont jamais souffert quoique … Peut-être n’ont-ils jamais vraiment aimé . Les souffrances les plus grandes sont celles qui sont tues, celles que l’on n’a pas dites, celles que l’on garde pour soi, celles que l’on rêverait un jour de chuchoter au creux d’une épaule compatissante juste pour que les mots effacent à jamais les larmes enfouis. Ces souffrances, au final, ne sont pas si inutiles. Elles nous gardent simplement vivants.