( 12 décembre, 2015 )

Plongeon dans une lecture tendance.

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En cette fin de trimestre, la fatigue pèse lourd, le froid aussi. Bref, rien de mieux qu’un bon livre sous la couette. Mais comment savoir à l’avance si le livre sera bon ou non ?
Tentée par les nombreuses critiques positives, j’ai donc choisi hier soir de me noyer dans DRIVEN, un livre très à la mode, tendance comme je disais hier. C’est vrai qu’après une journée exténuante, c’est vraiment simpliste à lire, avec ce soupçon d’érotisme très bien manié. Ceci étant, même si on aimerait dans la vraie vie succomber au charme du beau Colton, l’irréalisme des situations fait sourire et le côté un peu répétitif de ces héros torturés finit par lasser. Encore un livre qui se rapproche de cinquante nuances de Grey par le côté tortueux de cet homme qui refuse d’aimer et provoque par ses jeux amoureux dès sentiments extrêmes. Au fond, un livre facile qui se lit bien même si je ne deviendrais vraiment pas addict de ce genre de roman. Les autres tomes ne seront donc pas pour moi ! Je retourne pour ce we vers des thrillers, je préfère !

( 11 décembre, 2015 )

Les tendances littéraires

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Surprise, quoique pas tant que cela, des tendances littéraires des français en 2015, avec en tête « Cinquante nuances de Grey » suivi des tomes AFTER 1 et 2. Viennent ensuite les romans de Musso, Levy. J’en conclus que les gens d’aujourd’hui aiment la littérature facile, vite consommée, vite écrite également. On est bien loin des pavés pourtant immortels de Hugo ou Zola. Pour moi, ces livres tendances ne passeront pas les siècles et ne sont qu’une question de mode.
Mais les goûts et les couleurs ne s’expliquent pas ! Pour ma part, j’ai craqué sur un livre d’un autre style : Une autre vie de S.J.Watson

Un vrai coup de coeur pour ce livre qui débute comme un simple roman d’amour où de nombreuses femmes vont se reconnaître, avec des désirs, des envies. On ne s’attend pas à plonger ensuite dans un véritable tourbillon faisant grimper l’attente, le stress jusqu’à son paroxysme. J’avais pris ce livre au hasard sans lire pour une fois de critiques. La découverte est double. Je n’ai pas quitté ce livre jusqu’à la dernière page. Le style est parfait. En clair, j’ai adoré. Je ne connaissais pas cette auteure et c’est une jolie révélation. À commander pour Noël :)

( 10 décembre, 2015 )

Écrire est-il un acte « nombrilique. » ?

Je ne m’étais jamais posé la question sous cet angle et une réflexion d’un collectif enseignants m’a interpellée lors d’une animation. Produire des écrits dans un blog est selon eux un acte égoïste tout comme l’écrivain qui fait glisser les mots sur une feuille de papier. Cela m’a interpellée, me sentant à des lieux de ce type de pensées. En quoi écrire peut-il être une façon de n’être centré que sur soi ? Pour moi, c’est l’inverse ! Autant tenir un journal, écrire des lettres d’amour voire des poèmes peut être limité mais laisser une trace sur un blog pour ouvrir un débat, pour faire bouger les esprits ou simplement poser de la pommade sur des maux me semble l’inverse du nombrilisme. Pour moi, écrire est un acte d’amour envers celui qui lit, une ouverture, une main tendue, un petit morceau de soi que l’on gardait caché et dont on fait le cadeau miettes par miettes. Écrire, c’est partager afin d’offrir à l’autre une ouverture de pensées illimitées. Ce qui est égoïste, ce sont les personnes qui cassent une discussion sans raison, ceux qui refusent d’entendre ce que l’on a à dire ou pire ceux qui ne veulent entendre que ce qu’ils veulent entendre. Par contre, souvent un premier roman est autobiographique pour de nombreuses personnes et donc légèrement narcissique. J’ai envie de dire : et alors ? Est-ce une si mauvaise chose ? Lorsque l’on lit  » L’amant  » de Marguerite Duras, on ne peut pas occulter qu’il est question d’un épisode de son passé. Cela ne l’a pas empêchée de faire un véritable best seller. Au final, peu importe si notre plume flirte un peu avec un certain égoïsme, l’important reste à mes yeux que la plus grande richesse, notre plus grande richesse à nous auteurs, reste le contact, les retours voire les critiques de nos lecteurs, donc un véritable partage.

( 9 décembre, 2015 )

L’engouement du premier roman : Remember

Il y a deux ans, je débutais en tant qu’auteure avec la parution de Rouge. Deux ans, déjà ! Hier, en fait. Le temps passe si vite. Noël 2013, je tenais mon livre dans mes bras, à la fois fière et presque anxieuse de connaitre l’avis d’autres personnes. Un collègue m’avait poussée à écrire cette histoire, connaissant les difficultés que je rencontrais depuis plusieurs mois, sachant que je restais frustrée d’avoir vu s’envoler mes premiers chapitres. Hier et pourtant cela me semble si loin. J’étais enthousiaste, emballée par cette nouvelle aventure qu’étais l’édition. Je croyais qu’il serait simple de voir mes livres pousser dans toutes les Fnacs ( mon rêve !) . Je suis tombée de haut ! Même avec une diffusion nationale pour Hashimoto, aucun roman ne s’y trouve. Et oui ! Seuls les titres connus ont ce pouvoir. Parfois il faut abandonner certains rêves pour vivre heureux. Aujourd’hui, je viens d’envoyer mon contrat pour mon sixième livre ( mon quatrième polar) et je n’ai plus cette joie intense même si j´ai adoré écrire ce livre, un de mes meilleurs romans policiers, je pense. Comme quoi, on s’habitue à tout même au meilleur. C’est un peu comme si mes pensées s’étaient déjà envolées vers un nouveau manuscrit ( ce qui est le cas), un peu comme lorsque l’on finit une histoire d’amour pour en commencer une autre et que l’on ne veut plus regarder en arrière.
J’admire mes collègues auteurs qui vont de salons en salons, de marchés de Noël en dédicaces. Je n’en ressens ni l’envie ni le besoin. Je fus comme tous les jeunes auteurs le nez rivé sur mon compteur de ventes. Aujourd’hui, je n’y vais plus qu’une fois par trimestre, toujours surprise de constater que les ventes continuent malgré mon inertie et mon absence de publicité. Seuls les retours de mes lecteurs m’importent aujourd’hui dans un souci de m’améliorer encore. J’en vois tant qui vendent un premier livre mais ne tiennent pas compte de leurs défauts et s’étonnent de ne plus vendre. Restons humble en tant qu’auteur … N’est-ce pas au final le but de la vie ? Trouver ses failles, ses défauts, ses erreurs et essayer de les effacer pour obtenir quelque chose de bien meilleur ? Pas toujours facile car les vieilles habitudes reviennent vite au galop, mais essayer doit rester une priorité.

 

( 8 décembre, 2015 )

Lorsque la graine menace d’éclore.

D’un côté, les belles idées, les promesses, l’éducation qui nous pousse à être gentil, à pardonner, et de l’autre se trouve la sombre réalité, celle que l’on chuchote, que l’on ne dira pas mais qui sommeille en nous. Ce désir de tout faire exploser, de crier au monde entier, de dire la vérité, tout ce qui ne fut pas dit, tout ce que certains ont voulu garder cacher pour simplement sauver les apparences, la petite vie bien rangée, le petit couple bien poli. La graine fut plantée depuis des mois, des graines, bien profond dans la terre, oubliée, presque oubliée. Et puis un jour, va-t-on savoir pourquoi le destin revient toujours sur le devant de la scène, la petite graine grandit. Une rage nous envahit, un dégoût même. Tout remonte à la surface, tout ce que l’on avait volontairement rangé, tout ce que l’on avait gardé. Nos yeux s’ouvrent. Comme une grande toile qui se déchire apparaissent des masques, des sourires, des images révolues. Biaisée par de fausses mains tendues, par de fausses amitiés, par des individus méprisants et méprisables, par simplement un besoin inconscient de croire en l’autre. Alors le choix s’impose. Il doit être rapide. Couper les premières poussés à la racine et refermer le livre ou laisser pousser cette graine de vengeance, prendre le temps qu’il faudra et planter un couteau symbolique dans le coeur de ces êtres démoniaques qui nous ont pris bien plus que notre coeur, notre confiance en l’être humain. Frapper ou laisser couleur ? Oublier ou se venger ? Simplement peut-être avancer sans se retourner en évitant d’arroser de nos larmes cette graine qui ne demande qu’à germer.

À l’intention de tous les PN et leurs victimes. À Valériane partie trop tôt …
Un bourreau fera souvent passer sa victime pour fautive mais restera toujours un bourreau. Ne pas lui laisser ce pouvoir ! Ne pas le laisser s’abreuver de vos peurs.

( 7 décembre, 2015 )

Qui peut juger d’un handicap ?

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Par hasard, je suis tombée hier sur cette image circulant sur les réseaux sociaux accompagnée de témoignages de personnes atteintes de maladies invisibles.
Qui peut juger qu’une personne souffre d’un handicap ? Je pense à l’enfant d’un ami souffrant de maladie de Crohn. Nul n’irait le considérer comme handicapé car c’est un gamin magnifique et plein de vie, pourtant lors de ses crises, il se retrouve diminué, affaibli, en souffrance. Imaginons que ce dérapage lui arrive lors d’un examen ? Il sera sanctionné comme les autres et pourtant … Notre société manque d’empathie et court vers sa chute. Les handicaps vraiment reconnus dont ceux liés au physique parce qu’il faut rentrer dans un moule et si on n’y rentre pas, on ne pourra en aucun cas réussir professionnellement. Balivernes. ! Je connais des personnes en fauteuil bien moins en souffrance que certaines souffrant de maladies orphelines ou chroniques. Fichue société basée sur le « paraître », ciblée uniquement sur ce qui peut déranger. Ne sera pas considérée comme handicapée une victime du lupus, maladie sournoise touchant parfois la malade en profondeur. Et je ne parle pas des personnes ne pouvant maîtriser leur poids ou dont les hormones sont déréglées jusqu’à causer des dégâts irréversibles. Maladies invisibles donc non préoccupantes. Combien de médecins-conseil s’intéressent à ces maladies cachées ? Combien s’interrogent sur une femme victime d’une grave pelade obligée de porter une perruque et de ce fait du retentissement psychologique que cela provoque ? Je serai curieuse de le savoir, une chose est certaine, dans mon corps professionnel, la situation est encore pire. Nous n’avons jamais un seul contact avec un médecin officiel durant toute notre carrière, personne ne vient nous demander pourquoi la plupart d’entre nous sont tellement au bord de la déprime. Les statistiques sont terribles. 65% des enseignants sont dépressifs. 75% développent au cours de leur carrière une maladie grave et seulement 68% vont jusqu’à la retraite en bonne santé et quand je dis en bonne santé, devrais-je dire  » vivant ». Alarmant ! J’oubliais de dire qu seulement trente personnes par département peuvent obtenir le statut d’handicap même à temps partiel. Je suis outrée de cette indifférence générale, outrée de ces médecins ( trop nombreux ) dénués d’empathie, jugeant dédaigneusement en dehors de leur cabinet, les autres maladies juste sur de vagues souvenirs de leurs années d’étude.
Toute ma vie pourtant, j’ai fait confiance à la médecine, sans hésitation, croyant fermement au côté humain. J’ai rencontré de merveilleux médecins et de vrais cons. Je pense surtout à ceux qui s’octroient un droit de jugement sur des personnes qui ne sont pas leur malades se basant juste sur un simple ressenti n’ayant rien de médical et sortant leur savoir pour briser et détruire. J’en appelle à la jeune, misant avec espoir sur tous les jeunes qui aujourd’hui prononcent leur serment. Surtout, jeunes docteurs, n’oubliez jamais les handicaps invisibles qui peuvent détruire des vies, des couples, des familles. Soyons avant d’être un professionnel pur, un être humain à l’écoute tout simplement. Tous les malades ont besoin de vous.

( 6 décembre, 2015 )

La solitude de nos anciens.

Régulièrement, je me retrouve à méditer sur cette terrible solitude palpable dans les instituts médicalisés. Quand je lis certains écrits prônant les lieux de fin de vie, je me demande où ces lieux magiques existent. À quelques pas de chez moi, une maison de retraite, des personnes âgées, atteintes pour la plupart de maladies cognitives, et cette douleur présente. Je m’y rends régulièrement pour y voir ma pauvre maman atteinte de démence de Levy et j’en ressors chamboulée, avec toujours une peine immense. Impuissante face à ces mamies qui m’agrippent me réclamant un sourire, un regard. Fichue empathie qui me laisse avec une amertume sans nom à chaque visite, n’arrivant parfois pas à soutenir les yeux délavés fixant l’infini où règne cette peur que n’ont que ceux sombrant dans deux univers où ils se perdent. Égoïstement, de retour chez moi, je compte les années qui me restent et poussant un profond soupir, je chasse vite les images qui se sont imprégnées. Le temps reste notre pire ennemi, prenant nos rêves, nos désirs de folie, notre mémoire et notre dignité. Que la vie m’épargne en m’évitant cette solitude des maisons médicalisées et surtout cette conscience de n’être plus vraiment ce que je fus un jour.

( 5 décembre, 2015 )

En attendant NOIR …

Edilivre vient de valider l’acceptation d’édition pour mon prochain roman  » NOIR , aux frontières de l’âme. » Je suis ravie. J’ai adoré écrire ce nouveau polar et j’espère qu’il plaira à de nombreux lecteurs. Une nouvelle aventure de mon inspecteur Antoine Bourgnon. L’avantage de ce roman, pour ceux qui n’ont pas lu la trilogie, c’est qu’ils pourront se plonger directement dans celui-là sans avoir à avaler les trois précédents livres.
Pour vous donner envie, voici l’avis d’une de mes co-lectrices :
 » Voilà tout ce que j’ai ressenti en lisant ton livre : Ayant lu tous tes livres, chronologiquement, je trouve que celui-ci est beaucoup plus complet, dans le sens que tu utilises plus de mots, plus de phrases. Il n’y a pas de mots inutiles. Il est beaucoup plus COMPLET, RICHE. Au début tu nous ballades un peu au rythme du vent et vlan d’un coup on se retrouve au pied de la falaise dans le vide. J’ai vraiment AIMÉ. J’ai tellement aimé que j’aurai en aimer en avoir un peu plus. Les personnages sont de plus en plus attachants. Quant aux recherches : on voit que tu as super bien travaillé ton sujet. Je suis allée sur. le net et effectivement c’est bien ce que tu écris. Donc encore plus BRAVO. On retrouve ton style, tes mots…je commence à connaitre ton écriture et j’avoue que c’est vraiment toi. J’ai ressenti que tu avais pris du plaisir à l’écrire ce lire…que les idées ont été fluides et super structurées. »
Tout est dit ! Merci Anne-Ju :)
Donc c’est parti ! Hâte d’avoir ce nouveau bébé à ajouter à ma collection qui commence à prendre forme sur ma bibliothèque. Nombrilisme ? Allez, il faut bien l’être un peu, non ? C’est chose si rare chez moi !

Sinon comme l’a écrit mon éditrice, rendez-vous pour le salon de Paris pour la sortie de Carla 2 ! Un best seller dit-elle. Un roman, c’est déjà beaucoup, encore meilleur que Carla selon mes co-lectrices.

En attendant, n’hésitez pas à commander Rouge, Blanc ou Bleu pour offrir et bien sûr Hashimoti, mon amour si vous avez une personne atteinte de fybro ou de la thyroide. Elle est peut-être Hashimoto sans le savoir.

( 4 décembre, 2015 )

Temps difficile.

En ces jours difficiles de tension électorale et humaine ( que de gens dépressifs ou agressifs ) fidèle à ce que je suis, je me faufile vite dans mon terrier. Trop fatiguée pour tant de violence et je vous souhaite une bonne journée ! N’oubliez jamais que nous créons cette atmosphère alors faites comme moi, prenez le recul necessaire, gardez le sourire pour donner aux autres un peu de soleil, sinon restez chez vous mais ne rajoutez pas une couche de plus ! Les temps sont durs mais notre humanité a vu bien pire. Courage !

( 3 décembre, 2015 )

Coup de coeur pour  » Le syndrome de Stockholm est-il une maladie contagieuse « ?

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Ma chronique de la semaine, ce nouveau de roman de mon éditrice Félicia-France Doumayrence venant de sortir aux éditions Ovadia.
J’ai eu le plaisir de lire ce livre en avant première, bien avant sa sortie et j’ai eu un véritable coup de coeur pour cette histoire fort bien construite, alternant entre le journal d’une femme et la narration d’un homme. Ce contraste interpelle, happe le lecteur qui oscille telle une vague entre Hannah et Patrick, ne sachant vers qui notre coeur de lecteur balance, lequel se trouve la victime ou le bourreau, lequel aime l’autre. Beaucoup de sensualité, d’originalité en particulier une fin inattendue.
Un livre à se faire offrir ou à s’offrir pour Noël !

Et pour les mauvaises langues, car il y en a toujours, on ne m’a pas payée pour écrire ce commentaire. Je suis connue pour dire ce que je pense et si je n’avais pas aimé ce roman, je me serai abstenue de vous en parler. Je vous le conseille donc vite, un clic sur le lien ci-dessous :

http://livre.fnac.com/a9175902/Felicia-France-Doumayrenc-Le-syndrome-de-Stochkolm-est-il-une-maladie-contagieuse

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