( 11 décembre, 2017 )

Pourquoi les gens ne peuvent-ils s’empêcher de tout critiquer, de toujours juger ?

 

D’un naturel confiant, j’ai toujours considéré que la critique ne pouvait-être que constructive, que ceux qui la prodiguaient la distillaient  pour aider les autres. Quelle idiote, je fus. Ces derniers jours, que ce soit sur les réseaux sociaux ou à la télévision, on n’entend que critiques voire propos haineux, à l’image bien pathétique des personnages qui les véhiculent. Mais bon sang, vous ne pouvez pas vous réjouir avec les autres ? Johnny est mort, respect pour ses fans, pour sa famille, il y a des personnes qui le pleurent, pourquoi tout critiquer, tout rapporter à la politique ?

Le téléthon est un idée formidable qui date de plus de trente ans, et je ne lis que des propos indignes d’humains.

Et la liste serait longue, comme si derrière un écran, derrière des profils, les gens s’autorisent à lancer leur venin, histoire d’occuper leur pauvre vie insipide.

Pourquoi ? Pourquoi cette manie de tout critiquer ?

Avant cela me faisait sourire, maintenant j’avoue que cela me fatigue, et si je n’avais pas mes parutions à faire connaître, je m’éloignerais de plus en plus de ce monde artificiel où un acte ou un livre est mis au pilori ou encensé sans véritable raison, où une action est lynchée, où simplement une simple intervention devient une affaire d’état, dont les mots vont blesser.

Je connais le pouvoir des mots, le plaisir que certains ont à appuyer où cela fait mal, j’y ai laissé ma santé alors par pitié, ne  pourrait-on pas durant un jour par semaine n’offrir aux autres que du positif ? Ce serait bien, non ?

Un jour par semaine où la pensée négative serait interdite partout.

Utopique, certainement, mais nécessairement, sinon nous allons tous subir les vagues de ce négativisme, et la difficulté de se relever n’en sera que plus grande.

Alors laissons les autres vivre leur vie, ne nous mêlons pas de leurs choix, ne les jugeons pas. Ils font ce qu’ils peuvent pour survivre dans ce monde de fou, je faus ce que je peux aussi … positivement.

 

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( 11 décembre, 2017 )

Chacun est seul responsable

Trop souvent les hommes ont la fâcheuse tendance à incriminer les autres, à choisir à leur place, voire et c’est pire à les pousser à agir en pensant que c’est bien pour eux. Je ne dis pas que c’est fait avec méchanceté, mais malheureusement, c’est souvent trompeur. On se trouve alors tous un jour confrontés à un dilemme, celui du choix, faisons-nous le bon, devons-nous le faire, devons écouter cet ami qui nous conseille si bien, qui semble savoir mieux que nous ce qui nous convient ? Alors on ne se prémunit pas de l’erreur. On fonce tête baissée, et ce n’est pas l’apanage seulement de la jeunesse. Comme si nous étions invincibles, oubliant trop souvent que la terre est ronde, qu’elle tourne depuis des milliards d’années toujours à l’identique, et que nous pensons qu’écouter les autres l’empêcherait de s’arrêter.

Seulement voilà, rien n’est aussi simple. De nos jours, les gens marchent sur la tête, faisant tout et n’importe quoi. On ne sait plus ni à qui se fier ni qui écouter. Chacun se cache derrière des masques, Internet aidant à nuire aux autres, à colporter des rumeurs. On voit chaque jour à quelle vitesse une information anodine se propage, pire se transforme. On assiste alors impuissant aux réactions violentes qui en découlent, aux menaces parfois, à ceux qui se cachent derrière les lois, tout en les transgressant.

Mais la terre, elle, continue de tourner. Elle ne demande rien à personne. Peut-être devrions-nous faire pareil ? Ne rien demander à personne. Ce n’est pas de la faute des autres si nous avons cru en leurs promesses. Ce n’est pas eux qui ont fait les mauvais choix. Ce n’est pas non plus eux qui nous ont forcés à croire en une fausse réalité. C’est nous, pauvres humains, qui sommes les seuls responsables de nos décisions , de notre destin, qui ne sommes au final que des personnes imparfaites. Mais si la perfection était de ce monde, ne serait-elle pas bougrement ennuyeuse ?

( 10 décembre, 2017 )

Ce que je ne suis pas.

 

Avez-vous constaté que les gens se définissent presque toujours par ce qu’ils sont, et non par ce qu’ils ne sont pas. C’est la même chose, allez-vous me dire, peut-être pas, car reconnaître ce que l’on n’est pas ouvre la porte de l’imperfection, donc une grande avancée dans notre propre reconnaissance. Qui accepte de jouer le jeu ? Pas si facile, vous allez voir … je commence. Vous continuez ?

Je ne suis pas …

Hum, vous voyez, même moi je n’y arrive pas, alors que je pourrais faire une liste de « je suis », mais c’est tellement simple de dire « je suis ».

Je ne suis pas douée en mathématiques, je sais, un comble pour une enseignante, heureusement que je connais le programme par coeur.

Je ne suis pas un génie en nouvelles technologies, ce n’est pas peu dire, que ce soit se servir d’un logiciel, d’internet ou d’un appareil connecté.

Je ne suis pas une fée de la balayette, le ménage et moi, ce n’est pas une histoire d’amour.

Je ne suis pas un super cordon bleu, en dehors de la pâtisserie, des gratins, mieux vaut se voir au resto si vous voulez bien manger.

Je ne suis pas une sportive. J’ai pratiqué le patinage, le ski, le tennis, le step, le badminton, la danse, mais je n’ai jamais vraiment craqué pour un sport « à la folie », peut-être le vélo, et encore en mode ballades.

Je ne suis pas « boîte de nuit ». J’aime danser, mais je déteste le monde et la foule.

Je ne suis pas une solitaire, mais je n’aime pas le monde, contradiction ?

Je ne suis pas hypocrite, je peux ne rien dire pour ne pas blesser, mais je ne ferai jamais un compliment que je ne pense pas.

Je ne suis pas méchante. Si j’ai fait du mal dans ma vie, ce fut involontairement et j’en suis désolée.

Je ne suis pas éternelle, je l’ai vu il y a quelques semaines, et j’ai eu bien peur.

Je ne suis pas conformiste. Je déteste me fondre dans un moule, obéir aux règles si elles sont stupides, me plier au regard des autres.

Je ne suis pas une adepte de la frustration, prenons la gourmandise, ça craint !

Je ne suis pas quelqu’un d’extraordinaire, la preuve, je n’ai pas grand chose à vous dire sur moi, seulement que là où ma plume volera, ce que je suis restera.

( 10 décembre, 2017 )

Quels types d’édition choisir ?

 

On lit de tout sur les réseaux sociaux, chacun y allant de sa petite anecdote, n’hésitant pas à colporter ragots et rumeurs. L’édition que l’on doit choisir doit-être celle qui nous convient. Il n’y a pas  d’excellentes éditions qui éclipsent les autres. Il y a juste des éditions, tout comme dans le domaine pharmaceutique, certaines  qui ont un monopole, ce qui ne veut pas dire mieux. Seulement, ces grandes éditions publient de plus en plus de best-sellers étrangers au détriment des auteurs français, et sur la ligne d’arrivée, on compte les gagnants sur les doigts d’une main. C’est là où cela se corse, car ces écrivains ( car eux, et eux seuls ont droit à ce nom) ont un contrat presque à vie ( pour ne prendre que nos célèbres Musso, Levy, Coelho, Weber …) seulement au fur et à mesure des parutions la qualité s’estompe. Ces éditions s’en moquent, leur seul objectif étant de faire de l’argent, et ils en feront à grands coups de médiatisations.

Voilà pourquoi tous les auteurs rêvent de publier chez Albin Michel ou un de ces grands noms. Tous ? Pas moi ! J’ai flirté durant plus de deux ans par le biais d’une maison d’édition dans ce monde, je n’en veux plus. J’ai refusé dernièrement plusieurs contrats de ME renommées pour « Juste une seconde ». Peut-être est-ce de l’orgueil, mais je ne veux pas me perdre.

Je fais partie de ces électrons libres qui dérangent, je sais, j’en paie régulièrement les frais sur les réseaux sociaux. J’assume mes choix. J’ai publié dans de nombreux modes éditoriaux différents, l’édition alternative, une petite édition dont j’ai suivi les premiers pas, une édition classique, l’autoédition, et aujourd’hui, j’ai opté pour une jeune maison d’édition.

J’aimerais que les gens cessent de ne voir que du négatif partout. J’ai vendu dans chaque mode éditorial, par contre, je ne me suis pas sentie en phase avec tous les systèmes, et c’est cela qu’il faut retenir. Un auteur doit trouver avant tout l’édition qui lui correspond. Pour les uns, ce sera l’autoédition, si l’auteur a du temps, s’il aime se vendre, pour d’autres ce sera la vision d’une grosse édition, même si l’illusion tombe vite car les mégas promos ne sont que pour les « grands écrivains », pour d’autres ce sera les éditions copinages où chacun met la main à la pâte, pour d’autres, l’édition classique à l’échelle humaine.

Penser que l’on peut vivre de ses livres est une ineptie. Un élu pour combien de recalés ? Il n’y aura jamais qu’une JK Rowling ! Rêver, c’est bien, mais il faut rêver les pieds sur terre.

Personnellement, je ne regrette aucun des chemins éditoriaux que j’ai pris ces quatre dernières années. Je devais passer par là, même si j’ai refusé de rentrer dans un moule, ce qui m’a incitée à quitter après le dernier salon de Paris certaines routes. Ce fut une belle aventure, mais qui ne pouvait durer qu’un temps. J’étais en train de perdre mon identité.

Depuis Novembre, j’ai testé l’autoédition, intéressant, mais qui reste pour moi bien compliquée à gérer, je suis une quiche en informatique, et je galère. Plus d’un mois que j’essaie de calibrer mon manuscrit pour le sortir en papier, sans réussir à rien sauf à m’énerver. Pourtant, j’ai des pré-commandes. J’en conclus que ce n’est pas pour moi. On est trop seuls. Dommage, car cela apporte vra beaucoup de lecteurs !

J’ai aussi commencé une nouvelle route en compagnie d’Évidence éditions, une jeune édition dont j’apprécie le professionnalisme, la qualité de rendu, les idées promotionnelles comme les boxs, la solidarité entre auteurs. J’ai adoré travailler avec la directrice de collection Clair-Obscur, un excellent suivi, sans pression, sans histoire, sans stress. Je m’y sens bien et très entourée.

Cela me convient parfaitement, mais cela ne conviendrait peut-être pas à une autre personne. L’important est de faire ses propres choix, de ne pas écouter les bruits de couloir colportés dans ce milieu ( je pourrais en faire un livre !) et garder son objectif, son objectivité, et surtout de savoir pourquoi on écrit.

Moi, je suis une petite gribouilleuse de l’ombre, rien de plus. Je me sers de mon encre pour mettre un peu de baume sur les âmes de ceux qui veulent entrer dans mon univers. Ils sont tous les bienvenue. J’ai eu un parcours difficile, une route cahoteuse, mais je crois en la vie, en chaque merveilleux instant que nous vivons. Alors, je ne demande rien, je n’attends rien, j’offre juste mes mots … Avec un mode de penser qui se résume à vivre en paix.

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( 10 décembre, 2017 )

Sait-on toujours que l’on est amoureux ?

J’adore lorsque mon fils de quinze ans me pose cette question piège. Un silence suivit. Que répondre ?

Certains vous diront que l’amour se reconnaît au premier regard. C’est souvent le cas lorsque l’on est jeune, amoureux de l’amour, mais avec l’âge, l’attirance sexuelle va s’installer en premier ou la connivence intellectuelle. On ne se trouve pas toujours face à cette certitude, « c’est l’homme de notre vie ! ». Je serais même encore plus perfide, l’amour qui s’impose comme une évidence est celui qui va souvent avoir les pires obstacles. Et puis, il y aura ceux qui peuvent ne plus se désirer, et continuer à s’aimer, tout comme le contraire, ceux qui continuent à s’attirer sexuellement sans éprouver un véritable amour. Alors quelle réponse donner ? Est-ce parce que l’on reste avec quelqu’un que c’est de l’amour ou bien est-ce simplement parce que l’on est bien ?

L’amour, pour moi, est tout sauf la sécurité. Ce n’est ni routinier ni facile. L’amour, le vrai, celui dont on rêve tous, se reconnaît à ses obstacles, à ses blessures, à ses alternances de pure passion et de douleur. C’est ce coeur qui va battre plus vite, cette attente de l’autre, ce désir qui se conjugue avec l’attenTe.

Alors j’ai envie de répondre à mon loulou, et bien non, on ne sait pas toujours si on est amoureux, on le sent, mais on ne le sait pas, simplement parce que l’amour ne s’explique pas, parce que parfois on n’a pas envie de déséquilibrer une vie « pépère » pour ce coup de folie, alors on préfère fermer les yeux, refuser d’écouter notre coeur qui tape, se dire que c’est juste superficiel. Souvent, l’avenir montre que l’on a raison, les sentiments s’effacent pour faire place à d’autres, et à d’autres moments, la réalité se dessine. Cet autre que nous ne voulons pas, qui au fond ne nous aime certainement pas, nous n’arrivons pas à l’effacer. Son image nous hante. Nous n’attendons rien, nous ne voulons rien, cet amour à lui seul nous rend heureux. Nous aimons l’autre pour ce qu’il est vraiment, profondément, avec ses failles, ses erreurs. Nous savons au fond que nous sommes amoureux, car nous avons peur de perdre cet amour, peur d’être vide sans l’autre. Je ne crois pas à l’amour platon, donc l’amour est un tout, sauf à quinze ans. :)

Nous savons que nous avons vraiment été amoureux « pour de vrai » comme disent les enfants, le jour où après avoir traversé les tempêtes, le regard des autres, les critiques, nous constatons que ce sentiment n’est pas complètement détruit, et que sa petite flamme continue à vivre. Alors, seulement à ce moment-là, nous pouvons dire « Un jour, j’ai vraiment aimé ».

 

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( 9 décembre, 2017 )

H et la plume de l’espoir

Nombreux vous l’attendiez, la livraison fut bien longue, mais il est là !

 

Pour la reconnaissance des maladies auto-immunes et contre le harcèlement scolaire, quelques livres dédicacés sont possibles. Livre jeunesse 6/12 ans.

Envoyez un commentaire ( qui restera confidentiel) pour contacter l’auteure, une dizaine d’exemplaires disponibles.

 

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( 9 décembre, 2017 )

Pourquoi cet engouement pour les séries médicales ?

Après le célèbre « Urgences », des dizaines de séries ont vu le jour comme « Docteur House »,« Grey’s anatomy » avec docteur mamour, « Chicago Med », « Nina » , « Code Black » et la liste est longue. J’ai eu, dernièrement, un coup de coeur particulier pour une série très sympa « The good doctor » qui met en scène un jeune étudiant en chirurgie atteint du syndrome d’Asperger, une série avec une vraie sensibilité même si l’univers médical reste identique aux autres séries. J’ai toujours adoré les séries ou les livres traitant de cas médicaux pour ne citer que les romans géniaux de Robin Cook, ou les romans témoignages comme « Ma vie contre la sienne ». J’ai délaissé des années cet engouement pour le monde médical après le décès de mon fils. Quand on « vit » un an dans ces couloirs immaculés, les histoires de maladies, on fuit, saturé de la douleur. Je suis retombée dans l’addiction, un jour,  en regardant « Private Practice » dont j’ai beaucoup aimé le côté « histoires amoureuses à rebondissements ».

Alors effectivement, on peut s’interroger, pourquoi tant de personnes regardent ce type de séries ? Quand on voit que Docteur House fut une de celles la plus regarder, l’interrogation est légitime.

Je pense que beaucoup de personnes sont comme moi et détestent les hôpitaux. Regarder une série sur ce thème nous offre la possibilité de dédramatiser ce milieu où on découvre des médecins hyper compétents (ce qui n’est pas toujours le cas dans nos institutions), dévoués à leurs patients, qui les écoutent, et surtout qui ne les laissent pas mourir. Un moyen de se préparer inconsciemment au jour où ce sera notre tour. Dans la réalité, si on traverse un hôpital, ne cherchons-nous pas inconsciemment le super interne beau comme un Dieu, le super spécialiste comme Dr House qui sait tout, les supers infirmières qui ont le temps de réconforter les malades ? Une manière peut-être de se préparer à l’inévitable derrière son écran. Nuisible ? Certainement pas, à condition de ne pas être hypocondriaque, donc à consommer sans se poser de questions

( 9 décembre, 2017 )

L’arrogance

Les gros titres inondent les informations ces derniers jours soulignant l’arrogance de certains politiciens ou de certaines personnes médiatiques. Ce n’est pas le côté politique qui m’interpelle, mais justement cette arrogance qui semble augmenter de plus en plus, partout, quelque soit le milieu. Depuis dix ans, ma route ne cesse de se heurter sans cesse à ces individus d’une suffisance à vomir, persuadés de leur supériorité, de les certitudes, convaincus que les autres ne sont que des miettes bonnes à jeter, surtout quand on a le malheur (!) de n’être qu’une femme. Ces arrogants sont autoritaires, ne supportent pas que l’on puisse ne pas penser comme eux, limites paranoïaques, persuadés si on s’oppose à eux que l’on conspire, que l’on est « méchants », qu’on leur en veut. En général, on s’en aperçoit trop tard au moment où la foudre nous tombe dessus.

Enseignants, policiers, administrations sont en ligne de mire. Je ne parle même pas de cette manie de menacer, porter plaintes à tour de bras, sans même essayer de dénouer le conflit. Un enfant qui tape un autre ou déchire un manteau, plainte, un papier perdu par l’administration, plainte, et la liste est longue.

Pourtant au préalable, ce ne sont que des personnes « bien sous tous rapports » qui disent savoir parfaitement se tenir, et qui pourtant qui n’hésiteront pas à planter un couteau dans le dos parce que vous ne vous pliez pas à leurs exigences, parce que tout ne se passe pas comme eux l’ont décidé.

Quand je vois que certains coaching enseignent l’arrogance, je m’interroge. Où va-t-on ? Pourquoi vouloir à tout prix transformer une personne gentille en quelqu’un de détestable ? Certes, nous vivons dans un monde de requins, mais est-ce une excuse suffisante ?

Pour moi, l’arrogance est un défaut qui implique qu’une personne arrogante perd en général toute trace d’empathie, à se demander si elle n’en a jamais eue. Son seul désir, ne pas paraître ridicule, ne pas montrer ses failles. Jamais un arrogant ne reconnaîtra une erreur, ce sera toujours la faute de « l’autre » quitte à s’arranger avec la vérité.

Pour moi, l’arrogance est une forme exagérée de confiance en soi.

Vous l’avez compris, je déteste ce type de personnes, qui ne se remettra jamais en question, qui juste par son ton pointera vos petits défauts, vous ridiculisera en se servant de sa science ou de son statut social. Ces comportements sont pathologiques et beaucoup d’arrogants refuseront cette vérité, traiteront les psys de stupides.

Je les plaindrais si ce n’était pas du temps perdu.

Vivre avec un ego démesuré doit tout de même être bien lourd à porter. Imaginez ces personnes qui pensent que personne ne leur arrive à la cheville, persuadées que si quelque chose arrive c’est de la faute des autres. Imaginez ces individus qui ne supportent pas que l’on puisse parler d’eux autrement qu’en terme élogieux, logique puisqu’ils sont supérieurs. Imaginez leur vie !

Honnêtement, je n’aimerais pas être à leur place, car comme ils doivent se sentir seuls « à l’intérieur ».

( 8 décembre, 2017 )

Il était une fois, la peur …

 

Il était une fois, la peur. Il y a les téméraires, et les autres. Je fais partie de cette communauté de trouillards qui n’aiment pas aller à l’attaque, et qui rentrent tel un crabe ( mon signe du zodiaque donc peut-être lié) dans le sable à la moindre agression.

Toute petite déjà, en cas de conflits, j’allais me cacher derrière un arbre. J’en souffrais, car j’avais déjà cette empathie que je trainais comme un boulet qui m’incitait à vouloir aider mes copines en difficultés. C’est comme cela que je me suis souvent retrouvée punie à la place de ma voisine de classe. Adulte, ce ne fut pas mieux. Voulant que la paix règne, j’ai toujours tout fait pour apaiser les tensions, au risque au final que cela se retourne contre moi. Certaines personnes se complaisent dans les histoires, les querelles, et n’apprécieront  pas si on leur retire ce petit bonheur.

Dans tout conte, il y a toujours un loup, et ce loup est celui qui va se jouer de nos peurs. On pense que c’est facile d’y échapper, mais pas du tout. Ce seront ceux qui vont tout faire pour nous inciter à nous enterrer vivants. J’ai envie de pousser un cri de colère envers ces personnes qui poussent l’autre, par jeu, pour voir ses réactions, pour voir sa résistance psychologique, en jouant sur la culpabilité ( on a tous à un moment des regrets), sur « son être » ( lui faisant sentir qu’il n’est rien, indigne de vivre), responsable de l’échec d’une vie, d’un couple, d’une famille. La liste est longue.

Je ne suis pas certaine que l’on puisse effacer complètement la peur chez une personne, mais on peut lui apprendre à accepter cette étiquette de trouillard, à rire de ce défaut, à surtout bloquer les remarques acides de ceux qui aiment tant le jeu. Ce n’est pas facile, je l’ai vécue, j’ai survécu, mais la route fut longue et difficile. Le meilleur moyen pour le petit chaperon rouge de se protéger du loup, c’est d’éviter le bois ! Alors évitons ceux qui aiment trop jouer avec nos peurs.

 

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( 8 décembre, 2017 )

Pourquoi certains livres que l’on écrit sont-ils plus importants que d’autres ?

 

J’ai toujours un immense plaisir à finir un manuscrit, une impression de plénitude, pourtant je n’ai pas toujours éprouvé un vrai bonheur à publier un livre. Cela peut sembler bizarre, mais ceux qui écrivent savent que parfois le chemin qui mène à la sortie du roman est long, plein d’embûches. La sortie de POURPRE est un réel bonheur ! J’ai vécu un parcours paisible, avec des personnes adorables, à l’écoute de leurs auteurs, motivées, et professionnelles. Tout s’est fait en douceur, avec beaucoup de sérieux, et une finition parfaite. Le livre est beau, je n’aurais imaginé mieux.

J’espère que son contenu va vous séduire, parce que j’ai vraiment cherché à réaliser un polar où la fin n’est pas prévisible, et j’espère avoir réussi. C’est mon pari personnel, et j’ai hâte d’avoir les premiers retours qui me diront si j’ai atteint ce but, ou non.

En tous les cas, dans la vie il faut faire des choix. J’ai hésité à envoyer ce manuscrit à un éditeur. Je voulais conserver mon libre-arbitre. J’ai sauté le pas en toute confiance, et j’ai fait le bon choix. Maintenant, je compte sur vous pour lui faire un gigantesque accueil ! Parce qu’il le vaut bien … parce que j’y crois , parce qu’il signe un nouvel envol, parce …

 

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