( 22 décembre, 2015 )

Il nous restera

Parfois, on n’a rien à dire face aux grands auteurs de ce monde. Je préfère m’effacer et vous laisser écouter, rêver, philosopher sur le dernier album de Grand Corps Malade, un album empli de poésie …
Écrire, chanson pour laquelle il s’est associé au grand Aznavour, mettant des mots sur notre passion bien mieux que nous ne l’aurions fait,

« Et si l’art était juste un moment d’absence,
Où la lucidité perd contre l’inconscience,
Alors l’art mystique signera l’armistice
Avec les arnaqueurs remplis d’artifices  »

« Rêver, chercher, apprendre
N’avoir que l’écriture et pour Maitre et pour Dieu
Tendre à la perfection à s’en crever les yeux
Choquer l’ordre établi pour imposer ses vues
Pourfendre

Choisir, saisir, comprendre
Remettre son travail cent fois sur le métier
Salir la toile vierge et pour mieux la souiller
Faire hurler, sans pudeur, tous ces espaces nus
Surprendre

Traverser les brouillards de l’imagination
Déguiser le réel de lambeaux d’abstraction
Désenchainer le trait par mille variations
Tuons les habitudes
Changer, créer, détruire

Pour briser les structures à jamais révolues
Prendre les contrepieds de tout ce qu’on a lu
S’investir dans son oeuvre à coeur et corps vaincus

Écrire ta peur de sueur, d’angoisse
Souffrant d’une étrange langueur
Qui s’estompe parfois mais qui refait bientôt surface
Usé de sa morale en jouant sur les moeurs
Et les idées du temps

Imposer sa vision des choses et des gens
Quitte à être pourtant maudit
Aller jusqu’au scandale
Capter de son sujet la moindre variation

Explorer sans relâche et la forme et le fond
Et puis l’oeuvre achevée, tout remettre en question
Déchiré d’inquiétude

Souffrir, maudire
Réduire l’art à sa volonté brulante d’énergie
Donner aux sujets morts comme un semblant de vie
Et lâchant ses démons sur la page engourdie
Écrire, Écrire
Écrire comme on parle et on crie
Il nous restera ça
Il nous restera ça … »

( 21 décembre, 2015 )

Mes préférences littéraires.

Et vous ? On ne connait vraiment l’autre que d’après ses lectures :)
Promesse tenue ! Je vous divulgue ma liste littéraire en espérant croiser quelques uns de vos goûts.

Le premier livre que je me souviens avoir lu : Euh … C’est loin tout cela. Je me rappelle de mes préférés, Alice ou le club des cinq. (déjà fan d’histoires policières )
Le livre qui m’a le plus ennuyée : Tous les romans de Proust.
Le meilleur polar du XXe : Difficile ! Il y en a tant ! Les classiques  » les dix petits nègres » ou  » le mystère de la chambre jaune »
Le meilleur polar de notre époque : Le chuchoteur de Donaro Carrisi, Les rivières pourpres de Grange, et bien sûr Rouge, Blanc, Bleu … Ok, je sors :)
Le meilleur livre de science fiction de tous les temps : DUNE.
Le meilleur livre Fantasy de tous les temps : la saga du Seigneurs des anneaux.
Le meilleur livre sur les vampires : pas trop mon truc mais j’ai aimé Twilight bien sûr.
Le meilleur livre initiatique style conte : le Petit Prince de saint-Exupéry et l’Histoire sans Fin.
Le meilleur roman naturaliste du XIX : la série des Rougon- Macquart de Zola en particulier l’Assommoir.
Le meilleur ouvrage de poésie : Les fleurs du mal de Beaudelaire.
Le meilleur roman dont l’auteur est une femme : Juste avant le bonheur de Agnès Ledig.
La plus belle collection de livres d’amour : la série « Angélique Marquise des Anges. »
Le plus beau livre d’amour : « Autant en emporte le vent. » De Margareth Mitchell et « Hiroshima, mon amour » de M.Duras.
Le meilleur livre érotique : Sans hésitation  » Histoire d’ Ô » de Pauline Réage.
Le meilleur livre paru 2015 avec une jolie morale : « Quelqu’un pour qui trembler » Gilles Legardinier.
Le meilleur roman primé : 1984 de George Orwell et Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosney
Le livre qui m’a incitée à écrire : Mémoire d’Hadrien de M. Yourcenar.
Le plus beau témoignage : Deux petits pas sur le sable mouillé.
Le livre qui m’a le plus ému : La nostalgie de l’Ange d’Alice Sebold
Le livre qui m’a le plus amusée : « L’amour dure trois ans » de Frédéric Beigbeder.
Le meilleur livre d’anticipation : je n’ai pu choisir entre « Le meilleur des Mondes » de Aldous Huxley et Fahrenheit 451 de Ray Bradbury.
Le meilleur livre d’horreur : Ça de Stephen King.

À vous …

 

( 19 décembre, 2015 )

L’oubli

Lorsque les vacances sortent leur duvet de plume, il est temps d’oublier pour quelques instants le monde qui nous entoure, oublier le réveil du matin qui nous met de mauvaise humeur, les corrections qui n’en finissent pas, les bavardages des enfants qui donnent mal à la tête, oublier tout bonnement la course contre le temps …
Il est l’heure de se poser, de prendre juste un stylo et d’écrire ces quelques mots :
« Apprends moi à tout oublier et à recommencer.  »
Ces pauses de vie indispensable afin de tout recommencer autrement, différemment sont salutaires voire indispensables. Cet oubli provisoire, un pied dans un autre univers, est une planche de salut nous autorisant juste à souffler, juste à nous ressourcer, juste à prouver que l’on est capable de tout recommencer.
Pour moi, ce sera plongeon dans un nouveau manuscrit tout simple, ne visant aucune édition, juste pour me faire plaisir, pour m’offrir égoïstement un nouveau défi, une dystopie fantastique pour jeunes ados, pour ma nièce entre autre qui me l’a demandé, ce style très compliqué que j’ai du mal à mettre sur papier mais qui m’attire terriblement comme un aimant simplement parce que le fantastique c’est différent. Alors oui, durant ces vacances, je vais m’amuser ! Et peu importe si le résultat sonne ou non aux oreilles. Au moins, je me serai donnée les moyens d’y arriver, de m’évader et de rêver. Un bon début pour finir cette fin d’année.

( 18 décembre, 2015 )

Peut-on offrir sa confiance à tout le monde ?

Avant, j’aurai dit « oui », les yeux fermés, un sourire naïf sur les lèvres. Je croyais en la bonté humaine, convaincue que par définition, toute personne a le bien en lui. C’était Avant, il n’y a pas si longtemps. Aujourd’hui, c’est fini. Le nombre de personnes en qui j’ai vraiment confiance se fait de plus en plus rare, ce sont en général des fidèles, n’hésitant pas à m’aider sans poser des questions, les amis de longues dates, les vrais, ceux qui ne jugent pas, ceux qui sont là, simplement.
Il faut un moment accepter d’atterrir sur terre. La vie met sur notre route les intéressés, ceux pour qui on existe parce qu’on leur apporte quelque chose ( que ce soit au niveau valorisation de leur ego, soit d’un rapport ambigu avec un passé ), les hypocrites qui nous font de jolies courbettes mais n’hésitent pas au moindre coup de vent à nous faire un croche-pied en douce pour que l’on se paie une jolie gamelle, les amis qui disent l’être mais ne sont que des personnes narcissiques, centrées sur leur moi profond, personnes très seules presque pathétiques nous tournant le dos selon leur humeur.
Peut-on offrir sa confiance à tout le monde ? Si le monde était meilleur, si nous étions nous-mêmes meilleurs, nous le ferions. Mais voilà ! La norme de ce qui est bien a changé et à trop donner, on se fait du mal.
Il est donc impératif de faire le choix de s’écouter, de fuir les gens nocifs, ceux qui aiment se poser en victime. Oui, la vie est dure. C’est une réalité que l’on ne peut nier. Oui, on ne vit plus dans une époque toute rose. Mais une chose dont aujourd’hui je suis convaincue ( même si cela n’engage que moi et moi seule ) on est la victime que l’on veut bien être. Tout choix nous appartient. Et même s’il faut se botter les fesses quand on se lève le matin, que l’on se sent déjà fatigué, sans entrain, il faut vite ouvrir le rideau pour laisser passer la lumière parce qu’il suffit d’un minuscule petit rayon pour mettre un peu de rouge sur nos joues et de paillettes dans notre regard, juste un mot parfois, juste un sourire de confiance sincère et tout peut changer. Et le monde pourrait changer,

Pour tous mes amis enseignants ou ceux qui comme moi entament leur dernier jour … Bonne journée et bonnes vacances ! Vivement 15h :)

( 17 décembre, 2015 )

Vouloir ce que possèdent les autres.

Monde caricatural où siège dignement sur un trône doré l’envie, le désir de toujours vouloir ce que l’autre a. Untel bavant devant la luxuriante voiture de son voisin oubliant de compter les heures supplémentaires que ce pauvre bougre a dû faire pour réaliser son rêve. Elle, détaillant sans concession chaque miette de la vie de « son amie », n’hésitant pas au passage à salir d’un coup discret de griffe sa réputation, simplement parce qu’elle possède juste une joie de vivre que l’argent n’achète pas. Lui, l’époux modèle, le frère dévoué, n’hésitant pas à draguer ouvertement sa belle-sœur simplement parce que depuis sa petite enfance il ne supporte pas d’avoir le second rôle. Des exemples, nous avons tous en tête des milliers, de l’auteur frustré de vendre peu qui va s’en prendre par ricochet à tous ceux qui ont eu de la chance. Les pires sont les vrais jaloux  navigant dans notre petit monde littéraire. Sous des traits jovials, sourire aux lèvres, guimauve plein la bouche, vous tombez de votre escabeau en croisant le temps d’un souffle une lueur malsaine. Le résultat ne se fait pas attendre. Vous n’apparaissez pas sur les photos prises à un salon où vous vous retrouvez, suivra une mauvaise appréciation d’un de vos livres, jamais lu bien sûr. J’en vois qui hochent la tête ! Et oui ! On en a tous croisés. Le comble, ce n’est pas contre eux que cingle ma verve aujourd’hui mais vers les moutons qui vont croire à ces courbettes, qui vont décider de reposer un livre simplement à cause d’une critique cinglante. Quand le monde va-t-il avoir engin le courage d’enlever ses lunettes ? Chacun à la droit de penser, de croire, d’aimer qui il veut. Parce que l’on va vous dire de poser ce livre, vous allez le faire ? Grandissez ! Osez ! Ayez votre propre avis ! Cessez d’envier la vie des autres. Derrière ses richesses ou son bonheur doré, il y a nécessairement des zones d’ombre. Le seul moyen d’être vraiment heureux est de garder son libre arbitre et de savoir se contenter de ce que l’on a. Et si on veut ce que l’on n’a pas, se battre fièrement pour l’avoir et non avec des flèches empoisonnées.

( 16 décembre, 2015 )

Les écrits qui font mal.

Le pouvoir des mots est immense. Certains mots résonnent lorsqu’on les écrit mais peuvent fort bien sonner différemment chez celui qui les lit d’où la nécessité de prendre parfois le recul nécessaire. À l’inverse, certains écrits peuvent être faits pour faire volontairement du mal. Je pense à une personne que je connais qui n’écrit que pour assouvir une vengeance. Je ne la juge aucunement mais je reste sceptique sur le baume apaisant que lui procure ce travail. Un mot mal interprété, mélange d’humour et de dérision peut blesser. Cela m’arrive, je le sais, préférant souvent jongler avec le sarcasme plutôt que de montrer que j’ai pu souffrir. Je m’en excuse auprès de ceux que je peux ainsi toucher. Un écrit n’est jamais complètement innocent et son pouvoir reste réel.
Une lettre, par exemple, anodine, peut se révéler pire qu’une bombe si l’intéressée n’en comprend pas le contenu, si le destinataire lit des mots qui n’y sont pas écrits ou pire si cette lettre tombé entre de vilaines mains. Les mots écrits avec sincérité, pudeur même deviennent source de violence, d’incompréhension.
Les écrits font mal, aussi j’ai tendance à dire, n’offrez vos mots qu’à ceux qui sont capables de les accepter, de les comprendre sans vous juger. Et c’est ainsi que naissent les amitiés …

( 15 décembre, 2015 )

En retrait ne veut pas dire morte :)

Et non, déçus ? Je suis bien vivante !
Un peu de distance me fait beaucoup de bien ces jours-ci, étant débordée de travail et au bord de l’épuisement. Les réseaux sociaux sont incontournables lorsque l’on est auteur mais peuvent aussi conduire à des dérives complètement absurdes telle cette rumeur de mon suicide, hier sur un groupe littéraire. À mourir de rire si ce n’était en soi si dramatique. J’imagine que cela a pu faire sauter de joie mes pires ennemis qui ont pu savourer quelques heures plusieurs coupes de champagne avant de découvrir ( oh tristesse !) qu’il s’agissait d’un canular. Blague à part, car il vaut mieux rire de la bêtise humaine, ce n’est jamais très agréable d’apprendre lorsque l’on est tranquillement à l’école occupée à bosser, que l’on nous a déclarée morte.
Euh, ben non, je ne suis pas suicidaire ni dépressive ni même « fada » ( au désespoir d’une personne qui aurait rêvé que je le sois !) mais j’eusse été une petite chose fragile, j’imagine les dégâts face à une telle nouvelle. Pour certains, l’idée même de la mort est terrible. Alors savoir que l’on nous a déclarée instable psychologisuement’ au bord de la tentative de suicide reste limite, voire préjudiciable. Surtout pour une personne n’ayant pas supporté un de mes posts !
Blague ? Vengeance ? Folie ? Aucune idée de ce qui a bien pu passer par la tête de cette personne, réelle ou faux profil ? Une fan ? Ami ? Une chose est sûre, je suis bien vivante ! Certes, je prends un peu du recul car cette fin de trimestre est difficile mais je continuerai à verser l’encre sur le papier, à crier ce que je pense, dans le respect de tous, bien sûr, en espérant vivre encore de nombreuses années :)

( 14 décembre, 2015 )

L’absence, réalité ou simple illusion.

« Est-ce que je suis envahissante ?

Terriblement lorsque tu n’es pas là  » Romain Gary

 

Coup de cœur pour cette jolie citation qui révèle bien la profondeur de la contradiction de l’âme humaine. Le manque qui donne une place immense à une personne  alors qu’à l’inverse, au quotidien, la présence peut-être simplement  pesente. L’absence mystique de l’être entre aperçu, inconnu, s’habillant soudain lors d’un simple sourire d’une aura illusoire d’éternité. L’absence de l’amour disparu auquel tant de personnes se raccrochent simplement parce qu’à tant y penser, à tant le dessiner en rêve, on en oublie pourquoi on est partis ou pourquoi on l’a quitté. L’absence du simple désir envolé avec les années parce que le temps passe trop vite, parce qu’il emporte tout sur son passage, parce que simplement c’est ainsi que va la vie … L’absence n’est-elle au final nécessaire pour nous offrir un point d’ancrage nous permettant de nous envoler, de créer même si elle n’est qu’une banale illusion ?

( 13 décembre, 2015 )

Concours et prix littéraires.

Le monde est-il corrompu ? Ne croyez pas que je parle politique, juste littérature.
Pourquoi changer simplement des règles sans en avertir les personnes qui se sont fidèlement investies ? Pour mettre son poulain sur le devant de la scène ? Cela ne va-t-il pas enlever toute sa valeur à ce fameux concours ?
La personne, celle qui pense avoir le plus de pouvoir, va se placer en haut de la liste et s’offrir le luxe de changer les règles, d’imposer des choix, de truquer le résultat.
Suis-je si naïve pour m’offusquer d’un tel procédé ?
J’apprends chaque jour à mes élèves que le plus important est de rester soi, de garder son libre arbitre, de ne jamais céder à une pression et surtout de rester partial. Comme nombreux d’entre vous le savent, je fais partie de plusieurs jurys littéraires et comité de lecture tout au long de l’année parce que je suis une dévoreuse de nouveautés. J’aime cela. Pour l’un d’eux, je reste vraiment sur ma faim, déçue d’avoir passé tant d’heures à lire parfois de véritables pavés pour un résultat que je pense au final tronqué. J’ai toujours eu le mérite d’être franche donc autant dire tout haut ce que d’autres membres pensent tout bas. Aucun des romans sélectionnés et jugés gagnants ne furent mes choix, ni ceux de plusieurs de mes amis jurys d’où notre surprise à tous. Il doit y avoir une formule de calcul mathématiques que nous n’avons pas à notre disposition faite de racine carrée et de puissance ! Ce doit être cela !
Une trentaine de manuscrits découverts, des centaines de dessins à noter, quelques magnifiques textes ( même s’ils furent bien mal placés ), des prix lancés tels des lots de consolation sans véritable raison ( tans mieux pour ceux qui les ont eus mais qui au final méritaient une bien meilleure place !), des enfants frustrés, des adultes aussi bref, un pâle reflet du jeu de la vie et de notre société ! Et on s’étonne qu’ensuite des prix Goncourt fassent polémiques ! Si cela fonctionne pareil, rien ne pourra plus jamais me surprendre !

( 12 décembre, 2015 )

Ensemble, slogan humanitaire et non politique

L’hiver, j’hiberne et je déteste sortir de mon terrier mais quand radio cancans recommence à fanfaronner jusqu’à arriver aux oreilles d’une de mes maisons d’édition, je dis : stop ! Récapitulons, non, Hashimoto, mon amour n’a pas été bloqué par un vilain toubib ( c’est quoi encore que ce délire ?), non, Hashimoto, mon amour n’est pas stoppé. Que c’est fatigant de devoir toujours mettre les choses au point si on ne veut pas se trouver engluer. Alors, n’en déplaise aux commères, Hashimoto, mon amour marche très bien et les commandes sont nombreuses, trop pour un petit diffuseur et effectivement quelques soucis d’approvisionnement. Mais pas de méchants venus d’on ne sait où, La Fourche à la main, prêt à démolir le combat. Au contraire, de plus en plus de jolis retours de malades, de conjoints nous remerciant et de médecins adhérant à ce projet. Il n’est pas fait pour laisser indifférent, juste pour rassembler les hommes, juste pour mettre du baume sur des plaies qui saignent, juste pour qu’ensemble, malades et médecins nous avancions tous en nous tenant la main, moment bien nécessaire dans ces périodes troubles.
Continuez à commander ce livre, insistez ! Nous rappelons qu’il est en Ebook sur le site des ateliers et en version papier sur le site Fnac.
D’avance merci ! Et je vous laisse lire la réponse de mon éditrice …

 

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